En pleine campagne aixoise, au Puy-Sainte-Réparade, des chapelles un peu spéciales sont sorties de terre au printemps. Des serres chapelles qui abritent des dizaines de pieds de cannabis. Nulle question ici toutefois de cérémonies religieuses en l’honneur du Messie des rastas, l’ancien empereur d’Éthiopie Haïlé Sélassié Ier. Ces plantes à l’histoire millénaire sont destinées à la production de cannabidiol, raccourci en CBD, la substance active de ce cannabis "light" qui n’a pas d’effet psychotrope (le taux de THC, la molécule provoquant un sentiment d’euphorie, est inférieur ou égal à 0,3 %).
Ces trois serres chapelles, d’une superficie totale de 1 800 m², sont le fruit d’un important investissement financier pour Canebiera. La société a réalisé une levée de fonds de 500 000 euros auprès d’investisseurs privés. "C’est un presque comme un nouveau départ. On travaillait avec des serres en tunnel où on avait un environnement un peu contrôlé, mais pas complètement. Aujourd’hui, on est dans un environnement complètement contrôlé et avec beaucoup plus d’espace, ce qui permet de répondre à la demande et de travailler sur des produits dérivés. Et on a aussi un vrai espace de pieds mères sous lampe", explique Morgan Imbert, fondateur Canebiera.
Ces nouvelles serres doivent permettre de développer "la structure de l’entreprise" née en 2018, date à laquelle les premières boutiques de CBD sont apparues en France, et de travailler dans des "conditions optimales". Panneaux de contrôle de la température, du taux d’humidité ou de la luminosité, sondes, station météo, brumisateur d’eau ou encore brasseur d’air sont autant de nouveaux outils qui permettent à ce jardinier-entrepreneur de gérer dans le moindre détail la production.
Ces trois serres chapelles, d’une superficie totale de 1 800 m², sont le fruit d’un important investissement financier pour Canebiera. La société a réalisé une levée de fonds de 500 000 euros auprès d’investisseurs privés. "C’est un presque comme un nouveau départ. On travaillait avec des serres en tunnel où on avait un environnement un peu contrôlé, mais pas complètement. Aujourd’hui, on est dans un environnement complètement contrôlé et avec beaucoup plus d’espace, ce qui permet de répondre à la demande et de travailler sur des produits dérivés. Et on a aussi un vrai espace de pieds mères sous lampe", explique Morgan Imbert, fondateur Canebiera.
Ces nouvelles serres doivent permettre de développer "la structure de l’entreprise" née en 2018, date à laquelle les premières boutiques de CBD sont apparues en France, et de travailler dans des "conditions optimales". Panneaux de contrôle de la température, du taux d’humidité ou de la luminosité, sondes, station météo, brumisateur d’eau ou encore brasseur d’air sont autant de nouveaux outils qui permettent à ce jardinier-entrepreneur de gérer dans le moindre détail la production.
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NewsTranscription
00:00On est vraiment sur la bonne partie puisqu'on se retrouve juste avant la récolte.
00:06Donc on a des fleurs qui sont justement prêtes à être récoltées.
00:09Malgré les apparences, tout ce qui se passe dans ce hangar est absolument légal.
00:13Au nord d'Aix-en-Provence, l'équipe de Canebiéra cultive du CBD avec un objectif,
00:18obtenir un produit de la meilleure qualité possible.
00:21C'est ici qu'on fait vraiment pousser notre CBD dans ce nouvel outil qu'on vient de mettre en place,
00:29qu'on a développé suite à notre levée de fond.
00:31L'objectif, c'était de pouvoir avoir un outil complètement contrôlé
00:35afin de pouvoir faire pousser notre chanvre, notre CBD si on veut utiliser le terme un peu plus précis,
00:42dans des conditions optimales, avec une température contrôlée, une hygrométrie contrôlée.
00:47Comme on peut le voir, on travaille principalement par ligne avec chaque variété
00:51pour que ce soit plus facile aussi pour nous au niveau de la récolte.
00:53Et on va retrouver dans ces lignes l'aspect de chacune de nos variétés.
00:57Évidemment sur les saveurs, sur le goût, mais également sur l'aspect de la plante.
01:01Le CBD, ce qui rend la partie légale, c'est qu'on est dépourvu de substances psychoactives,
01:06qui est le THC, qui aujourd'hui est interdit, d'où le fait que le cannabis soit interdit,
01:11puisqu'on va avoir des taux qui vont dépasser 0,3, qui vont au-dessus de la légalité.
01:16Donc nous, on ne travaille que sur des plantes, des génétiques qui ont moins de 0,3% de THC,
01:22ce qui rend le produit légal.
01:23Un produit totalement légal aux multiples vertus,
01:26le CBD est ensuite utilisé sous plusieurs formes pour ses nombreux bienfaits,
01:31notamment dans la lutte contre le stress et l'anxiété.
01:34Une fois qu'on a coupé ces plantes, effectivement qu'on a effeuillé le gros, comme tout à l'heure,
01:42donc on a récolté un pied, on a coupé toutes nos branches,
01:46on a enlevé les feuilles et les grosses feuilles qui sont gênantes.
01:49Et on va venir accrocher nos branches dans les filets, un peu de cette manière-là, pour les faire sécher.
01:55Aujourd'hui, on arrive avec une fleur, un produit fini qui va se retrouver comme ça,
01:59qui est conservé en flux alimentaire pour préserver les fleurs à température constante,
02:06donc à peu près 18-20 degrés, c'est l'idéal pour conserver les fleurs.
02:10Et on va se retrouver avec des têtes comme ça.
02:13Alors cette année, ça va être un peu mieux manucuré.
02:16Là, on a encore pas mal de petites feuilles.
02:18Et ça, c'est des choses qu'on enlève avant de les vendre.
02:22Et cette année, on va vraiment travailler un peu plus sur la manucure
02:25pour avoir des fleurs qui sont complètement propres,
02:29complètement dépourvues de toutes ces petites feuilles,
02:32pour avoir un aspect encore plus attractif à l'œil.