Sébastien c'est fou (1991) : Bigard, Dupontel, Préboist, Mathieu et l'humour déjanté de Patrick Sébastien

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Cette vidéo propose une immersion dans l'émission culte "Sébastien c'est fou", diffusée sur TF1 en 1991. Animée par Patrick Sébastien, l’émission mélangeait humour, parodie, et performances décalées, avec la participation de grandes figures du spectacle français comme Jean-Marie Bigard, Albert Dupontel, Paul Préboist, et la chanteuse Mireille Mathieu. Ce programme représentait un moment clé de la télévision des années 90, où l'impertinence et le talent des invités se mêlaient pour offrir au public un show à la fois hilarant et mémorable.

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Transcription
00:00Allégés, je ne sais même pas si Régine, elle n'a pas perdu un peu ces temps-ci.
00:05Et puis mon vieux, tout le monde s'y met. Les clubs sont allégés, même la Tour Eiffel, ils l'ont allégé.
00:11Ça aussi, c'est marrant d'ailleurs, parce que quand on regarde bien sur Terre,
00:15vous avez à peu près un cinquième des gens à tout casser, dont la principale préoccupation est de ne pas grossir.
00:23Puis vous avez quand même les quatre cinquièmes qui restent, qui eux, voudraient simplement manger, si c'était possible.
00:29Même si c'est un peu lourd à digérer, ça ne les dérange pas, tu vois.
00:33Moi, j'ai dans l'idée que du lait entier, ils le boiraient, tu vois.
00:37Si, si, si, ils le boiraient.
00:39Bon, ils feraient un peu la gueule au début, mais ils le boiraient.
00:43Ta, ta, ta, ils le boiraient.
00:46C'est marrant, ça.
00:48C'est d'autant plus marrant que nous, en France, on a des expressions.
00:51Par exemple, nous, en France, on se souhaite bon appétit.
00:54C'est marrant parce que nous, on a à manger dans l'assiette.
00:57Quand on est venu à table, c'est sûrement parce qu'on avait faim, tu vois.
01:00Et alors, il reste une vieille angoisse qui plane comme ça sur nos tables à nous.
01:05C'est, est-ce qu'on va avoir de l'appétit?
01:08Ça, ça nous fout les jetons, hein.
01:10D'ailleurs, on s'encourage les uns les autres, hein.
01:12On se dit, allez, bon appétit, hein.
01:15On y croit, on se bat, tu vois.
01:17On ne va pas se laisser emmerder par une blanquette de veau, tu vois.
01:20On n'est pas des pédés, on va la bouffer, tu vois.
01:23Parce que, bon, on a eu de l'appétit ce matin.
01:25On en a eu à midi, mais ce soir, on n'est pas à l'abri, tu comprends.
01:29C'est vrai. Alors, des expressions comme ça, il y en a plein.
01:32Par exemple, vous pointez au resto avec un copain.
01:34Vous arrivez, le garçon, il vient vous accueillir, il dit, c'est pour dîner?
01:39Non, c'est pour faire un tennis, connard.
01:41Vous avez des cours de libre, non?
01:44Non, vous en avez pas? Bon, bon, on va dîner, alors, à ce moment-là.
01:48Connard.
01:50Et puis, après, il insiste, il dit, deux couverts?
01:53Non, non, mon pote, il va manger avec ses doigts,
01:55et puis, je lui repasserai la fourchette de temps en temps.
01:58Connard.
02:00Alors, attention, attention. Des fois, c'est le client qui est con, hein.
02:03Des fois, le client, il prend le menu comme ça, il dit, il est frais, votre poisson?
02:07Non, non, il est pourri depuis quatre jours, mais on va essayer de le fourguer quand même.
02:11C'est le jeu.
02:13Et moi, le jour, j'étais au resto, je venais de finir mon assiette.
02:16J'avais tout bien nettoyé, elle brillait.
02:18Mon vœu, on aurait pu la remettre en vitrine, hein.
02:20Et là, le garçon, il arrive et il me dit, vous avez terminé?
02:24J'ai dit, non, je vais manger l'assiette, puis après, je vais voir ce que je peux faire avec la table.
02:29Connard.
02:31Et oui, alors, il y en a plein d'autres.
02:33Il y en a plein d'autres, par exemple, vous êtes invité chez des amis.
02:36Vous arrivez, c'est une petite soirée, la maîtresse de maison, elle ouvre la porte et elle fait,
02:40Ah, c'est vous.
02:43Déjà, si ça n'avait pas été toi, elle aurait peut-être pas ouvert, on sait pas, toi.
02:47Bon, après, toi, t'as amené un bouquet pour être poli, tu vois.
02:50Et alors là, la maîtresse de maison, dès qu'elle aperçoit le bouquet,
02:53elle se met à hurler à la mort, elle fait,
02:56Oh, des fleurs!
02:59Parce que d'habitude, on doit y offrir des carottes râpées ou des boulons ou des roues de bagnole.
03:05Donc là, elle est vachement étonnée, c'est des fleurs.
03:08On y avait encore jamais fait le coup.
03:10Alors bon, tu rentres quand même, et là, à l'intérieur, à gauche, t'as les chambres à coucher,
03:15à droite, t'as la cuisine, puis devant, t'as une pièce pleine d'invités.
03:19Et là, elle croit bon d'ajouter, c'est par là.
03:23Pour le cas où t'aurais voulu aller dormir une heure ou deux,
03:26ou si tu voulais aller faire un peu de vaisselle avant, ou te faire la main, toi.
03:30Alors après, elle insiste, elle dit, si vous voulez bien me suivre,
03:34ben, un peu que je veux la suivre.
03:37Je me suis quand même pas tapé deux heures d'embouteillage dans Paris
03:40pour craquer à trois mètres du bol de sangria, quand même.
03:43Alors, il y a pire.
03:45Il y a pire parce qu'une fois à l'intérieur, tu tombes sur un autre copain qui te dit,
03:49tiens, t'as été invité aussi ?
03:51Ben, tu dis, non, j'ai cassé un carreau pour rentrer, connard !
03:55Puis, il y a entre nous, si j'étais venu pour recoller la moquette,
03:58tu crois que j'aurais mis un smoking, jeu de mode ?
04:01Alors, j'en trouve une tous les jours, en ce moment.
04:04Par exemple, tu crois un copain dans la rue, il te dit,
04:06tiens, t'as été chez le coiffeur ? Non, non, il s'est tombé tout seul cette nuit.
04:10Il dit, tiens, t'es revenu de vacances ? Ben non, tu vois bien que j'y suis encore, connard !
04:15Et puis, dans les grands classiques, il y a le fameux, faites comme chez vous !
04:19Eh ben, ça va être un beau bordel dans cinq minutes, je te le dis !
04:23Et c'est même dangereux, je vais vous dire, parce que moi, l'autre jour,
04:26je suis rentré dans une boulangerie, j'ai dit,
04:28bonjour, madame, est-ce que vous avez des grosses miches ?
04:31Eh ben, elle m'a mis un pain dans la gueule !
04:34J'en ai les meilleurs !
04:40Ah !
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10:41Fabien Lanois !
10:43Monsieur Guitel !
10:50Ah, moi, je vous fais extraordinaire !
10:53C'est un très, très, très grand numéro.
10:56Tiens, viens, approche-toi.
10:58Ouh, j'ai les frissons encore ! Je te jure, j'ai les frissons !
11:00On va essayer de se revoir ça au ralenti, parce qu'on l'a enregistré.
11:03Et je voudrais qu'on revoie au ralenti.
11:05Déjà, là, c'est complètement impressionnant.
11:07Philippe Maroigny, est-ce que tu peux envoyer ça au ralenti ?
11:10Voilà.
11:12Regardez. Alors, on a même le bruit, je crois.
11:15Je crois qu'on a même le bruit au ralenti.
11:20Voilà.
11:22Et voilà. Vous pouvez applaudir encore.
11:24C'est un grand, grand, grand numéro.
11:26Merci de nous avoir fait l'honneur de venir dans notre émission.
11:29Merci, Guy.
11:30On peut te retrouver où en ce moment ?
11:32Bon, là, on va aller faire une saison en Mexique pendant six mois.
11:36Et l'année prochaine, on sera en Allemagne, à Phantasialand.
11:39Voilà. Eh bien, merci, Guy.
11:41Et je peux vous dire que pendant toute l'année,
11:43nous aurons des numéros visuels de sept personnes.
11:46Et je peux vous dire que pendant toute l'année,
11:48nous aurons des numéros visuels de sept tenues-là
11:50grâce à mon ami Monique Nakachian, qu'on va applaudir,
11:52qui va nous chercher des numéros partout, comme ça, pour votre plaisir.
11:55Merci, Guy.
11:57Ça va.
11:58Bonsoir, madame. Bonsoir, monsieur.
12:00Et très heureux de vous recevoir aujourd'hui dans...
12:04On voit mes dents, ça va ?
12:06Dans Sébastou Salahine, où j'ai le plaisir d'accueillir
12:08une invitée absolument merveilleuse, extraordinaire,
12:10qu'on ne voit jamais à la télévision, pratiquement jamais qu'on la voit.
12:13Il s'agit de Mireille Mathieu.
12:16Bonsoir.
12:18Bonsoir, Mireille.
12:19Je suis contente, je suis très contente d'être avec vous
12:21pour cette deuxième émission. Je suis très contente.
12:23Ce n'est pas la deuxième émission, Mireille.
12:25Je suis très contente d'être avec vous pour cette seconde émission.
12:27Je suis très contente.
12:28Elle est conne. Bien.
12:30Mesdames et messieurs... Non, excusez-moi, je me suis échappé.
12:32Eh bien, ma chère Mireille, tout d'abord, nous allons regarder la photo.
12:35La photo qui est coupée en deux, vous savez.
12:37Envoyez-moi cette photo, je vous en prie. Voilà.
12:40Alors, sur cette photo, vous voyez que Mireille est à côté d'un monument parisien.
12:44Pour 2 milliards, il faut deviner quel est ce monument parisien.
12:47Alors, vous avez peut-être une indication à donner.
12:49Alors, cette photo a été prise à Paris, à côté de la tour Eiffel.
12:53Voilà, elle a tout dit. Elle est conne, je le sais.
12:55Bien. Alors, Mireille, ce soir, j'ai une grande surprise pour vous.
12:59Une surprise qui va vous émeuvoir, vous, mieux.
13:03Je sais que vous êtes croyante, sur votre croix.
13:06Je suis complètement croyante.
13:08Alors, à votre avis, c'est qui ?
13:10Ne me dites pas que c'est Monseigneur Lustiché.
13:12Mieux que ça, mieux que ça.
13:13Vous savez qu'il y a une escalade de stars d'invités à la télévision.
13:16On a choisi le mieux. Continuez, allez-y.
13:18La Vépière.
13:19Mieux que ça.
13:20Sa femme, alors.
13:21Non, mieux que la femme de La Vépière.
13:23Ne me dites pas que c'est le Pape.
13:24Non, pas le Pape. Encore plus haut.
13:26Ne me dites pas que c'est Dieu.
13:28C'est Dieu. Voilà, on applaudit très fort Dieu.
13:30Dieu était là.
13:32Bravo.
13:33Dieu.
13:35Dieu.
13:37Dieu lui-même.
13:38Pourquoi Dieu ?
13:39Le vrai Dieu.
13:41Asseyez-vous Dieu.
13:43Merci. Je vous en prie, pas trop.
13:45Dieu, asseyez-vous à ma droite.
13:47Ça me fait toujours plaisir.
13:48Alors, Dieu, je suis très content.
13:50Vous croyez en lui.
13:51Je le crois tellement. Si vous saviez, je suis contente.
13:54Elle croit en vous, c'est bien.
13:55Ça me fait plaisir parce que moi, je commence à ne plus croire en moi.
13:59Ah bon, et pourquoi ?
14:00Ah, Patrice.
14:01Mais quand j'ai créé le monde, je rêvais d'un monde de paix, d'amour, de tolérance.
14:07Oui.
14:08Mais en plus, avant, j'ai l'impression que tous les massacres,
14:11toutes les grandes guerres sont commises en mon nom.
14:14Et oui, c'est ça.
14:15C'est désespérant, c'est terrible pour moi de voir arriver à un point inverse de celui qu'on s'est fixé.
14:21Mais je comprends, vous êtes très déçu.
14:22Mais comme dirait Jacques Chancel, est Dieu dans tout ça ?
14:26Appelez-moi moi.
14:27Alors, est-moi moi dans tout ça ?
14:29Moi, je suis très déçu parce que tout ça, c'est la faute de mon personnel.
14:32Ah oui, vous savez, on n'est jamais trahi par les saints, ça c'est sûr.
14:34Oui.
14:35Mais ça a commencé dès la création, tout de suite, les premiers jours.
14:38Alors, le dimanche, on ne travaillait pas.
14:40Alors, qui c'est qui travaillait le jour du Seigneur ?
14:42C'est moi, Dieu tout seul, comme un diable.
14:44Bien.
14:46Et puis, si on dit que j'ai créé l'homme à mon image,
14:49j'ai l'impression que l'homme ne me ressemble pas du tout, surtout la femme d'ailleurs.
14:54Ah bon, comment ça se fait ça ?
14:55Mais en tout cas, il y a une chose, c'est que tous les deux, ils s'entendent.
14:58Ils s'entendent.
14:59Oui.
15:00Ils me mittaient ma couche d'ozone.
15:01C'est votre lit, c'est votre lit la couche d'ozone.
15:03C'est mon lit.
15:04C'est mon oxygène.
15:05Ils me mittaient la couche d'ozone.
15:06La couche d'ozone et tout.
15:08Oh, une mythe.
15:09Non, ce n'est pas une mythe.
15:10Saleté.
15:11Mon Dieu, c'est un ange.
15:12Et puis, en plus, ce n'est pas dans le texte, ça.
15:13Mon Dieu.
15:14On ne l'a pas écrit, ça.
15:15On peut passer à la question suivante.
15:17On dirait une volaille.
15:18En tout cas, je vais nous plumer.
15:19Laisse tomber.
15:20En tout cas, j'avais quelque chose à dire.
15:22Laisse tomber.
15:23Laisse le continuer.
15:24Laisse alors.
15:25En plus, on n'avait pas dit dans le texte qu'on plumait les anges à l'antenne.
15:29Oui.
15:31Tu ne le fais qu'au barbecue, en plus.
15:33On n'est pas sortis de la mer.
15:35Bon, dites-moi, ma chère Mireille, qu'est-ce que vous vouliez dire ?
15:37Justement, je voulais vous dire que, en ce qui me concerne,
15:39moi, je suis droite, je suis amour, je suis tendresse, je suis tolérante,
15:43je suis contente.
15:44Oui, je crois.
15:45Oui, je crois.
15:47Faites de la terre.
15:48Oui, je crois.
15:50Saint-Baptiste, prenez-lui un marron dans la gueule.
15:52Un marron dans la gueule.
15:53Voilà.
15:54Merci, Saint-Baptiste.
15:55Je savais qu'on pouvait compter sur vous.
15:56Vous me rappelez, mon archange Saint-Michel.
15:58Vous avez terrassé la guenon.
16:00Non, pas la guenon, en fait.
16:01Voyons, voyons.
16:02Le dragon, le dragon.
16:03Dites-moi, je vous trouve plutôt amer, Dieu.
16:07Moi, amer ?
16:08Mais je ne suis pas amer du tout.
16:09Puis, je vais vous dire une chose.
16:11Je ne suis pas Dieu.
16:12Mais non, je suis Paul Prébois.
16:14Ce n'est pas possible.
16:15Alors, écoutez, quelle surprise, mais vraiment.
16:18Excusez-moi, je suis désolé, chers téléspectateurs.
16:21Je croyais que c'était le vrai Dieu qui m'a reçu.
16:24Je l'ai eu personnellement au téléphone.
16:25Comment ça se fait ?
16:26Oui.
16:27Parce que c'était une blague.
16:29Pourquoi ?
16:30C'était une blague pour l'émission.
16:31Surprise, surprise.
16:32Ah, c'est gentil.
16:33Je ne m'y attendais pas.
16:34C'est merveilleux.
16:35C'est extraordinaire.
16:36C'est merveilleux.
16:37Je ne m'y attendais pas.
16:38J'ai eu Dieu au téléphone ce matin.
16:39Je ne peux pas savoir.
16:40Vraiment, vous m'avez eu.
16:41C'est merveilleux.
16:43Faites lui fermer sa gueule.
16:46C'est extraordinaire.
16:47Quel plaisir.
16:48Merci.
16:49Merci beaucoup.
16:50Merci.
16:51C'est bien.
16:52Envoyez la pub.
16:53Envoyez la pub.
16:54C'est super.
16:55C'est moi.
16:56C'est moi.
16:57C'est la parole.
17:03La parole est à la défense.
17:06C'est moi.
17:13Mesdames, Messieurs les jurés,
17:14Messieurs les procureurs,
17:15Messieurs les juges,
17:16Clients.
17:19Mon client compare aujourd'hui devant la deuxième chambre d'accusation pour viol.
17:23Pas de plus normal qu'une chambre pour un viol.
17:28Bon, on ne va pas dramatiser.
17:29C'est fait.
17:30C'est fait.
17:33Quelle est la définition du viol ?
17:35Si l'on en croit le petit Robert,
17:37encore qu'à son âge,
17:38qu'est-ce qu'il peut bien savoir du viol ?
17:42Bon, alors, si vous êtes venus pour faire la gueule,
17:44il faut le dire tout de suite.
17:46C'est l'utilisation de moyens violents pour un rapport sexuel.
17:49Si l'on en croit la définition du petit Robert,
17:52c'est l'utilisation de moyens violents pour un rapport sexuel.
17:54Si l'on en croit la rumeur populaire, encore bien plus juste,
17:56c'est qu'en femme, pas vouloir qu'elle quête.
18:00Alors, de quel procès s'agit-il ici ?
18:02De quel procès s'agit-il ici ?
18:04Il n'y a pas de femmes.
18:05La victime et l'accusé sont du même sexe.
18:07Pardon ?
18:08Le tien est plus gros.
18:09Ah, quelle horreur.
18:12Il n'y a pas, il n'y a pas de...
18:14Ce sont les mêmes.
18:16La victime et l'accusé sont du même sexe, il disait.
18:18Alors, que s'est-il passé entre les deux enfants ?
18:20Quel jeu anodin les a attirés l'un vers l'autre ?
18:22Il n'y a que deux adolescents de 40 et de 15 ans.
18:27Attirés l'un par l'autre, peut-être plus l'un que l'autre, c'est vrai,
18:29mais pas de femmes.
18:31La victime et l'accusé sont du même sexe, disais-je.
18:33Alors, de quel procès s'agit-il ici ?
18:35De celui de l'amour des hommes par d'autres hommes ?
18:38Mais enfin, mais qui sommes-nous pour tourner le dos aux homosexuels ?
18:42Des inconscients ou quoi ?
18:45Remontons à l'Antiquité, époque fertile en amour stérile,
18:48et citons, qu'a-t-on le vieux ?
18:50Homosexuali tous, estus comus, plancha voilous.
18:54L'homosexualité, c'est comme la planche à voile, il suffit de six mecs.
18:59Quel génie, quelle clairvoyance !
19:01Alors certes, quoique fréquente, l'homosexualité n'est pas obligatoire.
19:04Est-ce une bonne chose ? La question n'est pas là.
19:06Toujours est-il, c'est très vrai, monsieur le Président,
19:08mon client n'avait pas obligé la victime, et ça c'est très vrai.
19:11Alors, que s'est-il passé entre les deux enfants, encore une fois ?
19:14Quel jeu anodin les a attirés l'un vers l'autre ?
19:16Cache-cache, pas la maillard, la marraine, le skateboard,
19:19ou plus probablement, saut de mouton ?
19:24Le fait que la victime s'appelle Vouton,
19:26et que mon client est un peu dur d'oreille,
19:28ne doit certainement pas être étranger à l'affaire.
19:30Saut de mouton, saut de vouton, saut de qui ça ?
19:32Hop, il a sauté Vouton !
19:36Comment ? J'ai pas le droit.
19:38Excusez-moi, j'ai un gage ?
19:40Non, je... Oui, je continue tout de suite.
19:42Passons au deuxième chef d'accusation, meurtre.
19:47Mon client n'est pas un mauvais gars, mais il aime tuer.
19:50Alors d'où lui vient ce hobby ?
19:55Penchons-nous sur son passé, et que voyons-nous ?
19:57Nous voyons un métier !
19:59Qui a dit que mon client était un crétin, un analphabète,
20:01un alcoolique, un syphilitique ?
20:03Pas du tout ! Mon client est un militaire !
20:07Et de carrière !
20:08Alors certes, la mort, elle est fréquente,
20:10et elle est un peu obligatoire.
20:12Sans la mort, la vie serait longue.
20:14On s'ennuierait pas un peu ?
20:16A la naissance, on se dirait, mais alors, c'est pour la vie ?
20:18Mais non, il y a la mort !
20:21Alors comme l'instituteur qui vous met une mauvaise note
20:23pour vous dire, t'as pas bien travaillé, bonhomme.
20:25La contractuelle qui vous met un PV pour vous dire,
20:27tu t'es mal garé, bonhomme.
20:29L'assassin vous tue pour vous dire, t'étais pas éternel, bonhomme.
20:34Comment ? J'ai pas le droit non plus.
20:36Ok, j'ai encore un gage ? Ah, c'est terminé.
20:38Ok, excusez-moi.
20:40Comment ? Perplète. Oh, putain.
20:43On peut dire que j'ai raté la mémoire.
20:45Oui, oui, je m'en vais tout de suite. Comment ?
20:47Oui, je débute. Oui, j'aime bien ça, les décors.
20:49Ah, il faut le mebs ? Je savais pas.
20:52On se téléphone quand même pour le squash.
20:54Allez, salut !
21:12Il est mort, saco ! Il est mort, saco !
21:20Il est mort, saco ! Il est mort, saco !
21:22En tant que maire de Merde, en tant que maire de Paris,
21:24en tant que maire de Merde, en tant que maire de Paris,
21:28Allons, c'est Georges !
21:31Allons !
21:33Allons-t'allons de vivre, allons-t'allons de vivre.
21:35Je prends des décisions et autour de moi,
21:37j'ai des tas de camps, j'ai des tas de camps,
21:39des tas de compagnons, des mouettes.
21:41Que j'ai placés ici, que j'ai placés là,
21:43à la tête de Neu, à la tête de Neu.
21:45A la tête de Neuil, sur scène maintenant.
21:48Juste un moment !
21:50Tague !
21:52Il est mort, saco ! Il est mort, saco !
21:54Ecodoss !
21:56Ecodoss !
21:58Ecodoss !
22:00Ecodoss !
22:02Ecodoss !
22:07Il est mort, saco ! Il est mort, saco !
22:11J'ai le cul, le cul, j'ai le culot d'être ici
22:13J'ai le cul, le cul, j'ai le culot d'être ici
22:17Allô ?
22:18C'est François
22:20Allô ?
22:23À l'hôtel de ville, à l'hôtel de ville
22:25Je m'intéresse à tout, je dis à mes amis
22:27Les enfants-hommes, les enfants-hommes
22:29Sortons observer les parisiens
22:31Je rêve à l'Elysée, il est tout au fond de moi
22:33Et moi je nique, et moi je nique
22:35Et moi je nique pas plus, c'est fini
22:37Et moi je nique pas plus, c'est fini
22:41Serge, c'est François
22:42D'accord
22:45Écoutez
22:47Écoutez
22:49Écoutez
22:51Écoutez
22:53Écoutez
22:55Écoutez
23:08Je fais pipi, pipi, pipi, je fais pitié
23:10Je fais pipi, pipi, pipi, je fais pitié
23:15Allô, c'est Quisca
23:18Allô ?
23:20À l'hôtel de ville, à l'hôtel de ville
23:22Le décor est super, il y a de beaux couloirs
23:24Et de belles salopes, et de belles salopes
23:26Et de belles salopes au premier étage
23:28J'ai de jolis carreaux de toutes les couleurs
23:30Pour les baiser, pour les baiser
23:32Pour les baiser les fenêtres d'en bas
23:35Et c'est grandiole, dégueulasse
23:40Écoutez
23:42Écoutez
23:44Écoutez
23:46Écoutez
23:48Écoutez
23:50Écoutez
23:59Tant que maire de maire, tant que maire de Paris
24:01Tant que maire de Paris
24:03Tant que maire de Paris
24:05Allô, c'est Général
24:09Allô, à l'hôtel de ville
24:12À l'hôtel de ville
24:13J'invite des gens de toutes les régions
24:15Et puis des connards, et puis des connards
24:17Et puis dès qu'on arrive ici
24:19La table est toujours prête
24:20Il fait bon, il fait chaud
24:21C'est bien la vie, c'est bien la vie
24:23C'est bien l'habitation idéale
24:25C'est bien la vie, c'est bien l'habitation idéale
24:26C'est bien la vie, c'est bien la vie
24:27C'est bien la vie, c'est bien la vie
24:28C'est bien la vie, c'est bien la vie
24:29C'est bien la vie, c'est bien la vie
24:30C'est bien la vie, c'est bien la vie
24:31Il est bon, Chacon
24:32Il est bon, Chacon
24:33Écoutez, écoutez
24:35Écoutez, écoutez
24:38Écoutez, écoutez
24:41Écoutez, pas de gueule
24:44Il est bon, Chacon
24:45Il est bon, Chacon
24:46Il est bon, Chacon
24:51Merci à tous
24:53Je le dis de l'expression de Paris
24:55de Serge Pirce
24:57Ah !
24:58Ah bah dites donc ! Quelle galère !
25:01Je vais enlever mes cheveux. L'émission est finie.
25:04Je vais avoir une sale tranche comme ça.
25:06L'émission est finie, on va se retrouver dans 15 jours.
25:08On va demander à tous les amis de revenir. Applaudissez-les.
25:10Tous les amis qui ont participé à l'émission.
25:14Je suis un peu essoufflé.
25:16J'espère que vous avez passé une super soirée.
25:18On s'est défoncé pour vous faire plaisir.
25:20La semaine prochaine, on se défoncera encore plus.
25:23Je ne voulais pas terminer cette émission
25:25sans remercier...
25:27Deux secondes les enfants.
25:29Sans remercier très très fort
25:31tous les gens qui ont bossé très très longtemps.
25:3312 heures de suite.
25:35Les gens de la SFP qui nous ont aidés aujourd'hui.
25:37Je sais qu'il y a des problèmes à la SFP.
25:39Mais moi j'entends parler de suppression de 300 postes.
25:41Je voudrais qu'on n'oublie pas que quand on parle de postes,
25:43il s'agit avant tout d'hommes et de femmes
25:45qui ont une famille. Voilà, c'est tout.
25:47Et je le remercie très très fort.
25:49Et je vous donne rendez-vous dans 15 jours.
25:51Messieurs de la SFP, envoyez-moi la musique !

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