«Il n'y a pas de petites économies» : les bonnes initiatives de certains maires

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Tous les matins dans Europe 1 Bonjour, Laurent Tessier revient sur le meilleur de l’émission de Pascal Praud et vous de la veille et vous livre en avant-première les sujets sur lesquels vous pourrez réagir en direct entre 11h et 13h, au 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou sur nos réseaux sociaux.

Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00Il est 6h14, Alexandre Lemaire.
00:02Bonjour Laurent Tessier.
00:03Bonjour Alexandre, bonjour Marion, bonjour à tous.
00:04Rédacteur en chef de l'émission Pascal Prohevou, à partir de 11h sur Europe 1.
00:08Alors hier, vous parliez du premier anniversaire tragique du 7 octobre, des massacres en Israël,
00:15les attaques terroristes du Hamas, et Didier Bard, bolivien, est venu vous faire une confidence.
00:20Oui, confidence très rare de Didier que vous connaissez bien sur Europe 1.
00:24Hier, nous avions au standard des auditeurs de Confessions Juives qui nous disaient
00:27qu'ils ne se sentaient plus en sécurité en France, qu'ils avaient peur quotidiennement.
00:30Sarah, 24 ans, nous affirmait qu'elle comptait même quitter le pays pour aller s'installer en Israël,
00:35la peur de dire que l'on est juif.
00:37Et Didier Bard-Bolivien était avec nous hier en studio et il a découvert,
00:40après ses 60 ans, qu'une partie de sa famille était juive.
00:43Je suis d'éducation catholique, je reste catholique.
00:47Il se trouve que je suis biologiquement demi-juif.
00:50Mais comment on apprend à 60 ans par exemple ?
00:54On apprend par des secrets de famille, on peut apprendre des trucs dans les familles.
00:58En France, en province, pour les gens de ma génération, je ne suis pas le seul dans ce cas-là.
01:03C'est quelque chose qui a été dissimulé, voilà.
01:06Je suis un demi-juif, un secret de famille, Didier Bard-Bolivien, hier sur Europe 1 avec Pascal Praud.
01:11Laurent Tessier, aujourd'hui dans l'émission, vous allez donner quelques idées à Michel Barnier
01:17avant la présentation du budget, c'est jeudi, c'est après-demain.
01:20Oui Alexandre, car il n'y a pas de petites économies, ça nos mères l'ont bien compris.
01:24Michel Barnier veut réduire les dépenses.
01:26On le sait, des communes le font déjà face à des habitants qui ne respectent rien.
01:30Un je-m'en-foutisme qui monte.
01:32Exemple, en Seine-Maritime, à Cléon, 5 000 habitants.
01:34Si un enfant mineur commet des dégradations dans la commune,
01:37le maire a décidé d'envoyer la facture directement aux parents.
01:40Tu casses, tu répares.
01:41L'élu en a marre de devoir assumer le coût des réparations, des portes fracturées,
01:45des extincteurs vidés, ça coûte de l'argent, ce sont nos impôts qui payent.
01:49Et le maire a parlé à nos confrères de CNews.
01:51Le maire a un dispositif qui permet de convoquer les enfants mineurs avec les parents,
01:56bien naturellement, puis de s'expliquer,
01:58et puis de faire payer quand il se doit, et c'est la décision qui a été prise.
02:03Et souvent aujourd'hui, c'est malheur à dire,
02:05mais c'est quand on fait payer les gens qu'on arrive à obtenir des résultats.
02:08Et il n'y a que comme ça que les parents se réveillent pour éduquer leurs enfants.
02:10Autre initiative, il suffit de regarder dans la presse que tienne Régional.
02:13Dans le Nord, la ville de Denain, 20 000 habitants en amarre de retrouver dans les rues
02:17des matelas, des meubles, des vêtements, des déchets.
02:20Depuis la mi-septembre, ils utilisent près de 400 caméras de vidéosurveillance
02:24pour identifier les personnes qui déposent les ordures dans l'espace public.
02:27La mairie oblige ensuite les responsables à venir tout ramasser.
02:30Allez hop, retour à l'envoyeur avec un petit cadeau, une amende de 135 euros.
02:34La facture peut même grimper à 1500 euros.
02:37Et ça fonctionne.
02:38Vous voyez, ce sont deux exemples de manque de respect, des règles qui coûtent cher.
02:41Et bien, stop, bravo à ces deux communes.
02:43On a trop laissé faire pendant des années.
02:45On a trop trouvé de circonstances atténuantes.
02:47On doit en passer par là pour calmer tout le monde et réduire les dépenses.
02:50Je vous l'ai dit, il n'y a pas de petites économies en ce moment.

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