Regardez Le journal RTL avec Agnès Bonfillon du 01 octobre 2024.
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00:00Bonsoir et bienvenue à vous tous qui nous rejoignez dans RTL Soir, nous sommes ensemble
00:12jusqu'à 20h.
00:13Il fallait un sacré moral aujourd'hui pour entendre Michel Barnier évoquer l'état
00:17du pays dans son discours de politique générale.
00:19Le chef de gouvernement décrit un pays au bord du précipice avec 3228 milliards de
00:24dettes.
00:25Je ne sais pas si c'est un hommage au président de la République qu'il a nommé, mais en
00:28tout cas nous allons largement en débattre.
00:29Impôts, dettes, baisse des dépenses, c'est le menu de cette soirée d'actualité.
00:33Nous sommes partis pour deux heures d'infos, mais tout de suite le journal avec Agnès
00:36Bonfion.
00:37Bonsoir Agnès.
00:38Bonsoir Yves.
00:39Bonsoir à tous.
00:40Écoute, respect, dialogue.
00:41Michel Barnier appelle les partis à dépasser leur division et leur querelle lors de sa
00:45déclaration de politique générale.
00:47Le Premier ministre a détaillé plusieurs chantiers avec toujours cette priorité, faire
00:52baisser la dette.
00:53Marine Le Pen, elle, lui rappelle que certaines lignes rouges existent.
00:57Le chef de groupe des députés RN exige une nouvelle loi immigration.
01:02L'autre grand titre de l'actualité ce mardi, c'est évidemment la situation au
01:05Proche-Orient.
01:06Alors que les frappes israéliennes se poursuivent au Liban, l'Iran se préparerait à attaquer
01:11l'état hébreu.
01:12Et puis nous parlerons foot, pour cela nous traverserons la Manche.
01:15Premier gros choc de la Ligue des champions, Arsenal, PSG, c'est ce soir à 21h.
01:20La météo, c'est avec vous Peggy Brugge.
01:21Bonsoir.
01:22Bonsoir Yves, bonsoir à tous.
01:23Et demain, beaucoup moins de pluie sur l'ensemble du pays, mais encore beaucoup de nuages.
01:28Jusqu'à 20h, RTL soir avec Yves Calvi et Agnès Bonfillon.
01:32Nous avons besoin d'écoute, de respect et de dialogue.
01:37Écoute, respect et dialogue entre le gouvernement et le parlement.
01:42Écoute, respect, confiance dans les partenaires sociaux.
01:46Écoute, respect et compte à rendre aux Françaises et aux Français qui ont des choses à dire
01:52et souvent de bonnes solutions à proposer.
01:56Écoute, respect, dialogue.
01:57Il les a martelés ces mots Michel Barnier cet après-midi lors de sa déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale.
02:03Pendant une heure et demie, le Premier ministre a dressé la feuille de route de son gouvernement.
02:08Bonsoir Olivier Bost.
02:09Bonsoir.
02:10Vous êtes le chef du service politique de RTL.
02:12Quelles sont les grandes lignes à retenir ?
02:14Il y a quelques annonces, aucune flamboyance et beaucoup de précautions pour fâcher presque personne.
02:21Les annonces les plus concrètes, c'est une augmentation de 2% du SMIC le mois prochain,
02:25une nouvelle loi immigration au début de l'année prochaine,
02:28pour le logement, la volonté d'étendre le prêt à taux zéro et de simplifier à tous les étages
02:32et pour la Nouvelle-Calédonie, un report des élections régionales à la fin de l'année prochaine.
02:37Dans les annonces bien plus vagues, une réflexion sur la réforme des retraites,
02:41une réflexion sur la proportionnelle ou encore la reprise du dialogue sur la loi fin de vie.
02:47Mais le plus urgent et le plus ardu, c'est bien l'objectif budgétaire.
02:525% de déficit l'an prochain, fixé par Michel Barnier.
02:563% d'ici 2029.
02:58Pour y arriver, un tiers de l'effort sera porté par les très grandes entreprises
03:02et par les Français les plus aisés avec un nouvel impôt temporaire.
03:05Et les deux tiers de l'effort seront des économies sur la dépense publique, sans beaucoup plus de précision.
03:11Alors ça c'est sur le fond, Olivier.
03:13Concernant la forme, peut-on déjà parler de méthode Barnier ?
03:16Alors Michel Barnier n'a pas été perturbé une seconde par l'agitation de la France Insoumise.
03:21Il y a un côté un peu force tranquille.
03:23Pour le spectacle, les députés de Jean-Luc Mélenchon ont brandi leur carte d'électeur au début du discours.
03:28Michel Barnier a bien pris soin de s'adresser à l'ensemble de l'hémicycle.
03:32Il a appelé, y compris pour lui-même, à regarder avec lucidité le moment politique.
03:37Une assemblée nationale divisée comme jamais depuis 1958, a-t-il dit, sans aucune majorité.
03:44Face à cette situation, Michel Barnier promet donc aux députés, vous l'avez entendu,
03:48écoute, respect et dialogue, répété pas moins d'une dizaine de fois.
03:53Un mantra qu'il faut voir comme une petite rupture avec le macronisme, parfois arrogant,
03:58et comme surtout du pur réalisme politique, avec son socle fragile à l'assemblée.
04:03Michel Barnier ne peut pas faire autrement.
04:05Olivier Bost, chef du service politique de RTL.
04:08Un Premier ministre qui était aussi très attendu au chapitre sécurité et justice.
04:11Oui, il souhaite davantage de places de prison, notamment pour les courtes peines.
04:16Il veut également réduire les possibilités d'aménagement, c'est-à-dire les alternatives à l'incarcération.
04:22Mais Thomas Proutot, pour l'instant, cela reste très flou, surtout par rapport à ce qui existe déjà.
04:27Oui, Michel Barnier annonce notamment la création de courtes peines avec incarcération immédiate.
04:32Aujourd'hui, la peine de prison minimale qu'un juge peut prononcer, c'est 1 mois.
04:36Est-ce que le Premier ministre veut abaisser cette limite ? C'est la première question.
04:40Toujours dans la situation actuelle, les courtes peines de 1 à 6 mois
04:44conduisent déjà en prison dans plus d'un cas sur deux, 53% en 2021,
04:48et le plus souvent en comparution immédiate avec mandat de dépôt.
04:52Est-ce que c'est ce pourcentage que le Premier ministre veut augmenter ? C'est la deuxième question.
04:56On le rappelle, les peines supérieures à 1 an ne sont plus aménageables depuis une réforme d'Emmanuel Macron en 2020.
05:02Toutes conduisent en détention et sont exécutées à 92%.
05:08Le Premier ministre annonce sa volonté de construire de nouvelles places de prison.
05:12Là encore, on le rappelle, Emmanuel Macron en avait promis 15 000 en 2017.
05:16A ce jour, il n'y en a pas à peine 3 000 qui sont sortis de terre.
05:20C'est un dossier extrêmement difficile.
05:22Thomas Proutot, chef du service police-justice de RTL.
05:25C'est également une tradition, après une déclaration de politique générale, les chefs de groupe prennent la parole.
05:29Marine Le Pen a débuté cet après-midi.
05:32La chef de file des députés RN a rappelé au Premier ministre
05:36qu'il y a des lignes rouges à ne pas franchir,
05:39surtout pour que son parti, le RN, ne vote pas de censure.
05:43Si je prends l'engagement aujourd'hui de ne jamais, à un seul instant,
05:49céder aux médiocres sirènes de la comédie des menaces de censure,
05:53c'est parce que c'est à vous et à vous seuls qu'il appartient de faire de cette période
05:57un temps de construction et de service de l'intérêt général.
06:01Cet esprit d'ouverture ne doit pas s'interpréter comme un blanc-seing,
06:05et encore moins une forme d'allégeance.
06:08En attendant la grande alternance, nous resterons inlassablement les gardiens vigilants
06:13de l'intérêt de la France et des Français.
06:16Tous les autres chefs de groupe ont pris la parole.
06:19Gabriel Attal qui assure qu'Ensemble pour la République veillera sur l'acquis de ces sept dernières années.
06:24Pour la France Insoumise, Mathilde Panot, elle, a cité ses priorités,
06:29censurer le gouvernement afin qu'il soit le plus court de l'histoire de la Ve République,
06:34voilà ce qu'elle a dit, mais aussi destituer le Président de la République et le remplacer.
06:40Ce n'est pas un hasard si ce 1er octobre avait été choisi comme journée de mobilisation.
06:44Oui, appel à la grève, des manifestations organisées un peu partout dans le pays,
06:48la CGT solidaire mais aussi la FSU réclament l'abrogation de la réforme des retraites,
06:53l'augmentation des salaires et des pensions.
06:56Sur ces sujets, dans l'hémicycle, Michel Barnier a dit vouloir reprendre le dialogue
07:01et favoriser les échanges avec les partenaires sociaux.
07:04Pourtant, Mathilde Piquet, ça n'a pas suffi à rassurer dans le cortège parisien.
07:09Non, pas du tout et c'est unanime.
07:11De la part de tous les manifestants que j'ai croisés cet après-midi,
07:14à commencer par Joachim Esmaïl, pourtant posté derrière une banderole du syndicat Solidaire,
07:19il ne croit plus du tout à ce dialogue social.
07:22On se remet à table et on écoute les syndicats.
07:24Il n'est pas là pour ça, il est là pour tracer la feuille de route du libéralisme.
07:28Ce qu'on a observé avec Macron, c'est que vous avez le droit de manifester,
07:31faites votre truc dans votre bac à sable.
07:33Nous, de toute façon, on continuera à faire comme on avait prévu.
07:36Alors cet après-midi, Michel Barnier a voulu donner des garanties.
07:39Par exemple, aménager la réforme des retraites.
07:42Ça veut notamment dire vouloir revoir les critères de pénibilité.
07:46Mais Francine est elle aussi catégorique, elle ne croit pas à ce dialogue.
07:50Non, pas du tout.
07:51Pourquoi ?
07:52Alors, il va être obligé de faire des aménagements à la marge.
07:54Les métiers usants, les choses comme ça, c'est très bien.
07:57Mais il ne changera pas la réforme des retraites.
07:59Ce qu'on voulait, c'était supprimer cette retraite de 64 pour revenir à 62, à minima.
08:04Mais ça, on sait qu'il ne le fera pas.
08:06Effectivement, une consultation des partenaires sociaux,
08:09ce n'est pas synonyme d'une abrogation de la réforme des retraites
08:12ou d'un abandon de la réforme de l'assurance chômage.
08:14Ça veut simplement dire qu'on consulte, qu'on aménage à la marge.
08:17Merci beaucoup Mathilde Piquet dans le cortège parisien pour RTL.
08:22Israël doit-il craindre une attaque imminente de l'Iran ?
08:25Ce sont des informations données par les Etats-Unis.
08:28Et on en parle dans un instant sur RTL. Il est 18h08.
08:31Agnès Bonfillon et Yves Calvi.
08:35RTL soir jusqu'à 20h.
08:37Yves Calvi et Agnès Bonfillon.
08:39La suite du journal d'Agnès Bonfillon avec ses nouvelles frappes israéliennes sur Beyrouth cet après-midi
08:43alors que le Hezbollah dit avoir riposté.
08:45Oui, en tirant des salves de roquettes en direction de Tel Aviv.
08:48Mais la principale crainte ce soir concerne une attaque iranienne,
08:52attaque imminente avec des missiles balistiques selon les Etats-Unis.
08:55Oui, c'est ce que croit savoir un haut responsable américain sous couvert d'anonymat à l'AFP.
08:59L'Iran pourrait lancer des missiles longue portée vers Israël dans les prochaines heures.
09:04Le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagary assure que pour l'instant
09:08il n'y a pas d'alerte aérienne provenant de l'Iran mais que la menace est suivie de très près.
09:14Nos systèmes de défense aérienne sont parfaitement préparés.
09:18Et des avions de l'armée de l'air israélienne patrouillent actuellement dans le ciel.
09:22Cependant, la défense n'est pas hermétique et il est donc essentiel de continuer à suivre les instructions de l'armée.
09:29Nous sommes au maximum de notre capacité de défense et d'attaque.
09:33En avril dernier, l'Iran avait déjà lancé une attaque contre l'Etat hébreux
09:36suite à une frappe israélienne sur sa mission diplomatique à Damas.
09:40La plupart des missiles avaient été interceptés par Israël et ses alliés.
09:43Ce scénario pourrait bien donc se reproduire.
09:46Les Américains et les Israéliens sont en alerte maximum ce soir.
09:50En Israël, l'ambassade des Etats-Unis a demandé à tous les employés du gouvernement américain
09:55et aux membres de leur famille de rester chez eux jusqu'à nouvel ordre.
09:59L'aéroport de Tel Aviv pourrait aussi fermer dans les prochaines heures selon l'état de la menace.
10:04Et il y a quelques minutes à peine, l'armée israélienne a appelé la population
10:08à se préparer à une attaque à grande échelle.
10:12Merci beaucoup Émilie Beaujard du service international de RTL.
10:18On en vient au foot. Dans une demi-heure, Brest joue à Salzbourg en Autriche.
10:21Un match à suivre sur l'application RTL et sur le site rtl.fr.
10:24Et toujours en Ligue des champions ce soir, Arsenal, PSG.
10:28Les supporters parisiens sont nombreux à avoir fait le déplacement outre-manche
10:33pour ce premier gros choc de la compétition.
10:35Bonsoir Nicolas Georgerot.
10:36Bonsoir.
10:37Ils sont venus les supporters et ils y croient.
10:39Oui, les supporters parisiens qui convergent vers un point de rendez-vous,
10:42un cortège par tirage jusqu'au stade.
10:44Tout à l'heure, ils sont un peu plus de 3000 présents à l'émirat du stadium.
10:47Ce soir, à côté de moi, Christophe.
10:49C'est un examen de passage pour vous ce PSG ici face à Arsenal ?
10:52Oui, je pense qu'aujourd'hui c'est un bon test.
10:54C'est deux équipes un petit peu similaires.
10:56Il y a de la crainte ? Il y a de la confiance ?
10:58De la crainte, non. Après, on a quand même une expérience au Champions League.
11:02Même si on est une équipe assez jeune.
11:03Non, non, non, il n'y a pas de crainte du tout.
11:05On va jouer notre football avec nos atouts.
11:07Il faut faire confiance à l'équipe et à l'entraîneur.
11:09L'absence d'Ousmane Dembélé, largement commentée,
11:12écartée par Luis Henrique, sanctionnée.
11:15Est-ce que le Paris Saint-Germain ne se tire pas une balle dans le pied ?
11:17De mon point de vue, non. Je ne pense pas qu'il se tire une balle dans le pied.
11:20Ça fera réfléchir un petit peu tout le monde.
11:22Donc si on veut faire vraiment du PSG une vraie équipe,
11:24il faut que chacun s'adapte aux consignes de l'entraîneur
11:27et au respect de ses coéquipiers.
11:29Ça promet en tout cas ce soir entre deux équipes à vaincu depuis le début de la saison.
11:34C'est le défi du Paris Saint-Germain qui n'a jamais gagné face à Arsenal dans son histoire.
11:38Nicolas Georgerot à Londres.
11:40Nicolas, d'ailleurs, vous serez au commentaire ce soir
11:42pour nous faire vivre cet Arsenal-PSG sur notre antenne.
11:45RTL Foot spéciale, Ligue des champions.
11:49C'est au tour d'Éric Sylvestreau dès 20h55.
11:52Journal de 18h, vous êtes proposé par Agnès Bonfillon.
11:55Peggy Broch, nous attendons votre météo, comme toujours avec impatience.
11:59Oui, en plus avec de bonnes nouvelles, entre guillemets j'ai envie de dire.
12:02Parce que le temps sera plus calme, simplement.
12:04Moins de pluie qu'aujourd'hui, on en a eu beaucoup sur les régions centrales.
12:07Il en restera, c'est vrai, le matin, ça va rester bloqué sur les Alpes.
12:10Ailleurs ce sera beaucoup plus calme, mais un ciel bien gris sur l'ensemble du pays
12:14avec quelques averses plus épars sur le nord et le nord-est et également sur les Pyrénées.
12:18Ça reste plus lumineux près de la Méditerranée et en Corse et dans l'après-midi.
12:22Donc ces averses sur les Alpes vont s'évacuer.
12:24On va retrouver d'ailleurs plus d'éclaircies entre les Charentes et les Alpes.
12:27Également vers les Hauts-de-France et la Normandie.
12:29Partout ailleurs ça restera bien gris, avec quelques gouttes encore très localisées
12:33entre la Bretagne, les Pays de la Loire, la Bourgogne-Franche-Comté et l'Alsace-Lorraine
12:37et puis toujours sur les Pyrénées et le Pays Basque.
12:39Et beaucoup de vent en Corse, tout ça sous des températures qui sont en baisse.
12:42On est sous les normales de saison, 8 à 14 degrés le matin sur l'ensemble du pays
12:46jusqu'à 19 près de la Méditerranée.
12:48Les maximales, un petit 14 degrés à Besançon, 16 à Rouen et Limoges, 17 à Paris et Brest,
12:5320 à Biarritz, 22 à Marseille, 23 à Montpellier, 24 à Ajaccio et la maximale est pour Nice avec 26 degrés.
13:00Merci beaucoup Peggy Broche.
13:01Dans un instant nous revenons sur le discours de politique générale du Premier ministre Michel Barnier
13:05au menu le mur de la dette, les impôts et un gouvernement fragilisé
13:09avant même de se mettre au travail.
13:11Nous serons avec Jean-Daniel Lévy de l'Institut Harris Interactive
13:14et notre éditorialiste économique Marcia Liu.
13:16A tout de suite.