En 20 ans, Brigitte n'a eu de cesse d'alerter les autorités sur les conditions de vie de son voisin souffrant d'un handicap mental. Les amas de déchets accumulés vont bientôt atteindre le toit de sa maison à La Ravine des Cabris. “J'appréhende l'été qui arrive, c'est invivable”, se désespère-t-elle.
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00:00Depuis 20 ans que je suis là, je vis difficilement dans les odeurs d'excréments, de rats, d'élevages
00:10de chats, de moustiques, etc.
00:13Les services sociaux n'ont pas bougé depuis 20 ans, je ne cesse de relancer, c'est pour
00:19ça que je vous ai fait venir aujourd'hui, parce que là, nous sommes arrivés à une
00:23saturation d'ordures, qui bientôt ça va dépasser la toiture, je suis envahie de rats,
00:29de moustiques, je suis malade et très fatiguée en ce moment, il faut que ça cesse, il faut
00:34que les services publics chargés de ce problème-là prennent leurs responsabilités, parce que
00:41c'est de la maltraitance humaine, ça en relève du domaine psychiatrique, et ce monsieur
00:47n'a pas de poubelle, il n'a pas d'électricité, il n'a pas de sanitaire, c'est plus possible
00:51pour moi de supporter, d'être obligée de vivre enfermée par rapport à toutes ces
00:56odeurs d'excréments d'humains, et plus les excréments d'animaux, et si toutes ces odeurs
01:02nous éabondent, c'est plus possible. Donc je remercie les services de mairie et les services
01:08qui sont compétents d'agir au plus vite, parce que là, Mme Bertin est au bout du rouleau,
01:12et Mme Bertin paye 833 euros de taxes foncières par an, et c'est regrettable, mais je voudrais
01:20bien vivre dans des conditions décentes.