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00:00Ça a été un rêve qui s'est réalisé. J'en ai rêvé très longtemps de faire partie de ces déjà-vues.
00:13J'ai grandi avec le slogan « Parce que je le vaux bien », je l'ai vu à la télé, j'ai admiré toutes
00:19ces femmes fantastiques qui ont fait partie de l'histoire de L'Oréal Paris. Je me suis vue
00:24devant mon miroir à dire « Parce que je le vaux bien » avec le petit mouvement de cheveux. J'ai
00:28commencé ma carrière et quand j'ai commencé à peine à rêver, c'était vraiment un de mes très
00:34grands rêves. Je sais que j'ai été là-dedans avec ma maman, c'est quelque chose, l'emprise
00:43nous a fait penser que c'était de notre faute à un moment donné. Je trouve que c'est vraiment
00:48très intéressant et très important finalement d'amener aussi cet angle-là, notamment avec le
00:53programme Stendhup et même moi avec mon livre. Je voulais amener à expliquer le mécanisme de la
01:00violence, ce qu'on a pu vivre, mais c'était surtout pour libérer la parole, pour amener les femmes à
01:05parler. Il est vraiment particulier parce que premièrement, c'est un défilé qui se fait
01:17souvent, presque j'ai envie de dire tout le temps à l'extérieur et qui amène aussi d'autres personnes
01:23qui ne viennent pas forcément du monde de la mode à venir et à pouvoir voir le défilé. C'est déjà
01:29une manière de démocratiser la mode, de démocratiser la beauté finalement et de pouvoir
01:34la rendre accessible à tous. Je trouve que c'est un point qui est essentiel et qui est aussi
01:38différent parce que parfois dans la mode, on a un peu ce truc de fermé. C'est un milieu qui est
01:43très fermé, qui n'est pas forcément abordable. Je trouve que ça, c'est très intéressant et
01:47surtout dans le choix des égénies, on a des hommes, on a des femmes, on a des petits, on a des plus
01:52grands, on a des mannequins, on a des actrices, on a autre chose. Il y a une diversité dans le choix
01:59qui est hyper importante.