Dans son atelier de Gémenos, à côté de Marseille, le groupe Thales imagine l’avenir de la guerre sous-marine : en construisant notamment des sonars, équipes d’un anneau en céramique. Objectif, pouvoir repérer les sous-marins même les plus silencieux.
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00:00Un atelier flambe en oeuf à Gemnos, à côté de Marseille, des bassins, des câbles gigantesques et ses bips incessants.
00:10C'est ici que Thalès prépare l'avenir de la guerre sous-marine, en construisant notamment des sonars équipés d'un anneau en céramique.
00:17Objectif, pouvoir localiser les sous-marins, même les plus silencieux, car avec l'essor des nouvelles technologies,
00:23la guerre d'aujourd'hui se pratique désormais dans tous les milieux et en même temps, sur terre, dans l'air,
00:28dans l'espace et le cyberespace et bien sûr, dans et sous la mer.
00:33Aujourd'hui, on dénombre 42 pays qui sont équipés de sous-marins.
00:38Les sous-marins sont soit conventionnels, à propulsion électrique diesel, soit à propulsion nucléaire.
00:44Les sous-marins sont de plus en plus furtifs, silencieux, mais en plus, les sous-marins nucléaires peuvent rester plus longtemps sous l'eau,
00:50donc ils ont une dimension furtive encore plus importante que les autres.
00:55Et en plus de ça, se rajoute la menace des drones sous-marins.
00:59Pour mieux surveiller tout ce petit monde, Thalès développe des sonars baptisés CAPTAS.
01:04Équipés d'anneaux en céramique, ils peuvent émettre des ondes acoustiques et en analyser les échos pour localiser les sous-marins ennemis.
01:12En mode passif, ils peuvent aussi les écouter silencieusement, sans risque d'être repérés.
01:16En fonction de la température et de la salinité de l'eau, les CAPTAS peuvent détecter un sous-marin jusqu'à 150 km de distance,
01:23permettant par exemple de sécuriser un groupe aéronaval en créant autour de lui une sorte de bulle de sécurité.
01:28Fierté du groupe, les CAPTAS ont été vendus à la marine américaine.