"Une obsession ultralibérale": Julien Odoul (RN) réagit à la préconisation de l'Institut Montaigne de reculer l'âge minimum de départ à la retraite à 66 ans
Dans un rapport publié ce mardi, l'Institut Montaigne présente un plan permettant de couper dans les dépenses publiques et de réaliser 150 milliards d'euros d'économies. Le rapport préconise notamment de reculer l'âge minimum de départ à la retraite à 66 ans à l'horizon 2050, qui permettrait à l'État d'économiser 30 milliards d'euros.
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00:00On constate depuis des années l'obsession ultralibérale,
00:05l'obsession de reculer, reculer, reculer, reculer, faire travailler,
00:09faire travailler, faire travailler, comme si les Français étaient des feignants,
00:12comme si les retraités étaient des privilégiés aussi,
00:15parce qu'il y a cette petite musique qui est insupportable aujourd'hui.
00:18Les retraités français ne sont pas des privilégiés.
00:21Les retraités français se précarisent parce que peut-être qu'ils ont plus
00:25de propriété parce qu'ils ont pu acquérir un capital.
00:28Mais aujourd'hui, compte tenu de l'augmentation des charges,
00:31électricité, gaz, carburant, alimentation et autres,
00:36vous avez des retraités français qui ne s'en sortent plus.
00:38C'est vrai qu'en moyenne, il vaut mieux être retraité aujourd'hui
00:40qu'un jeune actif, quand même.
00:41Non, mais c'est pas mieux pour eux, c'est la chance de cette génération.
00:45Les retraités ne sont pas des privilégiés.
00:46Les retraités ne sont pas des privilégiés.
00:48C'est pas un privilège, mais c'est une situation moins préjudiciable,
00:51moins précaire que ceux qui ont 23, 24 ans et qui n'arrivent pas à se loger.
00:55Vous viendrez avec moi dans Lyon et je vous présenterai des retraités.
00:58Qui vivent moins bien que des actifs et qui sont aujourd'hui désespérés
01:03de voir qu'on les stigmatise en permanence et qu'on leur demande
01:06des efforts, efforts par ailleurs qu'ils ont faits par le passé.