"Je pense que nous ne sommes pas entendus. Je l'ai redit au Premier ministre Netanyahu et je pense que c'est une faute", déclare Emmanuel Macron
Emmanuel Macron, interrogé sur France Inter ce samedi, s'est prononcé sur la livraison d'armes à Israël.
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00:00Un mot aussi dans la bouche d'Emmanuel Macron sur, je vous le disais, la politique qui est menée par le Premier ministre israélien Netanyahou.
00:07Emmanuel Macron est ferme dans ses mots. Il dit, nous ne sommes pas entendus, dit-il par Benyamin Netanyahou.
00:14Je pense que c'est une faute, dit-il, y compris pour la sécurité d'Israël, ce qui est en train de se passer dans nos opinions publiques.
00:19Au fond, c'est un ressentiment qui est en train de naître, une haine qui est nourrie par cela, sous-entendue par l'offensive israélienne à Gaza.
00:27Et d'ajouter, Emmanuel Macron, on ne lutte pas contre des terroristes en sacrifiant une population civile.
00:32Sur les livraisons d'armes, ce n'est pas nouveau, cette position du chef de l'État. Il l'avait déjà déclarée devant l'Assemblée des Nations Unies.
00:39Mais il le redit un peu plus fortement aujourd'hui. C'est aussi un message qui est envoyé à certaines parties prenantes de ce conflit,
00:45sans le dire explicitement et sans les citer nommément, mais ça vise aussi, par exemple, les États-Unis.
00:50Ce que dit en substance Emmanuel Macron, c'est qu'on ne peut pas être crédible quand on est partie prenante dans ce conflit,
00:55appelé à un cessez-le-feu, tout en continuant à expédier des armes en Israël.
01:01Ce qu'il souhaite, en tout cas la voie que la France porte aujourd'hui, c'est donc l'arrêt total des livraisons d'armes offensives à Israël,
01:06qui lui permettent aujourd'hui de frapper Gaza.
01:08Un mot aussi sur le Liban, je le rajoute parce que c'est important, c'est le fil de la pensée d'Emmanuel Macron.
01:14« Notre priorité est aussi d'éviter l'escalade », ajoute Emmanuel Macron.
01:17« Je considère qu'au-delà de ça, le peuple libanais ne peut pas être à son tour sacrifié et le Liban ne peut pas devenir un nouveau Gaza. »