Les thermostats connectés, une bonne solution pour passer l’hiver au chaud ?
Une aide de l’État à l’installation de thermostats connectés est en vigueur jusqu’à la fin de l’année 2024.
Ces petits boîtiers installés à côté de vos chauffages permettent de contrôler la température de votre foyer à distance et, selon l’Ademe, de réduire votre facture d’électricité.
C’est avec un ouf de soulagement que Livio a accueilli les installateurs de thermostats connectés de la société Sobra, une entreprise qui cherche à accroître son activité dans ce secteur. “Moi j’ai une très grosse facture d’électricité, je suis à peu près à 100 euros par mois donc je me suis dit que j’allais profiter de l’aide de l’État ”, explique le jeune homme dans son lumineux deux-pièces. Selon l’Ademe, l’agence de la transition écologique, ce dispositif permet de réduire jusqu’à 15% la facture d’électricité du consommateur. En plus, pour la mise en place de ces deux thermostats sur ces chauffages, Livio n’a rien eu à débourser. Dans son cas, l’installation, sans coup de pouce de l’État, aurait dû lui coûter entre 250 et 300 euros main d'œuvre comprise. Le montant de l’aide dépend de la taille totale chauffée au sein du logement et en fonction des sociétés qui viennent installer le dispositif il est possible de ne rien avoir à avancer. Une aubaine, donc. D’autant plus qu’à partir de janvier 2027, un décret indique que tous les logements devront être équipés d’un système de régulation automatique de la température de chauffage par pièce.
Une installation rapide et une prise en main intuitive
Dans cette maison de ville de l’est marseillais, l’installation aura duré une trentaine de minutes. “On ne fait pas de trous dans le mur des clients, les thermostats viennent s’ajouter au circuit du chauffage” détaille Tony, un installateur de l’entreprise Sobra. Une fois que les deux petits objets ont été collés proches des chauffages, le technicien vient les connecter au réseau Wi-Fi et les appairer au téléphone du client sur une application dédiée au contrôle des sources de chaleur. “Une fois le boîtier installé, le client pourra baisser ou augmenter la température à distance en fonction de ses besoins”, expose l’électricien de formation. Un point qui a convaincu Livio de se faire poser les thermostats, “j’ai déjà oublié de baisser mon chauffage alors que j’étais au travail donc le fait de pouvoir contrôler la température de mon logement sur mon smartphone de manière intuitive ça a été un gros plus.” Le dispositif a presque l’air d’être trop beau pour être vrai, mais parfois il peut y avoir une contrepartie à l’installation de ces objets. Ce n’est pas le cas chez Livio mais parfois certaines entreprises qui installent des thermostats connectés peuvent aussi décider de procéder à ce que l’on appelle « un effacement diffus » lors des pics de consommation. C’est-à-dire que les radiateurs peuvent être légèrement baissés, jamais trop longtemps, en fonction de la demande et des besoins du marché.
Cette aide doit permettre à 27 millions de foyers français de s’équiper d’un thermostat connecté.
Ces petits boîtiers installés à côté de vos chauffages permettent de contrôler la température de votre foyer à distance et, selon l’Ademe, de réduire votre facture d’électricité.
C’est avec un ouf de soulagement que Livio a accueilli les installateurs de thermostats connectés de la société Sobra, une entreprise qui cherche à accroître son activité dans ce secteur. “Moi j’ai une très grosse facture d’électricité, je suis à peu près à 100 euros par mois donc je me suis dit que j’allais profiter de l’aide de l’État ”, explique le jeune homme dans son lumineux deux-pièces. Selon l’Ademe, l’agence de la transition écologique, ce dispositif permet de réduire jusqu’à 15% la facture d’électricité du consommateur. En plus, pour la mise en place de ces deux thermostats sur ces chauffages, Livio n’a rien eu à débourser. Dans son cas, l’installation, sans coup de pouce de l’État, aurait dû lui coûter entre 250 et 300 euros main d'œuvre comprise. Le montant de l’aide dépend de la taille totale chauffée au sein du logement et en fonction des sociétés qui viennent installer le dispositif il est possible de ne rien avoir à avancer. Une aubaine, donc. D’autant plus qu’à partir de janvier 2027, un décret indique que tous les logements devront être équipés d’un système de régulation automatique de la température de chauffage par pièce.
Une installation rapide et une prise en main intuitive
Dans cette maison de ville de l’est marseillais, l’installation aura duré une trentaine de minutes. “On ne fait pas de trous dans le mur des clients, les thermostats viennent s’ajouter au circuit du chauffage” détaille Tony, un installateur de l’entreprise Sobra. Une fois que les deux petits objets ont été collés proches des chauffages, le technicien vient les connecter au réseau Wi-Fi et les appairer au téléphone du client sur une application dédiée au contrôle des sources de chaleur. “Une fois le boîtier installé, le client pourra baisser ou augmenter la température à distance en fonction de ses besoins”, expose l’électricien de formation. Un point qui a convaincu Livio de se faire poser les thermostats, “j’ai déjà oublié de baisser mon chauffage alors que j’étais au travail donc le fait de pouvoir contrôler la température de mon logement sur mon smartphone de manière intuitive ça a été un gros plus.” Le dispositif a presque l’air d’être trop beau pour être vrai, mais parfois il peut y avoir une contrepartie à l’installation de ces objets. Ce n’est pas le cas chez Livio mais parfois certaines entreprises qui installent des thermostats connectés peuvent aussi décider de procéder à ce que l’on appelle « un effacement diffus » lors des pics de consommation. C’est-à-dire que les radiateurs peuvent être légèrement baissés, jamais trop longtemps, en fonction de la demande et des besoins du marché.
Cette aide doit permettre à 27 millions de foyers français de s’équiper d’un thermostat connecté.
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