• il y a 2 mois
C’est un moyen de transport que beaucoup empruntent et qui suscite de nombreux fantasmes. Est-ce qu’on doit encore avoir peur en avion en 2024 ? Est-ce qu’on est plus facilement ivre en vol ? Est-ce qu’il y a beaucoup d’histoires entre les pilotes, les hôtesses de l’air et stewards ? Pour répondre à toutes les questions que l’on se pose, on est allé voir l’un des commandants de bord de la compagnie néerlandaise Transavia à l’aéroport Marseille Provence.

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Transcription
00:00Dans l'absolu, ça ne fera pas tomber un avion parce que l'avion est quand même plus élaboré que ça et il y a énormément de systèmes.
00:05Mais si on demande de le faire, c'est quand même bien de le faire.
00:12Non, je pense que c'est le moyen de voyager le plus sûr et aujourd'hui on a tellement de procédures et de réglementations qu'il n'y a aucune raison d'avoir peur.
00:20Que tout est sous contrôle et qu'on prend en compte tous les aspects sécuritaires, on réfléchit en amont et que la compagnie est déjà là pour mettre des limites, la régulation est là pour mettre des limites
00:36et les pilotes sont là aussi pour anticiper tout ce qui pourrait se passer, donc aucune raison d'avoir peur.
00:45Uniquement l'équipage et les personnes accréditées.
00:51Alors combien, je ne sais pas, je n'ai jamais compté, mais la fonction, oui, on connaît tout.
00:59C'est un métier où on gagne bien sa vie, en effet. C'est beaucoup de travail pour y arriver, mais le métier de pilote, on a la chance d'avoir un niveau de vie plutôt très correct.
01:12En fait, il y a plein de parcours différents. Un minimum, il faut deux ans en partant vraiment de zéro pour devenir un pilote professionnel.
01:19Après, le parcours de chute de chacun est différent.
01:26C'est assez onéreux. Après, il y a plusieurs biais pour ne pas avoir à financer sa formation, que ce soit notamment à l'ECAD Air France qui, suite à une sélection, permet de devenir pilote en étant pris en charge par Air France,
01:38pilote dans l'armée ou alors en passant par l'École Nationale d'Aviation Civile, l'ENAC.
01:43Sinon, une école, il faut compter aux alentours de 100 000 euros environ pour une formation complète.
01:50C'est la diversité des choses, des destinations. La joie que ça peut procurer de piloter un avion, d'amener des gens à l'autre bout du monde, c'est quelque chose de génial.
02:03Pour l'instant, je n'ai pas trop d'aspects négatifs. Après, c'est une balance à trouver entre sa vie personnelle et le travail.
02:09Pour l'instant, je n'ai toujours pas l'impression d'aller travailler. Je suis toujours heureux de faire ce que je fais.
02:19Non, jamais. À partir du moment où on est deux. Après, sur des longs courriers où il y a peut-être trois, voire quatre pilotes, il y a un roulement qui se fait.
02:26Donc, il y a des pilotes qui se reposent pendant qu'au moins deux sont au poste. Mais il y a toujours deux pilotes au poste, éveillés.
02:35Non, ça, jamais. Il y a une queue. C'est beaucoup moins glamour.
02:43Je ne suis pas adepte du jus de tomate, alors j'imagine que oui.
02:50Bonne question. Je n'ai pas expérimenté, mais il y a des adeptes pour ça.
02:59C'est arrivé, oui.
03:04Je ne pense pas plus que dans d'autres métiers. Quand on travaille avec des gens, il y a des liens qui peuvent se faire, mais c'est plus un fantasme collectif qu'une réalité.
03:14Disons que ça peut toujours créer des interférences et puis ça peut être embêtant, ça peut gêner à la communication.
03:19Après, dans l'absolu, ça ne fera pas tomber un avion parce que l'avion est quand même plus élaboré que ça et il y a énormément de systèmes.
03:25Mais si on demande de le faire, c'est quand même bien de le faire.

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