Category
📺
TVTranscription
00:00Il y a d'abord de la Martinique, on en parlait avec le sénateur Frédéric Buval, et ce problème de la vie chère qui provoque de profondes tensions dans ce territoire martiniquais.
00:10Le sénateur Buval le dit, il faut des réponses urgentes, des baisses de taxes, notamment sur les produits de première nécessité.
00:16Est-ce que l'État va prendre ses responsabilités sur ces baisses de taxes ?
00:18Qu'il y ait une réponse urgente, c'est indéniable. Il y a plusieurs possibilités qui sont sur la table.
00:26Demain se tient une réunion extrêmement importante autour du préfet de Martinique, des élus locaux, de la collectivité territoriale de Martinique,
00:35mais également du monde économique, où seront débattues un certain nombre de propositions.
00:40L'État participe évidemment par le préfet, prendra ses responsabilités aussi. J'espère que demain la réunion sera conclusive.
00:48J'ai bon espoir. Il faut que l'on réponde urgentement à la situation.
00:52Mais il ne faut pas oublier de dire que nous aurons ensuite une discussion plus structurelle sur les prix aux Antilles en particulier, en Martinique bien sûr.
01:03Il y a plusieurs facteurs qui contribuent à la vie chère. Donc il faut qu'on accepte à un moment ou à un autre de tout mettre sur la table, si je puis utiliser cette expression.
01:12Juste sur l'urgence, sur des baisses de taxes, est-ce que l'État peut mettre de l'argent sur la table, pour parler très concrètement ?
01:18Écoutez, pour parler très concrètement, il y aura des engagements qui seront pris, oui. Je ne veux pas les dévoiler maintenant, parce qu'ils font l'objet de la discussion.
01:25Il faut être tout à fait transparent. Je ne cherche pas à esquiver. Mais ils sont dans la discussion de demain.
01:30Laissons le préfet, qui représente l'État et les élus locaux, en discuter demain et essayer de trouver un accord.
01:37Alors une question également sur la Nouvelle-Calédonie, puisque votre premier déplacement en Outre-mer sera la semaine prochaine en Nouvelle-Calédonie.
01:43Vous avez parlé, vous l'avez dit, de la reconstruction, notamment du tissu économique en Nouvelle-Calédonie, qui a été lourdement abîmé par ces émeutes.
01:51Et est-ce que vous allez aussi parler politique, avenir institutionnel de l'archipel, avec ce report des élections que vous souhaitez, le gouvernement ?
01:59Et est-ce que le dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie sera toujours un horizon ?
02:03Alors nous allons prioritairement en Nouvelle-Calédonie, pour évoquer, pour préciser les conditions du report de l'élection provinciale,
02:11ce qui nous amènera probablement à discuter de quelques sujets de caractère institutionnel, sans en faire une priorité de ce déplacement-là.
02:19En revanche, la priorité, c'est la reconstruction. Donc comment, dès aujourd'hui, dès demain, nos écoles sont reconstruites, nos bâtiments publics sont reconstruits,
02:28nos entreprises peuvent redémarrer. C'est ça, l'urgence. Parce qu'on parle beaucoup institution. D'ailleurs, souvent, pour les Outre-mer,
02:35on parle beaucoup d'institutionnel. Mais il y a l'immédiateté des choses. Et l'immédiateté des choses en Nouvelle-Calédonie, pour tous nos compatriotes, c'est la reconstruction.
02:42Viendra le temps, ensuite, évidemment, de la discussion institutionnelle.
02:45Dernière question budgétaire, François-Noël Buffet. Le budget de l'Outre-mer, qui est prévu dans le prochain budget 2025, devrait être en baisse.
02:53On parle d'une baisse de centaines de milliers d'euros. Est-ce qu'il vous satisfait, en tant que ministre ?
02:57En l'état, non. Mais nous avons pris la situation telle qu'elle était présentée. Ce n'est pas une excuse, c'est un constat.
03:04Il faut maintenant que l'on travaille singulièrement. Nous travaillons, bien sûr, à ce que ce budget soit réajusté.
03:10Il y aura aussi le débat parlementaire qui va peut-être nous permettre de le réajuster.
03:14Bien sûr que nous ferons l'effort demandé par le gouvernement à tout le monde.
03:19Mais il y a des postes sur lesquels, me semble-t-il, la parole de l'État, qui est engagée contractuellement, doit être confirmée.
03:26C'est important. Donc c'est aussi l'urgence du moment.
03:29Merci beaucoup.