• il y a 3 mois
Vous avez sûrement déjà entendu dire que la France était un formidable vivier de talents riche de très nombreux footballeurs d’un excellent niveau. Mais savez-vous si c’est vrai ? Avez-vous pris le temps de vérifier ça ? Moi je dois bien vous avouer qu’avant cette vidéo : je me fiais surtout à mes impressions.

Pour creuser un peu plus le sujet, je me suis basé sur deux éléments qui sont aujourd’hui déterminants dans notre football moderne. Le premier, c’est la valorisation. Que valent les joueurs français par rapport aux footballeurs des autres nations ? Le second, c’est les apparitions en Ligue des Champions. Nos français sont-ils plus importants que les autres nationalités dans la compétition reine ?

Après cette vidéo, vous saurez donc enfin si la France mérite ou non cette réputation !

00:00 Introduction
01:56 Ce que dit le marché sur les joueurs français
06:02 Les limites de l’évaluation par la valorisation
10:29 La représentation des joueurs français en Ligue des Champions

#equipedefrance #liguedeschampions #football

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Sport
Transcription
00:00Vous avez forcément déjà entendu que la France était un incroyable vivier de talent,
00:04voire qu'on était le plus gros vivier de talent au monde.
00:07Mais est-ce que vous vous êtes déjà posé la question ?
00:09Est-ce que cette affirmation est vraie ?
00:11Salut tout le monde, c'est TMF et je dois bien vous avouer que moi,
00:14avant de me préparer cette vidéo, je ne m'étais jamais trop attardé là-dessus.
00:18Alors parfois, je me disais, on dit ça, mais on a des carences à certains postes,
00:22on dit ça, mais c'est dans les médias français, ça se voit un petit peu trop beau.
00:27J'avais l'impression que c'était une affirmation qu'on pouvait critiquer,
00:29mais je n'avais pas forcément d'éléments concrets pour avancer sur cette théorie.
00:34Dans cette vidéo, je vais vous proposer deux approches.
00:36La première approche, ce sera celle du marché et de la valorisation des joueurs.
00:40Est-ce que les nationaux français sont plus valorisés que leurs voisins espagnols, anglais ou encore allemands ?
00:47C'est évidemment une approche qui a des limites, c'est la deuxième partie de la vidéo,
00:50mais elle nous donnera déjà une bonne idée de ce que vaut le joueur français de manière générale,
00:55que ce soit pour les top top éléments ou les joueurs qui sont simplement bons,
01:00qui sont simplement professionnels dans des clubs de première division,
01:04mais qui ne sont peut-être pas les plus grandes stars qu'on verra en sélection.
01:08Et puis une fois qu'on aura évoqué ça, on ira sur les terrains, parce que c'est un petit peu plus concret,
01:13et on se penchera sur la Ligue des Champions.
01:15La Ligue des Champions, c'est la compétition reine, c'est une compétition qui en plus,
01:19a le mérite de faire participer des clubs un petit peu partout en Europe,
01:22et on va voir quelle est la représentation des joueurs français dans cette compétition
01:26par rapport aux joueurs d'autres nationalités.
01:29Il y aura évidemment quelques biais à chacune des étapes de cette vidéo,
01:33c'est pour ça que j'ai mis une partie limite, c'est pour ça que je fais deux approches,
01:37mais ça va nous permettre de voir un peu plus loin cette affirmation qu'on entend encore et toujours.
01:43Bref, installez-vous confortablement et bienvenue pour cette nouvelle vidéo Talk My Football !
01:52Pour l'approche marché, finalement, j'ai opté pour une stratégie plutôt simple,
02:00je me suis rendu sur le site de Transfermarkt.
02:03Il y a des biais liés aux évaluations de Transfermarkt,
02:05mais c'est quelque chose qui est utilisé par des professionnels du football,
02:09c'est quelque chose qui fait référence, et même si tout indice est critiquable,
02:14il faut bien se mettre d'accord sur une base.
02:16La première chose que j'ai voulu vérifier, c'est les joueurs de plus de 20 millions d'euros,
02:21parce que je trouve que c'est une somme qui est assez symbolique,
02:23on n'est pas non plus dans le top des joueurs d'un pays,
02:26mais ça nous permet de voir quels joueurs peuvent prétendre avoir un statut d'international,
02:31ou du moins frapper à la porte suivant l'importance de la nation.
02:34En France, on a quand même beaucoup de joueurs qui sont valorisés à au moins 20 millions d'euros,
02:39on en a 54, on en a 49 pour l'Espagne, 27 pour l'Allemagne,
02:4425 pour l'Italie, 27 pour le Portugal, 50 pour le Brésil, et 71 pour l'Angleterre.
02:50Alors à chaque fois, j'ai pris ces pays, parce que soit ce sont nos voisins européens,
02:54soit dans le cas du Brésil, c'est un pays qui est également reconnu comme un immense vivier de talents
03:00et qui revient souvent dans les débats aux côtés de la France.
03:03Le premier point, c'est que sur les joueurs de plus de 20 millions d'euros,
03:06la France n'a pas à rougir de sa position.
03:08On est classé deuxième, et franchement, 54 joueurs, c'est vraiment pas mal.
03:13On remarque que l'Espagne, le Brésil et l'Angleterre sont pas mal du tout,
03:17La formation espagnole est extrêmement réputée,
03:20donc c'est pas étonnant de voir que ce pays arrive à produire des footballeurs qui sont bien valorisés.
03:25Du côté du Brésil, je l'ai dit, c'est souvent pointé du doigt comme étant un grand vivier de talents également.
03:30Et puis pour l'Angleterre, j'ai une position qui est légèrement différente.
03:34On connaît la qualité de leur sélection, mais pour moi,
03:37il y a une partie qu'on évoquera dans les limites de cette vidéo.
03:41Ensuite, vu que les joueurs de plus de 20 millions d'euros, ça fait pas tout,
03:45je me suis dit, ok, on va se renseigner sur les top players,
03:48ceux qui sont incontestablement les figures de prouve d'un pays,
03:51ceux qui sont incontestablement des membres qui devraient avoir leur place en sélection.
03:56On regarde donc les joueurs de plus de 50 millions d'euros.
04:00La France n'a pas à rougir une nouvelle fois puisqu'on a, attention, 15 éléments,
04:04contre 8 pour l'Espagne, 5 pour l'Allemagne, seulement 3 pour l'Italie,
04:0912 pour le Portugal, 14 pour le Brésil et 19 pour l'Angleterre.
04:13Alors, la France est une nouvelle fois en position intéressante,
04:17deuxième, et l'Italie sous-performe très gravement,
04:21et c'est là qu'on se rend compte qu'effectivement,
04:23quand on est à la recherche des top joueurs italiens,
04:25on a tendance à dire qu'il n'y en a pas tant que ça,
04:27et ça ressort dans ces statistiques.
04:29Et enfin, le dernier élément de mon temps que j'avais envie de mettre en avant,
04:33c'est les joueurs de plus de 10 millions d'euros,
04:35c'est ce qui va faire grosso modo la masse des éléments qu'on voit évoluer
04:39dans un des cinq grands championnats.
04:41Ce ne sont pas les stars des équipes,
04:43ce ne sont pas les éléments qui vont évoluer dans les clubs
04:45qui généralement jouent le podium,
04:48mais pour autant, ce sont des joueurs professionnels,
04:50et pas n'importe lesquels, parce que déjà,
04:52si vous êtes capable d'évoluer en Ligue 2 en France,
04:54vous êtes un sacré footballeur,
04:56mais si vous vous êtes évalué à plus de 10 millions d'euros,
04:58non seulement vous évoluez en Première Division,
05:01mais en plus, vous êtes un bon joueur de Première Division.
05:04Alors là, on atteint des nombres de joueurs assez impressionnants,
05:07les Français sont au nombre de 109, 96 pour l'Espagne,
05:1157 pour l'Allemagne, 60 pour l'Italie,
05:1351 pour le Portugal, 94 pour le Brésil,
05:16et 127 pour l'Angleterre.
05:18On se retrouve donc ici avec un équilibre
05:20qui est similaire aux 20 millions d'euros ou plus.
05:24Alors qu'est-ce que nous dit cette première observation
05:26sur le montant des joueurs,
05:29sur la valorisation des éléments en fonction des pays ?
05:32C'est que la France ne vole pas forcément
05:34son image d'excellent vivier de talent.
05:37On est derrière l'Angleterre,
05:38on se retrouve au coude-à-coude avec le Brésil,
05:41mais finalement, c'est des pays qui reviennent
05:43aussi pas mal dans les débats.
05:45On met moins en avant l'Angleterre,
05:47on y reviendra encore une fois dans les limites,
05:48mais le Brésil, c'est toujours le pays
05:51qui fait fantasmer les amateurs de football.
05:53C'est toujours le pays où on a tendance à considérer
05:56qu'un joueur est particulièrement hypant.
05:59Et justement, c'est peut-être là un des problèmes,
06:01et on va commencer à parler des limites,
06:03c'est que la valorisation transfert-market,
06:04on peut la critiquer à plus d'un point.
06:06Déjà, le premier élément, c'est qu'il y a un biais
06:10en fonction de quelle est la nationalité de ces joueurs.
06:13Si tu es un joueur anglais, par exemple,
06:15tu vas probablement débuter ta carrière
06:17en championship ou alors en première ligue.
06:20Historiquement, les joueurs anglais
06:21s'exportent relativement peu,
06:24peut-être pour une question culturelle,
06:25mais également pour une question de réglementation.
06:28Les joueurs anglais ont besoin d'avoir
06:29un minimum de joueurs anglais,
06:31et du coup, les joueurs anglais jouent en première ligue.
06:34Est-ce que vous voyez là où je veux en venir ?
06:36Oui, un joueur de première ligue
06:37vaut forcément plus cher qu'un joueur
06:39qui évolue en Serie A ou en Bundesliga, par exemple.
06:42C'est la réalité du marché.
06:44Les clubs anglais sont riches,
06:46les clubs anglais peuvent garder leurs éléments.
06:48La première ligue est le championnat le plus compétitif.
06:50Dès que tu arrives à faire quelque chose,
06:53dès que tu arrives à t'imposer en première ligue,
06:55on a tendance à penser que tu peux t'imposer partout,
06:57donc ça joue largement à la faveur des Anglais.
07:00Ce qui est assez marrant,
07:01c'est qu'on a pas mal reproché à la première ligue
07:04de bloquer la compétitivité des joueurs anglais
07:07parce qu'il y avait trop d'étrangers.
07:08On se rend compte qu'en réalité,
07:09c'est peut-être un peu plus complexe que ça.
07:12Attention, la réciproque n'est pas forcément vraie pour autant.
07:15Si je prends par exemple le Brésil,
07:17on peut se dire que vu que le championnat brésilien
07:19est relativement faible,
07:20on va avoir des joueurs brésiliens
07:22qui vont être peu valorisés.
07:23Ouais, sauf qu'il y a une culture de l'exportation
07:27entre gros guillemets du joueur au Brésil,
07:29contrairement en Angleterre.
07:31Je vous disais, les joueurs anglais restent dans leur pays,
07:33les joueurs brésiliens, même très tôt,
07:35vont débarquer en Europe.
07:36Ils vont aller dans les 4 grands championnats,
07:395 si on inclut la France,
07:41et donc ils ne vont pas trop souffrir de ça.
07:43Ça, c'est un premier biais qui est important,
07:45celui de là où évoluent les joueurs.
07:48Ensuite, le deuxième biais,
07:49c'est que la valorisation,
07:51ça ne veut pas tout dire du talent d'un joueur.
07:53Je vais prendre un exemple qui est très parlant,
07:56c'est celui de Lenny Oro.
07:58J'adore Lenny Oro, joueur de Manchester United,
08:01anciennement holos,
08:02qui l'est valorisé à 50 millions d'euros,
08:04mais sa valorisation,
08:05elle est autant pour son talent
08:07que pour son très jeune âge,
08:08puisqu'il a seulement 18 ans.
08:10Eh bien, sachez que Lenny Oro,
08:13il vaut 20 millions d'euros de plus que Van Dijk.
08:15Pourquoi ?
08:16Eh bien parce que le néerlandais a 33 ans,
08:19et que bien évidemment,
08:19tu ne vas pas valoriser de la même manière
08:21un joueur de 18 ans
08:22où tu sais que tu vas pouvoir le revendre,
08:24et un joueur de 33 ans
08:25où tu sais que si tu le recrutes aujourd'hui,
08:27ce sera seulement pour 2, 3, 4, 5 années,
08:30mais qu'il n'y aura pas une plus-value à la revente.
08:33Est-ce que réellement,
08:34vous avez envie de vous dire
08:35que vous préférez avoir Lenny Oro que Van Dijk
08:37si dès demain,
08:39vous disputez une compétition,
08:40et que si l'enjeu, il est juste pour demain ?
08:43Je ne pense pas.
08:43Tout le monde s'accordera à dire
08:45que dans l'absolu, actuellement,
08:46Van Dijk est meilleur.
08:47Surtout que Lenny Oro, il est blessé.
08:50C'est un des biais qui est très, très massif,
08:52et en plus,
08:53il y en a un autre qui est à souligner.
08:56En France, on le connaît bien,
08:57parce qu'on l'a connu pendant des années
08:59avec Karim Benzema.
09:01C'est l'importance de nos joueurs les plus valorisés
09:03sur la sélection nationale.
09:05Benzema était un des joueurs français les plus cotés.
09:07Pour autant, il n'était pas appelé en équipe de France,
09:09donc j'ai envie de te dire,
09:10ça te fait une belle jambe
09:11d'avoir une sélection qui est valorisée.
09:13D'ailleurs, toujours dans cette optique
09:15de regarder les montants,
09:16on peut regarder la valorisation des sélections
09:19directement sur TransferMarkt.
09:21Petite précision,
09:22car je me rends compte au montage
09:23que ce n'est pas clair.
09:24Cette liste ne remplace pas les données
09:25que je vous ai données jusqu'à présent.
09:27Cette valorisation,
09:28c'est la liste qui a été retenue
09:30par l'équipe de France,
09:31et donc, ça n'évalue pas le vivier d'un pays,
09:34simplement la valeur de la sélection
09:36qui a été retenue.
09:37Et là, ça nous donne une vue globale
09:39qui est encore une fois flatteuse pour la France.
09:41Sauf que voilà,
09:42dans ce cas-là,
09:43j'ai envie de te dire,
09:44on va se pencher sur certains joueurs
09:45du top 15 les plus valorisés en France,
09:47et vous allez vous rendre compte
09:49que ce n'est pas des joueurs qui donnent satisfaction.
09:51Bon, je vous en montre un.
09:52Marcus Thuram, assez symbolique.
09:54Il vaut cher parce qu'à l'Inter, il brille,
09:55mais beaucoup moins en France.
09:57On peut parler de Nkunku, de Moussa Diaby,
09:59de Mickaël Olizé, de Coman, de Pavard,
10:02de Lenny Oro que j'évoquais.
10:04Ils font donc tous partie du top 15.
10:06Ils ne sont aujourd'hui pas appelés
10:09ou peu appelés, peu importants
10:10du côté de l'équipe de France.
10:11Et donc, quand on va évoquer des viviers de talent,
10:14il faut se rendre compte
10:15que dans la valorisation de nos joueurs,
10:16on a des éléments qui remontent la valeur de la France,
10:20alors qu'ils ne servent à rien.
10:21OK.
10:22Bon, cette fois,
10:23on va s'éloigner un petit peu des tendances de marché,
10:25on va s'éloigner un petit peu de l'économie
10:27et on va voir ce qu'il fait fois la Ligue des champions.
10:30Alors, la Ligue des champions,
10:31c'est assez délicat
10:32parce qu'au départ,
10:33j'ai été rechercher des articles de presse
10:35qui allaient comparer le nombre de représentants
10:38de différents pays
10:39dans des tours importants de Ligue des champions.
10:42Sachez par exemple
10:43qu'ils étaient 16 Français en demi-finale l'année dernière.
10:46C'est absolument énorme.
10:47Sauf que ça dépend pas mal des résultats des clubs.
10:50En 2023, ils n'étaient pas 16,
10:52ils étaient 10.
10:52Et à contrario,
10:53on avait un nombre hallucinant d'Italiens
10:5517,
10:56plus que les Espagnols,
10:5712,
10:58mais tout simplement parce qu'au cours de cette année,
11:00les clubs italiens avaient bien brillé.
11:03Et en fait, ce qui va faire froid
11:04quand on regarde les minutes en Ligue des champions,
11:07c'est ce gros tableau transfert marque.
11:09Il est extrêmement parlant
11:10puisqu'il est brut,
11:11complet,
11:12exhaustif.
11:13Et là, vous vous rendez compte
11:14que la France est première
11:15en tant que représentante de joueurs,
11:1870 joueurs français devant l'Espagne.
11:20Même en termes de minutes de jeu disputées,
11:23on est premier avec 3411 minutes de jeu jusqu'à présent.
11:27On parle bien évidemment de l'édition 2024-2025
11:29devant l'Allemagne.
11:30C'est important de croiser les deux données
11:32parce que si la France produit le plus de joueurs,
11:34mais qu'on a que des remplaçants
11:36ou des mecs qui cirent le banc
11:38et qui n'ont même pas vocation à rentrer,
11:40ça ne vaut pas grand-chose.
11:41Maintenant, là, la France est devant
11:43en termes de nombre de représentants
11:44et de nombre de minutes.
11:46Donc en fait, si on fait un petit peu la synthèse
11:48à la fois de la valorisation financière
11:50et des minutes de jeu en Ligue des champions,
11:52qui est la compétition reine,
11:53c'est d'autant plus parlant pour cette nouvelle édition
11:56puisqu'elle est plus ouverte,
11:57avec plus de matchs,
11:58et donc elle donne un échantillon un peu moins biaisé
12:00tout en représentant quand même l'élite.
12:02Je pense qu'on peut dire effectivement
12:04que la France a un incroyable vivier de talent.
12:07Alors, il y a un ultime biais que je n'ai pas cité
12:09qui pourrait valoir à la fois pour la partie financière,
12:13valorisation des joueurs,
12:14et la partie minutes disputées en Ligue des champions,
12:17c'est la diversité des profils.
12:19Et c'est vrai qu'en France,
12:20quand on regarde les joueurs les plus valorisés,
12:22on a beaucoup de défenseurs centraux,
12:23il suffit de voir la concurrence à ce poste
12:25en équipe de France,
12:26on a des ailiers,
12:28mais est-ce qu'on a, par exemple,
12:29des joueurs particulièrement créatifs qui ressortent ?
12:31Bah, moins que dans la formation espagnole
12:33qui est assez connue pour ça.
12:35Donc ouais, il y a des biais,
12:36mais en tout cas, aujourd'hui,
12:38je peux vous affirmer sans trop de détour,
12:41sans trop avoir peur de dire une connerie,
12:43que la France,
12:44en tant qu'un des meilleurs viviers de talent au monde,
12:47c'est pas volé.
12:48Si on regarde les minutes en Ligue des champions,
12:50on est premier,
12:51le nombre de joueurs représentés,
12:52on est premier,
12:53la valorisation de la sélection,
12:55on n'est pas premier,
12:56mais on est extrêmement bien classé.
12:58Donc voilà,
12:59c'est pas quelque chose de galvaudé.
13:00Par contre,
13:01les questions qu'il faudrait peut-être se poser,
13:03c'est la diversité des profils qu'on forme en France.
13:06Alors, en France,
13:07on ne forme pas que du joueur français,
13:09il y a des clubs de Ligue 1
13:10qui forment des joueurs étrangers,
13:11mais la majorité de nos joueurs français
13:14sont quand même formés en France.
13:16Et là, il y a peut-être des choses à dire,
13:18même si je trouve que ça évolue pas mal.
13:20Donc voilà,
13:21j'avais envie de vous partager cette petite réflexion.
13:23J'espère que ça vous aura plu.
13:24Je vous dis à demain pour une prochaine.
13:26Salut !

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