Le bataillon des marins pompiers de Marseille baptise leur dernière embarcation de pointe
Il est un peu plus de 17H00 quand le bateau pompe des marins pompiers de Marseille envoie les grandes eaux et fait sonner la corne de brume. La traditionnelle bouteille de champagne se fracasse sur la coque du Simos sur l’impulsion de ses marraines, deux championnes de cyclisme sur pistes de la région, parmi les meilleures au monde. La cinquième ETIS (Embarcation de Transport, Incendie et Secours) va enfin pouvoir prendre la mer pour remplir ses missions.
Pour les marins pompiers de Marseille, ces embarcations sont une véritable aubaine. À la pointe de la technologie, ce que ses usagers retiennent en premier, c’est l’arrivée de la climatisation, « en été, lors des interventions en pleine journée, la température est vite insoutenable dans la cabine et c’est aussi valable pour les blessés », relève l’in des pompiers amené à utiliser le Simos.
Pourtant, ce n’est pas la seule « option » qui fait de cette embarcation un outil à la pointe du sauvetage en mer. Avec ses de moteur de 870 chevaux, le Simos peut se projeter à plus de 30 nœuds avec 12 personnels à son bord sur n’importe quel objectif. Sur le toit, une caméra infrarouge permet de détecter la moindre source de chaleur à plusieurs kilomètres, ce qui se révèle extrêmement pratique de nuit lors de recherche de personnes tombées à l’eau. Tout a donc été étudié pour faciliter le travail des marins pompiers et faciliter leurs opérations.
D’ailleurs, les « sisters ships » du Simos ont été déployées tout l’été sur la rade de Marseille, lors des missions de sécurisations des Jeux olympiques. C’est d’ailleurs à cette occasion que certains dirigeants du comité olympique ont pu admirer la polyvalence de l’embarcation et ont été séduits, à tel point qu’ils en auraient commandé plusieurs exemplaires pour la sécurisation maritime des Jeux de Los Angeles.
Il est un peu plus de 17H00 quand le bateau pompe des marins pompiers de Marseille envoie les grandes eaux et fait sonner la corne de brume. La traditionnelle bouteille de champagne se fracasse sur la coque du Simos sur l’impulsion de ses marraines, deux championnes de cyclisme sur pistes de la région, parmi les meilleures au monde. La cinquième ETIS (Embarcation de Transport, Incendie et Secours) va enfin pouvoir prendre la mer pour remplir ses missions.
Pour les marins pompiers de Marseille, ces embarcations sont une véritable aubaine. À la pointe de la technologie, ce que ses usagers retiennent en premier, c’est l’arrivée de la climatisation, « en été, lors des interventions en pleine journée, la température est vite insoutenable dans la cabine et c’est aussi valable pour les blessés », relève l’in des pompiers amené à utiliser le Simos.
Pourtant, ce n’est pas la seule « option » qui fait de cette embarcation un outil à la pointe du sauvetage en mer. Avec ses de moteur de 870 chevaux, le Simos peut se projeter à plus de 30 nœuds avec 12 personnels à son bord sur n’importe quel objectif. Sur le toit, une caméra infrarouge permet de détecter la moindre source de chaleur à plusieurs kilomètres, ce qui se révèle extrêmement pratique de nuit lors de recherche de personnes tombées à l’eau. Tout a donc été étudié pour faciliter le travail des marins pompiers et faciliter leurs opérations.
D’ailleurs, les « sisters ships » du Simos ont été déployées tout l’été sur la rade de Marseille, lors des missions de sécurisations des Jeux olympiques. C’est d’ailleurs à cette occasion que certains dirigeants du comité olympique ont pu admirer la polyvalence de l’embarcation et ont été séduits, à tel point qu’ils en auraient commandé plusieurs exemplaires pour la sécurisation maritime des Jeux de Los Angeles.
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00:00Avec cette bouteille de champagne fracassée comme le veut la tradition sur la coque du
00:10navire, le CIMOS est officiellement baptisé.
00:13Cette embarcation de transport, incendie et secours est la cinquième et dernière de
00:18la flotte mise en service depuis 2019 pour les marins pompiers de Marseille.
00:21C'est des embarcations qui ont pour objectif d'intervenir sur les incendies aussi bien
00:27dans les ports de plaisance que dans le port de commerce, sur la zone marseillaise ainsi
00:32que sur la zone qu'on protège à Port-de-Bouc sur la partie du bassin ouest du GP2M et à
00:41la caserne d'OCG qui se trouve au terminal conteneur à Fosses également.
00:45Une embarcation rapide dotée de deux moteurs de 870 chevaux capables d'embarquer 12 marins
00:50pour se projeter rapidement pour des interventions en mer.
00:54Toutes les étis sont équipées de sièges plus confortables et ici, la spécificité
00:59de celle-là, c'est qu'elle a un brancard amovible qu'on peut déplier, on vient, on
01:07met la petite barquette avec le blessé et on peut le stabiliser, les médecins derrière
01:12pourront le médicaliser.
01:14Alors ici, de part et d'autre sur l'avant et l'arrière, on a un filet qui est déployé
01:22justement pour la récupération de personnel qui se trouverait à l'eau.
01:25Ici, on a une porte amovible avec une échelle qu'on peut mettre en œuvre.
01:30On a deux radeaux, on peut mettre à l'eau, il suffit juste d'enlever, on enlève toute
01:38cette armature-là qui est amovible et s'il y a besoin, si on se retrouve dans une situation
01:44où il y a une embarcation telle les trans-rades du Frioul qui vont au Frioul, qui chavire,
01:51on peut balancer ces radeaux pour faire une assistance.
01:55La capacité c'est 20 personnes.
01:56Un navire déjà utilisé en rade de Marseille pour les Jeux Olympiques et qui a d'ailleurs
02:01tapé dans l'œil du CIO qui en aurait déjà commandé quelques exemplaires pour les prochains
02:05Jeux de Los Angeles.