[#Reportage] Afrobarometer : 56% des Gabonais favorables à l'emprisonnement des femmes pratiquant l'avortement

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[#Reportage] Afrobarometer : 56% des Gabonais favorables à l'emprisonnement des femmes pratiquant l'avortement

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00:00Phénomène très répandu dans la société gabonaise, l'avortement est très souvent mal perçu.
00:05La preuve avec les résultats de l'enquête réalisée par le réseau africain de recherche non-partisane
00:10qui effectue des sondages d'opinion publique afro-baromètre
00:13est conduite par le Centre d'études et de recherche en géosciences politiques et prospectives
00:19qui a laissé apparaître qu'une grande partie des personnes interrogées sont favorables
00:23à l'emprisonnement des femmes pratiquant l'avortement.
00:26Au moment où le Gabon promeut l'éducation à la sexualité à l'école,
00:29les données d'afro-baromètre apportent un éclairage pertinent sur l'opinion publique concernant ces questions sensibles.
00:36Au nombre de celles-ci, la question de l'avortement qui demeure un phénomène très pratiqué notamment
00:42chez les jeunes filles, ce malgré le fait qu'il est strictement interdit sur le territoire gabonais.
00:47D'ailleurs, selon l'avis recueilli, auprès de 1 200 adultes gabonais en avril et mai 2024,
00:52si la pratique est tolérée pour des cas assez précis,
00:55notamment lorsque la grossesse est le résultat d'un viol ou d'un inceste,
01:00ou que la santé ou la vie de la mère est en danger si elle garde la grossesse,
01:05une grande majorité estime qu'outre ces raisons,
01:07les femmes ayant recours à cette pratique, dans d'autres cas, devraient être emprisonnées.
01:12La majorité, soit 56% des répondants, déclarent qu'une femme qui choisit d'interrompre une grossesse
01:19devrait être envoyée en prison, indique le communiqué de presse d'afro-baromètre.
01:24Une position qui n'est pas très éloignée des dispositions car, conformément à l'article 376 du nouveau code pénal,
01:31l'avortement est puni d'un emprisonnement de 5 ans au plus et d'une amende de 2 millions de francs CFA au plus.
01:37Ainsi, ce texte sanctionne quiconque par aliments, breuvages, médicaments, manœuvres, violences
01:42ou tout autre moyen à procurer ou tenter de procéder l'avortement d'une femme enceinte
01:47ou supposée enceinte qu'elle y ait consenti ou non.

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