• il y a 2 mois

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Transcription
00:00la relation à son institutrice, et on écrivait des poèmes,
00:04on était plusieurs à écrire des poèmes, elle les mettait en musique,
00:06enfin vraiment, elle était extraordinaire.
00:07Et on voit d'où vient la vocation journaliste.
00:09Déjà à l'école, le journal d'Anne-Sophie Lapix.
00:11Exactement, le monde vu par des enfants.
00:13Et on vendait ça dans la rue, et avec les bénéfices,
00:17on allait dans le salon de thé de Saint-Jean-de-Luz,
00:19qui s'appelait Daudin, qui était un truc fabuleux,
00:21et là, c'était n'importe quoi.
00:22Ce qui ressort quand on parle avec ceux qui vous connaissent bien,
00:25c'est que vous êtes une battante.
00:26Plus l'obstacle est haut devant vous,
00:28plus vous avez envie de le franchir.
00:32C'est quand la dernière fois que vous vous êtes battue,
00:34ou que vous avez dit non ?
00:36C'est un peu tous les jours, aux 20 heures.
00:40C'est un peu...
00:41Non, mais voilà, une rédaction, c'est vivant,
00:45et on échange entre nous, c'est enrichissant,
00:47mais oui, il faut défendre ses positions en permanence,
00:50donc il y a une espèce de petit combat quasiment tous les jours.
00:53Je pensais au printemps 2022.
00:56À ce moment-là, vous étiez la tête d'affiche,
00:57vous l'êtes encore, mais vraiment,
00:59le visage de la présidentielle sur le service public,
01:01vous faites toutes les interviews importantes,
01:03et à ce moment-là, vous vivez une épreuve personnelle,
01:06puisque votre mari se bat contre la maladie.
01:08On l'a appris plus tard, il l'a rendue publique.
01:10Je sais que vous n'aimez pas parler de votre vie privée,
01:12mais il le dit, il dit, Anne-Sophie a été incroyable.
01:16Je pense que c'est souvent le cas quand on a un proche,
01:20je ne veux pas dire incroyable,
01:21mais c'est normal d'être à son chevet
01:24et d'essayer de tenir le choc à ses côtés.
01:28Mais oui, ça a été une énorme épreuve, évidemment.
01:31On ne s'y attend jamais et on est un peu étourdi par le danger,
01:36la peur de perdre quelqu'un.
01:37Après, moi, je n'ai jamais pensé que ça allait être fatal,
01:41mais je l'ai vu effectivement.

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