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ÉducationTranscription
00:00Générique
00:10Félix Nisch, bonjour.
00:11Bonjour.
00:12On ne vous présente plus, mais comme disait Talran, si ça va sans dire, ça va encore mieux en le disant.
00:17Donc, vous êtes penseur, polémiste, vous tenez le blog de l'abbé Timon qui monte.
00:25Vous avez écrit notamment, si je cite un seul ouvrage, « L'enfer de Don Juan ».
00:30Pour ceux qui vous connaissent mieux, vous n'êtes peut-être pas parmi les auteurs de la résistance actuelle en France,
00:35celui auquel on penserait spontanément pour évoquer Maurice Bardèche et, en l'occurrence,
00:40la dernière parution chez Contreculture d'une anthologie de ses articles donnés pour la revue « Défense de l'Occident ».
00:46Alors, une première question. Dans les années 70, quand vous avez commencé à vous intéresser pratiquement et théoriquement à la politique,
00:52c'était dans les rangs de la Ligue communiste, de la gauche radicale anticapitaliste.
00:57À l'époque, quel regard portiez-vous sur Bardèche ? Le connaissiez-vous ?
01:02Je ne me suis pas intéressé à la politique. En réalité, j'ai adhéré à la Ligue parce que je voulais...
01:08J'étais trop jeune pour avoir fait mes 68, mais je voulais être dans quelque chose qui était dans la lignée.
01:13Et le courant qui me paraissait le plus révolutionnaire, c'était la Ligue.
01:17Je rappelle que la Ligue était guévariste, plus que trotskiste.
01:22On chantait « Fédaïne, tout pas maros », « Ira, Fédaïne, tout pas maros », « Vainquerons ».
01:30C'était quand même une ligne qui était d'ailleurs par les vrais trotskistes décriée.
01:34Non, je dis ça à titre biographique, car je n'aime pas qu'on me confonde.
01:38La politique, je l'ai toujours emmerdé, je l'emmerde encore plus maintenant.
01:42Je déprise la politique. La politique caille.
01:47— Ah oui, alors votre question... — Et donc quel regard portiez-vous sur le Bardèche,
01:51alors que ce soit le militant, peut-être le critique ou l'historien, l'historien de la littérature, l'historien...
01:56— Oui, ça tombe bien, votre question, puisque effectivement, la Ligue de l'époque avait publié une série de brochures
02:03qui s'appelaient « Les bandes armées du capital », donc il y avait les bandes armées, le SAC, les CDR et les flics.
02:12Et puis après, il y avait « Ordre nouveau », il y avait « Défense de l'Occident » et Maurice Bardèche.
02:17Oh, c'était une brochure très, très complète. Donc le premier regard que j'ai eu de Maurice Bardèche,
02:23pour moi, c'était un supplétif du grand capital. Je n'ai pas cherché à savoir plus.
02:27Ce n'est que depuis quelques années que j'ai compris à quel point, quand j'ai vu toute cette extrême-gauche se faire, disons,
02:38happer par le tournant de la rigueur de Mitterrand et renier tout ce qui n'a pas renié, que j'ai réfléchi, que j'ai lu
02:49et que j'ai pas connu Bardèche, par contre. C'est Contre-culture qui me le fait connaître, a priori. Donc je le connaissais pas.
02:56— Par Nuremberg ou la Terre promise, certainement ?
02:59— Par Nuremberg ou la Terre promise, que j'ai lu l'an dernier, et surtout « Sparte et les sudistes », que j'ai lu récemment
03:06et qui m'a bien intéressé.
03:09— Et alors si on parle de la dernière sortie de Contre-culture, qu'est-ce que vous diriez de la mafia des démocraties, de ce recueil d'articles ?
03:16— Comme vous avez dit, j'étais pas le mieux placé. Effectivement, je suis pas le mieux placé parce que je suis...
03:21Je veux pas dire ambivalent. Non, non, je suis très... Il y a des éléments que je reprends, qui même me plaisent énormément.
03:28D'autres avec lesquels j'ai beaucoup plus de... Ça laisse plus à dériser, je trouve, notamment sur mon racisme.
03:37Un article... — Qui est nuancé, déjà.
03:40— Oui, qui est nuancé, qui est très nuancé. Qui est nuancé, d'ailleurs, par un aspect qui me plaît énormément.
03:46C'est qui se dit de salut public et qui fait l'éloge de Robespierre et de Saint-Just, sans les nommer, mais c'est le salut public.
03:56Pour moi, c'est exceptionnel, parce que rien n'est plus ordinaire chez les gens de la droite dite radicale, l'extrême-droite,
04:05de décrier Robespierre et Saint-Just comme des épouvantables monstres, alors que bien plus monstrueux étaient les termidoriens qui l'ont liquidé,
04:14qui étaient aussi immondes du point de vue de leur idéologie, aussi antichouants que les autres, encore plus athées même que Robespierre et Saint-Just,
04:25mais qui étaient des crapules de la pourriture intégrale. Mais il semblerait que la crapule ait beaucoup la côte en ce moment.
04:31Donc j'ai beaucoup apprécié.
04:35— Alors quels sont les aspects qui vous ont le plus touché et que vous avez le plus envie de commenter aujourd'hui ?
04:41— Son article sur le maoïsme. Celui qui m'a le plus déplu, c'est un article sur 1983, où il se montre vraiment comme un anticommuniste,
04:57bien sûr évolué, mais je trouve qu'il rate le tournant de la rigueur, il rate le truc qu'il n'a pas compris.
05:03— Il ne comprend pas ce qui se passe.
05:04— Mais le maoïsme, par contre, il a compris quelque chose d'exceptionnel avant la lettre. C'est qu'il fait une analyse du maoïsme.
05:13Il en montre l'originalité, y compris par rapport au dogme marxiste-léniniste. Il montre que c'est nouveau. Et il montre en quoi c'est nouveau.
05:23Et parmi les choses qu'il explicite, c'est comment le thème racial va remplacer la lutte des classes du point de vue des fondamentaux.
05:34Et ça, c'est exceptionnel. Et c'est rarissime, parce que c'est la deuxième fois que je le lis. Et la première fois, c'était chez Raymond Abellio,
05:44qui, dans un de ses romans – je crois que c'est « Heureux les pacifiques », j'en suis pas certain, mais il fait comme... Il crée un personnage de prêtre.
05:52Vous savez, ces prêtres qui disaient la messe avec Kalachnikov, de jésuites ultra-révolutionnaires qui, évidemment, faisaient partie des Tupamaro,
06:02enfin de la guérilla d'Amérique latine. Et il montre, à travers les paroles qu'il fait dire à ce prêtre révolutionnaire, communiste et prêtre,
06:15une espèce de Nafta, mais pas tout à fait du même bord, qui disait que ce qu'il y avait de dramatique, c'est que le concept de lutte de classes,
06:25de paysans pauvres et de gros riches ne passait plus, et que c'était le concept de sales blancs et de pauvres noirs.
06:31Et il disait que c'était vraiment quelque chose de radicalement important. Même phénomène qu'on peut observer aux États-Unis dans les années 70,
06:40avec les Black Panthers, qui se lient avec la mouvance féministe sur un point – après, ils se sont séparés – sur le fait que c'était l'homme blanc,
06:49le grand responsable, plus que le bourgeois. On voit ce que ça donne en Afrique du Sud, puisque maintenant, ce qu'on appelle les diamants noirs
06:59sont tirés à la mitrailleuse comme à Marikana. C'était la dernière grève qu'il y a eu. Ils ont fait 70 morts, 70 noirs liquidés à la mitrailleuse
07:08par les diamants noirs, c'est-à-dire le pouvoir noir. Mais ça, on n'en parle pas. Je pense que cette transition profonde, ça, chapeau, je me suis dit.
07:20Parce que ce n'est pas que je suis partisan, moi, d'une explication racialiste. C'est bien ce qu'il dit, que le racialisme va l'emporter en tant que définition.
07:35La lutte des races va supplanter la lutte des classes, n'est-ce pas ? Le fondement même de ce néo-gauchisme auquel nous assistons,
07:44où aujourd'hui, par exemple, on voit la nupesse avec les féministes racisées qui les font marcher aux doigts et à l'œil, qui les interdisent de réunion
07:54et qui reprennent tout leur topique, c'est le blanc-triarcat, le thème du blanc-triarcat. Tout ça, chapeau. Deuxième point sur le maoïsme aussi.
08:08D'ailleurs, il voit aussi pertinemment une chose, il n'était pas militant maoïste, mais il était vraiment très aigu parce qu'après, par la suite,
08:18j'ai rencontré des anciens maos, j'en connaissais déjà des maos, on se disputait assez. Mais il faudrait que, si vraiment, les types de mônages qui ont été d'extrême-gauche
08:29n'étaient pas des... le mot de Cameroun. Non, franchement, comment ça se fait ? S'ils disaient certaines choses... Dans les années 68, 69, 70,
08:44ils se battaient à coups de barres de fer et de boulons contre les imams. C'est la bourgeoisie qui a fait venir les imams. Parce que la ligne politique du maoïsme français,
08:55de la cause du peuple, c'était une ligne pro-immigrés à fond. Ils avaient des régiments d'immigrés. C'était un parti arabe et arabe radicaux.
09:04Le grand capital s'en est avisé. Par grand capital, je fais parler, disons, un être collectif, qui est quand même une réalité, et a fait venir rapidement des imams.
09:15Et ils sont repassés dans la religion, c'est-à-dire l'obscurantisme et l'arriération de leurs pères. Et avec les maos, c'était un grand coup de latte.
09:25Et ça, les maos le reconnaissent. Mais c'est une histoire qui restera secrète, malheureusement. Donc j'ai beaucoup aimé cette capacité prédictive. J'ai admiré ces hommes,
09:36ces jeunes hommes, y compris avec un style d'ailleurs admirable. Vous vouliez parler aussi, je crois, des maorassiens.
09:49Oui, parce qu'effectivement, ça, c'est autre chose. Mais c'est vrai que ces anciens maos ont connu aussi, pour une part, une évolution. En Italie, ils s'appelaient eux-mêmes les nazis maos.
10:05Il faut quand même savoir qu'il y a eu un courant politique qui essayait de relier le fascisme et le maoïsme, qui sont très, d'ailleurs, très solubles l'un dans l'autre.
10:15Et en France, avec Bernard Clavel, avec la Nouvelle Action Française, c'était la Nouvelle Action Française. Le lice rouge, il se disait royaliste, mais révolutionnaire.
10:25Et beaucoup, alors je n'ai pas les noms là, par contre, mais il y avait des anciens maos qui passaient roi-co. Comme quoi, c'est très concevable.
10:35Puisque avec mao, on passe à la cause du peuple. On passe du concept de prolétariat, de classe ouvrière, au concept très intégrable par la pensée de droite, qui est peuple, populisme.
10:50Donc c'était intéressant qu'il y ait eu des choses pareilles.
10:54— Il y a un autre point sur lequel peut-être on peut interroger le connaisseur de Marx. C'est qu'à la lecture des différents articles... Vraiment, c'est dispersé pratiquement de tous les articles...
11:07— Enfin, je vous vois ! — ...de Maurice Bardèche, sa préoccupation de la justice sociale, qui est assez récurrente, mais elle se passe de concept.
11:18Et pour ceux qui aiment une analyse économique, on est peut-être un petit peu sur sa fin. Et on a l'impression qu'on trouve ce que Marx appelle dans le Manifeste communiste le socialisme sentimental ou socialisme petit-bourgeois.
11:33— Oui. Ça, c'est vrai. Chez lui, vous voulez dire. — Oui. Oui. Oui, mais à un niveau très supérieur quand même.
11:40Et puis socialisme sentimental et petit-bourgeois ne signifie pas que c'est des minables.
11:44— Socialisme romantique aussi. — Socialisme romantique, ouais. Effectivement, Bardèche est... Mais Bardèche fait une analyse...
11:51Quand même, il faut être positif, puisque je suis censé positiver avec cet ouvrage remarquable. Il y a des articles... Quand même, il fait une analyse brillantissime sur la structure même.
12:03La mafia démo-ploutocratique, il montre à quel point, en 1945, toute une racaille, une mafia, des dynasties, des nouvelles dynasties bourgeoises se sont installées.
12:15Et il montre par quel mécanisme – mais il est très précis – que ce que les gens appellent la démocratie ne l'est pas du tout.
12:22Ce sont des réseaux qui leur permettent de conserver en permanence le pouvoir. Et il en fait une analyse brillante et détaillée.
12:30Et d'ailleurs, avec la valorisation que j'en fais, ça me ramène aussi à la critique que je faisais, car dans Sparte et les sudistes,
12:43dans le chapitre appelé « Utopie », Bardèche reprend toute cette analyse magistrale qu'on voit dans certains antiques de défense de l'Occident.
12:55Mais là, c'est un niveau supérieur, Utopie. C'est vraiment là. C'est implacable. Il montre bien quelle est la structure de notre démo-ploutocratie,
13:06la structure ploutocratique de ce pouvoir. Vous avez vu comme il perdure, comme il est accroché sur notre dos comme de la vermine.
13:13C'est un des pouvoirs humains dont on peut le plus de mal se séparer. Et en même temps, Bardèche propose des solutions pour s'en défaire.
13:27C'est une série comme il veut éviter à tout prix ce qui, pour moi – parce que je n'ai pas de complexe. Son complexe, c'est l'anticommunisme.
13:36Et moi, je m'en fous. Je n'ai pas peur du communisme. Je n'ai pas peur de l'égalité. Je m'en fous, moi, du communisme. Je n'ai rien à perdre.
13:44En plus, le communisme n'enlève pas la petite propriété. C'est quoi, ces conneries ? On aura sa brosse à dents, son appartement, sa femme, son chien.
13:52Donc la notion de propriété, c'est le capital qu'il a brisé. Le capital, il naît de l'accumulation d'une part et de la séparation d'une grande partie de l'humanité
14:03avec toute forme de propriété. Et en créant ce prolétariat sans feu ni lieu, les bras nus qui n'ont juste que leurs bras, et avec l'augmentation de la richesse
14:14qui va devenir du capital, va naître la grande entreprise. Donc le capital commence par la séparation d'une grande part de l'humanité avec toute forme de propriété.
14:24La petite échoppe, la petite propriété, le petit lopin et les yeomens anglais qui avaient déjà collectivisé dans le village d'Éther.
14:35Tout ça a été liquidé par les riches. C'est un acte d'ancien régime qui a fait naître le capital. Donc ces gens de droite qui ont envers le communisme cette aversion,
14:46moi je peux comprendre Bardège par contre parce qu'il y a l'histoire. Et lui il était dans le côté national-socialiste. Moi je peux estimer un national-socialiste profondément.
14:57Je parle du mouvement, pas de ce qu'ils ont fait. Mais je peux pas estimer aujourd'hui tous ces gens de droite qui ont envers le communisme ce hérissement.
15:10C'est parce que c'est des bourgeois, tout simplement. Ce sont des bourgeois. On le voit d'ailleurs aujourd'hui avec la Palestine. C'est d'une simplicité biblique cette question.
15:20On a presque envie de dire tiens ça existe encore la droite et la gauche. Pour le coup ça existe. Toute la droite est pro-israélienne, toute la gauche est pro-palestinienne.
15:31Par pro j'entends sensible à la question palestinienne. On doit dire que c'est parce que les ouvriers ils vivent avec les arabes et les bourgeois ils vivent avec les israélites français.
15:43Ils sont de la même classe, ils sont amis, ils se connaissent. C'est tout simple. C'est pas des trucs idéologiques.
15:50Pourquoi j'ai dit ça ? Vous pouvez me reprendre le fil de notre petite causerie. J'ai perdu le fil là vous savez. J'entame un alzheimer.
16:01C'est pas grave j'avais une autre question qui va nous ramener sur le fil. Finalement ce socialisme romantique moi je lui trouve une qualité.
16:12C'est peut-être qu'il remplace la fermeté ou la rigueur de certains concepts par une boussole morale.
16:20C'est justement sa faiblesse.
16:22Oui jusqu'à un certain point. Est-ce que c'est pas aussi de temps en temps sa force ?
16:26Je trouve pas. D'ailleurs il a fait la preuve de sa misère. Il n'a jamais réussi nulle part. Vous me direz l'autre aussi.
16:33Le marxisme a été dévoyé, le stalinisme c'est une porcherie. Quant au Trotsky je me demande pourquoi il y a des Trotskys.
16:39Vu que Trotsky il a écrit un testament politique. Et ce testament politique ça s'appelle, je sais plus comment on l'appelle, c'est son dernier ouvrage.
16:48Où il explicite ceci, je crois que je le sais presque par coeur.
16:53Les forces productives de l'humanité ont cessé de croître. Sans révolution prolétarienne au sortir de la guerre qui vient, il écrit ça en 1939,
17:03ça en sera fait pour une très longue période de la possibilité du socialisme.
17:09Et il dit je pourrais pas dire ce qu'on pourra faire parce qu'on sera dans une autre réalité.
17:15Cette autre réalité, on y est que je sache.
17:18Et donc oui je disais, ce qui fait la force du marxisme c'est qu'il remplace justement la moraline, les bons sentiments, par des réalités implacables.
17:30Par exemple, pourquoi au lieu de Kouiné, c'est Rowell, c'est Big Brother.
17:39Pourquoi il n'y a pas eu un dissident pour dire expropriation sans indemnité ni rachat de tous les labos pharmaceutiques.
17:48C'est le mot d'ordre, c'est tout ce qu'il faut répondre à ça.
17:51Ça c'est un mot d'ordre marxiste. Il n'y a plus de marxiste, personne n'a dit ça.
17:56On a dit c'est Rowell, c'est Rowell, 84-84.
18:00Pour finir Félix, quelles seraient les raisons pour lesquelles vous recommanderiez absolument de lire cette collection d'articles de Maurice Bardèche ?
18:09D'abord, quel écrivain !
18:12Là, quel écrivain !
18:14Franchement, quel style !
18:16Quelle pureté !
18:17Quelle luminosité !
18:18Ça c'est la belle école morassienne.
18:21C'est clair, lumineux.
18:24Sans le beau frère de Robert Brasillac.
18:27Ah, c'était son beau frère ! Vous voyez, je l'ignorais.
18:30Non, non, non, c'est magnifique.
18:31De toute façon, je dis que c'est plein d'innovation, comme le truc sur les Mao.
18:35Un homme de l'extrême droite qui fait l'apologie du salut public, moi ça me met en extase carrément,
18:45parce qu'il y a la question de l'étage, de l'étiage et de l'étage.
18:51D'où on parle ?
18:53J'ai entendu, pour le centenaire de la Révolution Russe, un Quatuor qui nous a parlé de Lénine et des Bolcheviques
19:03du point de vue des Pucelles royalistes, ou en tout cas, ils ont tué la famille royale.
19:10Ils ne pouvaient pas s'élever à la volonté de puissance.
19:14Un écrivain de droite, catholique, thomiste, comme Gustave Thibon le dit,
19:20il dit qu'à ce niveau, on ne peut pas juger Lénine sentimentalement, il faut le juger avec les critères de la volonté de puissance de Nietzsche.
19:27Et à ce niveau, c'est un maître.
19:29Pourquoi on lui demandait de...
19:31Ils faisaient du sentiment les Blancs ?
19:33Qui faisait du sentiment ?
19:34Qu'est-ce que ça veut dire ?
19:35Qu'est-ce que c'est ces critiques ?
19:37A quoi ça rime ?
19:38Ça rime, je peux le dire, ça rime à l'abaissement généralisé de tout, de la pensée, de la conscience politique.
19:47J'aime pas la politique, d'ailleurs la conscience politique, c'est juste la conscience que la politique.
19:52Et je recommande aussi Maurice Bardège par sa haine profonde de l'idéologie.
19:58Sa haine profonde de tout le blabla, de tout le fatras démocratique qu'une farce, une farce grotesque, ridicule.
20:07Élection Piège à Caen, voyons, on se retrouve avec les mots d'ordre de ma première jeunesse.
20:17Merci Félix.
20:19De rien.