[#Reportage] Déclaration de la coordination générale d'action pour le oui
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00:00Communication de la Coordination Générale d'Action pour l'Auberge, Libreville, le 2 octobre 2024.
00:12Mesdames et Messieurs les professionnels de la presse, Mesdames et Messieurs distingués invités, Mesdames et Messieurs chers compatriotes.
00:22Dans ce qui sera désormais notre démarche périodique, nous nous réunissons ce jour pour livrer à l'opinion nationale et internationale l'analyse de l'actualité faite par notre coordination, la Coordination Générale d'Action pour l'Auberge.
00:43Dans l'architecture de cette communication inaugurale, trois axes vont structurer notre rencontre du jour, à savoir l'actualité internationale relative à la diplomatie gaonaise à travers le monde, l'économie et le social et enfin la politique domestique.
01:07Sur le volet international de notre communication, deux faits sont à reléguer. La participation réussie à la 79ème Assemblée Générale de l'ONU, du Président de la République, Président de la Transition, Chef de l'État, son Excellence le Général de Gaulle, Président de la République, Président de la Transition, Chef de l'État, son Excellence le Général de Gaulle, Président de la République, Président de la République, Président de la Transition, Chef de l'État, son Excellence le Général de Gaulle, Président de la République, Président de la République, Président de la Transition, Chef de l'État, son Excellence le Général de Gaulle, Président de la République, Président de la République, Président de la Transition, Chef de l'État, son Excellence le Général de Gaulle,
01:37dans sa marche vers le retour à l'ordre constitutionnel.
01:43Dans le même ordre d'idées,
01:45la Coeur spatiale générale d'action, pour le B5,
01:48la récente victoire diplomatique du Guerrant,
01:51à travers l'élection de nos compatriotes,
01:53prospère de son état à la fonction de Directeur général de la CRQ.
01:58C'est une grande victoire, une importante victoire en période de transition.
02:05En nous félicitant de ce rayonnement international du Garonne, nous gâchons grâce à la médiation
02:13du chef de l'État, que le même succès accompagne notre compatriote Noël Nelson-Bresson,
02:19qui lui est candidat à la direction générale de l'UNESCO.
02:25Par ce positionnement concurrentiel, le Garonne marque véritablement son retour sur la scène
02:31diplomatique internationale.
02:33Mesdames et Messieurs de la presse, sur le volet économique, il nous plaît de saluer
02:42ici l'arrivée des 417 taxis en vue du lancement imminent du projet de nationalisation du transport
02:52urbain en ligne avec le postulat du protectionnisme éducateur dans le cadre de la lutte contre
03:00le chauvage.
03:01Sur le volet social, la caravane médicale lancée par des autorités publiques grâce
03:09à la coopération chinoise avec l'arrivée dans nos eaux du navire hôpital chinois L'Arche
03:15de la Terre.
03:16Mesdames et Messieurs de la presse, sur le volet politique, l'actualité nationale,
03:25chers compatriotes, est dominée par la fait des travaux de l'Assemblée constituante
03:32en vue de l'adoption par voie référendaire du projet constitutionnel.
03:35Sur ce point précis, la coordination générale d'action pour le Ouïe salue la vitalité
03:44démocratique du Parlement de la transition à travers de 800 amendements portés sur
03:50l'avant-projet constitutionnel, soumis à leur appréciation.
03:54Ce débat fait qu'on finit par convaincre que nous sommes, Mesdames et Messieurs, en
04:01présence de l'une des transitions militaires les plus démocratiques.
04:06Chers compatriotes, est-il nécessaire ici de faire l'illustration de ce qu'est l'amendeur
04:17lorsqu'on parle d'amendement en matière de texte ou de rédaction de texte ?
04:23Mesdames et Messieurs, sur la forme, remplacer une virgule par un point de virgule est un
04:31amendeur.
04:32Mettre un point et aller à la ligne est un amendeur.
04:36A la fin d'une phrase exclamative, mettre le point d'exclamation, c'est un amendeur.
04:44Sur le fond, compléter un paragraphe par une phrase pour rendre ce dernier plus explicite,
04:55Mesdames et Messieurs, c'est aussi un amendement.
04:58Alors, il n'y a pas à rougir lorsqu'on parle de oui sans amende.
05:04Au contraire, c'est la preuve que l'esprit démocratique et républicain, ces deux états
05:12d'esprit ont prévalu lors de ces différents travaux.
05:15C'est la preuve que, malgré le fait que les membres qui composent cette constituante aient
05:22été nommés par le chef de l'État plus qu'auparavant, cela sous-entend qu'aucun n'a été mis sous
05:28pression et chacun était libre de ses opinions devant l'histoire, l'histoire politique, l'histoire
05:36sociale, l'histoire économique de notre pays.
05:40Par ailleurs, plusieurs voix se font entendre, dont la dernière est celle du Néo-Mouvement
05:49Ensemble pour le Gabon de l'ancien Premier ministre.
05:52Au regard de toutes ces sorties, les unes plus tranchées que les autres, de quoi s'agit-il ?
05:58A cette question, il convient de rappeler le contexte historico-politique et institutionnel
06:06près élection générale de 2020.
06:09Pour mémoire, parce que certains ont une mémoire sélective, or la mémoire est un tout.
06:19Pour mémoire dis-je, deux faits marquants ont alimenté le débat pré-électoral en 2020.
06:30A savoir un, la montée en puissance des non-nationaux au poste stratégique de responsabilité avec
06:37vos conséquences, le sentiment profond d'injustice sociale et le désenchantement de la population
06:44dans sa quête du bien-être vis-à-vis de ce qui a été qualifié de légion étrangère.
06:50Avec une arrogance déconcertante, l'expression « Je suis plus Gabonais que toi » était
06:57devenue le symbole d'impuissance d'un peuple martyrisé.
07:04Chers compatriotes, relever ces faits qui font date n'est pas une posture de xénophobie
07:12mais une invite à l'humilité à l'endroit de nos frères et sœurs Gabonais devenus.
07:20Deux, les réformes institutionnelles et électorales de mars-april 2023, jugées par plusieurs
07:27Gabonais comme étant des réformes iniques dans leur contexte et leurs orientations,
07:34notamment dans la propension à changer les règles du jeu en plein processus, ont fini
07:41par achever le caractère croquignolex de notre ancienne ère politique.
07:50Notons au passage la dépénalisation de l'homosexualité, mesdames et messieurs,
08:04totalement en désaccord avec nos valeurs bantou et ancestrales.
08:12Mesdames et messieurs, je suis un homme aux traditions et aux cultures.
08:19Accepter qu'un homme aille avec un autre homme, ce n'est pas normal.
08:27Accepter qu'une femme aille avec une autre femme, ce n'est pas normal.
08:35Car, mesdames et messieurs, chaque être humain a la lourde responsabilité devant Dieu
08:42de pérenniser notre espèce.
08:47Au regard de ce contexte, permettez-nous d'interroger sur l'opportunité et la pertinence
08:54de la sortie de l'ancien Premier ministre.
08:58Mesdames et messieurs, dans sa forme, les gavons n'ont pu noter la volonté délibérée
09:03d'interdire le débat au cours de cette communication pourtant publique.
09:08Pourquoi proscrire le débat lorsqu'on dit la vérité ?
09:13Cette manœuvre emprunt de perfidie cache des vérités maquées.
09:19L'autorateur national a-t-il finalement peur du débat contre la victoire ?
09:25De même, il a été noté une absence remarquée de la classe politique dirigeante
09:30pour le lancement d'une plateforme appartenant à un ancien Premier ministre
09:35qui se caractérise d'avoir un ancrage politique national certain.
09:41Enfin, la désolidarisation des cadres du PLG, notamment ceux de l'UQIM,
09:48dont il a été le responsable politique en qualité de membre du comité permanent du bureau politique,
09:55peut interroger sur le leadership que lui reconnaîtraient ses anciens camarades.
10:03Mesdames et messieurs de la presse,
10:06vous en conviendrez avec nous que cette sortie s'apparente à du déjà-vu dans notre pays
10:11avec une posture de mimétisme rappelant ce que les grandes figures de l'histoire politique de notre pays
10:20telles que Paul Mabesolo, Pierre Mambou Ndoumambou, André Mauval et Jean Ping ont incarné,
10:29bien qu'étant dans l'opposition.
10:32Vous conviendrez donc avec moi, chers compatriotes,
10:36qu'à l'être bilibisé ne sera jamais,
10:40ni Paul Mabesolo, ni Pierre Mambou Ndoumambou, ni André Mauval,
10:45encore moins Jean Ping, car il n'a ni la carrière et la posture.
10:54Sur les arguments de fond,
10:57il convient de noter le choix sélectif
11:00intéressé de l'ancien Premier ministre à ne discuter que des questions liées à l'inégibilité
11:06sur un projet qui compte 194 articles tout en confondant.
11:12Témoigne donc de son appétence pour le pouvoir,
11:16de même la rhétorique supposée de l'anti-socialisation
11:21en référence aux bilationnaux et à notre point de vue dénué de bon sens,
11:27car il s'agit d'un débat d'échelle.
11:31Autrement dit, les conditions d'inégibilité à la plus haute fonction de l'État
11:36ne peuvent être que sélectives pour une fonction qui est en soi sélective.
11:43En illustration, mesdames et messieurs,
11:46en 34 années de démocratie pluraliste dans notre pays,
11:52aux 6 élections présidentielles organisées,
11:5573 Gabonais ont concouru à cette élection.
12:02Il est à noter que certains parmi eux se sont présentés à plusieurs reprises
12:08et lorsqu'on tient compte aussi des désistements,
12:11en faisant l'oratio, près d'une soixantaine de Gabonais ont postulé au fauteuil présidentiel.
12:19Ainsi, en parlant de cette supposée discrimination filiale,
12:24nous vous invitons humblement à faire le benchmark,
12:28donc une comparaison avec l'une des plus grandes démocraties au monde,
12:32à savoir les États-Unis d'Amérique.
12:36Pour rappel, sont exclus à la course à la présidentielle aux États-Unis
12:42tous citoyens nés de pères et mères américains hors du territoire.
12:48Je répète, sont exclus de la course à la présidentielle aux États-Unis
12:55tous citoyens nés de pères et mères américains hors du territoire.
13:02Sur l'argumentaire relatif à la dégradation supposée du tissu social
13:08impliquerait ce projet de constitution qualifié de dangereux par certains,
13:12dans une confusion voulue par l'ancien premier ministre aussi.
13:18En utilisant la notion de pureté, il convient d'indiquer qu'il ne s'agit pas de pureté,
13:24mais l'identité nationale qui est une somme d'influences historiques et culturelles,
13:31androgènes et exogènes.
13:35A monsieur le premier ministre,
13:38nous voulons rappeler que notre anthropologie sociologique
13:43est le suivant de notre socialisation pacifique quasi-génétique.
13:48Si le Gabon est en danger du fait de la préservation de sa génétique sociale,
13:54de quoi la France est-elle en danger par exemple ?
13:58Assurément du grand remplacement théorisé et documenté par certains intellectuels.
14:04Le rôle de la mémoire est de se souvenir de tout,
14:09alors si on évoque un certain passé, on doit évoquer un autre.
14:16En effet, la question d'éligibilité suivant le critère de l'appellation
14:24est contenue dans notre corpus juridique depuis la constitution de 1991
14:30dans son article 10.
14:34Chers compatriotes,
14:37Mesdames et Messieurs de la presse,
14:41je voudrais revenir sur un fait historique
14:45qui a marqué l'histoire politique dans notre pays en 2016.
14:53En 2016, Ali Bongo Nima était le premier président
15:00candidat à sa propre succession, candidat de la majorité présidentielle.
15:05Une franche de l'opposition s'est attaquée à la filiation de M. Ali Bongo Nima.
15:12L'objectif visé était de prouver qu'Ali Bongo Nima
15:18n'était pas le fils consanguin de Mabongo Nima.
15:22Si l'appel avait été apporté,
15:26la candidature d'Ali Bongo Nima aurait été invalidée.
15:33Relever ce fait, Mesdames et Messieurs,
15:36signifie que le désir d'avoir à la tête du pays,
15:43à la tête de notre pays, un Gabonais
15:47a toujours animé l'ensemble du peuple gabonais.
15:52Et ce n'est donc que justice.
15:54Si, pour cette nouvelle constitution,
15:57pour ce nouvel projet de constitution,
16:00une phrase plus explicite encadre cette disposition.
16:08Mesdames et Messieurs,
16:12les théoriciens du chaos social ont bien lu cette constitution
16:19avec cette mention particulière
16:22et ont vécu agréablement dans notre pays
16:25où a toujours régné la concorde sociale
16:29aux prédictions les plus chaotiques et sombres.
16:34Nous opposons cette maxime d'erreur.
16:37Je cite,
16:39« Ce n'est qu'au début du crépuscule
16:42que la chouette de Minerve prend son endroit. »
16:47Mesdames et Messieurs, chers compagnons,
16:49ils tiennent que et s'il aura que,
16:52aux uns aux autres,
16:54que la conscience voudrait,
16:56l'honnêteté voudrait,
16:58que lorsqu'on demande pardon au peuple,
17:01qu'on restitue au peuple la vérité.
17:05La vérité est que,
17:07jusqu'au 29 août 2023,
17:13tous les Gabonais qui étaient en responsabilité, y compris moi,
17:16le Premier ministre,
17:17et les autres ministres,
17:20étions dans un climat de qui-bouge-meurt.
17:23C'est cela la vérité.
17:25Vous parlez le matin,
17:27le soir vous êtes démis de vos frontières.
17:29Vous criez le soir,
17:31le matin vous craignez
17:33de vous faire arrêter
17:35et on vous envoie au gros bouquet sans conseil.
17:41Mesdames et Messieurs, chers compatriotes,
17:43j'ai été 4ème adjoint au maire
17:46de la commune de Libreville.
17:49Aller à Québec,
17:51demander à un jeune compatriote
17:53qui était le maire
17:55pour la précédente mandature,
17:58pour la dernière mandature.
18:00Ce jeune compatriote vous dira
18:03que le maire de la précédente
18:05ou de la dernière mandature
18:07était Monsieur Léandre.
18:10Aller au 5ème arrondissement,
18:12au carrefour Niali,
18:13vous demandez aux gardonnées
18:15qui était le maire.
18:17Ils vous diront
18:19le maire était jeune.
18:21Aller à Vangos,
18:23on vous dira
18:25que le maire était Madame Christine Bardi.
18:28Et pour certains qui ont raté une partie de l'histoire,
18:31vous diront que le maire était
18:33Serge-William Sakasaga.
18:35Mesdames et Messieurs,
18:37en une mandature,
18:393 maires et 1 intérimaire.
18:41Jamais dans l'histoire de notre pays
18:44on a vécu de pareilles situations.
18:46C'est parce que, comme je le disais,
18:48nous étions tous,
18:50nous vivions tous dans un climat
18:52qui bouge, meurt.
18:54Et les rares personnes
18:56qui ont essayé de lever la tête
18:58ont été soit démis de leur fonction
19:00ou j'étais en prison.
19:02La vérité, reconnaissons-le,
19:04tous ceux qui ont été en responsabilité
19:06ont ligué à certes
19:08délivrer le peuple,
19:09mais en réalité
19:11il nous a tous délivrés.
19:13Il nous a tous délivrés.
19:15Et c'est cela qu'il faut dire
19:17au peuple.
19:19Il faut dire au peuple
19:21qu'on a à la fois délivré le peuple,
19:23le bas-peuple,
19:25mais il a également délivré la classe dirigeante
19:27qui était déjà oppressée
19:29parce qu'un certain nombre de collaborateurs
19:31du chef de l'État
19:33s'étaient arrogés des pluratives
19:35du président de la République
19:37et décidaient selon leurs humains
19:39c'est cela la réalité.
19:41Le dire aux populations
19:43n'est pas un signe de faiblesse.
19:47Le dire aux populations
19:49c'est dire la vérité
19:51pour que si le peuple le souhaite
19:53nous soyons restaurants de dignité.
19:56Alors
19:58si nous aimons notre peuple
20:00et si nous sommes reconnaissants
20:02que nous avons été délivrés
20:04par l'acte salvateur du 30 août
20:06orchestré,
20:07organisé et mené de main de main
20:09par le général de Brigade
20:11Brice Côté-Oulégui Nguema
20:13et ses frères d'armes
20:15mettons-nous donc à la disposition
20:17du CETERI
20:19et de Brice Côté-Oulégui Nguema
20:21pour apporter
20:23chacun ce qui le concerne
20:25sur l'expertise pour la construction
20:27d'un garde au nouveau.
20:29Nous sommes en période de transition
20:31il n'y a ni majorité
20:33ni opposition.
20:35Ne soyons pas accrochés
20:37pour bénéficier du passé.
20:39Nous sommes à l'ère
20:41de la reconstruction sociale
20:43économique de notre pays
20:45et pour cela
20:47chaque Garonnais,
20:49chaque patriote,
20:51chaque compatriote
20:53doit mettre à disposition du pays
20:55tous ensemble.
20:57La vérité mesdames et messieurs
20:59au risque de me répéter
21:01Brice Côté-Oulégui Nguema
21:03a délivré le BAPE
21:05m'a délivré toute la classe dirigeante.
21:07Tous qui lors de cette dernière mandature
21:09s'élevaient
21:11et n'a pas trouvé malheur en chemin.
21:14Et
21:16les situations
21:18pareilles
21:20étaient devenues légion dans notre pays.
21:22Donnons-nous donc une opportunité
21:24de reconstruire notre pays
21:26et j'invite
21:28l'ancien premier ministre
21:30qui a été délivré par Brice Côté-Oulégui Nguema
21:32l'ensemble des ministres
21:34de la dernière
21:36mandature
21:38d'Ali Oumou Nguema
21:40et tous ceux qui étant en responsabilité
21:43de faire preuve d'humilité
21:45pour le bien de la patrie
21:47en se mettant à disposition
21:49de la République
21:51pour que nous puissions sortir de cette transition
21:53avec un
21:55une constitution
21:57qui soit le reflet
21:59de la société garonnaise.
22:01Je vous remercie.