Très souvent, lors d'épisodes de fortes pluies comme le mercredi 4 septembre, l'eau monte en bas de la Canebière et provoque des inondations en plein coeur de Marseille. Explications de ce phénomène récurrent avec une prévisionniste d'Aix.
Lors d'épisode orageux entrainant de fortes pluies dans la cité phocéenne, le Vieux-Port de Marseille déborde. Il y a de cela quelques semaines, le même phénomène s'était produit en bas de la Canebière. C'était le 4 septembre dernier et des bars sur les quais ont dû fermer pour éviter que l'intérieur des commerces ne soient inondés. Les piétons, encore habillés comme en plein été, ont été pour certains, trempés jusqu'aux orteils. Et les véhicules circulant dans le secteur ont presque dû sortir les rames. Deux débordements en un mois, c'est tout de même assez rare. Mais qu'est-ce qui provoque ces inondations ?
Pour Camille Debarre, pévisionniste à Météo-France, antenne d'Aix, ce n'est pas le fait d'un seul facteur mais de plusieurs. Et la convergence de ces causes provoque ce genre de situation. Bien évidemment, sans fortes averses rien est possible. "Entre 1 heure et 2 heures du matin, il est tombé 45 mm d'eau sur Marseille. Et sur l'ensemble de l'épisode pas moins de 61 mm", indique la météorologue. Il s'agit donc de pluies très intenses.
Mais pour que ces fortes précipitations transforment le Vieux-Port en piscine, "il a fallu, précise Camille Debarre, qu'un vent d'Est souffle pendant 48 heures avant l'arrivée de la dépression." Ses rafales ont provoqué une élévation du niveau de la mer sur tout le bassin provençal. On peut ajouter à cela la présence d'une petite marée. Elle était en phase descendante soit. Mais la Méditerranée se situait tout de même quelques centimètres au-dessus de son niveau le plus bas.
En outre, le Vieux-Port se situe très en contrebas des Réformés ou encore de Longchamp. Ce qui fait que le ruisselement d'eau, partie de ces hauteurs, trouve son point de chute dans la mer qui borde la cité phocéenne. Et donc engendre une élévation supplémentaire de la mare nostrum.
Une dernière chose : la basse pression. Elle survient généralement quand il fait mauvais temps. Et en basse pression logiquement la pression sur l'eau est moins forte. Ce qui permet à la mer de grimper encore de quelques centimètres supplémentaires. Mais dans la nuit de dimanche à lundi, les prévisionnistes n'ont pas observé de basse pression.
Ce qui veut dire, en somme, que si la marée avait été à son plus haut point et si la pression atmoqphérique avait été basse alors le phénomène aurait pris une ampleur encore plus grande. Comme ce fut le cas notamment en novembre 2008 où des automobilistes avaient carrément dû quitter leur véhicule pour se réfugier dans un endroit plus sûr...
Lors d'épisode orageux entrainant de fortes pluies dans la cité phocéenne, le Vieux-Port de Marseille déborde. Il y a de cela quelques semaines, le même phénomène s'était produit en bas de la Canebière. C'était le 4 septembre dernier et des bars sur les quais ont dû fermer pour éviter que l'intérieur des commerces ne soient inondés. Les piétons, encore habillés comme en plein été, ont été pour certains, trempés jusqu'aux orteils. Et les véhicules circulant dans le secteur ont presque dû sortir les rames. Deux débordements en un mois, c'est tout de même assez rare. Mais qu'est-ce qui provoque ces inondations ?
Pour Camille Debarre, pévisionniste à Météo-France, antenne d'Aix, ce n'est pas le fait d'un seul facteur mais de plusieurs. Et la convergence de ces causes provoque ce genre de situation. Bien évidemment, sans fortes averses rien est possible. "Entre 1 heure et 2 heures du matin, il est tombé 45 mm d'eau sur Marseille. Et sur l'ensemble de l'épisode pas moins de 61 mm", indique la météorologue. Il s'agit donc de pluies très intenses.
Mais pour que ces fortes précipitations transforment le Vieux-Port en piscine, "il a fallu, précise Camille Debarre, qu'un vent d'Est souffle pendant 48 heures avant l'arrivée de la dépression." Ses rafales ont provoqué une élévation du niveau de la mer sur tout le bassin provençal. On peut ajouter à cela la présence d'une petite marée. Elle était en phase descendante soit. Mais la Méditerranée se situait tout de même quelques centimètres au-dessus de son niveau le plus bas.
En outre, le Vieux-Port se situe très en contrebas des Réformés ou encore de Longchamp. Ce qui fait que le ruisselement d'eau, partie de ces hauteurs, trouve son point de chute dans la mer qui borde la cité phocéenne. Et donc engendre une élévation supplémentaire de la mare nostrum.
Une dernière chose : la basse pression. Elle survient généralement quand il fait mauvais temps. Et en basse pression logiquement la pression sur l'eau est moins forte. Ce qui permet à la mer de grimper encore de quelques centimètres supplémentaires. Mais dans la nuit de dimanche à lundi, les prévisionnistes n'ont pas observé de basse pression.
Ce qui veut dire, en somme, que si la marée avait été à son plus haut point et si la pression atmoqphérique avait été basse alors le phénomène aurait pris une ampleur encore plus grande. Comme ce fut le cas notamment en novembre 2008 où des automobilistes avaient carrément dû quitter leur véhicule pour se réfugier dans un endroit plus sûr...
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