Arthur de Watrigant, journaliste, affirme que «le traité de Lisbonne en 2007 ratifié par Nicolas Sarkozy est l’une des plus grandes trahisons de la Ve République».
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00:00Vous ne le saviez pas, mais le drame, et vous avez raison,
00:02c'est que même avec toute la bonne volonté,
00:04même avec toute la conviction, même avec tout le courage
00:07que peut avoir un homme politique, une fois arrivé au pouvoir,
00:09il découvre qu'il a quand même une grande partie de ses mains
00:11qui sont liées pour une raison simple,
00:12c'est que beaucoup d'éléments de la vie collective
00:14ont été retirés de la décision politique
00:17et confiés à des juridictions qui sont supranationales
00:22ou des juridictions non élues comme Conseil d'État, Conseil constitutionnel.
00:25Vous voulez dire qu'on a laissé notre...
00:26Oui, mais même voter.
00:27Je rappelle que votre grand président, que vous admirez tous,
00:302007, traité de Lisbonne.
00:32Traité de Lisbonne, c'est je mets un revers, une baffe aux Français
00:36qui ont voté contre la constitution européenne,
00:38qui finalement, alors à sa décharge,
00:41je l'avais annoncé dans son programme présidentiel,
00:42mais il y avait quand même beaucoup de choses
00:43et je pense que beaucoup ont fait leur marché,
00:45comme dans toutes les élections, et ont oublié ça,
00:47mais c'est dire, en gros, je confie la primauté du droit européen officiellement,
00:51je la ratifie sur le droit français.
00:54Et après, on dit, bah oui, mais une fois arrivé au pouvoir,
00:56on ne peut pas parce qu'on est lié par tel et tel traité.
00:58Pardon, c'est le traité de Lisbonne de 2007.
01:00Et c'est peut-être une des plus grandes trahisons
01:02de la Ve République sur la démocratie et la souveraineté du peuple.