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Un mois après la mort de Kamilya, fauchée par un scooter, rien n'a changé malgré les nombreuses critiques sur la dangerosité de cette départementale, surnommée ici «départementale de la mort». 

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Transcription
00:00Des bouquets séchés, une bande au rôle, une entrée d'immeuble transformée en lieu de mémoire pour la petite Camilia et un flot incessant de véhicules.
00:08Ici, tout reste figé, rien ne change.
00:12Ça fait des années que ça devait changer, ça n'a jamais été changé.
00:16Et apparemment, ils ne sont pas pressés que de s'activer pour faire en sorte de réduire les risques.
00:23En 10 ans, malgré plusieurs morts et blessés dans cette traversée, départements et mairies se renvoient la balle.
00:29Aucun accord à ce jour pour savoir qui doit réaliser les travaux pour couper la vitesse des automobilistes.
00:36Je ne pense pas que cette route-là, elle demande des millions et des millions.
00:41La somme qu'elle a besoin pour qu'elle soit sécurisée, ce n'est pas une somme phénoménale.
00:46Les riverains de la départementale de la Mort ne comprennent pas la latence des autorités.
00:51On a eu Camilia qui est partie, peut-être qu'on attendra une autre jeune fille ou un autre jeune garçon ou une personne âgée se faire écraser pour comprendre enfin.
00:59On attend que le maire fasse quelque chose pour cette route, qu'il s'occupe, qu'il mette des panneaux de signalisation.
01:05Le 19 septembre, 76 verbalisations ont été effectuées lors d'un contrôle de police, 6 pour vitesse excessive.

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