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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 04/10/2024.

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Sport
Transcription
00:00Musique
00:15C'est l'équipe du soir, bonsoir à tous et bienvenue, la 7ème journée a démarré
00:19mais ça n'a pas forcément démarré comme les fans de l'OM l'auraient voulu
00:23puisque l'OM recevait le score d'Angers ce soir, Lanterne Rouge.
00:26Final 1 partout entre l'OM et Angers, est-ce un match typique de la Ligue 1 ou indigne de la Ligue 1 ?
00:33On aura à répondre à cette question avec nos copains de l'équipe du soir,
00:37les copains qui sont ce soir, le président est un peu chanteur, un peu baladin, Hervé Pelot, bonsoir.
00:42Bonsoir, je ne vais pas danser ce soir, grande pensée pour Jérôme Lefaucoté, notre confrère et ami qui nous a quittés aujourd'hui.
00:49Ciao Jérôme, on pense à toi.
00:52On pense bien fort à lui et à ses proches.
00:55Hugo Guillemet est dans la place, bonsoir Hugo.
00:58Bonsoir mémé, bonsoir président, je pense aussi aux pensées du président.
01:03Régis Broar est dans la place, bonsoir Régis.
01:06Mémé, bonsoir.
01:08J'adore, franchement je l'écoute régulièrement.
01:15Régis Broar face à vous, le chef Chaudard est dans la place, Sébastien Tarragon, bonsoir.
01:20Bonsoir, le temps passe aussi effectivement, on pense bien à Jérôme.
01:24Et puis enfin, notre ami, notre ami qui est là, Giovanni Castaldi.
01:29Giovanni, bonsoir.
01:30Bonsoir mémé.
01:31Ça va ?
01:32Vous êtes content, un point pour Angers, c'est beau Vélodrome.
01:34Nous, on avance petit pas par petit pas.
01:37Est-ce que vous savez ce qu'en pense la fan zone ou pas ?
01:39Non, pas du tout, mais…
01:42Il commence à balancer sur les confrères.
01:44Non, pas du tout.
01:45Castaldi a posé une question.
01:48Pas du tout, il posait juste une question.
01:50Le mec, il a répondu à une interview à TV Max, ça y est, il croit qu'il est là.
01:55La fan zone chez nous, ça s'appelle l'équipe connect.
01:58Vous allez avec votre smartphone, vous regardez l'équipe du soir, vous avez envie de vous inviter.
02:02Envie d'apostropher peut-être le jeune Giovanni Castaldi pour ses analyses obscures de la Ligue 1.
02:09Vous l'interpelez, vous le sermonnez.
02:12Si vous avez des choses, si vous voulez participer évidemment à nos petits débriefs,
02:16notez le match, notez les joueurs, certains vous ont peut-être certainement déçu.
02:19Vous, fans de l'Olympique de Marseille.
02:21Virginie, bonsoir.
02:22Bonsoir mémé, bonsoir tout le monde, bonsoir la France.
02:24Donc, septième journée à présent, qui a commencé.
02:27L'OM et le SCO d'Angers ont fait match nul un par tout.
02:31Oui, et ça a été très animé en première période.
02:33Angers se retrouve à 10 dès la 26e.
02:35Le geste de Raoul Issouan n'est pas maîtrisé, le pied est trop haut.
02:38L'arbitre sort le rouge.
02:40Quatre minutes plus tard, c'est Neil Maupay qui est exclu à son tour.
02:42Il reçoit un deuxième carton jaune pour cette faute sur Raoul Ou.
02:45Il faut attendre la deuxième période pour que le match s'emballe.
02:48Le but de Jonathan Rowe, à peine entré en jeu sur un ballon d'Oiberg.
02:51Il est dos au but, il se retourne rapidement avant de marquer.
02:54Farid El Mellali égalise trois minutes après sur un coup franc bien tiré.
02:57Il trompe Roulis en retard.
02:58Mourinho pense marquer à la 67e sur un bon service d'Ulysse Garcia.
03:01Mais le défenseur touche le ballon de la main.
03:03Le but est donc annulé et ça fait un par tout ce soir.
03:06Voilà, haut classement.
03:07Donc, l'OM conforte, on va dire, avec un point, sa troisième place.
03:10Angers conforte sa place de dernier, de 18e.
03:14Mais en tout cas, l'OM pourrait se faire dépasser ou menacer lors de cette septième journée.
03:18Et c'est un match, ce que vous avez vu ce soir, typique de la Ligue 1.
03:21Ou indigne de la Ligue 1.
03:22Un billage à la Marseillaise et on fait un petit peu de papier.
03:25C'est typique ce que vous avez vu de la Ligue 1 ou c'est plutôt indigne de la Ligue 1 Sébastien ?
03:30Je ne sais pas, depuis le début de saison, ce n'était pas si horrible que ça.
03:34Donc, ni l'un ni l'autre ?
03:35Non.
03:36Ni l'un ni l'autre.
03:37Ok.
03:38Joaly ?
03:39Indigne, ça serait injuste pour Angers.
03:41Donc, plutôt typique.
03:44Typique, mais typique avec un petit…
03:46C'est Angers qui va prendre un point.
03:49C'est bien quand même.
03:50Ok.
03:51Hugo ?
03:52Plutôt typique parce qu'on prend l'habitude d'être hypé puis déçu.
03:55Typique.
03:56Ok.
03:57Agis ?
03:58On vous demande de faire un choix entre ton père et ta mère.
04:04C'est terrible.
04:05Enlevez les salauds.
04:06C'est terrible.
04:07Pour faire le choix, on va dire typique, mais il y a des choses à dire.
04:13Il y a eu des matchs en Ligue 1 qui étaient très intéressants à voir.
04:16Des équipes comme Strasbourg par exemple.
04:18C'est discutable en fait.
04:20Ok, c'est discutable.
04:21Non, mais c'est le typique en fait.
04:23Oui, c'est ça.
04:24C'est le typique qui est discutable.
04:25C'est le typique qui est discutable.
04:26Parce que le problème, c'est indigne.
04:27Effectivement, ce serait scandaleux pour Angers parce qu'ils ont tout donné.
04:30Ils arrivent à gratter un match nul alors qu'ils sont à 10 contre 11 à un moment.
04:33Ça n'a pas duré longtemps.
04:35Mais typique, ça voudrait dire, ça sous-entendrait.
04:37Parce que je vous connais.
04:38L'idée, c'est de dire typique, donc ce n'est pas terrible.
04:40C'est ça l'idée.
04:41Alors que non, c'était un match, ce n'est pas terrible, mais avec une surprise.
04:45Donc, ce n'est ni indigne, ni typique.
04:47Non, mais il est typique dans le sens où on a la pire équipe de Ligue 1 depuis le début du championnat
04:51qui après 4-5 matchs a vu comment jouait Marseille qui a été la hype du début de saison
05:00et à s'adapter et finalement à prendre un point, à contrecarrer les plans de cette équipe.
05:05Et l'équipe vraiment qui a été indigne, c'est Marseille.
05:09C'est le jeu qui a été déployé par l'OM.
05:11On va en parler plus tard.
05:12Mais l'OM se procure très peu d'occasion depuis plusieurs matchs.
05:17Si on accepte les deux premiers matchs de la saison, peut-être les trois, j'inclus Toulouse.
05:22Mais à Toulouse encore, il y avait eu déjà beaucoup de réussite.
05:24Il y a peu d'occasion sur les matchs de l'OM.
05:27Beaucoup de réussite, un maximum de réussite.
05:29Et ça commence à être inquiétant.
05:32Je vais voir Régis Boire.
05:34Régis...
05:38Vous préférez mon père ou votre mère ?
05:39Non, c'est pas ça.
05:40Non, non, non.
05:41On a dépassé cette question.
05:45Mais depuis le début de la saison, vous aviez un oeil assez attentif sur l'OM de Zerbi.
05:50Il se passe des choses.
05:51Il y a des choses qui se mettent en place.
05:52Et puis vous avez dit qu'il y a des principes de trucs.
05:56Je me souviens lors d'un débrief d'un match contre Toulouse à Toulouse.
05:59Vous avez dit que c'était drôle.
06:01Parce qu'en face, on commence à comprendre comment joue l'OM.
06:05Est-ce que ce soir, vous trouvez que l'OM est un peu plus décodé au fur et à mesure des journées ?
06:10Oui, non ?
06:11Et comment ça marche l'OM de De Zerbi ?
06:14Je pense que les équipes adverses ont compris certaines choses.
06:17Et De Zerbi, il ne reste que dans ses principes.
06:19Il n'a pas cette faculté à vouloir changer les choses.
06:21Par exemple, pour la première mi-temps,
06:23il y a eu ce fameux carré où ils sortent le ballon à trois,
06:26les deux six et les deux dix dans une situation d'axe.
06:28Pour la première mi-temps, on en discutait avec Harvey.
06:30Ils ont insisté à vouloir fixer au maximum, à sortir et à fixer dans l'axe.
06:34Et ils n'ont pratiquement jamais utilisé la largeur.
06:37Et il est resté dans ce principe-là.
06:39Et Angers avait très bien compris.
06:40Ils ont fermé l'intérieur.
06:42Quand ils pouvaient les amener sur l'extérieur,
06:43ils avaient le temps parce qu'il manquait de rythme dans la passe.
06:46Il n'y avait pas spécialement de mouvement.
06:48J'ai l'impression que les équipes adverses ont compris.
06:51Ils ont compris.
06:52Donc, ils ferment les angles de passe,
06:54les schémas préférentiels sur certains joueurs.
06:56Et puis, ça devient stéréotypé.
06:59Ils font les mêmes choses.
07:01Et puis, comme j'ai la sensation qu'il manque aussi un petit peu plus de jus,
07:04on sent que c'est un peu moins tranchant.
07:07Il n'y a pas de changement de rythme.
07:09C'est étonnant parce qu'ils ne jouent pas de Coupe d'Europe.
07:11Oui, mais il a quand même un gros effectif.
07:14Donc, il est obligé de faire du turnover.
07:15Et il se retrouve avec des joueurs qui n'ont pas de rythme pour le coup.
07:17Kondogbia, le carré, c'est Kondogbia.
07:20Là, c'est Kondogbia-Auchberg.
07:22Et en général, il y avait Harit et Luis Enrique qui venaient un peu.
07:27Ce soir, c'est plus Greenwood en première qui rentrait beaucoup.
07:30Oui, ils cherchent toujours ce carré.
07:32Il y a toujours cette recherche de ce carré.
07:34Mais là, Harit n'était pas là.
07:36C'était Carboni.
07:38Un Carboni ne vaut pas un Harit.
07:40On n'échange pas là, pour l'instant.
07:42Ce soir, ça peut être ça.
07:43Ce n'est pas les mêmes profils de joueurs.
07:44Harit a cette capacité, dans sa prise de balle,
07:46de se mettre face au jeu.
07:47C'est un accélérateur de jus.
07:49Il se comporte plus comme un attaquant.
07:51Il est moins venu chercher dans des zones où on pouvait le toucher.
07:54Après, ça n'a pas duré non plus très longtemps.
07:57À un moment, Carboni s'est retrouvé à un autre poste, à 10.
08:01C'était fade.
08:03C'était exactement ce que vous avez décrit.
08:05Mais après, à 10, c'était forcément différent aussi.
08:09Mais ce qui est très étonnant, c'est qu'il n'y ait pas de changement de rythme.
08:13Et là, tu t'ennuies profondément, évidemment.
08:18D'ailleurs, ce que tu dis, l'un des adjoints de l'entraîneur d'Angers
08:23l'a dit parfaitement, à l'antenne, chez nos confrères de la zone.
08:27Il a dit que nous, on s'occupe de l'intérieur.
08:30On laisse les côtés.
08:31Ce n'est pas grave.
08:32On assume.
08:33Ils le disent.
08:34Ils ne se cachent même pas.
08:35Jean-Michel Badiène ?
08:36Oui, tout à fait.
08:37Juste une petite chose.
08:38Récemment, je faisais un papier sur Lens.
08:40Rien à voir avec Marseille.
08:41Il était bien, d'ailleurs.
08:42C'est la revanche.
08:43Il était excellent.
08:44Je vous conseille de le relire.
08:46Avec mon nom, Penoir Hervé.
08:47Là, vous partez de Lens pour arriver où, à Marseille ?
08:49Pour arriver au Stade.
08:50Je vais vous dire pourquoi.
08:51Pour arriver au Stade.
08:52Pour arriver au Stade.
08:53Au Stade.
08:54C'est-à-dire que je m'étais procuré les stats, les fameux XG, etc.
08:57Je ne dis pas que ça dit tout, mais ça peut dire quelque chose.
08:59Sur les actions offensives et défensives.
09:02Et l'équipe qui surperformait sur tout, c'était l'OM.
09:05Ce qui voulait dire qu'à un moment, si vous êtes un peu moins efficace,
09:08ou vous avez un peu moins, parfois, de réussite, tout simplement,
09:11vous ne marquez pas ce but que vous marquiez.
09:13Et ça change tout.
09:14Et donc, c'était exactement pareil.
09:15Meilleur en face offensive et face défensive.
09:18Exactement.
09:19Et Marseille, encore une fois, contre Lyon aussi.
09:22On surcotait peut-être un peu sur ce début de saison.
09:25On verra plus tard.
09:26L'équipe marseillaise, parce qu'ils profitaient à plein.
09:29C'est-à-dire qu'ils marquaient plus de buts, quasiment, qu'ils se moqueraient d'occasion.
09:31Et ils en manquessaient largement moins qu'ils avaient d'occasions concédées.
09:36Donc, on se retrouve peut-être avec un Marseille un peu moins réussite aussi.
09:39Notre ami Candice Roland a vu le match.
09:42Elle se chaude, Marseillais, de côté du Vélodrome.
09:45Candice, déjà, un, c'est bien parce que vous êtes toujours réveillée.
09:48Donc, c'est vrai.
09:50Franchement, ce soir, vous les avez reconnus, vos petits Marseillais.
09:54Ça manquait de peps, non ?
09:59Ça manquait de peps, Olivier.
10:01Mais un peu comme, finalement, certaines des dernières rencontres.
10:04Finalement, on a vu, effectivement, Marseille qui a dû, encore une fois,
10:08un peu s'habituer à jouer à dix.
10:10Mais ça a complètement désorganisé l'équipe.
10:12Le changement à la mi-temps, eh bien, oui, on s'est dit, ça y est, encore du coaching.
10:15Encore du grand De Zerbi pour forcer la décision et changer la donne.
10:20Finalement, derrière, on a vu que ça n'a pas duré très longtemps.
10:26Après, il y a aussi ce changement, remettre Kondogbia en défense.
10:29Ce n'était pas non plus un choix, forcément, que De Zerbi voulait faire avant le début de la rencontre.
10:36C'était encore un choix imposé.
10:37Ce troisième rouge depuis le début de la saison pour Roberto De Zerbi,
10:41qui déjà a des absents, qui n'arrive pas à avoir des matchs aboutis avec onze joueurs depuis ces dernières semaines.
10:48Forcément, ça commence à faire beaucoup pour les Marseillais.
10:50D'ailleurs, les Marseillais qui ont été copieusement sifflés à la fin de la rencontre.
10:54Ils n'ont pas fait un tour d'honneur, mais ils sont allés quand même saluer les supporters.
10:57À chaque virage, à chaque tribune qu'ils allaient saluer, c'était des sifflets à chaque fois.
11:02Ils ont quand même fini le tour, emmenés par Roberto De Zerbi aussi,
11:06pour prendre le pont des tribunes qui n'ont pas du tout apprécié la soirée.
11:10Je ne sais pas si vous êtes au courant, ou pas d'ailleurs.
11:13Je ne sais pas ce qui se passe dans les coulisses.
11:16Il n'y a pas eu Méli Benassia qui est suspendu.
11:18Il n'y a pas eu un officiel marseillais qui est allé se plaindre de l'arbitrage.
11:22Il n'y a pas eu un petit truc comme ça.
11:25Non, a priori non.
11:27Même si c'était un petit peu chaud à la mi-temps dans les vestiaires,
11:31enfin dans les couloirs, mais pas non plus dans des proportions très inquiétantes.
11:35Mais ce qui est sûr, c'est que sur le terrain, on a vu les Marseillais râler à chaque décision.
11:39On allait voir l'arbitre très tôt dans la rencontre.
11:41On voyait Balerdi vraiment mettre presque la pression sur l'arbitre.
11:44Et au final, j'ai l'impression que ça les a quand même un peu sortis du match.
11:47Souvent, ils ont perdu leur nerfs.
11:49Et on l'a vu notamment sur les gestes de Nile Mopé ou d'autres Marseillais.
11:52Il y avait ce paramètre psychologique qu'ils n'ont pas maîtrisé du tout.
11:55– D'après vous, en conférence de presse, est-ce qu'il y aura une question
11:58sur l'éventuel titre de Champion de France, Le Classico, la concurrence avec Paris ?
12:02Parce qu'il y a 12 jours, ça s'imposait à nous.
12:06Enfin l'OM s'imposait à 10 contre 11 du côté de l'OL.
12:08Et on était tous, nous-mêmes, je me mets dedans, à éventuellement parler
12:12soit d'un titre ou soit de la concurrence.
12:14Ce soir, j'ai l'impression qu'il n'y en a pas un qui a proposé en question le titre.
12:19Sinon, il va se faire ressembler, non ?
12:21– Je m'en doutais.
12:24Ne me mettez pas au défi de poser la question.
12:26Je doute qu'on parle de titre sur cette conférence de presse.
12:29On va plutôt parler de jeu, de contenu et d'état d'esprit.
12:32– Remarquez, vous pouvez lui dire ce soir,
12:35est-ce qu'on peut encore reparler du titre ou pas du tout ?
12:38N'attendez pas la réponse, vous revenez directement nous voir.
12:41Mais vous pouvez tenter votre question.
12:43Merci ma chère Candice, bon courage pour ce petit moment de télé.
12:46Vous allez vraisemblablement bien le négocier.
12:48– Oui, justement, on peut continuer.
12:51– Candice dit que ça a été chaud à la mi-temps,
12:53un petit peu visiblement par rapport à l'arbitrage.
12:55Mais il n'y a pas eu de faute d'arbitrage énorme en première page.
12:58Les deux cartons jaunes de Nile Maupay, à mon sens, sont totalement justifiés.
13:02C'est lui qui a une stupidité sans nom d'aller bousculer le gardien
13:07de prendre ce carton jaune qui ne sert à rien
13:09dans la foulée d'une exclusion d'un manche vin ?
13:12– Franchement, le deuxième jaune sur Jean-Euda Houlou,
13:15il fait le passing, non ?
13:17– Ah non, mais c'est l'engagement.
13:19– Je suis plus sangevin que…
13:21– Je le sais, mais il fait le passing.
13:23– Il y a une violence absolument.
13:25– Le premier n'était pas très violent.
13:27– C'est ça qui lui fait dire qu'il…
13:29Je ne suis pas certain que l'arbitre voit bien l'action.
13:33Il voit peut-être la demi-action.
13:35Et comme il vient de derrière, l'autre, il en rajoute dans sa chute.
13:39– Oui, il joue le carton.
13:41– Il joue le carton, donc il se fait avoir l'arbitre.
13:43– En revanche, sur l'attitude des Marseillais,
13:47parce que Bénatia, on pouvait considérer
13:49qu'il allait émettre un coup de pression volontaire,
13:52qu'il était dans la maîtrise, je ne sais pas.
13:54Mais il va falloir qu'ils se calment un peu.
13:57Il faut qu'ils arrêtent, qu'ils soient détendus un peu.
14:00Parce que le spectacle qu'ils donnent en tribune,
14:03il est tout à fait ridicule.
14:05– Encore ce soir, c'est sur la réalisation.
14:07– Je ne sais pas si ils sont dans leur état normal
14:09ou s'ils sont dans une surexcitation étonnante,
14:11mais il faut qu'ils se calment gentiment.
14:13Là, il ne s'est rien passé.
14:15Donc le président de l'Olympique de Marseille,
14:17il peut être un peu normal et digne, vous voyez.
14:21– En plus, ça se diffuse sur le terrain.
14:25On les a tout de suite sentis très impatients, très nerveux.
14:28Pas seulement Mopé, mais même Balerdi.
14:30Balerdi, à un moment, j'ai cru qu'il allait se faire expulser
14:32parce qu'il était très nerveux, il n'arrêtait pas de parler.
14:35– Non, pas calme non plus.
14:37– Bien sûr, mais c'est quand même le capitaine.
14:39– Oui, mais l'environnement, je le trouve beaucoup plus calme.
14:41– Oui, mais l'environnement.
14:42Il y a eu une impatience qui est née du début de saison.
14:44Et on sait comment ça se passe à Marseille, dans le contexte, là-bas, etc.
14:47Tout le monde a cru tout de suite aux titres, etc.
14:50Mais depuis quatre matchs, ils s'en rendent compte
14:52qu'il y a des victoires en trompe-l'œil.
14:53À Lyon, c'est en trompe-l'œil.
14:54Ils ont très peu, ils ont un expétit de gol par match.
14:57C'est très, très peu.
14:59– En général, ils marquent plus des buts par rapport, on va dire, aux buts.
15:02Enfin, aux occasions qu'ils devraient générer des buts.
15:04– Les joueurs le sentent sur le terrain, qu'ils ont une possession.
15:06Ils ont quasiment 80% du temps le ballon.
15:08Mais c'est complètement aride parce qu'ils n'arrivent pas
15:10à se procurer de situation de but.
15:12Et les joueurs le sentent, ça les rend nerveux
15:14parce qu'ils n'arrivent pas à trouver la solution pour être dangereux.
15:18Et c'est exactement ce que tu dis, Régis.
15:20Il n'y a pas de changement tactique.
15:23Il y a un dogme, en fait, et il n'y a pas de changement pour…
15:26– Mais par rapport à l'euphorie, même au cadre d'arbitrage,
15:29je me souviens que De Zerbi, en conférence de presse à Lyon,
15:31après la rencontre, lui dit, pour moi, c'est Balerdi qui a fait une bêtise.
15:34– L'expulsion est justifiée.
15:36– Il a chargé son joueur et il n'est pas allé dans le sens de Mehdi Benatia.
15:38Bon, il s'est rattrapé après, comme par magie.
15:40Et sur le moment, quand on lui pose la question du titre,
15:42il dit, non mais le titre, on n'y pense pas du tout.
15:44On va essayer de retrouver la Ligue des champions.
15:46On va prendre les matchs.
15:47– Il ne faut pas me refaire une question qu'il dise.
15:49Je ne le vois pas en train de dire.
15:50Je pense que le PSG, cette année, c'est dans la pocket.
15:52– Non, non, non.
15:53– Il n'aurait pu…
15:55– Il est obligé de dire, non, non, vous savez d'où on vient.
15:57On n'est pas en Coupe d'Europe.
15:59– Il a commencé en se disant, on n'est pas là pour être second.
16:02– Ils avaient communiqué.
16:03– Pour suivre les comptes de De Zerbi, des choses comme ça,
16:06avant le début de la saison, c'est juste avant leur premier match.
16:09Ce n'est plus le premier match contre Brest.
16:11La veille, ce n'est pas interdit de rêver à propos des titres.
16:15Il avait ouvert la porte.
16:16Et puis à un moment, quand ils sont en situation, il referme un peu.
16:19On connaît à peu près leur stratégie de communication.
16:22– Il aurait très bien pu dire, on est candidat.
16:24Mais ça se confirme.
16:25Ce n'est pas infamant.
16:27Quand tu es leader et que tu viens de battre Lyon en infériorité numérique,
16:30il aurait pu céder à ça.
16:31Mais je trouve qu'il est relativement calme
16:33et qu'il fait bien son job, pour le coup, là-dessus.
16:35– Mais après, ce n'est pas parce qu'ils font des carrés,
16:38des rectangles perpendiculaires ou des triangles isoscelles,
16:43je ne sais pas quoi, que ce sont des génies du football.
16:50C'est-à-dire que des entraîneurs dogmatiques, il y en a toujours eu.
16:53Giroud était un entraîneur dogmatique.
16:55Il ne changeait jamais.
16:57On se moquait de lui, sauf qu'il a gagné des choses.
16:59Mais au moins, il n'essayait pas de passer pour un génie du football.
17:03Et aujourd'hui, dans la foulée de Pep Guardiola,
17:08qui lui, pour moi, est un génie de ce jeu,
17:11même si parfois, il a d'ailleurs commis des erreurs parce qu'il était tellement…
17:15– Mais il est dans l'ajustement permanent, Guardiola.
17:17On ne peut pas comparer.
17:19Il y a beaucoup d'entraîneurs qui se prennent pour des mirabelles au sirop
17:22et qui croient qu'ils réinventent la roue.
17:24Et en fait, ça reste du football avec 11 joueurs.
17:26Et ce n'est pas parce que tu relances à 3, que tu fais des carrés,
17:31qu'il faut se détendre aussi un peu.
17:33– Des carrés à 3, ce n'est pas facile.
17:35– Je n'ai pas dit des relances à 3.
17:37Ou alors, je me suis mal exprimé.
17:39J'ai dit des relances à 3 et des carrés au milieu.
17:41– Parce que j'ai l'impression qu'on a à peu près le même niveau en géométrie.
17:44– On va aller voir l'après-registre.
17:46– Juste pour finir, parce que, par exemple, moi, d'Auzerbi,
17:48et là, je n'ai pas la réponse.
17:50Je sais qu'il a été utile parce qu'il y a des joueurs
17:52qui sont intéressés par l'idée de travailler avec lui.
17:55Souvent, en fait, c'est l'entourage, parce que l'entourage est pris par cette mode.
17:58Mais donc, ça a été utile pour recruter certains joueurs.
18:01Mais moi, je ne sais toujours pas si c'est un top niveau,
18:05un très, très grand entraîneur, ou s'il fait partie des bons entraîneurs
18:08comme il y en a, mais des dizaines et des dizaines et des dizaines.
18:11Et là, je passe la main à l'un d'entre eux.
18:14– Non, non, non, non, ce n'est pas tellement de quantifier, on va dire,
18:17non, de quantifier Auzerbi, parce qu'on…
18:19Peut-être, à mon avis, que la saison va nous apprendre des choses.
18:22Mais sur le fond de l'intervention de Sébastien, là,
18:25sur les coachs à la mode, sur, on va dire, les…
18:27– Ah, les coachs à la mode ?
18:29– Non, mais oui, ben… – C'est encore autre chose.
18:31– Non, ben, c'est un peu ça, les coachs qu'on la cote,
18:34les coachs qu'on la cote, qui sont entourés d'une aura.
18:36– Non, mais les dogs…
18:38– Pardon, le travail de Auzerbi, là, hormis peut-être un peu ce soir…
18:41– Moi, ce que j'ai vu… – S'il y a un truc qui est bien,
18:43qui est intéressant…
18:44– Au début de saison, ce que j'ai été curieux de voir, quand même,
18:46il y a toujours des choses à prendre, de toute façon, de tout le monde,
18:50je trouvais qu'il y avait des schémas et des déplacements,
18:53surtout des déplacements dans l'utilisation du ballon,
18:55pour mettre l'adversaire en difficulté, je trouvais ça vraiment très intéressant.
18:58Soit le latéral aussi venait, les trois axaux,
19:01ils étaient très proches pour fixer au maximum.
19:03En fait, je trouve qu'il y avait une idée.
19:05Mais aujourd'hui, outre l'adversaire, il y a…
19:09En fait, est-ce qu'il est capable, c'est un peu déplacé ce que je vais dire,
19:13de changer le logiciel par rapport à un adversaire qui lui propose,
19:18qui le contrarie ?
19:20– Ce que fait, justement, Guardiola, parce qu'en fait,
19:22il y a une énorme différence.
19:24– La parole à votre adjoint, Régis.
19:26– Non, mais justement…
19:28– À mon avis, je ne me prendrai pas comme adjoint.
19:30– Non, non, non.
19:32– Oh, le sale poignardeur.
19:34– Je vais abonder.
19:36Il y a une très grosse différence entre jouer l'équipe surprise,
19:39entre la sixième et la huitième place, comme ça a été le cas avec Sassuolo,
19:43comme ça a été le cas avec Brighton,
19:45et être en laboratoire, en fait, mais réussir des coups,
19:49mais terminer entre six et huitième,
19:52avec une équipe qui a le budget pour terminer quinzième.
19:55Ça, c'est ce qu'a réussi Deserbi, et c'est pour ça qu'il est à la côte.
19:58Il y a une très grosse différence entre ça et être à la tête d'une équipe
20:02qui doit jouer les deux, trois premières places
20:05et qui est forcément attendue comme le match de la saison
20:08ou l'un des matchs de la saison par ses adversaires.
20:10– Bien sûr.
20:11– Et ça, ça change absolument tout, et à la tête de ces équipes-là,
20:15il faut des entraîneurs qui sachent faire les ajustements,
20:18comme c'est le faire Guardiola, et comme ne le fait pas suffisamment,
20:21enfin, ne le fait pas du tout même Deserbi,
20:23parce qu'il reste trop fidèle à son schéma et au plan de jeu.
20:28– Après, sur le fond, je suis d'accord avec vous.
20:31Après, sur le style que veut mettre en place Deserbi,
20:34c'est aussi des choses qui prennent un peu de temps.
20:36Pour le coup, il est là depuis peu de temps.
20:40Il a, par la faute parfois de ses joueurs, ça fait quand même trois matchs,
20:43qu'il a des suspendus parce qu'il prenne des cartons rouges.
20:46Il y a pas mal de joueurs qui se font blesser.
20:48Moi, quand je vois aujourd'hui, même s'il y en a un qui marque…
20:52– Qui manque ce soir pour avoir un football deserbien ?
20:56– Non mais c'est bon…
20:57– Non mais qu'il ait le Ronaldo qui…
20:59– Mais indépendamment de ça, moi je trouve que dans la variété,
21:02quand on parlait de la profondeur des dangers sur les côtés,
21:05j'ai le souvenir, même si c'est un match qu'ils n'ont pas gagné,
21:07que Quentin Merlin, ce soir-là par exemple, leur avait été très utile
21:10et ils n'ont pas un latéral.
21:12Alors ça, pour pouvoir discuter du recrutement de l'Olympique de Marseille.
21:16Mais quand il y avait un garçon comme Quentin Merlin
21:19qui était capable d'aller très haut, d'apporter des centres
21:21et d'apporter du danger dans le couloir, par exemple à Reims,
21:25il s'en est servi outrageusement.
21:27Donc, ce n'est pas quelqu'un qui est constamment obsédé par l'axe.
21:31Moi je trouve que…
21:33– C'est là que je ne partage pas ton avis.
21:35– Merlin, moi je me souviens, ce soir-là, il a eu, je ne sais plus,
21:38il a dû faire 10 ou 12 centres.
21:40– Non mais sur Merlin, je suis d'accord avec toi.
21:42Contre-attaquant, une bonne participation, une bonne relation avec les autres.
21:45– Tu vois, quand c'est Muriel et Garcia, ça change quand même un peu quoi.
21:47– Ça, je suis d'accord.
21:48– Qu'est-ce qui ne passe pas auprès de votre deuxième match ?
21:50– Non mais ils sont des…
21:52– Ils ne vont jamais réussir à y aller, j'ai l'impression.
21:54– Vous ne partagez pas l'avis sur quoi ?
21:56– Non, on dit qu'il insiste beaucoup dans l'axe.
22:00Ou il fixait énormément dans l'axe pour trouver les bonnes passes
22:02ou les bons décalages.
22:03Ou la première relance ou la deuxième passe,
22:05ça pourrait se faire plus vite dans la largeur,
22:07qui permettrait peut-être de créer autre chose.
22:09Mais lui, il fixe au maximum.
22:11Sur les entraîneurs soi-disant, on va se mouiller un petit peu,
22:14ce sont les entraîneurs qui amènent des nouvelles idées,
22:16qui viennent de l'extérieur.
22:17Quand vous arrivez dans un club, quand vous êtes joueur,
22:20il y a toujours une forme de curiosité par rapport à ce qui se dit
22:23ou ce qui s'est dit.
22:25Les joueurs sont impliqués en éveil, en écoute.
22:28Il va nous apprendre des choses.
22:30Donc, on va écouter.
22:31Les premières séances, toujours beaucoup d'euphorie,
22:33beaucoup d'énergie.
22:34« Je veux tel déplacement, vous expliquez les choses,
22:36arrêtez avec le ballon ici et là. »
22:39Les matchs passent, ça marche.
22:42Ça marche un peu moins bien avec le temps.
22:45Et vous savez comme moi que les joueurs sont toujours
22:48en train de titiller les entraîneurs pour savoir
22:51est-ce que vous êtes capable de proposer autre chose
22:54dans vos idées.
22:55Il y a une lassitude.
22:57Je ne sais pas si c'est une lassitude,
22:59mais pourquoi on insiste sur ce schéma
23:05et on ne nous explique pas autre chose ?
23:08Parce que les joueurs sont toujours en train de nous tester.
23:10Tout le temps.
23:12Soit à travers les questions, soit à travers les séances
23:15ou à travers les préparations de match tactiques
23:18par rapport à un adversaire.
23:19Parce que l'adversaire, il va nous proposer quelque chose.
23:21Mais quand il nous propose quelque chose qui ne va pas pour nous,
23:24en quoi on change ?
23:26Alors soit vous avez des relais sur le…
23:28Ça c'est la question qu'un joueur pourrait vous adresser coach.
23:32Bien sûr.
23:33Les questions existent, en fait c'est une question verte.
23:37J'ai une question pour toi, parce que ça fait trois matchs
23:39que les adversaires font un marquage individuel
23:41sur les milieux de terrain, le fameux carré.
23:43Alors qu'est-ce qu'on fait coach pour continuer à être efficace
23:47alors qu'on a un marquage individuel ?
23:48Sur ce que j'ai vu ce soir, par exemple, les trois axiaux.
23:51Je ne sais pas si vous avez fait attention,
23:52c'est les trois axiaux qui jouent sur 20 mètres, 25 mètres.
23:54Prends tes responsabilités.
23:56Et il n'y en a aucun, l'axe droit, l'axe gauche,
23:58qui s'est mis un petit peu plus large.
24:00Déjà un petit peu plus large pour gagner 10 mètres sur la largeur,
24:03ce qui permettrait à l'axe droit ou l'axe gauche,
24:06dès sa première prise de balle, de gagner 10 mètres.
24:08Ce qui obligerait à l'adversaire de sortir parce qu'il a gagné 10 mètres.
24:11Donc le carré serait un peu libéré.
24:13Un petit peu plus libéré et ça donnerait des espaces.
24:15Donc que ça. Après, il y a d'autres choses à faire.
24:18Mais le rôle de l'axe droit et l'axe gauche de pouvoir gagner 10 mètres,
24:21soit un peu dans la largeur ou soit dans une situation droite,
24:24obligerait à l'adversaire de sortir.
24:26Parce qu'on a gardé Angers là.
24:28En fait, les trois axiaux étaient sur 22 mètres.
24:32Je dis, ils ont 7 mètres d'intervalle entre les...
24:34Mais pourquoi ? Vous avez vu, Balerdi, à un moment donné,
24:36il arrêtait le ballon, il attendait.
24:38Et Angers, il ne bougeait pas en fait.
24:40Et pourquoi pas l'axe droit et l'axe gauche ?
24:42Ils ne s'écartent pas un petit peu plus haut,
24:44mais presque comme... Pas des latéraux, mais presque.
24:46Et les latéraux, ils ne se présentent pas comme des joueurs de couloir,
24:48mais très très haut.
24:50Ça oblige à l'adversaire de reculer.
24:52Et ça va donner de l'espace dans le milieu.
24:54– Pardon, mais dans ce que vous dites,
24:56et dans ce qu'on demande parfois dans les observations
24:58qu'ont fait les copains, Hugo Guimet et tout ça,
25:00en disant, est-ce qu'il est capable de changer son logiciel ?
25:03La réponse de Régis, on ne change pas de logiciel,
25:07mais on s'adapte un peu.
25:09On a une préparation, on a des angles de début de passe
25:11ou de début d'action qui sont un peu différentes.
25:13– Il faut que l'organisation soit liquide.
25:15– C'est ça en fait.
25:17Vous vous êtes mis dans les pas de Zerbi,
25:19mais c'est peut-être aussi un petit peu votre propre histoire
25:21que vous racontez.
25:23C'est-à-dire qu'on garde quand même un schéma,
25:25mais après on peut le proposer, on peut le déformer,
25:29on peut le présenter de manière un peu différente.
25:31C'est les ajustements.
25:33– Ça, ça fait partie des préparations de match, des discussions.
25:35Si l'adversaire, on sait qu'ils vont défendre comme ça,
25:37parce qu'on s'y attend.
25:39À un moment, c'est 10, 15, 20 minutes.
25:42À un moment, il y a la responsabilité.
25:44C'est même un truc très simple.
25:46Moi, il y a Giovanni qui est à côté de moi
25:48et on est sur la même ligne.
25:50Je le joue pied.
25:52Il va faire un contrôle,
25:54il va grimper de 2-3 mètres.
25:56Mais moi, si je lui fais une passe,
25:58si je la donne au niveau de Seb.
26:00Mais en fait, que la passe m'a fait gagner 5 mètres.
26:02Mais 5 mètres sur une sortie de balle, c'est énorme.
26:04C'est hyper important.
26:06En fait, ça va accélérer le reste des déplacements des autres.
26:08– Là, faites pas la face à Seb
26:10parce que vu son visage, il ne veut pas avoir le ballon.
26:12Là, le mec est passif.
26:14– Il est meilleur sans ballon.
26:16– Jeu sur ballon, très fort.
26:18– Tu es mal renseigné.
26:20– Seb, tu n'es pas d'accord avec moi ?
26:22– Non, mais en tout cas, c'est très intéressant.
26:24– Oui, c'est très intéressant.
26:26– J'ai quand même une question,
26:28mais moi, j'ai toujours des interrogations.
26:30– Et vous n'avez pas les réponses.
26:32– Non, mais parce que, par exemple,
26:34c'est valable avec Louis Sénériquet également.
26:36Entraîneur dogmatique.
26:38Pourtant, je ne suis pas BAC plus 12 en BEPF.
26:42Je n'arrive pas à comprendre comment il ne voit pas.
26:46Donc, je me dis, soit le gars,
26:48il ne veut gagner que comme ça,
26:50et pas autrement, il préfère perdre.
26:52Soit il ne voit pas.
26:54Je n'arrive pas à imaginer qu'il ne voit pas.
26:56– Louis Sénériquet, on le connaît mieux.
26:58– Louis Sénériquet, il se procure quand même
27:00beaucoup d'occasions par match,
27:02mais surtout, il a gagné des titres.
27:04– Il n'est pas le même joueur.
27:06– Il a gagné la Ligue des champions.
27:08– Oui, il a gagné tout ce qu'il pouvait gagner.
27:10– Il a été à l'Eistrom, il n'a rien gagné.
27:12Le Celta Vigo, il n'a rien gagné.
27:14– Mais les gens, ils gagnent rarement des titres
27:16avec le Celta Vigo.
27:18– Après, tu arrives à Barcelone, la première année,
27:20il gagne la Ligue des champions avec une équipe de Martiens.
27:22Et après, ça se délite.
27:24Donc, on lui demande de partir.
27:26Après, il est allé à l'Espagne,
27:28huitième de finale en Coupe du Monde,
27:30catastrophe, un euro, demi-finale,
27:32mais enfin bon, lamentable au niveau du jeu.
27:34Et au Paris Saint-Germain,
27:36on se régale depuis un an et demi.
27:38Donc, je vois les choses.
27:40Bien sûr que tu as gagné des titres avec Barcelone,
27:42mais au début.
27:44Ça ne veut pas dire que c'est un grand entraîneur.
27:46Mais vraiment, pour le coup,
27:48sans ironie, sans rien,
27:50je n'arrive pas à comprendre
27:52pourquoi il ne change pas certaines choses.
27:54Quand tu as des joueurs d'exception
27:56en termes de transition, en termes de rapidité,
27:58de vitesse, de percussion,
28:00pourquoi à un moment, tu ne joues pas différemment ?
28:02Je ne comprends pas.
28:04Je peux peut-être vous répondre.
28:06Parce qu'en fait, les coachs espagnols,
28:08il y a une école.
28:10On parle de De Zerbi aussi.
28:12Je mets Louis-Henriqué.
28:14Ce n'est pas le même jeu.
28:16Je mets Louis-Henriqué et De Zerbi un peu sur le même thème
28:18des entraîneurs dogmatiques qui ne veulent pas changer.
28:20Vous avez un réflexe
28:22très d'Étienne.
28:24Non, d'Étienne.
28:26D'Étienne française.
28:28Ce n'est pas du tout péjoratif ce que je dis.
28:30Quand je suis coach en France,
28:32et je parle sur le contrôle de registre,
28:34il n'y a pas une école de pensée du jeu.
28:36Il y a une école d'adaptation permanente.
28:38On part et souvent,
28:40le truc, c'est qu'on fait son équipe
28:42mais on bâtit son équipe avec l'effectif
28:44qu'on a.
28:46J'avais écouté un des formateurs.
28:48Je ne connais plus son nom.
28:50Thivillier.
28:52Peut-être.
28:54Il vient de quitter l'Étienne.
28:56Justement, il a été viré.
28:58On part de la création de son équipe,
29:00on fait jouer son équipe,
29:02de là-bas avec une radiographie de ce qu'on a
29:04de son effectif.
29:06Il n'y a rien à rajouter.
29:08Peut-être qu'il y a des jeunes entraîneurs qui sont un peu différents.
29:10Il y a des nouveaux entraîneurs, ceux qui ont 30, 35 ans,
29:1240 ans, qui ne sont pas nécessairement liés.
29:14Je parle des fois avec des jeunes.
29:16Ils sont très pointus sur toutes ces histoires de système
29:18et très influencés par toutes les écoles portugaises.
29:20La première école un peu nouvelle qui était venue,
29:22c'était les portugais.
29:24Ils étaient tous universitaires.
29:26Au Portugal,
29:28c'était la préparation intégrée,
29:30de ne plus faire de physique.
29:32Sinon, la manière de jouer, la mécanisation du jeu,
29:34c'était portugais, ça ?
29:36Il y a eu quand même des théories intéressantes
29:38chez les portugais.
29:40Après, il y a eu les italiens, les espagnols.
29:42Les espagnols, depuis pas mal de temps,
29:44c'est vrai que les Français,
29:46ça passait un peu pour les ringards,
29:48les entraîneurs ringards.
29:50Alors que c'est tout aussi dur de pouvoir s'adapter
29:52à un effectif que de construire.
29:54Et s'il construit son effectif,
29:56pour le coup, il a un budget incroyable.
29:58Et on nous dit qu'il n'y a pas tellement de stars.
30:00Mais c'est parce qu'il ne les veut pas.
30:02C'est parce qu'il ne veut pas non plus avoir
30:04à se charger peut-être d'un Ho Chi Minh
30:06qui ne rentrerait pas dans son principe de jeu
30:08alors que c'est peut-être un attaquant
30:10qui pourrait lui servir.
30:12Mais ça ne rentre pas dans son cadre de jeu.
30:14Quand tu disais les dogmatiques,
30:16évidemment.
30:18Aujourd'hui, tu as des gens ultra dogmatiques.
30:20Lui, c'est le symbole absolu du dogmatisme.
30:22Mais c'est pareil.
30:24En fait, c'était une équipe
30:26qui jouait un peu différemment.
30:28Hervé, il faisait pareil que ce qu'on a vu là.
30:30Sauf que ça fonctionnait mieux
30:32parce qu'ils avaient des joueurs beaucoup plus rapides
30:34et ils sortaient le ballon plus rapidement.
30:36Mais c'était une équipe qui contrait en possession.
30:38C'est-à-dire qu'il faisait comme un peu
30:40on voyait avec Farioli à Nice la saison passée.
30:42Todibo, Dante qui sont des petites passes
30:44et on l'a vu ce soir avec les Marseillais.
30:46En essayant d'aspirer l'équipe,
30:48créer un espace derrière l'équipe qui défend
30:50et contrer en étant en possession.
30:52Il faisait beaucoup ça avec Brighton
30:54et ça fonctionnait en première ligue.
30:56La seule différence avec Brighton,
30:58le rôle de Condotbia
31:00et d'Oschberg
31:02à Brighton, leurs deux six du carré
31:04des deux positions basses,
31:06ils allaient se positionner dans une situation
31:08j'appelle ça le demi-espace.
31:10Mais dans la zone où les deux
31:12je vous parlais des trois axiaux
31:14ils sortaient du carré et se mettaient ici.
31:16Ils étaient hyper mobiles en plus.
31:18C'était incroyable.
31:20Desherby l'a signé à Marseille.
31:22J'ai été voir parce que j'avais la curiosité
31:24de voir ce que Brighton faisait.
31:26Et leurs deux milieux de terrain qui étaient des petits galeries
31:28ils avaient une mobilité qui était incroyable.
31:30Là c'est plus des postes.
31:32Donc là ça ne devient plus
31:34le problème de l'entraîneur
31:36c'est le profil de recrut.
31:38De recrut ou d'effectif en tout cas.
31:40On en revient à l'adaptation à Condotbia.
31:42Il ne voulait pas Condotbia.
31:44Il s'est dit je vais l'utiliser.
31:46Il n'y avait pas du tout dans l'esprit le profil qu'il voulait.
31:48Rabiot c'est quelqu'un qui peut se mettre dans le même business.
31:50Il va pouvoir le faire.
31:52On parlait de Louis Sénéryqué
31:54du côté dogmatique.
31:56Moi je me souviens que l'an passé
31:58sur la deuxième partie de saison
32:00on a essayé modestement même si on n'est que
32:02des petits journalistes de parler foot
32:04avec Louis Sénéryqué donc on lui a posé la question
32:06sur l'histoire de la possession.
32:08C'était un match à Lens
32:10où il y a des buts en transition
32:12de Barcola.
32:14Il y avait une équipe de transition
32:16et il nous avait répété pendant plusieurs
32:18de conférences de presse
32:20qu'il n'était pas du tout opposé à cette transition
32:22mais qu'il avait un mode
32:24opératoire de garder la balle
32:26pour des séquences défensives
32:28parce qu'il estimait que ces joueurs n'étaient pas bons
32:30sans ballon donc c'était un moyen aussi de gérer le tempo
32:32et d'aspirer le bloc pour offrir
32:34des 1 contre 1 à ces joueurs.
32:36Bon ça ne marche pas toujours
32:38mais en tout cas il n'est pas fermé
32:40non plus à l'idée quand il faut accélérer
32:42c'est juste sur la préparation en fait.
32:44Pardon mais le problème de Louis Sénéryqué
32:46c'est par rapport à ce qu'il nous dit en conférence de presse
32:48les rares fois il nous dit des choses
32:50et les matchs qu'on voit
32:52je trouve qu'il y a...
32:54Moi je pense qu'il ne conçoit pas
32:56que son équipe n'ait pas le ballon.
32:58Ah non mais ça c'est sûr.
33:00En fait il part de ce principe
33:02comment mon équipe ne peut pas jouer sans le ballon.
33:04Quand lui il a le ballon ça veut dire qu'il ne concède rien.
33:06Il est obsédé par ça.
33:08Il est obsédé par ça.
33:10Donc il ne conçoit pas ça.
33:12Un match typique de Ligue 1 ou indigne de Ligue 1 ?
33:14Un match de Ligue 1
33:16avec beaucoup de choses.
33:18Mais non.
33:20Est-ce que c'était digne ?

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