• il y a 2 mois
Inventée en Norvège dans les années 1960, cette discipline consiste à se recroqueviller au dernier moment lors d’un saut pour atténuer l’impact. Le plongeur rentre alors dans l’eau les jambes et les bras en premier. Côme Girardot a établi ce nouveau record à 44 mètres, lundi 7 octobre, en Espagne.

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Transcription
00:00On en vient à l'image du jour avec toi, Sofiane, ce matin, un petit saut en hauteur.
00:03Oui, les éditiers l'appellent le plongeon de la mort.
00:06On est à 44 mètres de hauteur depuis une falaise.
00:09Et c'est le Français, comme Girardot, qui s'élance.
00:11Non.
00:12Et si.
00:12Non.
00:14Oh là là là là.
00:16Oh !
00:17Voilà.
00:18Mais ça doit faire mal !
00:19Rien que de le regarder, je vous l'ai mis aussi sous différents angles,
00:22vous le voyez arriver.
00:23Ah putain, mais il fait un plan !
00:24Et bien c'est ça, en fait, toute la discipline.
00:26Ça s'appelle le dots en norvégien.
00:29C'est toute une discipline de saut de falaise inventée dans les années 60.
00:32C'est-à-dire, il faut faire un plat.
00:33Alors en fait, on part comme si on faisait un plat.
00:36Et puis après, il se recroquevillait au dernier moment
00:38pour rentrer dans l'eau, pieds et poings liés.
00:41Enfin, pas liés, mais deux en premier.
00:42Justement.
00:43Voilà, c'est ça, qui arrive un peu comme un chien comme ça.
00:46Et donc, c'est donc ce bordelais qui est devenu champion du monde de dots.
00:50Je l'ai contacté et je peux vous dire qu'il est encore dans les nuages
00:53de ces quelques secondes dans les airs.
00:55J'ai eu une vision 360 pendant le saut.
00:58J'étais vraiment hors de mon corps et dans ma bulle.
01:02C'était incroyable.
01:03Ce qu'on ressent, c'est à aucun moment de la peur en l'air.
01:06C'est de la détermination.
01:08Et il faut être plus fort que l'atterrissage,
01:12que l'impact qu'on va se prendre.
01:14C'était une expérience unique.
01:15À la fin, quand je remonte à la surface
01:17et que je vois tous mes amis autour de moi qui étaient là pour sécuriser le saut,
01:21c'était juste incroyable de pouvoir célébrer avec eux
01:23et d'être en bonne santé, pas de blessures.
01:29Il a téléphoné directement après à ses parents
01:31qui avaient laissé plusieurs messages pour comprendre.
01:33Ils sont un petit peu inquiets.
01:34Il y a de quoi.
01:35Il a reçu sa récompense dans l'eau parce que, comme il a 22 ans
01:39et il s'est mis il y a quatre ans après le confinement,
01:41à commencer à sauter de petites falaises.
01:42Et puis, il est monté en grade et en hauteur.
01:45En fait, il faisait ça depuis qu'il était petit.
01:47Il aimait beaucoup sauter depuis la piscine, vous savez,
01:49à un ou deux mètres de hauteur.
01:50Maintenant, c'est 44 mètres, 0,3.
01:52Et je pensais parler à une tête brûlée,
01:54pour tout vous dire, un peu inconscient.
01:56En fait, pas du tout.
01:57Il vient de finir un master en marketing du sport.
02:01Il veut lancer une formation pour expliquer les règles
02:03à ses 3 000 à 4 000 Français qui viennent se lancer.
02:06Ah oui, parce qu'il ne faut pas se lancer n'importe comment.
02:08Oui, c'est ça, un sport.
02:09De la corniche à Marseille, il ne faut pas le faire.
02:10Ni n'importe où.
02:10Il y a des règles.
02:11Par exemple, en France, on ne peut pas sauter d'un pont.
02:12Enfin, c'est très structuré et il y a des endroits dédiés où le faire.
02:15Et d'ailleurs, il m'a proposé, si vous voulez, pour tous les deux,
02:18la semaine prochaine, une formation.
02:19Oh, la piscine.
02:20Il n'y a pas de problème.
02:21Moi, je ne suis pas là.
02:22Et tu ne sautes pas du plongeoir.
02:23On a des abdos pour, donc ça devrait être bien.
02:25Évidemment.
02:27Super, merci beaucoup, Sofiane.
02:28Merci, Sofiane.

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