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00:00Non, c'est scandaleux, ça n'a rien à faire dans un prétoire.
00:03Quand on prend un avocat, on ne décide pas d'avoir ces images-là.
00:07Et le pire, c'est que là on ne l'a pas, mais dans une de ses stories,
00:10elle a fait une story où il y a une musique derrière qui est « Réveille-moi avant de partir ».
00:13Et quand on sait les conditions dans lesquelles a été violée Gisèle Pellicot,
00:17c'est-à-dire quand elle dormait, elle était endormie par son mari
00:21et ensuite il y a des hommes qui venaient pour la violer,
00:23et bien ça n'a rien à faire aujourd'hui dans un prétoire.
00:25Je ne sais pas si cette dame pourra être portée devant la justice,
00:28mais en tout cas, une avocate n'a pas à faire ça.
00:31Alors, elle a refait une série de stories dans sa voiture
00:34où elle répond aux critiques auxquelles elle fait face, regardez.
00:37Ça ne se passe pas, je lis avec grand plaisir, les avis, les insultes,
00:43tout ce dont je fais l'objet parce que je fais mon travail.
00:45Si j'avais été dans un pays où je défendais des femmes
00:48et dont on considérait dans ce pays qu'elles sont des mauvaises filles,
00:52je serais traitée de la même manière qu'aujourd'hui en fait.
00:55Parce que je suis avocate, que je pose des questions,
00:57que j'essaie de comprendre ce qui se passe dans un dossier
01:00qui est loin d'être très simple, je me fais harceler.
01:05– Jules, ce n'est pas son travail, elle dit je fais mon travail,
01:07je me fais insulter pour ça, ce n'est pas son travail
01:09de faire la maligne, de faire l'influenceuse sur les réseaux sociaux.
01:12Elle, son travail, c'est de défendre en effet des accusés
01:15et d'obtenir la peine la moins grave pour les accusés
01:19et ceux qui ont violé Gisèle Pellicot.
01:21Ce n'est pas de faire la maligne sur les réseaux sociaux.
01:22– Absolument.