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Dans son édito du 30/09/2024 dans l'Heure des Pros, Pascal Praud revient sur la future présentation du budget 2025 du gouvernement Barnier.

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Transcription
00:00Les chiffres que j'ai lus ce matin dans le Figaro, sous la plume de Nicolas Baverez, donnent le vertige.
00:053220 milliards de dettes pour la France, elle a cru de 1000 milliards.
00:111000 milliards sous Emmanuel Macron.
00:13Le Mozart de la finance a écrit un requiem.
00:16Chaque année, la France doit emprunter 315 milliards,
00:20quand les dépenses publiques représentent 1400 milliards.
00:25Quasiment un quart de la dette du budget, c'est la dette.
00:30Je sais qu'un chiffre chasse l'autre, et que ces milliards ne signifient pas grand-chose,
00:33peut-être pour ceux qui écoutent ces bilans économiques et financiers.
00:37Mais il faut aussi savoir, par exemple, que les prélèvements obligatoires sur les entreprises
00:42sont quasiment deux fois plus importants en France que dans les autres pays de l'OCDE.
00:48L'OCDE, pour faire simple, ce sont les 38 pays parmi les plus développés du monde.
00:52C'est dire, si nos entreprises commencent la compétition avec un boulet au pied,
00:57j'ai d'ailleurs trouvé la position du MEDEF,
00:58le Mouvement Syndical des Entreprises de France Invraisemblable,
01:01qui valide la hausse des impôts,
01:03mais il y a bien longtemps que le MEDEF dit parfois n'importe quoi,
01:07et oublie les petites et moyennes entreprises,
01:09le MEDEF est devenu le repère des petits hommes gris.
01:13Bref, à la veille du discours de politique générale du Premier ministre,
01:17ce que j'attends de Michel Bernier, et tous sans doute,
01:20c'est une diminution des dépenses publiques.
01:24Et s'il a des soucis pour faire des économies, j'ai quelques idées pour lui.
01:27En revanche, toute hausse d'impôts m'apparaît comme une honte morale,
01:32un scandale politique et une hérésie économique.

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