• il y a 2 mois

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00:00Ces souvenirs que vous partagez, ce sont d'abord des souvenirs qui vous apaisent, parce que vous le rappelez, vous l'écrivez, vous avez eu la mort aux trousses et ça change un deuble.
00:09Vous avez vu les images tout à l'heure. Oui, non seulement j'avais extrêmement mal, même quand je suis venu vous voir, ça continue d'ailleurs, je ne savais pas du tout quel allait être mon destin.
00:21Et puis j'ai toujours un rapport assez particulier au chagrin, c'est-à-dire qu'à un moment, je crois justement à propos d'Apocalypse Now, puisqu'on vient d'écouter J'étais fasciné, Coppola,
00:31je dis que je suis un type confus, que le chagrin bouleverse. J'ai toujours été confus en fait, je ne suis pas du tout un conceptuel.
00:38En revanche, le chagrin pour moi, que ce soit la chanson, Nerval, Mitterrand qui souffre, quand j'ai vu justement à Cannes Coppola arriver, on remettait ce trophée d'honneur à Scorcelles,
00:51il errait un peu sur la scène, on avait l'impression qu'on n'avait pas vraiment prévu quelque chose pour lui, alors que c'est vraiment le Shakespeare du cinéma.
00:59J'étais devant ma télé, comme tout le monde, et j'ai été particulièrement ému, et en fait c'est un peu ça qui court dans le livre de Bowie, la disparition de Mitterrand,
01:08j'avais l'impression d'assister à la mort de Louis XIV, et j'ai voulu raconter tout ça. Je suis insentimental en fait.

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