Laurent Obertone détaille une situation à Marseille de pire en pire : «Chaque année, depuis 11 ans, on bat le record des violences aux personnes de l’année précédente».
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00:00Les chiffres le démontrent parfaitement.
00:01On a eu une augmentation continue.
00:03C'est-à-dire chaque année, depuis 11 ans,
00:06on bat le record des violences aux personnes de l'année précédente.
00:09Et il n'y a eu aucun coup d'arrêt.
00:12Tout le quinquennat Macron, c'est ça.
00:14C'est chaque année un nouveau record absolu
00:16dans les violences aux personnes, dans les violences sexuelles,
00:18dans les homicides et tentatives, dans les cambriolages.
00:21Le tableau est totalement, j'allais dire, rouge cramoisi, même noirâtre.
00:25Et je ne sais pas jusqu'où on va encore continuer.
00:28Est-ce qu'on sait, est-ce qu'il y a des statistiques
00:30pour savoir qui sont les auteurs ?
00:32On a très peu de statistiques précises là-dessus
00:36parce que la France n'autorise pas les statistiques sur les origines, notamment.
00:42Donc, c'est très compliqué.
00:43Il faut recourir à des études sociologiques partielles.
00:46Il faut aller voir dans les commissariats.
00:48Il faut aller voir dans les prisons.
00:50Évidemment qu'on le sait, mais c'était ça,
00:53tout le problème de France Orange Mécanique, c'est qu'on le sait,
00:55on le voit, mais on ne peut pas le dire.
00:57C'est très inconvenable.
00:59À peu près les deux tiers des crimes et délits
01:00aujourd'hui sont commis par des individus issus de l'immigration,
01:03qu'ils soient de nationalité française ou étrangère.
01:05Ils sont issus de l'immigration.
01:07La plupart du temps, extra-européenne, maghrébine, africaine.
01:11On a aussi une criminalité rome qui est très importante.
01:13Ce que vous dites, c'est un chiffre précis, deux tiers.
01:16Vous dites parallèlement qu'il n'y a pas de statistiques.
01:18Donc, d'où sort ce chiffre ?
01:20Parce que certains chercheurs font des études.
01:23Ils n'osent pas les publier parce qu'ils ont une carrière à perdre.
01:25Moi, je n'ai plus grand chose à perdre.
01:26Donc, je me permets de passer le message.
01:29Maintenant, tous les policiers le disent depuis des années.
01:31Tous les responsables.
01:33Malek Boutil disait déjà il y a dix ans aussi que c'était une réalité.
01:36Il fallait la prendre en compte.
01:38On peut mettre tout ça sous le tapis et continuer à espérer un miracle.
01:42Mais le problème, c'est qu'on fait ça.
01:43On le fait depuis dix ans.
01:44On est dans ce déni et évidemment, on ne peut pas avoir de solution à un problème.
01:49Est-ce qu'il y a un pays qui a été confronté à une criminalité de ce type
01:54et qui a trouvé les solutions ?
01:56Vous avez la méthode Salvador.
01:57Vous construisez 400 000 places de prison.
01:59Vous mettez dedans tous ceux qui ont des tatouages et le problème est complètement réglé.
02:03Après, voilà, notre pays n'est pas du tout à la veille de ça.
02:08Parce que Macron en a construit 3 000 pendant tout son mandat.
02:14Pour vous donner un élément de comparaison.
02:16J'ai parfois cité le Salvador.
02:17C'est évidemment, je l'ai cité par provocation de temps en temps,
02:20comme pour monter une solution efficace.
02:23Mais on ne peut pas vouloir pour notre pays un état de droit qui ne respecte plus...
02:28Assez précisément plus un état de droit.
02:30Il n'y a plus d'état de droit.
02:31Oui, c'est ça, c'est l'état de droit.