Ce jeudi, RMC crée l'événement avec une interview exclusive de Michel Platini, légende de l'équipe de France et ancien président de l'UEFA. La nouvelle réforme de la Ligue des champions, Kylian Mbappé et les Bleus, les évolutions possibles pour favoriser le jeu, l'évolution de ce dernier. 1h30 d'échanges et de débats avec Jérôme Rothen, Jean-Louis Tourre, Tony Vairelles et Christophe Dugarry.
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00:00:00R.M.C. 18h20, Rotten sans flammes avec la légende du foot, Michel Platini.
00:00:07Jean-Louis Tour, Jérôme Rotten.
00:00:09J'irai au bout de mes rêves, tout au bout de mes rêves.
00:00:15Le football, mesdames et messieurs, est un jeu avant d'être un produit.
00:00:19Le football est un sport avant d'être un marché.
00:00:22Et le football est un spectacle avant d'être un business.
00:00:25Allez Michel ! Voilà ! Oui Michel !
00:00:27Oui Michel ! Oui ! Oui Michel ! Oui Michel !
00:00:31Et le voilà ! Un coup franc magnifique !
00:00:35On ne pourra jamais oublier Platini. Jamais.
00:00:40Pourquoi ?
00:00:41Pourquoi c'est le meilleur.
00:00:43Il a donné beaucoup de choses à la Juventus.
00:00:46Et aussi comme personne humaine.
00:00:49C'est un vrai champion et un vrai homme.
00:00:54Et plutôt bienvenue Michel Platini !
00:01:00Fier quand même d'avoir mis un garçon comme lui en route.
00:01:05Parce que depuis sa jeunesse, il nous a quand même fait voir de toutes les couleurs.
00:01:09Si je vous dis Michel Platini, qu'est-ce que vous me dites ?
00:01:11C'est mon ami et c'est le meilleur joueur qu'il y a eu en France.
00:01:14Oui, il n'y a pas de problème.
00:01:18Vous êtes bien dans Rotten sans flammes.
00:01:20On est en direct du Bistro de Nino à Cassis chez Michel Platini.
00:01:25Il nous fait le plaisir de nous recevoir.
00:01:27Pendant deux heures, on va se régaler avec la légende.
00:01:30Il n'y en a qu'une, c'est la légende du football français.
00:01:32Elle est là. Elle est face à nous.
00:01:34Pour vous les auditeurs, pendant deux heures, on va se régaler avec du beau monde comme tous les jours.
00:01:38On est avec Jean-Louis Tour. Salut Jean-Louis !
00:01:40Salut Jérôme ! Salut tout le monde !
00:01:41Quel régal ! Quel cadre exceptionnel !
00:01:43C'est toujours incroyable.
00:01:45On est avec Christophe Dugarry. Salut Christophe !
00:01:47Salut à tous ! Salut Michel !
00:01:49Merci beaucoup d'être présent avec nous.
00:01:51On va se régaler pendant deux heures.
00:01:52Salut les copains !
00:01:53Je suis ravi d'être là, de participer à cet événement avec vous.
00:01:57Dugar, on n'est pas tout seul aussi.
00:02:00Il y a aussi Tony Verel avec nous.
00:02:01Salut Tony !
00:02:02Salut les amis !
00:02:03Ça va être une bonne émission. Je sens que ça va bien partir.
00:02:06Ça va bien partir parce qu'on va le présenter.
00:02:07Il est là Michel Platini !
00:02:09Bonjour Jérôme ! Bonjour Tony !
00:02:12Quel honneur de t'accueillir ici Michel !
00:02:16C'est le cadeau de la rentrée.
00:02:18Pendant deux heures, Michel Platini sur RMC dans Rotten sans Flamme.
00:02:22On va bien sûr parler d'actu, parler foot.
00:02:24Et surtout, vous allez pouvoir venir interroger Michel au 3216.
00:02:28Vous prendrez la main des 19h pour ça.
00:02:31Vous allez choisir tous les gens qui auront appelé.
00:02:34Vous pouvez choisir les thèmes.
00:02:35Vous allez voir, ça va être génial.
00:02:36Ça va être vite fait si je dois choisir.
00:02:39L'émission a duré une demi-heure finalement.
00:02:42De toute façon, on est chez Michel.
00:02:43Il ne peut pas nous mettre dehors.
00:02:45On est là jusqu'à 20h.
00:02:46On va parler de tous les sujets d'actu avec Michel.
00:02:49Il y aura aussi quelques surprises.
00:02:50Des gens qui tenaient absolument à vous laisser un message, Michel.
00:02:53Des grands noms du foot, de l'histoire du foot.
00:02:56Les très grands noms.
00:02:57Que vous entendrez tout à l'heure.
00:02:58Et puis, on aura des cadeaux à gagner.
00:03:00Et l'actu, c'est aussi les matchs de ligue des champions.
00:03:03Rendez-vous à 20h pour les avant-matchs de Monaco-Barsa et de Brest-Turmgratz.
00:03:07Mais on va rester concentré avec Michel, bien sûr en longueur.
00:03:11D'ailleurs, on vient régulièrement.
00:03:14Ce n'est pas le premier Roten Sans Flamme qu'on fait ici.
00:03:16Mais c'est la première fois qu'il y a Christophe Dugarry avec vous, Michel.
00:03:19Et Tony Veyrel.
00:03:20Là, c'est la connexion dans CN.
00:03:22C'est un petit jeu de Laurent.
00:03:23C'est ça.
00:03:25Quel honneur.
00:03:27Je me rappelle de mes débuts, mes premiers pas à Nancy.
00:03:30C'était toujours la référence.
00:03:32On nous prenait toujours en exemple.
00:03:33Nos entraîneurs nous disaient.
00:03:35On a eu Michel Platini ici.
00:03:37Michel Platini était capable de faire ça.
00:03:41Franchement, c'est un joueur qui a tellement fait pour le foot français.
00:03:44Mais pour le football mondial.
00:03:47Pour moi, c'est un honneur d'être devant lui aujourd'hui.
00:03:49De pouvoir le tutoyer.
00:03:50Tout à l'heure, je lui ai demandé si j'avais le droit quand même.
00:03:52Il ne m'a pas dit oui.
00:03:54C'est pour ça qu'il vous voit.
00:03:57En plus, tu as connu son papa, Michel.
00:03:59Oui, j'ai des super anecdotes avec son papa et sa maman.
00:04:03Quand vous avez 17 ans, vous faites une finale de Coupe de Lorraine.
00:04:07À la fin, vous avez trois dames qui vous disent.
00:04:10Bravo, vous êtes mon joueur préféré.
00:04:12Une des dames vient vous voir en vous disant.
00:04:14Vous savez qui c'est qui vous a dit ça ?
00:04:16Je ne savais pas.
00:04:17J'ai répondu poliment.
00:04:18Elle me dit que c'est la maman de Michel Platini.
00:04:19Vous vous rendez compte ?
00:04:21Ce qu'à 17 ans, ça peut faire un jeune.
00:04:23Vous vous dites.
00:04:24Si la maman de Michel Platini me dit ça à moi.
00:04:27C'est peut-être que j'ai un petit quelque chose.
00:04:29Ça vous fait pousser des ailes.
00:04:31Certainement, parce qu'elle n'avait pas mis ses lunettes.
00:04:34Elle n'était pas très compétente.
00:04:36Elle n'était pas très complimenteuse.
00:04:38Elle a quand même passé 50-60 ans sur les terrains.
00:04:42Elle connaissait un peu le football.
00:04:44Au bord des terrains.
00:04:47J'en parle dans mon livre.
00:04:49D'ailleurs, si vous me permettez, j'aimerais bien vous l'offrir.
00:04:51Avec plaisir.
00:04:53Franchement, je parle de votre papa aussi.
00:04:55C'était vraiment génial.
00:04:57Ça a été prépondérant dans ma carrière.
00:04:58Ça paraît peut-être bête.
00:05:00Mais quand vous avez la chance d'avoir ce genre de choses qui vous arrivent,
00:05:05étant jeune, je peux vous dire que peut-être que ça a été prédominant dans ma réussite plus tard.
00:05:11Parce que ça te prouve que peut-être toi qui viens de nulle part,
00:05:15quelqu'un un jour t'a regardé et t'a dit tu es mon joueur préféré.
00:05:20Ça a changé le destin.
00:05:22Ça peut changer le destin d'un homme.
00:05:25Merci à la famille de Michel et merci à lui.
00:05:28On va parler d'actu.
00:05:29Il y a plein de sujets sur lesquels on a envie d'avoir votre avis.
00:05:33Notamment l'évolution du foot.
00:05:35Un thème qui tient à cœur de Duga.
00:05:38Il en parle régulièrement.
00:05:39Il a déjà répondu dans les trois phrases qu'il y a eu en présentation avec Michel.
00:05:44C'est vrai aussi.
00:05:46Le football est un spectacle avant d'être un business.
00:05:48Ça veut déjà dire beaucoup.
00:05:50C'est vrai.
00:05:51Ça, c'était mon discours quand je suis devenu président de l'UEFA.
00:05:54Il est magnifique ces trois phrases.
00:05:56Je pense que j'ai gagné sur mon discours.
00:05:58Je l'avais bien préparé ce truc-là.
00:06:00On y reviendra.
00:06:01Mais en plus, la vérité.
00:06:03Ça, c'est un peu perdu.
00:06:04Complètement.
00:06:06On va en parler.
00:06:07On est en semaine Ligue des champions, Michel.
00:06:08Vous avez vu PSG-Gironne hier ?
00:06:10Non.
00:06:11Ça tombe bien.
00:06:12On va en parler.
00:06:13Non, parce que j'ai eu des anniversaires.
00:06:15C'est les derniers jours.
00:06:16Je n'ai pas regardé les matchs.
00:06:17Je ne pouvais pas le soir.
00:06:18J'ai regardé une demi-heure de Juventus-Eindhoven.
00:06:25Parce que c'était 6h30.
00:06:27Après, je n'ai pas pu regarder les matchs.
00:06:29Comme c'est une non-saison.
00:06:31Si j'en loupe pas, je ne peux pas regarder.
00:06:33Ce n'est pas grave.
00:06:34Mais je regarderai ce soir Brest.
00:06:36Brest-Schurmbrat.
00:06:38Vous pensez quoi de la nouvelle formule de Ligue des champions ?
00:06:41Je n'ai pas d'avis dessus.
00:06:43Parce que c'est une nouvelle formule.
00:06:46Je pense que c'est une compétition plus politique que football.
00:06:51Pour les bonnes raisons.
00:06:53L'UEFA a voulu changer la compétition pour faire plaisir au club.
00:06:58Pour faire plus d'argent au club.
00:07:00Pour ne pas qu'ils aillent sur la Super Ligue.
00:07:01Ce qui n'a rien changé.
00:07:03Parce que les clubs ont décidé d'aller en Super Ligue.
00:07:07Ce qui a mis furieux Séphérine.
00:07:10Mais c'est à savoir.
00:07:12C'est à regarder.
00:07:14On va voir comment c'est.
00:07:16Si c'est plus politique que football, c'est un mauvais signe.
00:07:19Elle a été créée pour de la politique et de l'argent.
00:07:22Comme la Champions League en 1992.
00:07:24C'était pour faire de l'argent aussi.
00:07:26Après, on va voir ce qui va se passer.
00:07:29Pourquoi pas, ça peut être une belle compétition.
00:07:31Mais tu as répondu déjà.
00:07:33Tu n'as pas regardé.
00:07:35Parce que tu avais des choses à faire.
00:07:37Et comme tu l'as dit, j'aurai le temps de me rattraper.
00:07:39Le souci, c'est ce qu'on en parle souvent avec Duga.
00:07:42Et même avec Tony.
00:07:44C'est un championnat européen.
00:07:46Les matchs événements, il n'y en a plus.
00:07:48Ça va être un championnat européen.
00:07:50Pour faire plaisir au club qui voulait faire une Super Ligue.
00:07:52C'est pour ça.
00:07:54Ils voulaient tuer dans l'oeuf la Super Ligue.
00:07:56Mais ils n'ont rien tué dans l'oeuf.
00:07:58Ils se retrouvent avec cette formule-là.
00:07:59Après, il y aura des affiches, des beaux matchs.
00:08:01Il y aura toujours des matchs de football.
00:08:03On verra toujours les plus grands joueurs.
00:08:05Ce n'est pas mal.
00:08:07Mais après, c'est vrai que ce qui était important dans les coupes,
00:08:10c'est l'élimination directe.
00:08:12Oui, il y avait l'excitation.
00:08:14Là, tu as 10 matchs où tu n'as pas d'élimination.
00:08:16Oui, un faux pas, ce n'est pas grave.
00:08:18Mais on l'a vu.
00:08:20On ne va pas tirer des plans sur la comète après une journée seulement.
00:08:23Mais moi, je suis déçu.
00:08:25Il y en a encore des matchs le soir.
00:08:27J'espère qu'il y aura des buts du spectacle.
00:08:29C'est la journée d'hier soir.
00:08:31Même si tu ne l'as pas regardé, il y a très peu de buts.
00:08:33Et la qualité des matchs, elle n'est pas géniale.
00:08:35Le match hier au Parc des Princes,
00:08:37on ne peut pas dire que PSG et Géronne,
00:08:39ce n'est pas l'affiche du siècle,
00:08:41mais que c'était un match avec beaucoup d'engagement,
00:08:43beaucoup de rythme, comme le vaut normalement les matchs de ligue des champions.
00:08:45Comme le vaut les matchs de coupe.
00:08:47Là, on est dans des matchs de championnat.
00:08:49Donc, il y a du calcul.
00:08:51Ils se livrent moins.
00:08:53On a l'impression qu'ils se livrent moins, qu'ils sont dans le calcul.
00:08:55Non, je ne pense pas qu'ils sont dans le calcul.
00:08:56Après, il y a beaucoup de matchs.
00:08:58Tu peux louper un match.
00:09:00Ils sont plus dans la fatigue que dans le calcul, je crois.
00:09:02Oui, en plus.
00:09:04J'ai entendu l'entraîneur de PSG.
00:09:06Ils ont marqué 16 buts en 4 matchs.
00:09:08Ils en ont mis plein.
00:09:10Là, ils marquent un but.
00:09:12On commence à critiquer.
00:09:14Non, c'est un match.
00:09:16Un match, ça se passe bien, ça se passe mal.
00:09:18On ne sait pas comment ça va se passer.
00:09:20Et on prend ce qu'il y a.
00:09:22Tu as trois points.
00:09:24Merci, bravo et on passe au prochain.
00:09:26Il y a quatre journées de championnat seulement.
00:09:28Première Ligue des champions.
00:09:30Physiquement, les joueurs sont fatigués.
00:09:32Duga ?
00:09:34Aujourd'hui, le football est en train de prendre une orientation un peu difficile et délicate.
00:09:39Au-delà de l'intérêt des compétitions, que l'on peut apprécier ou pas.
00:09:42Chacun est libre de regarder.
00:09:44On va découvrir cette compétition.
00:09:46On verra.
00:09:48Et puis, on donnera notre impression, notre avis un peu plus tard.
00:09:50Ce qui est sûr et certain, par contre, c'est que les joueurs se plaignent de plus en plus
00:09:53du nombre de matchs qui se rajoutent les uns après les autres.
00:09:54Et on en a souvent parlé ces dernières années de la grève des joueurs.
00:09:59C'est en train de plus en plus de se mettre en place.
00:10:02C'est ce que Rodrigue a proposé en début de semaine.
00:10:04Il y a plusieurs joueurs qui lui ont emboîté le pas, comme Courtois, comme Koundé.
00:10:07Effectivement, c'est en train de prendre forme.
00:10:09Le syndicat mondial également aussi en train de se plaindre énormément que toutes les décisions,
00:10:14sur chaque décision qui sont prises, soit disant dans l'intérêt du football,
00:10:17les joueurs ne sont jamais associés.
00:10:19Donc voilà, moi, c'est la question que je pose à Michel.
00:10:21C'est le nombre de matchs qui est de plus en plus impressionnant.
00:10:24Est-ce que le véritable progrès que doit vivre le football aujourd'hui,
00:10:28ce n'est pas celui-ci, c'est-à-dire de proposer moins de matchs ?
00:10:32Moi, je pense que sur les deux questions que tu as posées,
00:10:36Duga, il y en a une qui me plaît, c'est que les joueurs ne sont pas concernés.
00:10:40Et ça serait bien que les joueurs soient concernés,
00:10:42et de prendre des décisions et de parler avec eux.
00:10:45En revanche, sur le calendrier, c'est un peu compliqué, Christophe,
00:10:49parce que les joueurs de Guingamp, de Nancy, de Nantes,
00:10:52ils ne jouent pas beaucoup de matchs.
00:10:54Ils jouent les 30 matchs de championnat et les 35 matchs de coupe.
00:10:58Après, c'est les autres qui jouent.
00:11:00Ils jouent la Coupe d'Europe, ils jouent l'équipe de France,
00:11:03ils jouent les équipes nationales, ils jouent le championnat.
00:11:06Pour être concret, Michel, tu as raison,
00:11:08mais par exemple, cette Coupe du monde des clubs qui va venir
00:11:15au mois de juin se mettre en place,
00:11:17quel intérêt, hormis financier, a cette compétition ?
00:11:23C'est déjà 99,99% d'intérêt financier dans ce monde, Duga.
00:11:30Je crois que la Coupe du monde des clubs, à long terme,
00:11:34va poser des problèmes à la Coupe du monde des associations nationales.
00:11:38C'est peut-être ça qui est dangereux.
00:11:41À un moment, quand tu as la Coupe du monde des clubs,
00:11:43tu auras tous les meilleurs joueurs du monde.
00:11:45Tu ne les as pas forcément.
00:11:47Après, les clubs veulent faire plus de matchs.
00:11:51La fédération française veut plus de matchs de l'équipe nationale
00:11:55parce que ça fait plus de recettes.
00:11:57La FIFA veut plus de matchs pour faire plus de recettes.
00:11:59Et tous les clubs veulent faire plus de matchs pour faire plus de recettes.
00:12:01À un moment, les joueurs en auront le bol.
00:12:04Mais est-ce qu'il ne faut pas…
00:12:06Ils en auront le bol, je comprends.
00:12:08Mais comme ils ne peuvent pas intervenir sans faire la grève,
00:12:10parce qu'on ne leur demande jamais leur avis,
00:12:12ce serait important qu'un jour, les joueurs se réveillent et fassent la grève.
00:12:15Vous êtes favorable à ça ?
00:12:17Pour obtenir quelque chose, il faut en passer par là ?
00:12:19J'aimerais bien que les joueurs soient plus dans les institutions.
00:12:22Sauf des mecs qui passent par l'élection.
00:12:26Le syndicat des joueurs doit peut-être avoir une place au conseil de la FIFA
00:12:33ou au conseil de l'UEFA.
00:12:35Ou dans d'autres, puisque depuis la dernière décision
00:12:39de la Cour européenne de justice de Strasbourg,
00:12:44ils n'ont plus le monopole des compétitions avec l'UEFA.
00:12:47Il peut se créer plein de choses dans les années qui viennent.
00:12:50Qu'est-ce que vous pensez de la proposition ?
00:12:52Il y a un représentant de l'UNFP qui était sur RMC en début de semaine
00:12:54qui disait qu'on doit se battre pour instaurer des quotas,
00:12:56un nombre de matchs par joueur, par saison,
00:12:59que le club ne doit pas dépasser.
00:13:01Par exemple, ça doit être 34 matchs ou tant de minutes à jouer.
00:13:05Le club doit respecter ça et faire tourner le joueur quand il faut dans la saison.
00:13:10Je pense que c'est plus aux entraîneurs à faire tourner les joueurs
00:13:13qu'à une décision de l'UNFP.
00:13:15Mais si on ne les oblige pas ?
00:13:17Dans la saison, 30, 35, 40 joueurs peuvent faire tourner.
00:13:20Ils peuvent mettre 3, 4 joueurs en vacances.
00:13:23Mais il se trouve que ce n'est pas du tout le cas.
00:13:25En gros, ça tourne à 25 joueurs et ça ne change pas.
00:13:28Et l'entraîneur, comme il joue sa place,
00:13:30il n'a pas envie de faire tourner.
00:13:32Il met tout le temps les meilleurs joueurs.
00:13:34Donc il faudrait l'instaurer, limite, dans les contrats.
00:13:36Non, ce n'est pas possible, je pense, contractuellement.
00:13:40Ça doit être le combat de l'UNFP, peut-être.
00:13:42En fait, Michel…
00:13:44Le syndicat mondial.
00:13:45Michel, tu en as fait référence, tu en as parlé un petit peu,
00:13:48mais je pense que les joueurs doivent se rebeller
00:13:52pour se faire entendre.
00:13:54Autre passé par un syndicat ou quoi que ce soit,
00:13:56le mot « grève », comme tu l'as dit,
00:13:58qui est peut-être un mot fort, mais pour se faire entendre,
00:14:00peut-être qu'il faut passer par là.
00:14:02Jérôme, on a fait des sondages, souvent,
00:14:04pour savoir combien on doit faire de matchs.
00:14:06Quand les joueurs, on leur dit « vous jouez trop de matchs »,
00:14:10ils disent « on joue trop de matchs ».
00:14:12Quand on leur dit « bon, on va mettre moins de matchs »,
00:14:13ils disent « non, on veut faire plus de matchs
00:14:16parce qu'on ne veut pas aller à l'entraînement tous les jours
00:14:18et s'entraîner, on préfère faire des matchs ».
00:14:20Donc, les joueurs ne sont pas tous d'accord entre eux.
00:14:22Donc, c'est ça le problème.
00:14:24Moi, je me souviens d'internations où on disait « non, non, non,
00:14:26c'est vrai qu'on joue trop de matchs ».
00:14:28Et puis après, « ben non, on ne joue pas assez de matchs
00:14:30parce que je n'ai pas envie de m'entraîner,
00:14:32je préfère jouer tous les trois jours plutôt que d'aller à l'entraînement ».
00:14:34Non, mais après…
00:14:36Excuse-moi, Michel.
00:14:38On parlait aussi des joueurs, mais on parle aussi des supporters.
00:14:39Je pense que même les gens en ont marre du football
00:14:41qui coûte aussi de plus en plus cher.
00:14:43Il y a tellement de matchs à la télé, ça devient de plus en plus cher.
00:14:45Regarde l'euro.
00:14:47L'euro, les gens se sont ennuyés de plus en plus
00:14:49quand on regarde les matchs de football.
00:14:51Le football des nations devient de plus en plus ennuyant aussi.
00:14:53Donc, il y a aussi les supporters qui commencent à en avoir un peu ras-le-bol,
00:14:55qui sont pris pour des vaches à lait
00:14:57et ça commence à être compliqué.
00:14:59L'euro est sur les chaînes publiques,
00:15:01donc ce n'est pas payant.
00:15:03Donc, ça ne leur coûte pas cher, les matchs des équipes nationales.
00:15:06Oui, mais le déplacement, l'hôtel, le billet,
00:15:09ça coûte cher.
00:15:11Oui, le déplacement, oui.
00:15:13Mais après, aujourd'hui, l'argent vient surtout des télévisions,
00:15:17vient du marketing.
00:15:19C'est vrai qu'aujourd'hui, on voit des matchs tous les jours.
00:15:22La première division, la deuxième division, du national.
00:15:25C'est vrai que ça fatigue les gens,
00:15:27mais après, tu n'es pas obligé d'acheter les matchs.
00:15:29De regarder.
00:15:31Tu n'es pas obligé de t'abonner.
00:15:33Nous, on jouait dans des stades, il y avait 10 000 personnes.
00:15:35Aujourd'hui, les stades, ils ont 40 000, 50 000, les terrains sont beaux.
00:15:37Aujourd'hui, il y a un vrai spectacle
00:15:39de matchs, ils regardent, ils regardent, ils ne regardent pas.
00:15:41Nous, on dit les droits de télévision,
00:15:43ils n'ont pas réussi à voir,
00:15:45la Brune n'a pas réussi à voir les droits de télévision.
00:15:47À notre époque, il n'y avait pas de droits de télévision.
00:15:49Donc, on n'allait pas râler là-dessus.
00:15:53Donc, le système, là, c'est l'offre et la demande.
00:15:55Les gens, ils ont envie de regarder les matchs,
00:15:57ils les regardent, ils ne les regardent pas.
00:15:59Pour parler de l'euro, Michel, tu l'as suivi ?
00:16:01Je l'ai suivi, oui, je l'ai survolé.
00:16:03Tu t'y es régalé ?
00:16:05Pas forcément, non.
00:16:06Non.
00:16:08Est-ce que vous trouvez que c'est l'évolution du foot
00:16:10qui fait que vous ne vous régalez pas ?
00:16:12Je pense que moi, je suis d'une génération
00:16:14où on essayait plutôt de bien jouer au football
00:16:17qu'éventuellement de gagner.
00:16:19D'ailleurs, on disait toujours, les Français,
00:16:21ils jouent bien mais ils ne gagnent jamais.
00:16:23Non, aujourd'hui, je pense qu'on a un problème.
00:16:31Je te l'ai dit avant,
00:16:33le problème, c'est que les défenseurs centraux
00:16:37et les gardiens de but touchent plus le ballon
00:16:39que les milieux de terrain.
00:16:41Il y a quand même un vrai problème.
00:16:43D'habitude, les gens sont au milieu de terrain,
00:16:45c'est pour organiser, pour jouer, pour faire la transition.
00:16:47Aujourd'hui, les milieux de terrain, ils ne touchent pas le ballon.
00:16:49Il y a moins de créateurs.
00:16:51Il y a des vagues.
00:16:53Oui, il y a des vagues et l'équipe de France
00:16:55est une équipe de vagues.
00:16:57C'est les bonnes quand elles défendent.
00:16:59Après, tu lui donnes des espaces
00:17:01avec la valeur physique des joueurs de l'équipe de France,
00:17:03après, de créer tout ça.
00:17:05C'est un peu plus compliqué.
00:17:07Les gens de ma génération,
00:17:09ne regardent plus beaucoup le football
00:17:11parce qu'ils ne se retrouvent pas dans le jeu.
00:17:14Alors là, il y a un problème.
00:17:16Les gens de votre génération ne s'y retrouvent pas.
00:17:18Les jeunes, les matchs sont trop longs.
00:17:20Il y a un vrai problème alors.
00:17:22On est en train de perdre tout le monde dans le football.
00:17:24Même dans l'engagement.
00:17:26On en parlait aussi tout à l'heure.
00:17:28A l'époque, c'était peut-être de trop,
00:17:30mais l'engagement dans les matchs,
00:17:31de ton époque, Michel,
00:17:33ou après, même dans les années 90,
00:17:35il y avait vraiment un vrai engagement.
00:17:37J'ai regardé le match,
00:17:39pour rendre hommage à DJ Rousteing,
00:17:41de France-Portugal.
00:17:43Il n'y a pas de passe en arrière.
00:17:46Oui.
00:17:48On va, ça attaque, ça repart de l'autre côté,
00:17:51ça attaque, ça repart de l'autre côté.
00:17:53C'est passionnant.
00:17:55Il y a quelque chose qui va se passer.
00:17:57Aujourd'hui, c'est vrai qu'on fait plus de passe en arrière
00:17:59qu'en avant.
00:18:01Dans le jeu de possession.
00:18:03Quand il y a des espaces, ça va de mille à l'heure, certes.
00:18:05Mais dans le jeu de possession, il y a beaucoup de passe.
00:18:07Mais Michel, tu es aussi d'accord ?
00:18:09Je ne critique pas.
00:18:11C'est le football d'aujourd'hui.
00:18:13Mais c'est vrai que les gens de ma génération
00:18:15qui ont connu un autre football porté sur l'offensif,
00:18:17ils sont un peu réticents au football d'aujourd'hui.
00:18:19Oui, mais sauf que le football d'aujourd'hui,
00:18:21là, je ne suis pas forcément d'accord avec toi,
00:18:23parce que ça dépend aussi du chef d'orchestre.
00:18:25Parce que tu n'es pas de ma génération, c'est pour ça.
00:18:27Tu es beaucoup plus jeune.
00:18:29Oui, mais j'ai aimé le foot
00:18:31parce que j'étais tout gamin,
00:18:33donc j'ai appris le foot comme ça.
00:18:35Et pour moi, le foot, c'est ce que tu racontes toi.
00:18:37L'équipe de France...
00:18:39C'est pour ça qu'on dit
00:18:41les jeunes ne regardent moins le football,
00:18:43parce qu'ils ont peut-être marre de voir des passes en retrait.
00:18:45Mais c'est pour ça, oui.
00:18:47Il faut aller vers l'avant, il faut créer des choses.
00:18:49Oui, mais Michel, pour ça, il faut un chef d'orchestre.
00:18:51Tu es passé, tu as eu le rôle de sélectionneur.
00:18:54On a un sélectionneur comme Didier Deschamps
00:18:56qui est un sélectionneur entraîneur.
00:18:58Lui, il était entraîneur de club,
00:18:59il est là, il est sur le terrain et tout ça.
00:19:01C'est quand même un entraîneur, Didier,
00:19:03qui est très défensif.
00:19:05Ça se voit par rapport à tout ce que tu viens d'expliquer
00:19:07sur le fait que la transition rapide,
00:19:09d'être costaud et des mecs rapides sur les côtés,
00:19:11c'est Didier Deschamps.
00:19:13Pas forcément, pas un sélectionneur.
00:19:15Il fait la meilleure équipe possible.
00:19:17Et s'il a un créateur, il a un créateur.
00:19:19S'il a un Zidane, il le fera jouer, Didier.
00:19:21S'il n'a pas de Zidane, il ne le fera pas jouer,
00:19:23il fera jouer d'autres joueurs.
00:19:25Donc ça dépend des joueurs que tu as dans ton équipe.
00:19:27Et après, quand tu es sélectionneur,
00:19:29c'est quand même le même temps.
00:19:31C'est vrai que si tu bloques toujours
00:19:33et que tu as Kylian qui te marque des buts,
00:19:35tu as gagné et tout le monde est content.
00:19:37Mais quand on ne marque pas des buts...
00:19:39Mais tu ne te régales pas aussi.
00:19:41Mais après, quand tu ne marques pas les buts,
00:19:43tout le monde râle parce que ça ne joue pas bien.
00:19:45C'est toujours la même histoire.
00:19:47C'est l'histoire, par exemple, de la vençante
00:19:49qui s'appelait Tréségué.
00:19:51Quand il marquait les buts, il était exceptionnel.
00:19:53Mais quand il ne marquait pas de buts,
00:19:55on disait qu'il n'était pas bon.
00:19:57D'autant plus.
00:19:59Il n'y a pas que la France.
00:20:01Il n'y a pas que la France, bien sûr.
00:20:03Après, l'Espagne a bien joué.
00:20:05L'Espagne, ils ont des créateurs à tous les niveaux.
00:20:07Ils jouent au ballon, ils vont vers l'avant
00:20:09et ils essayent de bien jouer.
00:20:11Après, l'époque de Michel Platini,
00:20:13c'est une époque qu'emportait tout le monde.
00:20:15Les supporters, les amoureux du foot.
00:20:18Et c'est vrai que c'était extraordinaire.
00:20:20La Coupe du Monde 1982, 1986,
00:20:23le championnat d'Europe 1984.
00:20:25Tout le monde était à fond derrière.
00:20:27C'était magnifique.
00:20:29Aujourd'hui, il y a un peu moins ça.
00:20:31C'est dommage.
00:20:33Tu l'as eu quand même, Tony.
00:20:352016, on a organisé l'Euro ici.
00:20:37En France, il y a eu un engouement.
00:20:39Tout le monde était derrière l'équipe de France.
00:20:41On perd contre le Portugal à la fin, en finale.
00:20:45Les joueurs, je trouve qu'ils sont moins accessibles.
00:20:48J'ai regardé une émission à l'époque de Michel
00:20:51où tu vois les mecs, ils sont là,
00:20:53ils sont à l'entraînement de l'équipe de France.
00:20:55On parlait des terrains tout à l'heure.
00:20:57Michel m'a dit arrête de parler des mauvais terrains.
00:20:59Il joue sur un champ de patates.
00:21:02Les journalistes sont là à côté.
00:21:04Ils viennent, ils répondent.
00:21:06Je trouve qu'il y a une proximité que maintenant, on n'a plus.
00:21:08On est peut-être obligé d'avoir ce cadre.
00:21:10Mais je trouve que ça ne crée plus de lien entre les gens.
00:21:13Il n'y a plus de proximité.
00:21:15A l'époque-là, tout le monde adorait.
00:21:18Tous les joueurs de l'équipe de France,
00:21:20tout le monde les connaissait dans la rue.
00:21:22Aujourd'hui aussi, on les connaît.
00:21:24Mais on a l'impression que c'est des stars.
00:21:26C'est devenu des stars de cinéma.
00:21:27Je crois qu'à l'époque, un footballeur était populaire.
00:21:30Et moi, j'aime ce terme de populaire plutôt que de star.
00:21:34C'est vrai qu'après, on est nostalgique toujours du passé.
00:21:39Mais il y a quand même aussi de bonnes choses dans le foot actuel.
00:21:41Ce n'était pas mieux avant.
00:21:43C'était différent.
00:21:45Il faut vivre avec son temps.
00:21:47Maintenant, si les entraîneurs décident de mettre des numéros 10,
00:21:50s'ils mettent des Messi, des joueurs d'un mètre 70,
00:21:53qui sont rabelés, petits, qui ont une bonne technique,
00:21:55ils en mettent plus que des grands costauds.
00:21:57Le football sera différent.
00:21:59Ça, il faut le dire aux entraîneurs.
00:22:01On en revient au profil des entraîneurs et des sélectionneurs.
00:22:04Peut-être qu'un Zinedine Zidane, pour parler de lui,
00:22:07parce que tout le monde en parle en équipe de France,
00:22:09t'apporterait autre chose en équipe de France qu'aujourd'hui Didier,
00:22:11qui a fait des super choses.
00:22:13Zinedine, on lui demandera de gagner les matchs.
00:22:15Il amènera des joueurs qui vont gagner les matchs.
00:22:17Mais s'il n'a pas de Zidane sur le terrain,
00:22:19il fera comme les copains.
00:22:22Oui, mais il peut avoir une politique différente, Michel.
00:22:25Non, ce n'est pas une politique.
00:22:27J'ai été sélectionnaire.
00:22:29Tu prends ce que tu as de mieux dans ton pays.
00:22:31Et tu penses qu'en France, en français, de joueurs français,
00:22:34on n'a pas mieux que ces milieux de terrain là, par exemple.
00:22:36Ça, je ne peux pas te le dire.
00:22:38Moi, je ne connais pas.
00:22:40Non, mais c'est pour ça.
00:22:42Je te dis, parce que je suis le foot et je le regarde tous les jours,
00:22:44je pense en effet que si tu as une idée bien précise
00:22:48de ce que tu veux mettre en place en équipe de France,
00:22:50changer la façon de jouer et la façon des profils des milieux de terrain,
00:22:53tu as de quoi faire.
00:22:55On a quand même un vivier qui est important
00:22:57pour trouver des fameux créateurs, comme tu le dis.
00:22:59Je ne sais pas, mais il faut l'avoir.
00:23:01DJ sur un match, il a essayé de mettre Greenspan comme numéro 10.
00:23:04Ça a bien marché un match.
00:23:06Ça a moins marché un autre match.
00:23:08Il ne l'a pas recommencé.
00:23:10Donc, je pense que DJ Deschamps,
00:23:12je ne vais pas le défendre, je ne vais pas l'attaquer,
00:23:14mais je pense qu'il essaie de faire la meilleure équipe
00:23:16avec les joueurs qu'il a.
00:23:18Dugas.
00:23:20Non, mais le sujet, il est là.
00:23:22Ça dépend de la génération que tu as.
00:23:24Je partage l'avis de Michel.
00:23:25Les joueurs que l'on a depuis quelques temps maintenant,
00:23:28je pense qu'on peut espérer avoir un petit peu plus de qualité.
00:23:31Moi, j'ai toujours pensé que pour gagner des matchs,
00:23:33il fallait bien jouer au football.
00:23:35J'ai l'impression que c'est de moins en moins le cas.
00:23:37Voilà, j'écoute les déclarations des uns et des autres,
00:23:41des plus grands.
00:23:43Je pense à Guardiola, je pense à Bielsa,
00:23:45je pense à des entraîneurs qui s'expriment sur le football d'aujourd'hui,
00:23:47qui devient de plus en plus ennuyeux pour certains,
00:23:49notamment pour les jeunes.
00:23:51Michel le dit pour les moins jeunes.
00:23:52Donc voilà, moi, je trouve que le football,
00:23:57la qualité du jeu n'est pas une priorité des instances.
00:24:01Et ça, je trouve que c'est un problème.
00:24:03Par exemple, pour comparer,
00:24:05même si c'est toujours difficile de comparer de sport,
00:24:07je pense au rugby.
00:24:09Le rugby qui est un sport ultra compliqué à comprendre.
00:24:11Et les règles ont été développées, mises en place.
00:24:14Et ça a été aussi le cas dans le football,
00:24:16notamment avec la passe au gardien,
00:24:18pour que ce soit plus flamboyant,
00:24:20pour que ce soit plus spectaculaire,
00:24:22pour que ce soit plus sensible.
00:24:24Et ça, malheureusement,
00:24:26je trouve que ce n'est pas suffisamment le cas
00:24:28dans le football pour le rendre.
00:24:30On va répondre à ce que tu dis dans une seconde,
00:24:32parce que c'est intéressant, tu ouvres plein de portes
00:24:34et on est curieux d'avoir l'avis de Michel là-dessus.
00:24:36Donc on revient très vite dans Roten sans Flamme,
00:24:38avec en plus une première surprise pour Michel,
00:24:40puisque c'est un Roten sans Flamme exceptionnel.
00:24:42En direct de Cassis, au Bistro de Nino,
00:24:44on se régale comme ça jusqu'à 20h sur RMC.
00:24:46Vous allez pouvoir venir en forme de thèse.
00:24:52Avec la légende du foot,
00:24:54Michel Platini.
00:24:59RMC, 18h20,
00:25:01Roten sans Flamme,
00:25:03avec la légende du foot,
00:25:05Michel Platini.
00:25:07J'ai le retour, Jérôme Roten.
00:25:09Oui ! Et il bute !
00:25:11Bute pour Bordeaux !
00:25:13C'est super, c'est bravo, c'est formidable !
00:25:15Hop de Zidane qui allume,
00:25:17M. Cacard, oui !
00:25:19Il est beau en pivot !
00:25:21Point de passe, bravo M. Cacard !
00:25:24De zéro, mais égalité.
00:25:26Zidane qui va le rendez à Dugarry,
00:25:28dans la surface,
00:25:30et but !
00:25:32Quel but !
00:25:34Super, quel but de Christophe Dugarry !
00:25:363-0 pour Bordeaux !
00:25:38Tu te souviens, c'est Platini
00:25:40qui est dans le temps sur ce match-là ?
00:25:42Oui, il a eu un peu pété les plombs
00:25:44sur le troisième but.
00:25:46C'est rare chez lui d'ailleurs.
00:25:48C'est fini !
00:25:50Et voici la qualification
00:25:52d'Emile Max Bois de Bordeaux !
00:25:54Je suis haut, en plus moi je suis bordelais,
00:25:56je pense que c'est le plus beau joueur de ma vie.
00:25:58Si j'aurais voulu, je ne sais pas,
00:26:00c'est super, je ne sais pas quoi vous dire.
00:26:02Ça efface tout, ça efface toute l'année ?
00:26:04Ah ça c'est sûr, je crois que c'est comme ça.
00:26:06On a fait le match qu'il fallait,
00:26:08on a gagné 3-0 contre le grand Milan C,
00:26:10c'est exceptionnel, je ne reviens pas.
00:26:12Merci Christophe, bravo !
00:26:1518h31 sur RMC,
00:26:17et oui, vous ne rêvez pas,
00:26:18Christophe Dugarry avait mis un doublé
00:26:20contre Milan C, il est là avec nous.
00:26:22Le coup de couteau que vous remettez
00:26:24dans le cœur des supporters.
00:26:26Michel Platini qui est là,
00:26:28en direct du bistrot de Nino,
00:26:30chez lui.
00:26:32C'est moi qui ai commandé ce match.
00:26:34Il y a Tony Verel,
00:26:36on s'est régalé à écouter ça.
00:26:38Incroyable !
00:26:40Michel Platini qui commente
00:26:42les deux buts de Christophe Dugarry,
00:26:44c'est fou !
00:26:46Pour la première fois,
00:26:48je n'avais pas d'avis.
00:26:50Magnifique !
00:26:52Quelle époque
00:26:54quand vous commentiez les matchs ?
00:26:56C'était le début de Canal,
00:26:58et donc j'avais plus un rôle
00:27:00un peu plus pédagogique,
00:27:02parce qu'à Canal,
00:27:04on parlait aux supporters,
00:27:06aux amoureux du football,
00:27:08tous les entraîneurs de jeunes.
00:27:10Je me considérais plus
00:27:12comme un entraîneur à la télé
00:27:14pour expliquer les choses,
00:27:16plutôt que de dire
00:27:18qu'il a fait une passe à l'autre,
00:27:20ça, ce n'est pas nécessaire.
00:27:22Ça, c'est Jean-Michel Larre qui a fait ça.
00:27:24Mais expliquer pourquoi il l'a fait,
00:27:26c'est important,
00:27:28et de faire comprendre aux gens
00:27:30que c'est important la passe,
00:27:32qu'il l'a mis dans des bonnes conditions,
00:27:34et de dire, lui, il a donné une passe à lui.
00:27:36Mais pourquoi tu ne le fais plus ?
00:27:38Parce que j'ai fait beaucoup de choses,
00:27:40et maintenant, je suis là
00:27:42sur le port de Cassis.
00:27:44Et bientôt sur Radio Nino.
00:27:46On en reparlera avec Julien Cazard
00:27:49Juste avant l'interruption,
00:27:51Michel Dugas parlait de l'évolution du foot.
00:27:53Peut-être remettre justement le sportif
00:27:55au centre des réformes, des réflexions,
00:27:57peut-être même sur les règles,
00:27:59en s'inspirant du rugby ?
00:28:01Oui, j'ai entendu ça, oui.
00:28:03La dernière fois qu'il y a eu
00:28:05une grande réflexion sur le football,
00:28:07j'y ai participé, c'était la Task Force 2000.
00:28:10C'était après la Coupe du Monde de 90,
00:28:12où vous vous souvenez,
00:28:14la Coupe du Monde de 90 a été la plus méchante,
00:28:16la plus mal jouée,
00:28:18il a fallu absolument faire quelque chose,
00:28:20et on avait pris trois décisions.
00:28:22Je me souviens, dans cette Task Force,
00:28:24deux étaient, j'ai été en toute modestie,
00:28:26à mon initiative,
00:28:28c'était la passe au gardien de but,
00:28:30et c'était le tacle par derrière
00:28:32qu'il fallait absolument sanctionner
00:28:34par l'initiative.
00:28:36Et la troisième était de mettre les ballons
00:28:38autour du terrain,
00:28:40mais ce n'était pas une idée à moi,
00:28:42mais c'était une très belle idée,
00:28:44et on est passé de 30 ou 40 minutes par match
00:28:46à 70 minutes par match.
00:28:48Il faut demander à mes amis de la FIFA de le faire.
00:28:50Mais il n'y a plus d'anciens joueurs,
00:28:52qu'est-ce qu'ils en savent ?
00:28:54Oui, parce que tout à l'heure,
00:28:56tu nous disais que les joueurs, en effet,
00:28:58ne sont pas écoutés,
00:29:00c'est Duga qui le disait aussi,
00:29:02et vous avez raison quand tous les deux vous dites ça,
00:29:04mais ça manque les anciens joueurs.
00:29:07Aujourd'hui, toutes les décisions
00:29:09qui sont faites à la FIFA,
00:29:11c'est sur l'arbitrage.
00:29:13Par rapport à l'arbitrage,
00:29:15par rapport à l'arbitre,
00:29:16c'est jamais par rapport à la philosophie du football,
00:29:18au match de football.
00:29:20Nous, quand on a fait 190,
00:29:22on a donné du temps de jeu,
00:29:24on a changé les choses.
00:29:26La passe au gardien de but, ça change la vie.
00:29:28J'en ai fait des voyages entre l'arrière
00:29:30qui donne au gardien,
00:29:32le gardien qui donne à l'arrière,
00:29:34et j'étais au milieu.
00:29:36Peut-être que s'il y avait eu ces réglages,
00:29:38j'aurais fini à 35 ans,
00:29:40je ne footballe pas à 30 ans,
00:29:42parce que j'ai perdu trois ans de ma vie à courir
00:29:44après toutes ces conneries-là.
00:29:46J'ai fait mon temps.
00:29:48Qu'est-ce qu'on pourrait faire ?
00:29:50Tu es jeune encore quand même.
00:29:52Oui, oui.
00:29:54Ça ne se voit pas.
00:29:56Non, mais j'ai donné, j'ai fait.
00:29:58Est-ce qu'il faut revoir la durée des matchs, Michel ?
00:30:01Je ne sais pas.
00:30:03Je ne suis plus dans une réflexion aussi importante que ça.
00:30:07Peut-être qu'il faudrait enlever un joueur.
00:30:09Enlever un joueur pour dynamiser ?
00:30:11Il y a une question.
00:30:13On l'a fait à 11 ans, en 1900.
00:30:14C'est pas mal, ça.
00:30:16On l'a fait à 11 ans, en 1900, le football.
00:30:18Mais à 11 ans, les gens couraient moins qu'aujourd'hui.
00:30:20Ils étaient moins costauds qu'aujourd'hui.
00:30:22Ils allaient moins vite qu'aujourd'hui.
00:30:24Donc peut-être que ça serait peut-être une bonne chose
00:30:26de limiter le nombre de joueurs souhaités.
00:30:28Oui, d'avoir un peu plus d'espace.
00:30:30Et d'enlever les hors-jeu.
00:30:32On parlait aussi des fois d'enlever les hors-jeu.
00:30:34Non, non, certainement pas ça.
00:30:36L'hors-jeu, c'est la règle du jeu la plus intelligente.
00:30:38Parce que s'il n'y a pas d'hors-jeu,
00:30:40tu vas mettre un grand deux mètres devant les buts
00:30:41et tu vas balancer devant tout n'importe quoi.
00:30:43Oui, c'est comme les passants d'arrière au rugby, quoi.
00:30:45Si on arrête les passants d'arrière au rugby,
00:30:47il n'y a plus de rugby.
00:30:49Non, non, la règle du hors-jeu
00:30:51a rendu le football moins intelligent.
00:30:53D'accord, d'accord. Très bien.
00:30:55Donc on enlève un joueur.
00:30:57Il faut décider lequel.
00:30:59Il faut aller voir les gens de la FIFA.
00:31:01Non, mais j'aime bien la proposition.
00:31:03Non, ça peut être une idée.
00:31:05À un moment, il y a eu Pelé qui voulait agrandir les buts.
00:31:07J'étais pas très pour tout ça.
00:31:09Mais enlever un joueur, peut-être, pourquoi pas.
00:31:11En gros, tout ce que tu...
00:31:13Quand tu nous réponds comme ça,
00:31:15en fait, on ne te reverra plus jamais dans le foot.
00:31:17Absolument.
00:31:19Ah, c'est fini ?
00:31:21Oui.
00:31:23Mais il y aura peut-être des projets autour du foot, quand même.
00:31:25Oui. Tu peux donner un avis, par exemple, sur la FED.
00:31:27Là, il va y avoir un nouveau...
00:31:29Il y a les élections en fin d'année.
00:31:31Un nouveau président, certainement.
00:31:33Peut-être pas, parce qu'à l'arrivée,
00:31:35c'est parti pour que ça continue comme ça.
00:31:37Pour l'instant, il n'y a que Philippe Diallo
00:31:39qui va se représenter.
00:31:41Il n'y a pas de foot, aujourd'hui.
00:31:43Je préfère qu'on passe à autre chose.
00:31:45D'accord.
00:31:47En même temps, vous dites tout dans la réponse.
00:31:49Tu peux être conseiller ?
00:31:51Non, non, non.
00:31:53Vous ne pouvez pas être sur une liste ?
00:31:55Non.
00:31:57S'il y a une liste dissidente à Philippe Diallo,
00:31:59on ne peut pas mettre Michel Platini ?
00:32:01Non, je ne serais ni avec Diallo,
00:32:03ni dans une liste dissidente.
00:32:05D'accord. Vous en pensez quoi de Philippe Diallo ?
00:32:07Je ne connais pas.
00:32:09D'accord.
00:32:11Moi non plus.
00:32:13Nous non plus, ça tombe bien.
00:32:15On ne le connaît pas non plus.
00:32:17Il est du système depuis 40 ans.
00:32:19Il est dans les couloirs du football.
00:32:21Ce que Michel dit, c'est hyper intéressant.
00:32:23Pourquoi des joueurs,
00:32:25qui sont peut-être plus des générations
00:32:27après Michel,
00:32:29ne s'investissent pas un peu plus dans le football ?
00:32:31Il y en a qui ont voulu.
00:32:33Manu Petit a essayé de mener une liste à la FED,
00:32:35mais c'est compliqué.
00:32:37J'allais justement parler de Manu,
00:32:39parce qu'à un moment donné,
00:32:41il n'y a pas eu de résultats.
00:32:43Moi, je suis allé aux élections, j'ai gagné.
00:32:45Mais bon, ça va, je l'ai fait une fois.
00:32:47Ça suffit.
00:32:49Vous avez peur de perdre ?
00:32:51J'ai peur de perdre ?
00:32:53Non.
00:32:55Il y a deux ans,
00:32:57quand tu m'avais fait le plaisir aussi
00:32:59de nous recevoir ici,
00:33:01tu m'avais dit,
00:33:03si on vient me chercher.
00:33:05Non, je n'ai jamais dit ça.
00:33:07J'ai des projets autour du foot,
00:33:09mais je n'irai pas dans le foot.
00:33:11Ce n'est pas la soirée de Michel Platini,
00:33:13ce soir dans Rotaine Sans Flamme.
00:33:15On a nos surprises, Michel.
00:33:16Une sacrée soirée, c'est très bon.
00:33:17On commence par la première.
00:33:18Merci monsieur Foucault.
00:33:19Il est bon, t'as vu.
00:33:21Il est meilleur que monsieur Foucault.
00:33:23Je vais traduire la personne.
00:33:25Non, tu ne peux pas dire qu'il est meilleur.
00:33:27Il était très bon.
00:33:29Quand même, monsieur Foucault.
00:33:31Je ne sais pas pourquoi je suis au milieu de cette conversation.
00:33:33Écoutez, premier hommage.
00:33:34Je traduis par-dessus.
00:33:36Vous allez comprendre vite.
00:33:38Hola, Michel,
00:33:39Michel, je voulais vous saluer de la part de toute la famille Creuil.
00:33:45On est toujours très reconnaissant quand on lit des choses gentilles sur notre père.
00:33:49J'ai vu passer un article, vous avez dit que mon père était votre idole.
00:33:54Pour un fils, pour une famille entière, c'est agréable de lire ça.
00:34:02Et puis, vous savez bien que mon père avait beaucoup de respect pour vous.
00:34:08Entre légendes du foot, c'est normal.
00:34:11Mon père a toujours eu un sentiment spécial pour les joueurs qui ont cette créativité,
00:34:16ce talent spécial qui vous permettait de faire des choses différentes sur le terrain.
00:34:20Vous avez marqué une époque, obtenu des grands succès avec votre sélection,
00:34:26avec vos différents clubs.
00:34:29C'est pour ça qu'on vous considère comme une légende du foot.
00:34:33Et c'est pourquoi mon père avait ce respect pour le footballeur que vous avez été.
00:34:37Mais je sais aussi que vous aviez une très bonne relation en dehors du foot,
00:34:41avec ce respect entre les joueurs spéciaux que vous êtes.
00:34:45On vous embrasse de la part de toute la famille en espérant que vous vous portiez bien.
00:34:50Merci.
00:34:52Merci beaucoup. Belle traduction.
00:34:55Pas le plus important.
00:34:57Écoutez, Johan Cruyff était mon idole absolu.
00:35:00Et j'en ai parlé récemment, la semaine dernière, j'en ai parlé avec la télévision allemande
00:35:04parce qu'ils sont en train de faire un documentaire sur Franz Beckenbauer en plusieurs épisodes.
00:35:09Et j'ai parlé de Beckenbauer et de Cruyff, les années 70,
00:35:13qui étaient des années exceptionnelles où il y avait l'Allemagne contre la Hollande en Coupe du Monde.
00:35:18L'Ajax contre le Bayern. C'était le football des rêves.
00:35:21Moi j'étais devant la télévision, c'était devant une télévision luxembourgeoise
00:35:25parce qu'ils transmettaient tous les matchs de Coupe d'Europe.
00:35:28Mais c'était exceptionnel. Et pour Johan Cruyff, c'était formidable.
00:35:32C'est lui qui te donne envie de jouer au football.
00:35:35Oui, c'est sûr.
00:35:37C'est magnifique.
00:35:39Tony et Duguay, vous êtes plus vieux que moi.
00:35:42Vous avez certainement connu plus jeune. Moi j'étais pas né.
00:35:45Mais en effet, ça marque, ces années-là.
00:35:48Non, mais c'est plus mon père qui m'a parlé de Johan Cruyff.
00:35:51C'était des époques qui ont fait, comme dit Michel, rêver.
00:35:55On a regardé des images après avec tout ce qu'on a pu retrouver en cassette.
00:36:02Mais c'était des matchs extraordinaires, des buts.
00:36:05Je me rappelle d'un but qu'il avait mis où il se balance en l'air.
00:36:09Je sais pas si vous vous rappelez, mais c'était extraordinaire.
00:36:13Un joueur qui avait un double coudrin.
00:36:16On rêve du football quand on est jeune.
00:36:18Oui, on rêve du football, on rêve des footballeurs.
00:36:21Quand on est dedans, ça se complique un tout petit peu parce qu'il faut gagner les matchs.
00:36:24Quand on regarde Didier en ce moment, on rêve plus.
00:36:26Il faut gagner les matchs.
00:36:28Et puis, il y a des journalistes comme Roten qui disent, t'es pas bon, t'as fait un mauvais match.
00:36:32Il faut faire très attention.
00:36:34Michel, je suis comme toi. Moi, je supervise le football. Je donne un oeil.
00:36:38On remercie Jordi Cruyff et la famille Cruyff pour ce message très touchant.
00:36:42On revient dans une seconde.
00:36:44Est-ce qu'on rêve qu'aujourd'hui, les jeunes regardent Didier Deschamps ?
00:36:49Non, mais il joue pas. Il est sélectionneur.
00:36:51Non, mais ils rêvent quand ils voient Kylian Mbappé.
00:36:53Ils rêvent quand ils voient le gamin de Barcelone qui joue au Minimal.
00:36:57Ils rêvent quand ils voient des joueurs.
00:36:59Ils seront dans leur monde, eux.
00:37:01Nous, on a été dans un autre monde, un autre football.
00:37:03Ils sont dans leur monde.
00:37:05Peut-être que les gamins d'aujourd'hui rêvent des joueurs d'aujourd'hui qui jouent de cette façon d'aujourd'hui.
00:37:09Je pense que le problème pour les anciens ne doit pas toujours être de penser qu'on a toujours 20 ans.
00:37:17C'est ça le problème.
00:37:19Il y en a un autre qui est dans son monde, Julien Cazard.
00:37:21Il est avec nous dans une seconde dans Roten Sans Flamme.
00:37:23RMC 18h20, Roten Sans Flamme avec la légende du foot, Michel Platini.
00:37:30Jean-Louis Tour, Jérôme Roten.
00:37:3318h48 sur RMC.
00:37:35On est bien dans Roten Sans Flamme.
00:37:37Roten Sans Flamme exceptionnel avec la légende du football français.
00:37:39Michel Platini qui nous fait le plaisir de nous accueillir chez lui au Bistro de Nino.
00:37:44On est là à Cassis.
00:37:45On se régale avec Christophe Dugarré, avec Tony Verel, avec Jean-Louis Tour.
00:37:49Bien sûr avec Michel Platini, je vous l'ai dit.
00:37:51Là, ça va être le moment de Julien Cazard pour se détendre un petit peu.
00:37:54Je pense qu'il va s'attaquer à Michel.
00:37:56Et puis après 19h, Jean-Louis ?
00:37:58Michel prend le contrôle de Roten Sans Flamme.
00:37:59Vous pourrez lui poser toutes les questions que vous souhaitez au 32-16.
00:38:02Ça va être exceptionnel.
00:38:04Là, je m'incline.
00:38:05Allez Julien, on y va.
00:38:07RMC Roten Sans Flamme.
00:38:09Le Cazard enchaîné.
00:38:12Bonsoir à toutes et à tous.
00:38:15Nous sommes le jeudi 20 septembre 2024.
00:38:18Vous m'entendez ?
00:38:19Oui, très bien.
00:38:20Et c'est un Cazard enchaîné un peu particulier car nous déplaçons à Cassis,
00:38:24dans ce joyeux de la province.
00:38:26Cassis qui a vu naître avec la province les figures emblématiques de la région,
00:38:30les Paul Cézanne, les Alphonse Dodé, Marcel Pagnol, Adrien Rabiot.
00:38:35Si, si, bientôt vous allez voir ça.
00:38:37Non, si, on n'est pas loin.
00:38:38Franchement, j'ai lu les derniers articles.
00:38:40On n'est pas loin de ça.
00:38:41Nous sommes ici surtout parce que nous sommes accueillis par la légende du foot français.
00:38:45Et oui, on peut le dire.
00:38:46Celui-ci, c'est Jean Roten.
00:38:47Non, c'est l'autre.
00:38:48C'est Michel Platini.
00:38:49Mais merci quand même d'avoir essayé.
00:38:51Michel, plus que jamais, nous rappelle le temps difficile.
00:38:54Moi, chaque fois que je vois Michel, j'entends Michel.
00:38:56C'est les belles années qui reviennent.
00:38:57C'est la France qui était heureuse au firmament du sport.
00:38:59Les années 80.
00:39:00On était champion d'Europe, champion olympique de foot.
00:39:02Les années 80, on avait les champions du monde de Formule 1.
00:39:04On gagnait le Tour de France.
00:39:05On gagnait Roland-Garros.
00:39:06La gauche accédait au pouvoir.
00:39:10Ça ne peut pas être parfait, Michel.
00:39:12Tu as fait ce que tu as pu.
00:39:13En tout cas, Michel, tu le sais, on a rêvé de t'avoir sur RMC.
00:39:17On en a rêvé.
00:39:18Antoine Varnier, tu as harcelé souvent, longtemps, peut-être trop.
00:39:22Tu as failli porter plainte.
00:39:27Mais tu n'as pas craqué.
00:39:28Tu n'as pas craqué.
00:39:29Tu n'as pas craqué.
00:39:30Il a fait tout ce qu'il a pu, Antoine.
00:39:32On a une preuve audio parce que tout était enregistré.
00:39:35C'est maintenant.
00:39:38Oui, allô ?
00:39:39Allô, salut Michel, c'est Antoine.
00:39:41Je me doutais.
00:39:42Ça fait deux jours que tu ne m'avais pas appelé.
00:39:43Donc, j'étais un peu inquiet.
00:39:44Non, Michel, tu as bien réfléchi à ma proposition ?
00:39:47Quelle proposition ?
00:39:49Intégrer la Dream Team.
00:39:50La Dream Team ?
00:39:51C'est quoi ?
00:39:52Tu sais, nous rejoindre avec Olbetta, VRL, Duga, l'Arké, Saint-Milan.
00:39:56Ah, pardon.
00:39:57J'en étais resté à Jordan, Pippen et Magic Johnson.
00:40:00Très bon, Michel.
00:40:01Non, mais au niveau basket, on n'y est pas du tout.
00:40:03On a Stéphane Brun.
00:40:04Qui ça ?
00:40:05Non, laisse tomber.
00:40:06Donc, ça te dirait de venir un peu sur RFC avec nous ?
00:40:09Franchement, c'est gentil, Antoine, mais...
00:40:11Attends, j'ai quelqu'un à te passer.
00:40:13Allô, Michel ?
00:40:14Comment ça va, ma couille ?
00:40:15Merde, l'autre s'est entré.
00:40:17Oui, ça va, Pascal, et toi ?
00:40:19Franchement, la forme, j'ai toujours une bonne association, tu sais.
00:40:21Ah bon ?
00:40:22Tu n'as pas fini de faire construire ta maison à partir de chiot ?
00:40:24Ah si, je voulais faire une indépendance pour la chasse, mais ce n'est pas le sujet.
00:40:27Franchement, Michel, viens avec nous, on va s'embarrer.
00:40:30Tu verras, Jérôme, il a l'air d'avoir le boulard d'être insupportable, mais au fond...
00:40:34Il a le boulard et il est insupportable, mais on ne rigole rien.
00:40:37Surtout que...
00:40:39Attends une seconde.
00:40:42Ah, pardon.
00:40:43Je te le disais, ça me ferait plaisir que tu nous rejoignes.
00:40:45Écoute, sincèrement, Pascal, je t'aime bien.
00:40:47Je t'ai même pris avec moi à l'Euro 92.
00:40:49C'est-à-dire, si je t'aimais bien.
00:40:50Mais je ne me sens pas trop de...
00:40:51Repasse-moi, Antoine.
00:40:52Allô, Michel ? Allez, Michel, fais un effort.
00:40:55Non, mais je t'assure, Antoine, je t'aime bien, mais...
00:40:57Attends, attends, je te passe un collègue qui, comme toi, est une légende de la SNC-Lorraine.
00:41:01Tony Veyrel.
00:41:02Tu sais ?
00:41:03Attends, je...
00:41:04Tony !
00:41:05Tony !
00:41:06Non, laisse les vigiles tranquilles.
00:41:08Tony !
00:41:09Viens.
00:41:10Montre ton balle, ça suffira.
00:41:11Voilà.
00:41:12Attends, il arrive.
00:41:13Tiens, je te le passe.
00:41:14Allô, Michel ?
00:41:15Oh, trop ému !
00:41:16J'aimerais vous dire autant.
00:41:17En tant qu'ancien de la SNL, je serais honoré qu'on bosse ensemble.
00:41:19J'aimerais vous dire autant.
00:41:20Et vous êtes mon idole, hein !
00:41:21Depuis gamin, la finale, France-Espagne, le coup froid, Arconada, le but de Bellone.
00:41:26Ah bah oui, Bellone, hein, Lucky Luke.
00:41:28Ah bah non, Lucky Luke, c'est moi, hein !
00:41:32Eh, le vigile !
00:41:33Oui, repasse-moi.
00:41:34Alors, Michel, tu réfléchis à ma proposition.
00:41:36Ah bah attends, j'ai quelqu'un d'autre qui veut te parler.
00:41:38C'est Louisa, là, elle t'adore.
00:41:40Allô, Michel et bonjour, c'est Louisa !
00:41:41Ça fait trop plaisir de vous entendre, franchement, de vous avoir avec nous.
00:41:44Vous êtes mon idole, hein !
00:41:45Surtout qu'on avait les mêmes postes, hein !
00:41:47Ah, ça m'étonnerait.
00:41:48Moi, j'ai jamais été poissonnier à la crier, donc...
00:41:50Mais non, je suis pas poissonnière, c'est Louisa Nessib, 544 sélection, 9 fois championne de France, championne d'Europe.
00:41:55Ah bah dans quel sport ?
00:41:56À foot féminin !
00:41:57Ah bah, quel rapport avec moi, du coup ?
00:41:59Bon, laisse, Louisa, c'est pas grave.
00:42:00Moi, je t'aurais bien passé l'arquet, mais il a pas eu son bon de sortie, car il a jeté sa compote sur les soignantes.
00:42:04L'arquet ? Il est encore là, lui ?
00:42:06Moi, je pensais que le Covid avait fait le ménage, moi.
00:42:08Il est là, qu'il s'accroche.
00:42:09Bon, écoute, Antoine, je t'aime bien, mais je vais réfléchir.
00:42:11Merci, Michel ! Et surtout, dis-toi qu'on est écoutés chaque jour par les centaines de milliers de personnes, hein !
00:42:15Pense, audience !
00:42:16Ouais, ouais...
00:42:17Qu'est-ce qu'il est relou, lui ?
00:42:18Le seul moyen qu'il arrête de me saouler, je crois que c'est j'accepte sur l'émission.
00:42:21Tiens, Zidane, qu'est-ce qu'il veut ?
00:42:23Allô ?
00:42:24Allô, Michel ?
00:42:25Ouais, c'est Zizou, ça va bien ?
00:42:26Bah oui, oui.
00:42:27Et toi, qu'est-ce que tu deviens ?
00:42:28Ouais, toujours entraîneur.
00:42:29Ah bah oui, c'est ça.
00:42:30Et puis moi, je suis toujours président de l'UEFA.
00:42:31Oui, non mais là, c'est parce que je suis en attente, je suis en stand-by.
00:42:33Il y a un nouveau projet qui doit se décanter bientôt.
00:42:35Oh merde, Didier est malade ? Je n'étais pas au courant.
00:42:37Non, mais bon, bref, c'est pas pour ça que je t'appelle.
00:42:39Je t'appelle parce que j'ai entendu dire que t'allais peut-être rejoindre l'équipe de Machin Se Brûle, là.
00:42:44Machin Se Brûle ? Ah, Antenne Sans Flamme, tu veux dire ?
00:42:46Ouais, peut-être, on s'en fout.
00:42:47Faut pas faire ça, Michel.
00:42:48J'allais discuter avec du gars, faut surtout pas y aller.
00:42:50Ouais, elle est pas bien, l'émission ?
00:42:51Vachement, Michel, t'as envie de débattre du 4-3-3 de Pierre Sage
00:42:54ou du dernier tweet de Florian Sotoka avec Steve Savidan, une ex-vedette d'Unkaraguchu ?
00:42:57Ah bah non, je connais aucun des types de ta liste, là.
00:42:59Non mais t'inquiète pas, je comptais pas dire oui.
00:43:01Entre les consultants cramoises et le comique d'entreprise de la fin, non merci.
00:43:04Quel comique ? Pascal Meta ?
00:43:06Non, non, le comique, là, qui nique des conneries.
00:43:08Pascal Meta ?
00:43:09Mais non, le ringard, là, qui fait des chansons pouraves.
00:43:11Pascal Meta ?
00:43:12Bon, c'est pas important.
00:43:14Mais t'inquiète pas, je vais pas faire l'émission, de toute façon,
00:43:16je rentre pas dans la chambre de la station, j'ai été relaxé dans mes histoires.
00:43:19RMC, c'est plus une radio, c'est un centre de réinsertion.
00:43:21Ah, je suis rassuré.
00:43:22Non, parce que toi, t'es toujours parti au top de ta carrière,
00:43:24footballeur comme consultant.
00:43:26Après Canal, tu pourrais pas faire ma chaise se brûle.
00:43:28C'est comme si après la Juif, t'avais signé un Rodez.
00:43:30T'as pas mis ton fils, toi, à Rodez ?
00:43:31Oui, mais moi, c'était pour le punir, j'avais pas été sage.
00:43:33Bon, je te laisse, Michel.
00:43:34Allez, bonne retraite.
00:43:35Ouais, merci, toi aussi.
00:43:36Hein ?
00:43:39Voilà, on aura tout fait.
00:43:40On aura tout essayé.
00:43:43T'es sûr que tu veux pas venir, Michel ?
00:43:49C'est fou.
00:43:50On est peut-être pas loin de la vérité sur certains trucs.
00:43:52On n'est pas très loin sur Antoine Varnier, en tout cas.
00:43:54Oui.
00:43:57Merci, merci, Michel.
00:43:58On a tous aimé.
00:43:59On verra si t'es aussi fort au quiz.
00:44:01Bon, allez, à tout à l'heure.
00:44:02A tout à l'heure, d'accord.
00:44:03Merci.
00:44:04RMC, le Kazar enchaîné.
00:44:07Réécoutez Julien Kazar en podcast sur rmc.fr et l'appli RMC.
00:44:13Et là, c'est incroyable.
00:44:14Michel Platini vient de prendre le contrôle de nos micros.
00:44:16Il prend le contrôle de Rotten Sans Flamme dans une seconde.
00:44:19Il est pour vous.
00:44:20Il est pour vous.
00:44:21Il répond à vos questions.
00:44:22Salut, on se retrouve demain, nous.
00:44:23À plus vite.
00:44:24C'est dingue.
00:44:25RMC, 18h20, Rotten Sans Flamme avec la légende du foot, Michel Platini.
00:44:31Jean-Louis Tour, Jérôme Rotten.
00:44:33Je suis heureux de vous présenter le destin hors norme d'un géant.
00:44:37Il y a Platini qui fait un appel dans l'axe.
00:44:39Platini, le pivot Platini, le poteau et ça rentre.
00:44:43L'ouverture du score de Nancy sur, encore une fois, un geste de Michel Platini.
00:44:48C'est l'homme français le plus acclamé de son vivant.
00:44:51Il cherche la faille.
00:44:52Et là, c'est la voici la faille pour Platini.
00:44:54Et but !
00:44:57On connaît le fameux appel du 18 juin 1940,
00:45:00où il harangue les Français à ne pas accepter la défaite.
00:45:04Je tenais toutefois à dire que la fifon, la fifa...
00:45:08J'ai dit que je ne reviendrai plus dans les institutions du football.
00:45:11Voilà, point final, je ne reviendrai pas dans les institutions du football.
00:45:14Michel Platini prend le contrôle de Rotten Sans Flamme.
00:45:18Bon allez, cassez-vous là ! Je dois coacher, moi.
00:45:2419h01, on est bien dans Rotten Sans Flamme, oui.
00:45:27Cassez-vous, c'est à nous qu'il a dit ça, maintenant, sur la deuxième heure.
00:45:30Oui, Michel Platini, il est pour vous.
00:45:32Il est là, bien sûr, on est avec Christophe Dugarré, avec Tony Verel.
00:45:35Et avec Jean-Louis Tour, on passe... La première, elle est passée vite.
00:45:38J'espère que vous avez apprécié, et je suis sûr que vous appréciez,
00:45:41les auditeurs et les auditrices.
00:45:43Écoutez, on est encore là une heure avec Michel.
00:45:45Il y aura le quiz tout à l'heure.
00:45:46Vous envoyez Top au 7-32-16 pour vous inscrire et gagner une paire de baskets.
00:45:49On aura encore plein de surprises pour Michel,
00:45:51plein de questions sur lesquelles on l'attend sur l'actu du foot.
00:45:55Mais là, c'est le moment, donc, où vous prenez les commandes de Rotten Sans Flamme.
00:45:59Michel, regardez l'écran qui est juste là.
00:46:01Il y a tous les gens qui ont appelé au 32-16.
00:46:03Donc, vous sélectionnez qui vous voulez, et il arrive à l'antenne.
00:46:06Ah oui, je n'avais pas anticipé le 32-16.
00:46:08Il y a Lucien, Katarina et Zico.
00:46:10Zico.
00:46:11On commence par Zico.
00:46:12Mon ami.
00:46:13Salut Zico.
00:46:14Salut tout le monde.
00:46:16Salut à Michel, entre numéro 10.
00:46:23Bravo Zico.
00:46:24Tu as Michel Platini en direct avec toi, Zico.
00:46:26En tant que supporter de la Juve déjà,
00:46:29je tiens à le remercier pour tous les moments de bonheur de mon enfance.
00:46:33Et à m'énerver aussi, parce que j'aurais aimé qu'il revienne prendre la tête du club à un moment,
00:46:41en tant que président, mais ce n'est pas grave.
00:46:45J'avais une question pour Michel.
00:46:48Un débat qu'on a souvent entre passionnés,
00:46:51comme on commence nous aussi à vieillir un peu.
00:46:53Souvent, les jeunes ou plus jeunes que nous disent que le foot aujourd'hui, c'est plus difficile.
00:46:59À l'époque, on avait le temps de regarder.
00:47:01Moi, je ne suis pas toujours d'accord.
00:47:03Et je trouve qu'autant qu'en club, le football d'aujourd'hui est d'une qualité exceptionnelle,
00:47:10notamment la Ligue des champions.
00:47:11Quand je me souviens justement des matchs de Michel en Coupe des clubs champions,
00:47:15certains matchs sur des terrains un peu compliqués.
00:47:18Mais en sélection, je trouve que le niveau a vachement baissé.
00:47:22Et individuellement, et collectivement.
00:47:25Je voulais lui demander si déjà il était d'accord,
00:47:28et s'il avait des explications par rapport à ça.
00:47:33Oui, Zico, j'adorais Zico, c'est un ami intime.
00:47:40Le problème, c'est qu'entre une équipe de club et une équipe nationale,
00:47:45en équipe nationale, tu es trois jours tous les deux mois ensemble.
00:47:49Et une équipe de club, tu t'entraînes tous les jours.
00:47:51Donc, tu as beaucoup plus d'affinités, beaucoup plus de moyens.
00:47:54Tu peux préparer quelque chose.
00:47:56Quand les joueurs de l'équipe de France ou de l'équipe nationale arrivent en stage,
00:47:59il faut qu'ils se reposent du match qu'il y a eu la veille.
00:48:02Et puis, ils se préparent pour le match d'après.
00:48:04Ils n'ont pas le temps de travailler énormément.
00:48:06Donc, c'est normal que la qualité soit moins bonne en équipe nationale.
00:48:11Même si c'est une association de talents.
00:48:15Tu as tous les talents français qui sont dedans.
00:48:17Mais il faut trouver des affinités.
00:48:19Dès que je suis devenu sélectionneur d'équipe de France,
00:48:22j'avais décidé de faire une tournée.
00:48:24D'aller au courette, partir 15 jours ensemble, travailler ensemble,
00:48:27de se regarder ensemble pour pouvoir créer des affinités.
00:48:31Qu'ils aient des histoires entre eux, qu'ils aient des conneries entre eux.
00:48:33Et qu'ils aiment jouer ensemble et qu'ils se connaissent un peu mieux.
00:48:36Et président de la Juve ?
00:48:38Président de la Juve, non.
00:48:40Je ne revenais pas dans les institutions.
00:48:42C'est une institution différente.
00:48:44C'est un club, je me suis dit.
00:48:47Mais moi, je suis bien ici.
00:48:49On t'a déjà proposé de président d'un club ?
00:48:53Non, on ne m'a pas proposé d'être président d'un club.
00:48:56Mais peut-être que si j'avais envie de le faire, je pourrais le faire.
00:48:59Je pense que les gens, ils ont entendu, ils me connaissent,
00:49:02ils savent que je n'ai pas envie de revenir dedans.
00:49:04Ce n'est pas l'intention qu'ils me demandent.
00:49:06Ils ont compris.
00:49:07On remercie Zico qui est venu au 3216.
00:49:09Vous nous avez dit que le vrai Zico, la légende brésilienne,
00:49:13c'est un ami intime.
00:49:14Aidez-nous de ce qu'on a reçu.
00:49:21Mon cher ami Michel, c'est un plaisir de parler avec toi,
00:49:24même de très loin.
00:49:29C'est toujours un honneur.
00:49:31Tu as été l'un des meilleurs numéro 10.
00:49:34L'un des meilleurs joueurs, et pas seulement français,
00:49:36mais du monde.
00:49:38J'ai eu le privilège d'être de la même génération que toi
00:49:41et ensuite d'être ton ami.
00:49:45Je te souhaite une santé de fer, d'être heureux avec ta famille.
00:49:56Tu mérites tous les hommages que l'on puisse te faire.
00:50:03Bravo pour ton parcours.
00:50:05Je t'embrasse et j'espère te voir rapidement.
00:50:15Car la nostalgie est grande de toutes ces fois où l'on se voyait
00:50:19lorsque tu étais à l'UEFA, lorsque tu as fait tant de bonnes choses
00:50:22pour le football.
00:50:23Je t'embrasse fort.
00:50:30Je suis très aimé parce que c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup.
00:50:33C'était la génération d'Italy, Zico, Maradona et tous ces joueurs-là.
00:50:40C'était un super joueur.
00:50:42Quand il est venu en Italie, il n'a pas forcément choisi le grand club
00:50:46qui aurait mérité.
00:50:47Maradona était là, moi j'étais à la Juventus.
00:50:49Lui, il était où ?
00:50:50Il était à Oudinès.
00:50:51Il est parti à Oudinès.
00:50:52Je pense que s'il avait été à Milan ou à l'Inter,
00:50:54ça aurait été encore plus valorisant pour lui.
00:50:56Mais il était à Oudinès.
00:50:57C'est bien sûr le France-Brésil 1986, quart de finale.
00:51:00Oui, on loupe tous les deux un pénalty.
00:51:03C'est pour ça qu'on est copains.
00:51:06Copains de pénalty loupé.
00:51:09Sauf que lui, il le loupe en match.
00:51:11Oui, c'est ça.
00:51:12Il le loupe en match et ça, c'était plus préjudiciable.
00:51:14Exactement.
00:51:16Vu qu'il parle de l'UEFA, vous vous êtes croisés quand vous étiez à l'UEFA.
00:51:20Qu'est-ce que tu gardes de tes années à l'UEFA ?
00:51:24Qu'est-ce que je peux garder ?
00:51:25Pas beaucoup de buts parce qu'on ne marque pas de buts quand on est fini.
00:51:30J'ai essayé de toujours respecter mes idées.
00:51:34C'est-à-dire essayer de faire progresser le football.
00:51:37Tout en gardant une certaine philosophie.
00:51:40J'ai toujours pensé que si on devait créer des compétitions,
00:51:43c'était parce que la compétition était intéressante pour le football.
00:51:46Je n'ai jamais essayé de créer des compétitions pour faire de l'argent.
00:51:49À la différence des gens d'aujourd'hui peut-être.
00:51:51Tu as réussi à changer un petit peu les mentalités ?
00:51:54Parce qu'on a toujours l'impression dans ces institutions,
00:51:56tu le disais tout à l'heure, c'est des bureaucrates.
00:51:59Ce ne sont pas des anciens joueurs.
00:52:02Ce sont des administratifs.
00:52:04Ceux qui décident, c'est les membres du comité exécutif.
00:52:07Les membres du comité exécutif, c'est les présidents des fédérations
00:52:10qui ont été élus par tout l'ensemble de l'Europe.
00:52:13Après, c'est vrai que dedans, il y a beaucoup d'anciens joueurs
00:52:17dans les présidents de fédérations.
00:52:19Beaucoup d'anciens joueurs que vous ne connaissez pas.
00:52:21Le président de la Moldavie est un ancien joueur.
00:52:23Le président aujourd'hui en Ukraine, Tachyshenko.
00:52:25Il y a plein de gens.
00:52:27Villard, l'Espagnol, était président.
00:52:30Il était un ancien joueur de Bilbao.
00:52:33Il y a beaucoup de gens dont tu fais un peu plus de politique.
00:52:36Après, que ce soit l'UEFA, tu dois gérer la Champions League et l'Euro.
00:52:40Après, tu essaies de développer le football européen
00:52:43et de donner les moyens.
00:52:45J'ai fait une chose qui était, je crois, importante,
00:52:48mais que les gens ne pensent pas que c'est quelque chose d'important.
00:52:52J'ai créé la Ligue des Nations.
00:52:54Pourquoi j'ai créé la Ligue des Nations ?
00:52:56Parce que, un, ça remplace les matchs amicaux.
00:52:59Ça ne prend pas de match en plus.
00:53:01Ça remplace les matchs amicaux.
00:53:03Mais, d'autre part, quand dans les matchs amicaux,
00:53:05la France joue contre l'Allemagne,
00:53:07l'Italie joue contre l'Inde.
00:53:09Tu as des droits de télévision.
00:53:11C'est-à-dire que pour 7 pays, tu as des droits de télévision.
00:53:14Mais les 50 autres pays, les 45 autres pays,
00:53:16ils n'ont pas de droits de télévision.
00:53:18La Moldavie contre la Georgia, il n'y a pas de droits de télévision.
00:53:20Ils touchent zéro.
00:53:22Donc, ils ne font pas de match.
00:53:24Le Liechtenstein contre Andorre, ils ne font pas de match.
00:53:26Tandis que là, on a centralisé, on a fait une compétition.
00:53:28On a fait jouer les meilleurs contre les meilleurs.
00:53:30Les un peu moins bien contre les autres.
00:53:32Les moins bien contre les autres.
00:53:34Et la dernière fois, tu as San Marino qui a gagné un match.
00:53:36C'est la première fois qu'ils ont gagné un match.
00:53:38Et les stades sont pleins parce que tu mets les équipes les unes contre les autres
00:53:41de la même valeur.
00:53:43En revanche, si tu fais les qualifications pour la Coupe du Monde
00:53:45ou les qualifications pour l'Europe,
00:53:47c'est complètement déséquilibré.
00:53:49Tandis que là, c'est des matchs équilibrés
00:53:51et ça plaît de plus en plus aux associations.
00:53:53Mais à un moment, je ne dois pas penser à la France.
00:53:57Au 53 pipe, c'est les 53 qui m'ont élu.
00:54:00Sur RMC, dans Roten Sans Flamme.
00:54:02On a entendu Zico à l'instant, qu'il y avait un message pour vous.
00:54:04On a entendu Jordi Cruyff aussi tout à l'heure.
00:54:06Et d'ailleurs, je crois que tu voulais compléter sur Yoann Cruyff.
00:54:10Je voulais vous raconter, j'ai été invité à son jubilé.
00:54:13Donc j'ai joué avec Yoann Cruyff.
00:54:15Un vrai bonheur.
00:54:16Je suis allé avec Patrick Battiston.
00:54:18On est parti de Saint-Etienne.
00:54:19Je crois qu'il y avait Rocher Rocher dans l'avion.
00:54:21On est parti de Saint-Etienne.
00:54:22Et je suis arrivé dans le vestiaire.
00:54:24Il fumait.
00:54:26C'est surprenant.
00:54:27Mais il fumait.
00:54:28Je lui dis bonjour.
00:54:29Mais il était dans son match.
00:54:30Il ne m'a même pas catalogué.
00:54:31Et puis après, on a joué le match.
00:54:33Et c'était l'Europe contre Barcelone.
00:54:36Son dernier match.
00:54:37Son jubilé.
00:54:38On fait 3-3.
00:54:39Yoann Cruyff, à la fin du match, il a insulté l'arbitre.
00:54:43Et il s'est fait expulser.
00:54:44Ça veut dire qu'il fait son jubilé, Yoann.
00:54:46Il se fait expulser.
00:54:47Ça veut dire tellement qu'il était gagneur qu'il avait toujours gagné.
00:54:50Il s'est fait expulser.
00:54:52Et moi, j'étais sorti à 10 minutes de la fin.
00:54:54Je l'ai vu arriver.
00:54:55Ils regardaient comme ça.
00:54:56Ils râlaient.
00:54:57Mais même ça, ça évoluait.
00:54:58Parce que tu parles de jubilé.
00:54:59À l'époque, certainement, vous n'étiez pas là pour rigoler.
00:55:02Il fallait gagner.
00:55:03Aujourd'hui, les jubilés, c'est des matchs.
00:55:05Ça n'avance pas.
00:55:06Oui.
00:55:07Mais bon, là, c'était l'Europe.
00:55:08Oui, c'est ça.
00:55:09C'était l'Europe européenne contre Barcelone.
00:55:10Surtout, il y a un arbitre qui a expulsé Yoann Cruyff.
00:55:12Et devant 120 000 personnes.
00:55:14Il y avait 125 000 personnes.
00:55:16Ce n'était pas magnifique.
00:55:18Oui, magnifique.
00:55:22Il y a Lucien.
00:55:23Je ne le lâche pas.
00:55:24Alors ?
00:55:25On accueille Lucien.
00:55:26Ah, vous voulez Lucien.
00:55:27Alors, Lucien.
00:55:28Bonjour Michel.
00:55:29Bonjour.
00:55:30Bonjour Lucien.
00:55:31Bonjour à tous.
00:55:32Bonjour à tout le monde.
00:55:33Salut Lucien.
00:55:34Bonjour Lucien.
00:55:35Salut Lucien.
00:55:36Ça va ?
00:55:37Écoute, on est en forme.
00:55:38On te laisse parler avec ton idole, Michel.
00:55:40Alors, j'aimerais poser une question à Michel.
00:55:43Déjà, pour savoir, quand il a signé la première fois Saint-Étienne,
00:55:48je voulais faire appel à sa mémoire pour savoir, dans la foulée,
00:55:52avec qui il a signé la Saint-Étienne.
00:55:54Quel autre joueur a signé juste après Michel, c'est ça ?
00:55:57En même temps, pratiquement en même temps.
00:55:59J'ai acheté l'équipe un samedi matin.
00:56:02Et il y avait deux signatures.
00:56:04Il y avait Michel et qui d'autre ?
00:56:06Il y avait ou Johnny Rep ou Jacques Zimacco.
00:56:09Bravo, c'est Johnny Rep.
00:56:11Johnny Rep, oui.
00:56:13On se souvient de Johnny quand même.
00:56:15C'est un grand joueur.
00:56:16Quand vous avez signé tous les deux,
00:56:18je pense que c'était le plus beau cadeau que le président Rocher nous a fait
00:56:23avant de partir.
00:56:25Et il a fait vraiment des heureux pour tous les Stéphanois.
00:56:29Oui, Lulu, je suis d'accord avec toi.
00:56:31Mais quand on commence à prendre des Rep ou des Platini,
00:56:33ça veut dire que l'équipe est à la fin d'un cycle.
00:56:36Oui, d'accord.
00:56:37Moi, je suis arrivé à la fin où il y avait beaucoup de joueurs qui allaient à l'arrêter.
00:56:42C'est pareil quand je suis allé à la Juventus.
00:56:44C'était aussi la fin d'un cycle.
00:56:46Oui, mais quand t'es arrivé, t'as tout éliminé.
00:56:50Avec Johnny Rep, vous aviez une équipe, une superbe équipe.
00:56:55Nous, en tant que supporters stéphanois,
00:56:57moi, je rêvais quand t'es arrivé à Saint-Etienne,
00:56:59t'as débarqué à Saint-Etienne avec Johnny Rep.
00:57:02Vous étiez des stars tous les deux.
00:57:06Il n'y avait pas mieux en France.
00:57:08Est-ce que tu en es conscient ?
00:57:10Oui, on avait une belle équipe.
00:57:12T'es trop modeste, Michel.
00:57:14Non, on avait une belle équipe.
00:57:15Ensuite, l'année d'après, sont arrivés Patrick Battiston, Bernard Gardon,
00:57:18et on a encore fait une meilleure équipe.
00:57:20Mais je suis arrivé dans un club.
00:57:23Après, il y a eu des problèmes avec la caisse noire.
00:57:26Je suis arrivé dans un club qui n'avait plus faim, malheureusement.
00:57:29Ils avaient tout gagné avant.
00:57:30Ils avaient tout gagné.
00:57:31Ils avaient connu la Coupe d'Europe.
00:57:32Ils avaient tout ça.
00:57:33Entre Rocher, Herbin, Garonner, ils sont tous partis.
00:57:38Mais ils n'avaient plus faim.
00:57:41Ils manquaient la flamme.
00:57:42Ils manquaient la flamme.
00:57:43Lucien, t'as vu que Michel est socio des Verts ?
00:57:46Oui, oui, j'ai vu, j'ai vu, j'ai vu.
00:57:48Ne t'inquiète pas, c'est ce que j'allais dire.
00:57:49Et qu'est-ce que ça te fait d'être socio ?
00:57:52Écoutez, moi j'adore le…
00:57:54Comment t'es venu ?
00:57:55C'est facile parce que j'ai joué à Saint-Etienne.
00:57:59Et puis j'ai joué à Nancy, donc je suis aussi socio de Nancy.
00:58:02Ah oui, c'est ce qu'Olivier m'a dit.
00:58:04Parce que je pense que les sociaux peuvent être déterminants dans l'avenir des clubs de football.
00:58:11Je pense que les supporters aujourd'hui des clubs, de ces clubs-là,
00:58:15sont les garants de l'identité des clubs.
00:58:18Et c'est les sociaux, c'est pas des ultras,
00:58:20mais c'est des gens qui ont envie de s'investir dans le club,
00:58:23sans être peut-être propriétaires.
00:58:25Mais je crois beaucoup en ça.
00:58:26Quand j'étais président de l'UEFA, j'avais demandé à mes services de travailler là-dessus,
00:58:30à l'époque où Nantes était en faillite,
00:58:32pour savoir comment on pourrait éventuellement aider Nantes
00:58:34à travers un système de sociaux, etc., de pouvoir reprendre le club.
00:58:38Donc j'y crois beaucoup.
00:58:40Je crois à l'investissement des supporters dans le club.
00:58:43Mais pour ça, il faut utiliser un rôle réel, après les supporters.
00:58:47Déjà, il vaut mieux créer la société, puis après ils discuteront avec le club,
00:58:50quel peut-être leur engagement.
00:58:52C'est-à-dire qu'il ne faut pas que ce soit un gadget, juste les supporters.
00:58:54Voilà, vous avez ça et ça sert à quelque chose.
00:58:56J'espère que mon implication comme membre à Saint-Etienne-en-Cy,
00:58:58parce que j'y ai joué, peut permettre aux sociaux de demander de participer.
00:59:03À terme d'avoir un rôle au conseil d'administration.
00:59:05Parce que je ne crois pas trop à tous ces Chinois, tous ces Américains,
00:59:08tous ces Thaïlandais qui viennent, qui achètent le club.
00:59:11Et qui font mourir les clubs.
00:59:13Pas forcément, et qui veulent les revendre plus cher.
00:59:16On est d'accord comme ça.
00:59:18Mais ils existent, ils ont amené de l'argent,
00:59:20mais je pense que les sociaux peuvent avoir dans l'avenir,
00:59:23je l'espère, peut avoir quelque chose d'important dans leur pays.
00:59:27Oui, mais Michel, pour avoir ce rôle-là et grandir,
00:59:30comme tu dis, avoir un rôle différent qu'ils l'ont aujourd'hui,
00:59:33il faut aussi que ça vienne des instances en France.
00:59:37Il faut peut-être changer les statuts.
00:59:39Oui, mais bon, c'est nouveau ce système de sociaux.
00:59:41Je sais qu'il y a les sociaux à Bastia.
00:59:43C'est vrai.
00:59:44C'est très bien.
00:59:45Il y en a d'autres dans des clubs qui sont en difficulté.
00:59:47C'est peut-être un mouvement qui peut être intéressant.
00:59:50Alors, je voudrais qu'on remercie Lucien.
00:59:51Merci, Luc.
00:59:52Mais attend, Lucien, il y a beaucoup de monde après.
00:59:55Et Lucien, on a déjà réalisé le rêve de ta vie.
00:59:57Michel, tu as appelé Lulu.
00:59:58C'est quand même exceptionnel.
00:59:59Merci, Lulu.
01:00:00Vas-y, dernière question.
01:00:01Vas-y, Lucien.
01:00:02Je voulais savoir qu'est-ce qu'il pense de la nouvelle équipe dirigeante de Saint-Etienne
01:00:06qui est arrivée, qui ont été rachetées.
01:00:08Qu'est-ce qu'il pense de ce groupe qui est arrivé à Saint-Etienne ?
01:00:13J'aimerais qu'il me donne son avis.
01:00:15Lucien, je ne le connais pas du tout.
01:00:16Je connais M. Ghezzidis.
01:00:17C'est vrai ?
01:00:18Oui, voilà.
01:00:19Parce qu'il était à Milan, à Sé, puis à Arsenal ou à l'époque.
01:00:21Ou à Chelsea.
01:00:22Arsenal.
01:00:23Il était à Chelsea aussi, je crois.
01:00:24Aussi, oui.
01:00:25Et donc, je le connaissais quand j'étais à l'UFA.
01:00:27Mais sinon, la famille canadienne, je ne connais pas trop.
01:00:30Je sais qu'on m'a dit, les dirigeants, que c'était des gens très sympathiques
01:00:34et puis qui avaient envie de s'investir.
01:00:35Maintenant, on verra comment ça se passe.
01:00:37Voilà, Lulu, tu as eu trois réponses de Michel Platini.
01:00:39Franchement, c'est exceptionnel.
01:00:40On te remercie.
01:00:41À bientôt, Lucien.
01:00:42C'est infidèle de lui.
01:00:43À bientôt, Lucien.
01:00:44Et on a Catarina Michel aussi qui est là pour vous.
01:00:45Ah, Catarina !
01:00:46Salut, Catarina !
01:00:47Ciao, l'équipe des Rotennes sans flammes !
01:00:50Bonsoir !
01:00:51Bienvenue, Catarina !
01:00:52Bonjour, Michel !
01:00:53On te laisse avec Michel.
01:00:54Ah, Michel, Michel, merci pour tout ce que vous avez fait pour le football,
01:00:58l'AGI, l'équipe de France.
01:01:00J'en tremble.
01:01:01En plus, je suis au boulot.
01:01:02Alors, mes collègues ont bien été sympas de me laisser parler un peu.
01:01:05Alors, voilà ma question.
01:01:07Donc, en fait, comme je vous dis, je suis très honorée de vous parler.
01:01:11J'ai arrêté de tenir avec l'équipe de France, en fait,
01:01:14quand vous avez arrêté contre l'Islande le 29 avril 87.
01:01:19Exactement.
01:01:20En fait, j'étais en deuil footballistique.
01:01:22Je ne sais pas comment vous expliquer.
01:01:24Vous n'étiez plus dans l'équipe.
01:01:25Je n'avais plus du tout envie de regarder l'équipe de France.
01:01:28Mais vraiment, plus du tout.
01:01:29J'ai eu comme un deuil.
01:01:31Je ne sais pas expliquer pourquoi, mais vraiment.
01:01:34Et du coup, comme je suis d'origine italienne comme vous,
01:01:37je tenais aussi avec la Squadra Azzurra.
01:01:40Donc, voilà.
01:01:41Et donc, franchement, j'avais tellement de choses à dire.
01:01:45Mais ma question, c'est quand vous étiez petit,
01:01:48vu que vous êtes d'origine italienne comme moi,
01:01:50est-ce que vous vibrez pour la Squadra Azzurra ?
01:01:52Est-ce que vous tenez avec la France et l'Italie ou l'Italie ou la France et l'Italie ?
01:01:58Parce que moi, j'ai toujours tenu avec l'équipe de France jusqu'en 87.
01:02:02Et après, aujourd'hui, le football, il ne me parle plus.
01:02:05Le football de l'équipe de France, il ne me parle plus du tout.
01:02:09Et à ce jour, je ne tiens qu'avec l'Italie.
01:02:11Je pense que tous les gens qui sont d'origine italienne, portugaise, espagnole et tout,
01:02:16on ne sait pas pourquoi, mais on tient toujours avec le pays qu'on ne connaît pas vraiment quelque part.
01:02:21Ma question, c'était, est-ce que vous vibrez autant pour l'équipe de la Squadra Azzurra ?
01:02:27Quand vous étiez plus petit, avant votre carrière.
01:02:31Quand j'étais petit, Catherine, il n'y avait pas les matchs à la télévision.
01:02:37On voyait un match de temps en temps.
01:02:39C'était la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions.
01:02:43Souvent, tu avais l'Inter de Milan. Des fois, tu avais le Milan AC.
01:02:47Et donc, c'est vrai que dans le café de mes papas, de ma maman,
01:02:50il y avait tous les Italiens qui venaient voir les matchs.
01:02:52Mais moi, j'ai toujours vibré pour l'équipe de France. Je suis français.
01:02:56J'ai été capitaine de l'équipe de France.
01:02:58J'ai été président du comité d'organisation de la Coupe du Monde en France.
01:03:01J'ai été sélectionneur de l'équipe de France.
01:03:03J'ai été vice-président de la Fédération française de football.
01:03:05Et donc, j'ai toujours vibré pour la France.
01:03:07Et ce n'est même pas une question d'avoir vibré pour l'Italie.
01:03:09Maintenant, un jour, je vais vous raconter une petite anecdote.
01:03:13Il y avait un match à l'Euro entre les Russes et les Italiens.
01:03:17Et les gens sont venus me demander pour qui j'étais.
01:03:19Et j'ai dit, je ne m'appelle pas Platinov, je m'appelle Platini.
01:03:22C'est normal que je sois plus pour les Italiens que pour les Russes.
01:03:27Non, je suis français à 200%.
01:03:30J'aime l'Italie, j'adore l'Italie.
01:03:33J'ai joué à l'Italie, j'adore les Italiens.
01:03:35J'adore ça, mais je suis français.
01:03:38Je n'ai pas de double nationalité.
01:03:40Je n'ai jamais eu d'un homme. Mes parents non plus.
01:03:42Alors, puisque vous êtes français, je repose une question sur l'actu du moment.
01:03:45On remercie Katharina, bien sûr, qui est venue au 32-16.
01:03:47Est-ce qu'on a un problème dans la gouvernance du foot français, Michel Platini ?
01:03:51Que ce soit à la FEDE, à la Ligue, où on a eu des grosses difficultés à vendre les droits.
01:03:54Vincent Labrune a été beaucoup critiqué.
01:03:56Il a été réélu, même s'il a vendu les droits télé de la Ligue 1 pour moitié moins cher que ce qui était prévu.
01:04:01Est-ce qu'on a un problème dans la gouvernance du foot français ?
01:04:04Moi, j'ai beaucoup d'estime pour Vincent Labrune.
01:04:08Parce qu'il a fait une chose qui était importante pour le football français,
01:04:11que tout le monde a essayé de faire, personne n'a réussi.
01:04:13C'est de passer le championnat 10 du club.
01:04:15Et ça devait être très compliqué.
01:04:17Deuxièmement, vous pouvez dire, d'accord, il a moins que ce qu'il demandait.
01:04:21Mais il a peut-être deux fois plus que ce qu'on aurait pu ne pas lui donner.
01:04:24Ça, vous ne pouvez pas le savoir.
01:04:26C'est facile de dire les choses.
01:04:27Mais après, c'est les télévisions qui décident.
01:04:29Moi, si je veux un milliard, mais que les télévisions donnent 500 millions.
01:04:32Tu peux t'appeler Jérôme Brotel, tu peux t'appeler Tony Varel, tu ne l'auras jamais.
01:04:36Parce que les télévisions, elles donneront ce qu'elles ont envie de donner.
01:04:39Donc moi, je pense qu'il fait du très bon boulot au niveau de la France.
01:04:43Il a passé surtout à 18 clubs.
01:04:45Bon, c'était de bons trucs de critiquer, etc.
01:04:48Mais je ne pense pas qu'il mérite toutes ces critiques.
01:04:50Après, c'est un peu de sa faute, Michel, parce que c'est lui qui a annoncé,
01:04:53comme tu l'as dit, il cherchait un milliard.
01:04:55Moi, je l'ai soutenu aussi parce que j'estime que même s'il survendait un peu le produit,
01:05:01mais qu'on allait et même lui, il le disait, il l'a vendu au président comme ça.
01:05:05On va se rapprocher du milliard.
01:05:07C'est vrai que c'est une grosse claque pour les clubs.
01:05:09Il a critiqué aussi pour sa stratégie générale de se reposer beaucoup sur le PSG,
01:05:12sur Nasser al-Khelaifi.
01:05:14Et à l'arrivée, c'est peut-être aussi la limite d'une stratégie globale.
01:05:17Est-ce que ce n'est pas un problème pour toi ?
01:05:19Moi, je ne suis pas dedans.
01:05:20Je ne connais pas l'étonnant et les aboutissants de ce qui s'est passé
01:05:22au niveau du politiquement correct au niveau de la Ligue.
01:05:25Mais je trouve qu'il a fait correctement son boulot depuis 4 ans.
01:05:28Et j'espère qu'il aura des bonnes idées pour le football de demain.
01:05:31Non, après, c'est comme ça.
01:05:32Si la télévision ne veut pas donner de l'argent, tu ne vas pas les violer
01:05:36ou leur mettre le couteau sous la main.
01:05:38C'est vrai, mais il y a quelque chose qui transpire quand même
01:05:41quand tu le vois proche de Nasser.
01:05:44On a quand même l'impression qu'on est un peu trop dépendant des Qataris
01:05:48dans le football français.
01:05:49Tout le monde est proche du monde arabe.
01:05:52La FIFA, c'est pareil.
01:05:54L'UEFA, c'est pareil.
01:05:55Les clubs, c'est pareil.
01:05:56C'est eux qui amènent l'argent.
01:05:58Ils ont l'échec du foot d'aujourd'hui.
01:06:01Si tu penses comme ça, ça ne t'empêche pas d'avoir des meilleures idées ailleurs
01:06:06pour essayer de récolter aussi d'autres choses ailleurs.
01:06:10Imagine demain, jusque le Qatar s'en va.
01:06:13Parce que ça peut arriver, on ne sait pas.
01:06:15Il y aura peut-être l'Arabie Saoudite qui va arriver.
01:06:17D'ailleurs, vous êtes pour la Coupe du Monde en Arabie Saoudite ?
01:06:20Comment ?
01:06:21Vous êtes pour la Coupe du Monde en Arabie Saoudite,
01:06:23qui va avoir lieu en Arabie Saoudite en 2034 ?
01:06:25Je ne vote pas, je ne me sens pas concerné.
01:06:27Non, mais vous avez un avis.
01:06:29C'est en 2034 ?
01:06:31Oui.
01:06:32La FIFA, ils veulent leur donner.
01:06:34Vous savez qu'il y a des rotations.
01:06:36Bien sûr.
01:06:37La prochaine, elle est où ?
01:06:39En Amérique du Nord.
01:06:40La selle d'après, elle est où ?
01:06:41En Europe.
01:06:42Et au Maroc.
01:06:43Et en Amérique du Sud.
01:06:45Parce que c'est le centenaire ?
01:06:47Ça veut dire que la FIFA a tout fait pour que tous les continents soient représentés
01:06:53pour donner la Coupe du Monde à l'Arabie Saoudite en 2004.
01:06:57Je vous pose la question parce que vous étiez favorable à ce qu'elle soit au Qatar
01:07:00pour récompenser aussi le monde arabe qui faisait du foot aussi là-bas.
01:07:03Donc, ça doit être le même raisonnement pour l'Arabie Saoudite.
01:07:05Moi, j'avais voté pour le Qatar parce que c'est la première fois
01:07:08que je voulais que le monde arabe ait la Coupe du Monde,
01:07:11comme j'avais fait pour le Maroc quelques années avant.
01:07:13Mais le Maroc avait perdu.
01:07:15Mais toi, tu voulais dans plusieurs pays du monde arabe ?
01:07:17Non, non, non.
01:07:18Non ?
01:07:19Non, non, non, non.
01:07:20Non, tu voulais juste…
01:07:21Ah, si, je voulais.
01:07:22Oui, c'est ça, c'est ça.
01:07:23Oui, oui, t'as raison.
01:07:24Oui, oui, oui.
01:07:25Je voulais que ça soit le golf.
01:07:26Oui, oui.
01:07:27Oui, on va essayer de faire le golf, mais après, ils se sont tapés dessus.
01:07:29Donc, c'est un peu plus compliqué.
01:07:30J'ai l'impression que vous n'êtes pas très favorable à l'Arabie Saoudite.
01:07:32Si, si, si.
01:07:33Moi, je m'en moque.
01:07:34Pourquoi pas ?
01:07:35Non, mais à l'Arabie Saoudite, c'est un…
01:07:36Non, mais…
01:07:37Non, oui.
01:07:38Ok.
01:07:39Mais après, je ne vote pas.
01:07:40Donc, Qatar, j'ai voté.
01:07:41Donc, j'ai donné mes impressions.
01:07:42Là, je ne vote pas.
01:07:43Mais…
01:07:44Ils décideront où ils veulent le mettre.
01:07:45Moi, je les regarderai à la télévision.
01:07:46Que ça soit…
01:07:47Vous la commenterez sur RMC, c'est tout.
01:07:50Ça dépend d'Antoine.
01:07:51C'est signé, là.
01:07:52Il y a le contrat, là, qui est signé.
01:07:54Tu ne peux pas fuir.
01:07:56Allez, dans une seconde, on revient avec encore une ou deux petites surprises, Michel.
01:08:00Très bien.
01:08:01Et d'autres questions pour Michel Platini, qui est donc dans Rotten Sans Flamme jusqu'à 20h.
01:08:04C'est l'événement ce soir en direct de Cassis.
01:08:06À tout de suite.
01:08:07RMC 18h20, Rotten Sans Flamme avec la légende du foot, Michel Platini.
01:08:14Jean-Louis Tour, Gérard Rotten.
01:08:16Ce n'est pas vraiment ma faute s'il y en a qui ont faim.
01:08:20Mais ça le deviendrait si on n'y change rien.
01:08:2519h30, oui, oui, c'est bien la voix de Michel Platini.
01:08:33Vous l'entendez chanter au Resto du Cœur.
01:08:35Oui, Michel.
01:08:36Et j'ai deux disques d'or.
01:08:37Ce n'est pas que trois ballons d'or, j'ai deux disques d'or.
01:08:40L'un, j'ai un disque d'or avec ça.
01:08:43Et l'autre, c'est quoi ?
01:08:44C'est un truc en Italie.
01:08:46Ce n'est pas terrible.
01:08:50On avait chanté avec toute l'équipe de 82 des internationales italiennes.
01:08:55Alléluia, ça s'appelait.
01:08:57On a été disques d'or, donc j'ai deux disques d'or.
01:08:59Tu n'as pas voulu faire un solo comme Pascal Ollmeta ?
01:09:02C'était un peu plus compliqué.
01:09:05Parce que je ne sais pas chanter.
01:09:08Pascal, il ne savait pas, mais il l'a fait quand même.
01:09:10Pascal Saint-Gardien de Butch, pareil.
01:09:13On est toujours, bien sûr, avec Tony Vérel, avec Christophe Dugarré, avec Jean-Louis Tour.
01:09:16On continue, dernière demi-heure.
01:09:18Il y aura le quiz tout à l'heure.
01:09:20On verra si Michel est aussi bon au quiz que sur le terrain.
01:09:22Ça va être impressionnant.
01:09:23Si c'est des années 40 ou 50, ce serait bon.
01:09:25Mais les années 90 ou 2000...
01:09:27Vous pouvez vous inscrire en envoyant un post.
01:09:28Non, c'est sur le match d'IAR du PSG que tu n'as pas regardé.
01:09:30Je n'ai pas vu.
01:09:31Non, le plus difficile, c'est de comprendre les questions de Julien Cazard.
01:09:34Oui, oui.
01:09:35On a encore des messages pour vous, Michel.
01:09:37Écoutez.
01:09:40Salut Michel et bonjour à tous.
01:09:42Dis-moi, je reviens sur le Bordeaux juve.
01:09:45Tu as avoué publiquement quand même que quand Baptiste met ce deuxième but,
01:09:49tu as quand même eu un petit peu peur, n'est-ce pas ?
01:09:53D'ailleurs, le ramasseur de balles qui s'appelait Duga, qui était là,
01:09:57voudrait aussi le savoir.
01:09:59Allez, à une prochaine.
01:10:02Oui, mon Gigi, bien sûr que j'ai eu peur.
01:10:05Surtout, j'avais dit aux joueurs de la juve,
01:10:09attention que Baptiste a une très bonne frappe et à 30 mètres, il peut marquer des buts.
01:10:12Donc, empêchez-le de tirer.
01:10:14Et puis, il a laissé tirer, il a marqué le but.
01:10:16Et puis après, ça s'est compliqué.
01:10:18Ça a été la galère.
01:10:19Ça n'a pas été la galère.
01:10:21Mais après, tu sais ce qu'il y a des Italiens,
01:10:24tu ne gagnes pas aussi facilement que ça à l'époque.
01:10:27Non, non.
01:10:28Après, ça a été compliqué.
01:10:29Mais après, Bordeaux avait une belle équipe.
01:10:31Bordeaux juve, 84 ?
01:10:32Non, 85.
01:10:34Duga, tu dois savoir.
01:10:3585.
01:10:36Duga était ramasseur de balles.
01:10:38Oui, oui, j'étais ramasseur de balles, mais je ne me souviens pas la date.
01:10:40J'étais petit, je suis né en 72.
01:10:41Moi, je vais avoir 12-13 ans, mais je m'en souviens très bien.
01:10:43Je me souviens surtout de la faute de Michel Platini à l'aller,
01:10:46où il marque un but, où il pousse.
01:10:48Je ne sais plus qui c'est que tu pousses dans le dos pour avoir le ballon.
01:10:51Il met une tête là, Duga.
01:10:53Je ne sais pas s'il y avait vraiment faute.
01:10:54Non, ce n'est pas moi qui ai marqué.
01:10:55C'est Bryiarski qui a marqué.
01:10:57Moi, j'ai marqué sur une reprise de volet très limpide.
01:11:01Le troisième but, Duga.
01:11:03Non, non, c'était Bryiarski qui avait marqué.
01:11:05Et qui avait fait une faute.
01:11:07C'est bien ça.
01:11:08Il avait poussé un peu le défenseur, non ?
01:11:09Non, c'était épaule contre épaule.
01:11:11Oui, bien sûr.
01:11:13Michel, pour reparler du foot actuel,
01:11:15on parle du capitaine de l'équipe de France.
01:11:17Guylain Mbappé, j'aimerais avoir ton ressenti sur lui,
01:11:21sur son état d'esprit, sur ce qu'il dit,
01:11:23et surtout sur la qualité du joueur.
01:11:25La qualité du joueur, il n'y a rien à dire.
01:11:27Sincèrement, c'est un très, très grand joueur.
01:11:31Après, sur quoi le capitaine a ?
01:11:33Je ne sais pas, moi je ne suis pas dedans.
01:11:35C'est au sélectionneur à décider qui est le capitaine.
01:11:37Ce n'est pas à moi.
01:11:39Est-ce que tu ne trouves pas
01:11:41qu'il se mêle un petit peu trop
01:11:43de choses hors foot
01:11:47et que ça l'a un peu perturbé dans sa façon de jouer ?
01:11:53Je ne sais pas, je ne suis pas dedans.
01:11:55La seule chose qui m'a choqué,
01:11:57c'est que les joueurs de l'équipe de France,
01:11:59avec le maillot de l'équipe de France,
01:12:01ont pris des positions politiques la dernière fois.
01:12:05Ça, ça m'a choqué.
01:12:07C'est l'équipe de France de tous les Français.
01:12:09Ce n'est pas l'équipe de France d'une partie ou d'une autre.
01:12:11C'est l'équipe de tous les Français.
01:12:13Ils peuvent prendre position,
01:12:15mais ils le font chez eux, individuellement,
01:12:17mais pas avec le maillot de l'équipe de France
01:12:19en conférence de presse de l'équipe de France.
01:12:21Et ça, j'en veux beaucoup à la Fédération d'avoir laissé ça.
01:12:23Vous vous dites que les joueurs peuvent s'exprimer actuellement ?
01:12:27Ils ont le droit de s'exprimer,
01:12:29mais ils ne peuvent pas prendre des décisions
01:12:31de gens avec le maillot d'équipe de France,
01:12:33avec le maillot d'équipe de France.
01:12:35Si à ce moment-là, ils sont en rassemblement
01:12:37avec l'équipe de France,
01:12:39le seul moment où il y en aura,
01:12:41c'est dans 40 minutes.
01:12:43De toute manière, je pense en plus que tu as 200% raison,
01:12:45Michel, parce qu'il y a certains joueurs
01:12:47qui ont pris position,
01:12:49qui ont fait une mauvaise coupe d'Europe,
01:12:51un mauvais championnat d'Europe, je suis sûr,
01:12:53à cause de ça.
01:12:55Parce qu'ils se sont mis, pour moi,
01:12:57la pression sur les épaules,
01:12:59et après, derrière,
01:13:01ils avaient une certaine pression sur les épaules,
01:13:03et c'est bien qu'ils prennent position,
01:13:05qu'ils défendent leurs valeurs, leurs intérêts,
01:13:07ce qu'ils pensent, ils ont raison,
01:13:09mais pas avec le maillot d'équipe de France.
01:13:11Et surtout, ils ne vont pas me répondre.
01:13:13Au niveau de timing,
01:13:15ils sont avec l'équipe de France,
01:13:17et ils veulent donner leur message
01:13:19avant le deuxième tour des élections.
01:13:21La fédération française devait les empêcher.
01:13:23Mais ça montre que la fédé n'est pas assez forte.
01:13:25Là-dedans, ils ont été nuls.
01:13:27Moi, c'est ce que je pense.
01:13:29Mais sincèrement, qu'ils le disent,
01:13:31c'est qu'ils défendent leurs vues.
01:13:33On dort, mais pas avec le maillot de l'équipe de France.
01:13:35Dugin, tu disais ?
01:13:37C'est sûr qu'un rassemblement de l'équipe de France,
01:13:39c'est toute la nation qui est derrière son équipe nationale.
01:13:41Donc, tu es là pour rassembler
01:13:43tous tes supporters, tous tes joueurs,
01:13:45on est tous derrière un fagnon, derrière un objectif.
01:13:47À partir du moment où tu prends une décision politique,
01:13:49tu divises la nation, tu divises ton équipe.
01:13:51Ça, ce n'est pas trop le cas,
01:13:53parce que je pense que c'était assez unanime vis-à-vis des joueurs.
01:13:55Mais tu divises un peu la nation.
01:13:57Et ce n'est pas le rôle des joueurs de l'équipe de France.
01:13:59Leur rôle, c'est de rassembler les Français.
01:14:01Donc, c'est sûr que ça pose problème à ce moment-là.
01:14:03Oui, ça, c'est sûr.
01:14:05Bon, très bien.
01:14:07Autre message ?
01:14:09Oui, il en reste encore des gens qui voulaient dire un mot à Michel Platini.
01:14:11Michel Platini,
01:14:13l'homme, le joueur,
01:14:15le foot qui faisait rêver
01:14:17les Brésiliens, dont moi.
01:14:19Et pourtant, on avait au Brésil,
01:14:21dans les années 80,
01:14:23une super génération en or,
01:14:25avec Zico, Socrates,
01:14:27Junior, Leandro,
01:14:29Falcao.
01:14:31Et la Coupe du Monde 1982,
01:14:33je découvre venir en France,
01:14:35ce qui faisait rêver aussi, on avait l'impression,
01:14:37qu'il y avait une équipe
01:14:39sud-américaine,
01:14:41qui avait la technique,
01:14:43mais qui avait aussi un numéro 10,
01:14:45qui était à la fois maîneur de jeu,
01:14:47qui avait une vision de jeu incroyable,
01:14:49une élégance
01:14:51unique,
01:14:53et aussi un lutteur.
01:14:55Complète.
01:14:57Michel, merci beaucoup.
01:14:59Tu as été une grande inspiration
01:15:01pour moi,
01:15:03et à chaque fois, moi,
01:15:05j'étais un athlète, je voulais gagner,
01:15:07mais c'était des personnages comme vous,
01:15:09et comme la génération
01:15:11de mon frère,
01:15:13qui a inspiré,
01:15:15pour qu'on devienne non seulement des compétiteurs,
01:15:17mais aussi des artistes.
01:15:19Merci Michel,
01:15:21j'espère qu'on se voit bientôt.
01:15:23Ray, le frère de Socrates.
01:15:25Oui, merci beaucoup Ray,
01:15:27c'est très gentil ce qu'il a dit.
01:15:29C'est vrai que l'équipe de 1982 de Brésil
01:15:31était une équipe exceptionnelle,
01:15:33certainement la deuxième meilleure équipe de tous les temps du Brésil,
01:15:35après celle de 1970,
01:15:37où ils étaient les favoris logiques
01:15:39de la Coupe du Monde, mais les Italiens sont passés par là,
01:15:41et en 1982,
01:15:43je pense qu'on était
01:15:45les meilleurs en 1986,
01:15:47on n'a pas gagné, ils étaient les meilleurs en 1982,
01:15:49ils n'ont pas gagné.
01:15:51Vous les avez éliminés.
01:15:53Oui, mais ce n'était pas la même génération.
01:15:55Elle était peut-être vieillissante.
01:15:57Elle était différente,
01:15:59l'équipe de 1982,
01:16:01exceptionnelle.
01:16:03J'ai une petite question,
01:16:05si vous étiez passé en finale en 1982,
01:16:07tu penses que vous auriez battu l'Italie ?
01:16:09Non.
01:16:11Moi je pense que,
01:16:13parce qu'on n'est pas prêt,
01:16:15on n'y va pas pour gagner la Coupe du Monde en 1982,
01:16:17on va en 1978 pour participer à la Coupe du Monde.
01:16:19On va danser le tango en Argentine.
01:16:21On vous en voulait.
01:16:23Oui, mais bon,
01:16:25ça faisait quand même 15 ans
01:16:27que l'équipe de France n'avait pas été en Coupe du Monde,
01:16:29on y arrive, on y va,
01:16:31on est content, on va participer à la Coupe du Monde.
01:16:33En 1982,
01:16:35on ne gagne pas depuis un an.
01:16:37On ne gagne pas un match en équipe de France depuis un an.
01:16:39Donc on y va,
01:16:41on perd l'Angleterre au premier match,
01:16:43donc c'est un peu compliqué.
01:16:45On se retrouve en demi-finale contre l'Allemagne,
01:16:47et on perd en demi-finale.
01:16:49Mais si on gagne l'Allemagne,
01:16:51je ne pense pas qu'on gagne l'Italie.
01:16:53J'arrive en Italie après, je ne pense pas qu'on gagne,
01:16:55parce qu'on n'est pas prêt, on n'est pas dans la tête,
01:16:57on n'est pas comme eux.
01:16:59Parce que nous, dans nos yeux de gamin,
01:17:01j'avais l'impression qu'en 1982,
01:17:03vous étiez encore plus fort qu'en 1986.
01:17:05On a très bien joué en 1982,
01:17:07mais on est meilleur en 1986.
01:17:09Mais en 1986, tu as l'équipe de France au top,
01:17:11sauf Gigi qui est blessée, moi qui suis blessé,
01:17:13et qui nous manque José Touré,
01:17:15un mois avant de venir.
01:17:17Donc, il manquait trois joueurs fondamentaux
01:17:19pour gagner les matchs.
01:17:21Duga, tu voulais dire ?
01:17:23Je voulais dire, on a beaucoup parlé d'artistes,
01:17:25de grands joueurs, de qualité de jeu.
01:17:27Quel est l'artiste aujourd'hui,
01:17:29pour Michel Patini, dans le football d'aujourd'hui ?
01:17:31Quel est le joueur qui te plaît le plus ?
01:17:35Dans le football d'aujourd'hui ?
01:17:37Mais si !
01:17:39Ça ne veut dire personne alors !
01:17:41Mais non, mais il joue encore !
01:17:43Déjà, tu ne regardes pas les matchs du Paris Saint-Germain
01:17:45aux Ligues des champions, ne me dis pas que tu regardes
01:17:47les matchs aux Etats-Unis !
01:17:49Je te parle en absolu !
01:17:51Le footballeur qui joue aujourd'hui,
01:17:53qui est le meilleur, c'est Messi.
01:17:55Juste après Messi, alors ?
01:17:57Après Messi,
01:17:59qui me plaît en valeur absolue.
01:18:01C'est inquiétant, parce que ça ne vient pas vite.
01:18:03Il y a une génération qui se termine...
01:18:05Je suis d'accord, il y a une génération qui se termine...
01:18:07Non, mais pas pour votre mémoire !
01:18:09Il y a une génération qui se termine,
01:18:11qui est une génération des techniciens.
01:18:13Tu as eu Hazard qui est parti,
01:18:15tu as Modric qui termine, tu as De Bruyne qui termine...
01:18:17C'est la génération un peu des Neymars,
01:18:19c'est la génération des Messi...
01:18:21C'est la génération des footballeurs,
01:18:23qui sont des bons footballeurs.
01:18:25Et donc aujourd'hui, qu'est-ce qu'on a ?
01:18:27On a surtout des athlètes.
01:18:29On a moins de footballeurs.
01:18:31Tu as l'avancée de Manchester City à Londres,
01:18:33tu as Kylian Mbappé qui va à 2000 à l'heure,
01:18:35tu as les jeunes de Barcelone
01:18:37qui vont à 2000 à l'heure.
01:18:39C'est plus basé sur les qualités physiques
01:18:41que sur les qualités techniques.
01:18:43Donc dire quel est le joueur aujourd'hui
01:18:45qui me fait rêver...
01:18:47Il y en a un qui va te plaire, Moussiala peut-être Michel, non ?
01:18:49Tu vois qui c'est Moussiala ?
01:18:51Bayerne !
01:18:53Oui, peut-être.
01:18:55C'est des jeunes qui arrivent
01:18:57que je ne connais pas trop
01:18:59et qu'il faut que je les voie dans les grands matchs.
01:19:01Je vois plus les grands matchs.
01:19:03C'est pour ça que ce soir tu voulais regarder Brest.
01:19:05Oui, mais Brest parce que...
01:19:07J'aime beaucoup Yvon Lerouj, j'aime beaucoup Éric Roy.
01:19:09C'est une belle fête pour les Brestois.
01:19:11C'est la première fois qu'ils vont participer à une Coupe d'Europe.
01:19:13Et je veux le regarder
01:19:15parce que c'est le premier match de Coupe d'Europe.
01:19:17Ça va avec ta vision du foot
01:19:19parce qu'il y a deux ans, c'est ce que tu m'avais dit,
01:19:21il faut laisser aussi l'opportunité
01:19:23aux petits
01:19:25d'exister sur les grandes compétitions.
01:19:27Donc ça doit te plaire en effet que Brest participe
01:19:29à la compétition, que Gérôme participe à la compétition.
01:19:31Premièrement, ils l'ont mérité.
01:19:33Ils ont fait une superbe année à Brest.
01:19:35Et puis comme ça tombe bien que je connais bien l'entraîneur,
01:19:37en plus je connais bien Yvon,
01:19:39et puis c'est bien, c'est formidable.
01:19:41C'est dommage qu'ils ne jouent pas à Brest.
01:19:43Dommage qu'ils ne jouent pas à Brest.
01:19:45On sera sur place à partir de 20h.
01:19:47Si t'avais été président de l'UFA, ils y joueraient.
01:19:49Ils m'auraient demandé une dérogation.
01:19:51C'est même sûr.
01:19:53On sera sur place à 20h bien sûr pour l'avant-match
01:19:55de Brest-Sturmgratz et de Monaco-Barcelone.
01:19:57Évidemment, c'est l'événement de la soirée.
01:19:59La Ligue des champions donc
01:20:01ce soir. On revient dans une seconde,
01:20:03avec le prouiste Julien Cazard qui sera de retour.
01:20:05Et qui va nous dire son projet pour le foot.
01:20:07Prochainement Michel.
01:20:09Allez, à tout de suite.
01:20:2119h47 sur RMC, les 10 dernières minutes
01:20:23de Rotten sans flammes, du soir exceptionnel
01:20:25en direct de Cassier, du bistrot
01:20:27de Nino, de Michel Platini.
01:20:29Il est avec nous depuis 1h30,
01:20:311h45, on se régale
01:20:33vraiment à revenir sur le football,
01:20:35sur sa vision des choses.
01:20:37On est avec Tony Veyrel, avec
01:20:39Christophe Dugarry et avec Jean-Louis Tour.
01:20:41Là, on finit par se détendre, le quiz
01:20:43de Julien Cazard. Oui, parce que je ne repars pas de
01:20:45Cassier, Michel, sur une défaite.
01:20:47Alors surtout qu'il faut expliquer,
01:20:49Jérôme est sur un grand chlemme.
01:20:51C'est-à-dire qu'il a gagné lundi, il a gagné mardi,
01:20:53il a gagné mercredi. Et il essaie
01:20:55de gagner les 5 de la semaine.
01:20:57Et le but bien sûr pour tout le monde, c'est de me faire perdre.
01:20:59Exactement. Allez, on y va.
01:21:07Alors, j'ai une mauvaise nouvelle
01:21:09pour Jérôme, c'est un quiz spécial
01:21:11Michel Platini.
01:21:13Alors après,
01:21:15peut-être que Michel Platini connaît aussi bien sa carrière
01:21:17que Dugar connaît la sienne. Et là, c'est jouable.
01:21:19Mais j'ai peur que non. Je pense que Michel est meilleur.
01:21:21Sur la carrière de Dugar même.
01:21:23Pierre-Nicolas
01:21:25et Damien sont avec nous pour jouer.
01:21:27Bonsoir à tous les deux.
01:21:29Alors, Pierre-Nicolas,
01:21:31est-ce que tu veux faire équipe avec Jérôme ou avec
01:21:33Tony, Dugar, Michel Platini ?
01:21:35On n'a pas tous les jours la chance
01:21:37de jouer avec Michel Platini, donc je vais jouer
01:21:39avec Michel Platini.
01:21:41Allez, tu es avec Jérôme.
01:21:53Allez, Damien.
01:21:55Alors, on va commencer par
01:21:57une petite question flash, toute simple.
01:21:59Quel est le club de Ligue 1
01:22:01ou de Ligue 2 le plus près de Turin ?
01:22:05Grenoble.
01:22:07Grenoble. Bonne réponse de Dugar.
01:22:09Non, c'est Jérôme.
01:22:11Malheureusement, c'est Jérôme.
01:22:13Mais ça ne va pas durer.
01:22:15Ne vous inquiétez pas, ça ne devrait pas durer.
01:22:21Ça dépend de l'époque.
01:22:25On s'est ribé.
01:22:27Respectez-moi deux secondes.
01:22:29Kikseti, on va commencer Kikseti.
01:22:31Je préviens Michel, il y a un jeu de mots pourri.
01:22:33Quel juventino
01:22:35des années 80 qui jouait avec
01:22:37Michel Platini chantait souvent
01:22:39pour le Père Noël à l'approche des fêtes ?
01:22:41Chabrini.
01:22:43Alors non, il a le même nom
01:22:45qu'un chanteur du Père Noël.
01:22:49C'est la belle nuit de Noël.
01:22:51Rossi.
01:22:53Paolo Rossi.
01:22:55Paolo Rossi, bonne réponse de
01:22:57Michel Platini. Paolo
01:22:59Rossi, le buteur magnifique.
01:23:01Moi, j'avais dit
01:23:03Paolo Rossi. Trop timide.
01:23:05T'as pas dit Paolo.
01:23:07C'est pas le même.
01:23:09C'est le même que Jean-Michel.
01:23:11Franchement, il triche.
01:23:13On va passer à la question Mathieu Bodmer.
01:23:15Tout de suite.
01:23:17C'est la question Mathieu Bodmer.
01:23:19Question Bodmer, ça veut dire
01:23:21question On aime le resto.
01:23:23Quel est ce plat
01:23:25d'origine russe devenu italien
01:23:27qui se mange froid à base de pommes de terre,
01:23:29de tomates, d'œufs, de jambon
01:23:31et d'œufs mayonnaise ?
01:23:35Salade.
01:23:37Piemontese.
01:23:39La Piemontese, bonne réponse de Duga.
01:23:43Michel, il mangeait pas de la Piemontese.
01:23:45Je mangeais pas de salade.
01:23:47Je mangeais des pâtes.
01:23:49Bien sûr, il mangeait des pâtes.
01:23:51Y'a que les cons de français pour manger
01:23:53de la Piemontese.
01:23:55C'est vrai, c'est des milles.
01:23:57Y'a des choses, y'a des pizzas,
01:23:59y'a des saucissons, y'a des salamis.
01:24:01Mais pas des salades.
01:24:03J'ai complètement craqué Michel, pardon.
01:24:05J'sais pas ce qu'il m'a pris.
01:24:07On va faire...
01:24:09On va revenir sur le foot. On va faire un
01:24:11quoi qui les unit. Je vais vous donner deux noms
01:24:13de personnes que vous connaissez sûrement.
01:24:15Vous allez trouver quelle est la particularité
01:24:17qui les unit. Attention,
01:24:19Michel Platini,
01:24:21Sacha Zavaroff.
01:24:23La Juve et Nancy.
01:24:25Juve et Nancy,
01:24:27qui l'a dit en premier ?
01:24:29Ah t'as dit les deux ?
01:24:31Parce qu'ils ont joué en premier, j'ai dit à Nancy.
01:24:33Ils ont joué à Nancy et à la Juve aussi.
01:24:35C'est Platini qui l'a dit. Point pour Michel
01:24:37parce qu'il s'appelle Michel Platini.
01:24:39Point pour Michel parce qu'il s'appelle Michel.
01:24:41Et c'est ça la base. C'est le privilège.
01:24:43C'est à Michel qu'il est venu à Nancy d'ailleurs.
01:24:45C'est à moi qu'il est venu à Nancy.
01:24:47C'est vrai que
01:24:49y'en a un qui...
01:24:53Est-ce qu'il y en a un des deux qui a vraiment eu de la chance ?
01:24:55Salopard.
01:24:57C'est quand même génial.
01:24:59Y'en a un qui a fait Nancy-La Juve, qui a fait La Juve-Nancy.
01:25:01J'suis pas sûr que l'ascenseur soit mieux dans un sens ou dans l'autre.
01:25:03Qui c'est-t-il donc ?
01:25:05Qui c'est-t-il donc ?
01:25:09Attention c'est une charade. Mon premier oblige à s'arrêter.
01:25:11Mon deuxième...
01:25:13Ah il prend un joker.
01:25:15Ouais mais c'est coach Courbis qui doit le faire.
01:25:17J'ai pas le temps de bouler.
01:25:19Bon alors c'est Jean-Louis qui va faire coach Courbis.
01:25:23Il est là coach ?
01:25:25J'y vais.
01:25:27Mon premier oblige à...
01:25:29Compliqué, compliqué.
01:25:31Mon premier...
01:25:33J'suis tombé chez les fous là.
01:25:35Ah bah évidemment.
01:25:37Si vous avez mis deux heures pour vous rendre compte, c'est qu'on a bien travaillé.
01:25:39Michel, rassure-toi, ça sera jamais pire que Louis s'attaque.
01:25:41Mon premier
01:25:43oblige à s'arrêter.
01:25:49Mon deuxième était un mouvement
01:25:51révolutionnaire irlandais.
01:25:53J'ai tout à jouer. Stopira !
01:25:55Bonne réponse de Michel Platini.
01:25:57J'ai l'idée que ce serait Michel Platini qui...
01:25:59A travers Tony Verel.
01:26:01Mais c'est Michel Platini qui a une bonne réponse.
01:26:03C'est un ancien, pareil.
01:26:05C'est pareil, c'est pareil.
01:26:07Attention.
01:26:09Quoi qu'il kiffe, kiffe.
01:26:11Elle est pour Jérôme celle-là.
01:26:13Faut trouver le point commun entre ces joueurs.
01:26:15Toto Schilacci, Bonucci,
01:26:17Vieri, Baggio,
01:26:19Pirlo,
01:26:21Ibrahimović.
01:26:23Schilacci, Bonucci,
01:26:25Vieri, Baggio, Pirlo, Ibrahimović.
01:26:27Je peux même rajouter Viera.
01:26:29Ils ont fait Juve-Inter.
01:26:31Ils ont fait Juve-Inter.
01:26:33Bonne réponse de Jérôme qui revient dans le game.
01:26:37Il est là, mon Jérôme.
01:26:39On va faire tout de suite une question Jean-Michel Larké, la question des vieux.
01:26:43Salut, c'est Jean-Michel Larké
01:26:45sur RMC.
01:26:47Oh c'est moi le dinosaure,
01:26:49le dinosaure, le dinosaure.
01:26:51Question Jean-Michel Larké.
01:26:53A Nancy, saison
01:26:551977-1978,
01:26:57Michel est au firmament
01:26:59de son début de carrière.
01:27:01Il finit évidemment meilleur buteur du club.
01:27:03Evidemment, évidemment.
01:27:05Mais qui finit deuxième ?
01:27:11Olivier Rouillet, non ?
01:27:13Olivier Rouillet, bien entendu !
01:27:15Olivier Rouillet, enfin Michel !
01:27:17Bravo Michel !
01:27:21Normalement, Olivier ne devait pas marquer des buts.
01:27:23Il devait faire des passes à celui qui marque des buts.
01:27:25Je pense que parfois, il a raté des passes et c'est rentré.
01:27:29Il a fait 2-3 centres mauvais
01:27:31et il s'est rendu à marquer des buts.
01:27:35Olivier qui a entraîné
01:27:37Tony.
01:27:39Exactement, c'est grâce à lui
01:27:41que je lui donne beaucoup.
01:27:43Ou à cause, ou à cause.
01:27:45Sache que tu as beaucoup fait rire Michel.
01:27:47Que ce soit à 18h45.
01:27:49C'est bon, qui a gagné du coup ?
01:27:51C'est le reste du monde et Pierre-Antoine
01:27:53qui est en première.
01:27:55Merci Michel, merci pour tout !
01:27:57Merci à vous.
01:27:59Merci Michel, parce que c'est la fin.
01:28:01C'est la fin.
01:28:03Tu disais que tu voulais rester une heure encore,
01:28:05mais je ne peux pas, l'émission c'est que deux heures.
01:28:07Donc on s'est régalé, merci encore une fois
01:28:09d'avoir participé au Tennis en Flamme pendant deux heures.
01:28:11C'était génial, pour moi c'est toujours un rêve de gosse
01:28:13de te voir et de participer,
01:28:15vraiment d'échanger du foot.
01:28:17Et je te le dis, comme Tony,
01:28:19comme Jean-Louis.
01:28:21J'ai l'impression d'être vieux quand vous parlez.
01:28:23Non, parce que je sais que tu vas revenir
01:28:25dans le football.
01:28:27Je sais, mais je sais que tu vas me faire
01:28:29revenir, on va dire début d'année.
01:28:31Tu vas me dire, ça y est j'ai un projet
01:28:33et je peux vous l'annoncer.
01:28:35J'ai des projets, mais pas dans le foot.
01:28:37Bon écoute, encore une fois,
01:28:39je vous remercie de m'avoir accueilli
01:28:41et qu'on ait pu parler de certaines choses
01:28:43du football, vous me tenez à coeur.
01:28:45Merci beaucoup, c'est toujours un plaisir.
01:28:47L'Apter Live arrive dans une seconde
01:28:49avec Nico Jamin, les matchs de Ligue des Champions,
01:28:51Brest-Chongrad et Barça-Monaco,
01:28:53les avant-matchs à suivre.
01:28:55Et puis on se retrouve demain pour Autenne en Flamme,
01:28:57pour clôturer cette magnifique semaine.
01:28:59Demain à partir de 18h, on lancera aussi
01:29:01la cinquième journée du championnat de Ligue 1.
01:29:03Bisous à tous, bonne soirée, restez à l'écoute d'RMC
01:29:05et à demain !