Après la défaite 3-2 à domicile contre l'Olympique de Marseille, dimanche, l'entraîneur de l'OL a regretté les nombreuses occasions ratées de ses joueurs à 10 contre 11 et félicité l'efficacité offensive de Marseille.
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00:00Comme vous venez de le dire, c'est invraisemblable, c'est cruel, mais c'est lié au fait qu'on
00:05ait laissé notre adversaire en vie, je pense, étant donné qu'au moins sur la première
00:10mi-temps, on aurait dû rentrer au vestiaire avec un avantage, à mon avis, supérieur
00:15à un but.
00:16Et du coup, ils ont gardé espoir, ils ont su saisir toutes les opportunités qu'on
00:21leur a laissées.
00:22Ils ont même failli marquer en première mi-temps, je ne sais pas si vous vous souvenez,
00:24le ballon qui est sauvé sur la ligne.
00:27Et toutes les petites choses qu'on leur a laissées, ils les ont capitalisées et transformées
00:31en buts.
00:32Là où nous, on s'est créé énormément d'occasions, je pense qu'on a eu sept occasions
00:36franches et malheureusement, nous n'avons mis que deux buts.
00:39Je n'ai pas vraiment le sentiment de honte, je pense que c'est un mot qui est fort, mais
00:44on a une bonne raison de s'en vouloir, ça c'est sûr.
00:46Mais à l'inverse, je n'ai pas de raison d'en vouloir aux joueurs parce qu'ils ont livré
00:50un match correct avec la volonté de gagner et malheureusement, comme je vous l'ai dit,
00:57la transformation des situations n'a pas été faite.
00:59Le fait qu'on laisse de l'espoir à cet adversaire qui, du coup, s'est rempli de solidarité
01:08pour croire en cette possibilité-là et qu'on l'a entretenue en l'aidant sur le troisième
01:12but, donc on arrive à quelque chose qui peut être assimilé à de la honte, mais en fait
01:18ce soir, je ne suis pas déçu d'avoir perdu, je suis déçu de ne pas avoir gagné.
01:21Sur la première mi-temps, non, parce que j'ai l'impression qu'on se crée énormément
01:24de situations, qu'on les met vraiment sous pression, qu'on récupère le ballon assez
01:29facilement, assez haut et c'est sur des erreurs individuelles qu'on concède des choses, donc
01:35je ne pense pas que ce soit lié à l'organisation de jeu et en tout cas au choix des joueurs.
01:40Ensuite, en deuxième mi-temps, on parvient à marquer et au moment où on veut remettre
01:46de l'énergie pour continuer à pousser, on encaisse ce but et ça donne, comme je
01:51vous l'ai dit, la perspective à notre adversaire que tout est possible ce soir et ensuite on
01:56fait une erreur de placement sur le deuxième but, on prend un ballon dans le dos sur notre
02:04côté gauche et du coup il y a un centre au deuxième poteau qui est repris tant bien
02:07que mal mais qui va au fond et on se crée, je pense, cinq ou six situations pour revenir
02:12à deux-deux jusqu'à parvenir à égaliser et sur un ballon où on est en large supériorité
02:20numérique, l'intention de jeu n'est pas la bonne, je pense qu'à ce moment-là il
02:24faut repartir court avec l'idée de pouvoir construire une action face à un adversaire
02:29qui était regroupé et on dégage sur le seul adversaire et donc forcément il saisit
02:34cette énième chance qu'on lui donne.
02:36Oui, c'est un gros coup au moral dans le sens où on livre le match qui doit nous permettre
02:40de marquer trois points et on ne les concrétise pas et même à un moment donné quand on
02:45réussit à en gagner un alors qu'on en gagnait zéro, on redonne les trois points
02:49à notre adversaire mais encore une fois c'est vraiment un scénario qui est fou dans le
02:55sens où si on concrétise nos actions en première mi-temps, je pense qu'on prend complètement
03:02le leadership psychologique de ce match et du coup notre adversaire n'aurait pas existé
03:06mais encore une fois c'est une belle histoire et elle ne s'est pas du tout écrite comme
03:10ça parce qu'on n'a pas converti nos actions.