Une personnalité de premier plan auditionnée à l'Assemblée nationale. Tony Estanguet, président du comité organisateur des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, fait le bilan de Paris 2024 devant les députés de la commission des Affaires culturelles. Evènement planétaire, organisé au coeur de l'été, à Paris, dans plusieurs villes de France mais aussi sur les plages polynésiennes, les Jeux Olympiques ont eu lieu du 26 juillet au 11 août 2024, suivis par les Jeux Paralympiques du 28 août au 8 septembre 2024
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00:00:00Bonjour, quel plaisir de vous retrouver sur LCP.
00:00:10Alors aujourd'hui, on va reparler des Jeux olympiques et paralympiques.
00:00:15Alors pourquoi ? Et bien parce qu'après Thomas Joly, vous l'avez peut-être vu sur notre antenne,
00:00:19et bien c'est Tony Estanguet qui est à son tour invité à l'Assemblée nationale.
00:00:24Le président du comité d'organisation des Jeux olympiques est convié à faire le bilan de cet événement planétaire
00:00:32qui nous a fait vibrer le temps d'un été au moins.
00:00:36Alors on va parler des retombées économiques, mais aussi de l'héritage laissé par ce moment historique de résultats sportifs.
00:00:43Bref, esprit des Jeux, es-tu toujours là ?
00:00:46Et bien, pour le savoir, direction tout de suite la commission des affaires culturelles pour écouter la star du jour à l'Assemblée, Tony Estanguet.
00:00:54A tout à l'heure.
00:00:56Déjà merci pour l'intérêt que cette commission de l'Assemblée nationale a apporté à la préparation et à la réussite des Jeux olympiques et paralympiques.
00:01:07Donc aujourd'hui, effectivement, l'enjeu c'est maintenant de faire un premier bilan.
00:01:12Ce bilan va continuer à être consolidé dans les semaines et les mois qui viennent.
00:01:17Mais on a d'ores et déjà quelques premiers éléments à partager avec vous aujourd'hui.
00:01:23Alors pour répondre tout de suite à votre première question sur les raisons principales du succès de ces Jeux.
00:01:33Pour moi, il y en a forcément plusieurs.
00:01:36La première est que depuis finalement la création du comité d'organisation en 2018, dès les premières semaines, nous sommes attelés à définir une vision de ces Jeux.
00:01:49C'est un document qui a été partagé avec l'ensemble des collaborateurs de Paris 2024, mais aussi avec l'ensemble de l'écosystème qui a travaillé sur les Jeux,
00:01:58notamment tous les partenaires, les acteurs publics, pour définir vraiment un cap et une direction de ces Jeux.
00:02:05Au cœur de cette vision, c'était bien évidemment la place du sport, mettre plus de sport dans la vie des Français, mettre plus de sport dans la société française,
00:02:14mais aussi avoir une volonté farouche d'ouvrir grand ces Jeux, de les rendre les plus ouverts possibles et populaires,
00:02:24avec un binôme de Jeux à la fois spectaculaires, parce que pour nous c'est un moteur très fort pour montrer la vitrine un petit peu et le savoir-faire français,
00:02:34et faire rêver, entre guillemets, mais aussi un nouveau modèle d'organisation plus responsable et plus durable.
00:02:41Et un état d'esprit, ces trois valeurs fortes qui nous ont aussi aidé à prendre des décisions, à faire en sorte que tout cet écosystème de plusieurs milliers d'acteurs finalement,
00:02:49qui ont été amenés à contribuer à l'organisation des Jeux, comprennent que nous avons trois dominantes dans notre action.
00:02:58Une dominante autour de la créativité, une dominante autour de l'exigence et de la rigueur, clairement pour démontrer que ce pays a un savoir-faire en matière d'organisation,
00:03:11et puis une dominante autour du partage et de la volonté, là aussi, d'ouvrir au maximum ces Jeux.
00:03:19Fort de ces trois valeurs, je pense que dans les grands marqueurs qui ont contribué à la réussite des Jeux, et nous avons vraiment mis beaucoup d'ambition sur ces trois grands marqueurs,
00:03:32je voudrais commencer par les cérémonies d'ouverture. Ce sont les plus grosses audiences des Jeux olympiques et paralympiques à l'ouverture,
00:03:43et il faut que dès la première soirée, on donne le « là » et la tonalité des Jeux.
00:03:50Clairement, pour les Jeux olympiques, c'était un rendez-vous très fort de démontrer que, oui, les Jeux de Paris 2024 se distingueraient des précédentes éditions,
00:04:00des Jeux dans la ville, avec pour la première fois de l'histoire, une cérémonie dans la ville, et non pas dans un stade.
00:04:08C'était un enjeu très fort pour célébrer la France, la diversité de notre pays, son sens de l'ouverture, et puis son patrimoine qui a été mis en valeur lors de ce moment
00:04:26qui était, encore une fois, la plus grosse audience de la totalité de ces Jeux olympiques et paralympiques.
00:04:34De la même manière, pour les Jeux paralympiques, nous avons conservé une ambition très forte pour la cérémonie d'ouverture.
00:04:41Place de la Concorde, en plein centre de Paris, pour là aussi donner rendez-vous aux Français pour cet événement qu'ils ne connaissaient très peu, on va dire,
00:04:51puisque c'était la première fois qu'il était organisé dans notre pays.
00:04:55C'était important, là aussi, de marquer les esprits avec une très belle cérémonie d'ouverture, encore une fois, pour ces Jeux paralympiques.
00:05:03Donc, premier élément, selon nous, de la réussite de ces Jeux, l'ambition des cérémonies d'ouverture.
00:05:10Deuxième élément, selon nous, de la réussite de ces Jeux, et c'est, je pense, un petit peu inédit à l'échelle des Jeux, ce sont les sites.
00:05:19Dès la phase de candidature, nous avions émis cet engagement que nous voulions transformer le plus beau de Paris et de son patrimoine en terrain de sport, en terrain olympique et paralympique.
00:05:34Ici, c'est une image de synthèse qui a été utilisée dans le dossier de candidature en 2015 pour aller faire le tour de tous les acteurs décideurs qui devaient choisir et attribuer les Jeux de 2024.
00:05:48Ici, vous avez une image de la réalité, d'une photo qui a été prise pendant les Jeux.
00:05:55Elle est presque plus belle que l'image de synthèse qui avait été faite, pourtant bien retouchée pour essayer d'être le plus séduisant possible.
00:06:02Et en fait, je vous trouve très révélateur de ce qu'on a vécu cet été.
00:06:06On a nous-mêmes été surpris par la beauté et ces images absolument remarquables d'un Paris sublimé, de notre patrimoine qui s'est transformé et qui a accueilli les Jeux en offrant des images absolument inoubliables.
00:06:24C'est le cas aussi pour le Grand Palais, c'était le cas aussi pour Versailles, c'était le cas aussi pour la Concorde.
00:06:33Et ailleurs que Paris, on a aussi décidé d'aller chercher des sites emblématiques de notre pays, y compris à Tahiti, dans les Outre-mer, pour accueillir le surf, selon nous, sur la plus belle vague du monde, en toute objectivité, à cette période de l'année.
00:06:54Mais je pense que la qualité des sites de compétition a énormément contribué à la réussite de ces Jeux, parce que c'est devenu viral.
00:07:02Tous les spectateurs, les millions de spectateurs qui ont participé à ces Jeux ont vécu une expérience absolument inoubliable, ont pris des photos, qui ont fait le tour du monde.
00:07:12Ça a permis de générer un engouement très, très fort. Les images télé étaient sublimes et ont, elles aussi, fait le tour du monde.
00:07:20Et donc, deuxième, selon nous, critère de réussite de ces Jeux, et avec un acteur, finalement, qui, normalement, l'enceinte sportive n'est pas au cœur de la réussite d'un événement, en tous les cas, moins que sur cette édition de 2024.
00:07:36Un autre exemple, c'est aussi l'engagement du public, qui, forcément, s'est complètement approprié ces Jeux, que ce soit dans les enceintes ou dans les événements sur route,
00:07:50comme ici, la course cycliste à Montmartre, notamment, avec plus de 500 000 personnes qui se sont complètement pris de passion pour cet événement, qui était, je crois, qui a marqué vraiment les esprits.
00:08:06Et finalement, c'est dans l'ensemble des sites de compétition qu'il y a eu aussi un élément fort de la réussite des Jeux. C'est cet engouement de ce public qui a supporté l'ensemble des athlètes et qui a donné une ambiance de fête absolument inédite à la réussite de ces Jeux.
00:08:26Ce qui était dans notre engagement et notre promesse d'ouvrir grand ces Jeux, ça s'est transformé, effectivement, globalement dans une ambiance très festive.
00:08:35Alors, selon nous, c'est aussi le résultat d'un travail de longue haleine, puisque dès 2018, Paris 2024, s'est lancé dans un certain nombre de programmes d'engagement, notamment un programme qui n'existait pas dans les précédentes éditions des Jeux,
00:08:48qui s'appelle Terre de Jeux 2024, qui a permis à 4800 collectivités locales de faire partie de cette aventure, de relayer des actions autour du sport, organiser des journées olympiques, des journées paralympiques, faire partie de tous les programmes autour de l'éducation, Génération 2024 notamment.
00:09:07Mais donc des relais un peu partout en France, au sein des territoires, qui nous ont permis finalement aussi d'avoir un engouement pendant les Jeux, parce que, je vais y revenir aussi sur le relais de la flamme, ça a été le moyen dès 2018 de commencer à bâtir toute une stratégie d'engagement de toute la France.
00:09:26Un club plutôt à destination des particuliers, donc on proposait à tous les individus qui le souhaitaient de s'inscrire gratuitement pour faire partie du club Paris 2024. Il y a 5 millions de personnes qui ont fait partie de ce club au moment des Jeux et qui recevaient d'ensemble des informations utiles pour préparer cette expérience et vivre pleinement les Jeux.
00:09:48Et puis une Olympiade culturelle aussi qui a rencontré un franc succès, je voudrais là aussi remercier tous les acteurs culturels qui se sont mobilisés et qui ont essayé d'imaginer comment le sport, l'art, la culture pouvaient dialoguer, pouvaient ensemble proposer là aussi un nouveau modèle.
00:10:04Alors le relais de la flamme, j'en ai touché un mot, je pense que ça a compté dans la réussite populaire de ces Jeux. On a senti dès le 8 mai avec l'arrivée à Marseille, ça aussi c'était assez inédit. Traditionnellement, la flamme arrive en avion dans le pays où sont organisés les Jeux.
00:10:20Elle est accueillie dans un aéroport. C'est une cérémonie qui est peut-être plus complexe pour qu'elle soit très populaire. Là, l'objectif c'était de changer un peu les repères et d'avoir dès le premier jour, le 8 mai, une cérémonie très festive et très populaire.
00:10:38Mais globalement, on a eu toute une stratégie de célébration des Jeux avec des fan zones un peu partout en France. Je crois qu'on a eu 180 villes qui, partout en France, ont fait vivre ces Jeux indépendamment d'avoir ou non des sites de compétition à proximité.
00:10:54Au total, c'est 16 millions de Français qui ont fait part de cette célébration des Jeux, soit à travers le relais de la flamme, soit à travers les zones de célébration, donc un grand succès populaire.
00:11:06Nous avions mis en place aussi un dispositif de billetterie populaire avec 800 000 billets qui étaient d'abord à destination de cette billetterie populaire, dont 250 000 billets qui ont été offerts à un public jeune pour accéder aux Jeux et 190 000 billets au public de la Seine-Saint-Denis.
00:11:31Je pense que c'était aussi une volonté collective et des acteurs publics, et en particulier de l'État, de trouver un dispositif très ambitieux pour offrir à ceux qui n'ont pas les moyens d'aller vivre cette expérience des Jeux.
00:11:44Tony Estanguet qui se félicite de l'enthousiasme suscité par les Jeux de Paris 2024. Il parle d'un été historique. Ces Jeux ont été une réussite sur tous les plans, dit-il. Oui, une réussite avec une pluie de records sportifs.
00:11:59La France a été au rendez-vous, dit-il, contrairement à ce que prédisaient les prophètes de malheur.
00:12:05Il évoque aussi les performances des athlètes olympiques et paralympiques qui ont aussi permis de changer le regard sur le handicap.
00:12:13Tony Estanguet qui appelle aussi à prolonger l'esprit des Jeux en insistant sur l'environnement.
00:12:20On retourne tout de suite en salle de la Commission des affaires culturelles pour la suite de cette audition de Tony Estanguet. A tout à l'heure.
00:12:28Deuxième pan de notre organisation sur des Jeux plus responsables avec une ambition de sobriété, à la fois budgétaire.
00:12:38Mais aujourd'hui, je n'ai pas de chiffres vraiment précis. Notre ambition, c'est vraiment de terminer le bilan financier de ces Jeux d'ici la fin de l'année avec un conseil d'administration
00:12:50qui sera convoqué le 12 décembre pour notamment aborder le bilan comptable des Jeux de Paris 2024.
00:12:59Parce que nous avons encore un certain nombre d'activités de démontage et de finalisation avec l'ensemble des fournisseurs.
00:13:05Ils sont à peu près 5 000 à avoir contribué à l'organisation des Jeux. Donc on espère avoir une copie beaucoup plus précise d'ici la fin de l'année.
00:13:16Ce que je peux juste dire, c'est que depuis le premier budget qui a été initié autour de l'organisation des Jeux et le budget sur lequel on est aujourd'hui,
00:13:26il y a une augmentation de 15% qui est inférieure à l'inflation sur cette période. Donc plutôt quand même un budget qui a été tenu.
00:13:35Mais encore une fois, on reviendra probablement pour donner des chiffres beaucoup plus précis sur le bilan comptable.
00:13:41Mais au-delà de la sobriété budgétaire, il y avait aussi une sobriété environnementale avec l'ambition de réduire de moitié les émissions carbone
00:13:49par rapport aux précédentes éditions des Jeux. Là aussi avec une stratégie très audacieuse d'avoir 95% de sites déjà existants.
00:13:56100% de l'électricité utilisée pendant ces Jeux devait venir d'une origine renouvelable.
00:14:03Et puis toute une stratégie de seconde vie de tout le matériel, de tous les actifs qui ont été utilisés pour ces Jeux.
00:14:11A titre d'exemple, 75 000 meubles ont été offerts à Emmaüs. C'est l'équivalent de deux ans de dons.
00:14:20On a offert 300 tonnes de nourriture aux banques alimentaires, aux restos du cœur pendant les Jeux.
00:14:29Donc vraiment une vraie ambition de travailler à avoir un impact le plus responsable possible autour de ces Jeux.
00:14:39Un engagement aussi sur la volonté d'héritage et de développer le sport en essayant de mettre en place un certain nombre de programmes pour développer la pratique du sport.
00:14:52Notamment chez le scolaire avec cette mesure des 30 minutes de sport par jour dans les écoles primaires qui a été généralisée par le gouvernement au cours de la dernière mandature.
00:15:05Et donc un événement qui a été créé annuellement dès la phase de candidature, dès 2017, qui s'appelle la semaine olympique et paralympique dans les écoles.
00:15:14On a 5 millions d'élèves qui ont participé à cet événement. On espère que ça pourra être pérennisé.
00:15:21Je sais qu'en 2025, la semaine olympique et paralympique dans les écoles est déjà programmée.
00:15:25Donc c'est plutôt une très bonne nouvelle pour nous.
00:15:28Et on avait créé aussi un fonds de dotation doté de 50 millions d'euros qui ont été investis auprès des associations principalement sportives françaises
00:15:37pour développer des projets autour de l'impact social par le sport.
00:15:43Ça nous a aussi permis de faire évoluer la norme ISO qui régit un peu l'organisation des grands événements sportifs internationaux qui datait de 2012
00:15:55et qui a été complètement remise à jour avec notamment de nouveaux plans sur l'accessibilité
00:16:02puisque là aussi la France a fait part d'un certain nombre de nouvelles mesures dans l'organisation de ces Jeux pour qu'ils soient les plus accessibles possibles.
00:16:10Et donc ça a permis aussi à la France de montrer son savoir-faire avec une remise à jour, une réévaluation de la norme ISO 2021 qui maintenant porte aussi le nom de 2024.
00:16:26Alors au-delà de ce qui s'est vu, il y a tout ce qui ne s'est pas vu.
00:16:30Et je voudrais aussi quand même redire ici que cet événement est probablement le plus grand événement au monde, le plus complexe également.
00:16:38On avait 1000 sessions à organiser dans 54 sports, 200 000 sièges de tribunes temporaires à monter.
00:16:49On avait une centaine de sites à opérer pendant les Jeux, 40 sites de compétition, à peu près autant de sites d'entraînement pour les athlètes qui n'étaient pas en compétition.
00:16:57Puis plus les sites de non compétition comme le village des athlètes, le village des médias et toutes les zones de logistique, de dépôt.
00:17:04Donc une organisation très complexe à mettre en place.
00:17:0913 millions de repas à servir, des transports avec 4 millions de voyageurs quotidiens.
00:17:15Donc c'était vraiment finalement une coordination de beaucoup d'acteurs publics, sportifs, privés, 84 entreprises partenaires.
00:17:22Je voudrais ici remercier l'Etat, remercier l'ensemble des collectivités hautes, remercier la Solidéo, remercier les 45 000 volontaires, l'ensemble des fédérations.
00:17:32Puisque le comité d'organisation a été amené à coordonner l'implication de tous ces acteurs pour réussir ces différents défis nombreux.
00:17:40Principalement la sécurité et les transports parce qu'on le sait pendant une organisation de cette ampleur, ce sont des défis extrêmement complexes.
00:17:49Mais qui se sont très bien déroulés pendant la période des Jeux. Il n'y a pas eu de difficultés majeures révélées.
00:17:55Parce qu'encore une fois il y a eu un énorme travail d'anticipation et de coordination de l'ensemble des forces de l'ordre, des opérateurs de transport.
00:18:02Que je tiens vraiment à féliciter et à remercier pour leur implication.
00:18:08En bilan et en conclusion, je crois que cet été sera un été historique.
00:18:14Les Jeux de Paris 2024 ont battu un certain nombre de records.
00:18:18D'abord un record de billetterie avec plus de 12 millions de billets vendus, 9,5 millions de billets lors des Jeux olympiques, 2,5 millions lors des Jeux paralympiques.
00:18:30Je pense qu'on peut être fier de cet engouement extrêmement populaire de ces Jeux.
00:18:37Ça peut peut-être surprendre certains, mais la session, le moment de sport où on a eu le plus de spectateurs était lors des Jeux paralympiques.
00:18:48C'est effectivement le 7 septembre pour une session de para-athlétisme que nous avons eu 67 500 spectateurs.
00:18:59C'est le record de fréquentation lors des Jeux de Paris 2024.
00:19:05Peut-être des records aussi qui font plaisir.
00:19:08Parce que vous le savez, Paris 2024 s'était engagé pour être les premiers Jeux paritaires avec le même nombre d'athlètes hommes et femmes lors des Jeux olympiques.
00:19:16Et nous avons battu un certain nombre de records pour le sport féminin.
00:19:21Parce que nous avions là aussi été assez ambitieux sur les arènes, les lieux de compétition.
00:19:28Ce qui nous a permis de vendre et d'offrir une exposition assez inédite pour le sport féminin avec des records.
00:19:36Vous le voyez ici pour le basket féminin, le handball féminin ou le rugby féminin qui ont été largement dépassés par rapport à tout ce qui s'était fait à la fois dans des Coupes du monde, des championnats du monde ou même des Jeux olympiques ou paralympiques.
00:19:51En télévision, ça a été aussi un énorme succès.
00:19:55Vous avez ici les chiffres publiés par France Télévisions.
00:19:5960 millions de Français ont regardé les Jeux olympiques.
00:20:0249 millions ont regardé les Jeux paralympiques avec des pics d'audience qui sont vraiment très impressionnants.
00:20:09Donc là aussi, je pense qu'il y a eu vraiment un effet olympique et paralympique.
00:20:14Et vraiment, la France s'est mobilisée très fortement pour regarder et participer au succès populaire de ces Jeux.
00:20:23Et des verbatims pour terminer qui font peut-être le plus plaisir puisqu'à la fin, encore une fois, ce sont les athlètes qui ont pris toute la lumière et qui ont vécu une expérience inédite.
00:20:33C'est souvent le rendez-vous d'une vie pour un athlète qui s'est préparé entre 10 et 15 ans pour participer aux Jeux.
00:20:40Donc voilà, des verbatims qui font extrêmement plaisir, y compris de légendes internationales qui n'étaient pas forcément au début très ravies de devoir aller jouer,
00:20:50notamment à Lille pour leur sport et qui au final sont revenus dithyrambiques de l'expérience qu'ils avaient pu vivre.
00:20:58Donc un vrai succès, y compris pour les athlètes qui étaient ravis et salués par une presse à la fois nationale et internationale.
00:21:07Je pense que ça a été une très belle vitrine de notre pays, de son savoir-faire, de son rayonnement à l'international.
00:21:13Je pense qu'on a offert une très belle image de la France.
00:21:18Voilà, vous l'entendez, les députés ont beaucoup de questions pour Tony Estanguet sur l'héritage laissé par ces Jeux,
00:21:25mais aussi le bilan financier et sécuritaire ou encore sur la vie et l'œuvre de Tony Estanguet.
00:21:32Quel avenir pour lui après les Jeux ? Eh bien, on retourne tout de suite à l'Assemblée pour la suite de cette audition de Tony Estanguet.
00:21:39J'aimerais déjà vous dire merci. Merci pour l'émotion que vous avez procurée au peuple français.
00:21:45Merci pour la liesse. Merci de nous avoir fait vibrer.
00:21:49Et comme le disait très bien et très justement Léon Marchand, c'est vrai qu'on a tous pris une tarte au moment de ces Jeux olympiques et paralympiques.
00:21:56Merci également pour la sécurité. Ça nous a fait du bien de nous sentir en sécurité à Paris.
00:22:01Preuve que quand on met les moyens et les effectifs, on peut se sentir en sécurité à Paris.
00:22:08Merci pour la ferveur patriotique, parce que ça fait du bien d'avoir un peuple rassemblé derrière ses athlètes.
00:22:15Je pense qu'on a vu devant les compétitions, devant les performances de nos champions,
00:22:22une adhésion profonde et une unité du peuple français qui faisait beaucoup de bien dans une période un petit peu troublée.
00:22:30Alors cette parenthèse doit évidemment continuer. Continuer non pas d'un point de vue politique, bien sûr, mais continuer d'un point de vue sportif.
00:22:42Nous souhaitons que ce ne soit pas un succès ponctuel, mais que la France devienne véritablement une grande et belle nation sportive.
00:22:51Et j'aimerais avoir votre sentiment notamment sur à la fois la démocratisation du sport dans tous les territoires, pas seulement à Paris, pas seulement en banlieue,
00:23:02mais dans la ruralité où les infrastructures font défaut, où de nombreux jeunes et moins jeunes n'ont pas accès à la pratique sportive aujourd'hui,
00:23:10notamment des Français en situation de handicap qui, dans la ruralité, n'ont pas ces infrastructures.
00:23:15Et puis sur la détection sportive dès le plus jeune âge à l'école, j'aimerais avoir votre sentiment, votre vision.
00:23:22Comment on peut faire en sorte que ces jeunes qui sont évidemment les sportifs du demain et peut-être les médaillés olympiques d'après-demain
00:23:29puissent être détectés dès le plus jeune âge, à la fois pour des raisons médicales et aussi pour des raisons de performance
00:23:37et afin de les orienter le plus tôt possible pour en faire de futurs champions. Je vous remercie.
00:23:43Je vous remercie. Pour le groupe Ensemble pour la République, Belkir Belhadad.
00:23:48Merci, madame la présidente, monsieur le président, madame la déléguée. Je voudrais d'abord, au nom du groupe Ensemble pour la République, vous remercier.
00:23:59Également, vous féliciter pour cette fantastique aventure, ce formidable succès sportif populaire de ces Jeux olympiques et paralympiques de 2024
00:24:11qui a été, comme vous l'avez dit tout à l'heure, le fruit d'un véritable travail collectif entre l'État, le mouvement sportif,
00:24:20les collectivités locales et territoriales, le comité d'organisation. Et puis, je n'oublie pas tous les bénévoles qui ont joué un rôle extrêmement important.
00:24:31On a été ravis de voir tout le monde avoir la banane, y compris les forces de l'ordre, partout où on allait sur les sites de compétition.
00:24:39Ça a été, vous l'avez dit, je crois, à juste titre, des Jeux révolutionnaires. Les députés du groupe Ensemble pour la République ont toujours cru à la réussite de ces Jeux,
00:24:48contrairement à certaines mauvaises langues promptes au geo-bashing ces derniers mois. Et je tiens à le préciser. On y a toujours cru.
00:24:56Et je tiens également à rappeler le travail aussi parlementaire au sein du groupe de suivi des Jeux olympiques et paralympiques,
00:25:03des deux lois qui ont été votées en 2018 et en 2023, qui ont donné les moyens également de réussir cette formidable aventure.
00:25:13C'est vrai que s'il est trop tôt pour tirer le bilan économique et financier de ces Jeux, ils ont été des accélérateurs de politique publique.
00:25:20Et l'accueil en France des Jeux paralympiques a permis de mettre un coup de projecteur inédit, notamment sur la question du handicap, et d'essayer de donner un autre regard.
00:25:31Moi, j'aimerais vous poser deux questions. La première sur le nouveau modèle de grands événements sportifs, notamment en quoi ils permettent de dire
00:25:43que notre société peut avancer et de faire société dans la vie de tous les jours et d'inspirer différemment les prochaines organisations en matière de droit humain,
00:25:53de parité, de responsabilité sociale et environnementale partout dans le monde. Et la deuxième question concerne la mise en place de l'économie circulaire
00:26:00point un peu plus technique que vous avez élaboré, mis en place avec le recrutement notamment d'un responsable chargé de ce sujet. Voilà, je vous remercie.
00:26:10Je vous remercie. Pour le groupe LFINFP, Ali Diwara.
00:26:15Madame la Présidente, chers collègues, Monsieur le Président du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques, Madame l'Adjointe aux délégués interministériels
00:26:24aux Jeux olympiques et paralympiques, nos concitoyens y ont retrouvé leur quotidien. Il est désormais temps de regarder au-delà de la liesse populaire des Jeux olympiques Paris 2024.
00:26:33Oui, donc, la fête aura été belle, les médailles et performances furent formidables, mais l'héritage réel, lui, comme vous l'avez vous-même dit, mérite une attention particulière.
00:26:42Et sur tous les plans, il avait de le dire, mais le bilan est bien loin des attentes et perspectives vendues avant les Jeux olympiques.
00:26:48Sur le plan économique, avec un investissement colossal qui dépasserait, selon certains chiffres, les 10 milliards d'euros, aux retombées contestables de la veau même d'un pré-rapport de la Cour des comptes,
00:26:58dans la situation budgétaire actuelle où chaque euro compte, où l'extrême majorité de nos concitoyens se serrent la ceinture,
00:27:04il est, semble-t-il, assez normal que nous, en tant que parlementaires, nous nous interrogions sur cet héritage économique.
00:27:10L'histoire des JO d'Athènes en 2004, où l'héritage aura été dramatique pour la Grèce, nous rappelle que l'euphorie des Jeux ne doit pas masquer les conséquences à long terme pour les populations,
00:27:19pour l'accès et le renforcement des services publics et pour l'avenir du pays de manière générale.
00:27:24Idem sur le plan de l'héritage sportif, où les promesses auront disparu aussi rapidement qu'est retombée l'euphorie des Jeux.
00:27:30Alors, oui, nous demeurons en attente des éléments budgétaires du gouvernement.
00:27:33Pour autant, les coupes s'annoncent brutales et n'épargneront pas le domaine du sport, de la jeunesse ou encore les dotations aux associations.
00:27:40Cuite donc de cet héritage qui devait perdurer après les Jeux et nous permettre de bâtir cette grande nation sportive.
00:27:46Sur le plan social, les expulsions des personnes de leur lieu de vie ont augmenté de près de 40% par rapport aux années précédentes et n'auront épargné personne.
00:27:59On parle ici de plus de 12.000 personnes en amont des JOP, dont 3.000 enfants.
00:28:04Aussi bien les étudiants que les personnes en situation précaire ou de handicap ont été contraints à quitter leur logement pour faire place nette.
00:28:10Oui, je dis bien place nette.
00:28:12Enfin, je n'oublie pas tous ces jeunes et familles mis à l'écart des festivités liées aux Jeux.
00:28:17Je pense particulièrement à ces habitants de Seine-Saint-Denis qui, résidant à quelques pas du Stade de France,
00:28:21se sont vus opposer une fin de non-recevoir à prendre part à cette fête que vous qualifiez de populaire.
00:28:27Aux habitants du Front Moisin, que vous connaissez si bien, à Saint-Denis, la passerelle des Jeux olympiques, construite en bas des tours,
00:28:33s'apparentait finalement comme une zone de délimitation dont l'accès leur a été interdit.
00:28:37Alors je pose une question très simple.
00:28:39Qui sont les véritables héritiers des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ?
00:28:44Je vous remercie. Pour le groupe socialiste et apparenté, nous avons Claudia Rouault.
00:28:58Merci Madame la Présidente. Monsieur le Président, Mes chers collègues,
00:29:03Les Jeux olympiques et paralympiques ont été une vraie réussite.
00:29:06La cérémonie d'ouverture sur la Seine, l'organisation des compétitions sur des espaces emblématiques de la capitale,
00:29:11comme l'Esplanade des Invalides, le Champ de Mars ou le Grand Palais,
00:29:14ces choix ont largement contribué à la beauté de ces Jeux Paris 2024.
00:29:19Monsieur le Président, vous avez été un grand champion.
00:29:22Vous incarnez toutes les qualités nécessaires à votre rang.
00:29:25Du talent, un travail acharné, une capacité de résilience dotée d'un esprit d'équipe.
00:29:29Et ce sont probablement toutes ces qualités qui vous ont permis de réussir ces Jeux.
00:29:33Soyez en félicité.
00:29:35Consciente que la qualité de l'organisation est en grande partie due à la qualité de l'équipe du Cojo,
00:29:39considérez-vous que l'explosion des défenses liée à la masse salariale,
00:29:43environ 55% qui va avoisiner les 700 millions d'euros, aurait pu être mieux contrôlée ?
00:29:49La France connaît une situation budgétaire très grave selon les termes du nouveau Premier ministre.
00:29:53En faisant preuve de sobriété, le Cojo aurait pu alors prendre sa part des surcoûts estimés à 2,3 milliards d'euros,
00:30:00liés notamment à la dépollution de la Seine, à la sécurisation de la cérémonie d'ouverture,
00:30:05aux primes pour les agents publics qui sont aujourd'hui en grande partie financées par l'argent du contribuable.
00:30:12Par ailleurs, permettez-moi, Monsieur le Président du Cojo, de formuler une requête.
00:30:16Celle de défendre auprès du Président de la République un véritable héritage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
00:30:23Ce n'est pas en créant seulement la Journée nationale des sports qu'on permettra à la France d'être une grande nation sportive,
00:30:29mais c'est bien en maintenant une enveloppe budgétaire à la hauteur de cette ambition.
00:30:34Pour rappel, cette année, elle baisse de 200 millions d'euros.
00:30:37Les collectivités, les associations, les jeunes, tous attendent un vrai plan Marshall pour construire ou rénover des équipements
00:30:43qui permettront demain à tous de pratiquer une activité sportive, car c'est un enjeu de santé publique
00:30:49et à nos athlètes de performer lors des Jeux à venir.
00:30:52Nous comptons sur vous. Je vous remercie.
00:30:55Je vous remercie. Pour la droite républicaine, Frédérique Meunier.
00:30:59Merci, Madame la Présidente.
00:31:01Monsieur le Président, la droite républicaine vous félicite, vous ainsi que tout le comité pour le succès de ces Jeux,
00:31:09et vous remercie d'avoir permis aux Français, mais également au monde entier, de vivre une véritable parenthèse enchantée.
00:31:17Je souhaitais remercier tous les volontaires, les policiers, les gendarmes, les militaires français,
00:31:22les agents de la RATP et bien sûr tous les athlètes.
00:31:26Ces Jeux olympiques et paralympiques ont été une immense réussite,
00:31:30pleine d'émotions, de rires, de larmes, de stress, d'enthousiasme, d'euphorie, d'inspiration.
00:31:35Espérons maintenant que l'héritage des Jeux de Paris perdure tant au niveau des infrastructures qu'au niveau de la pratique sportive en France.
00:31:44Paris et la Seine-Saint-Denis seront les grands bénéficiaires des milliards d'euros d'investissement réalisés.
00:31:51Les villages olympiques des athlètes reconvertis en quartiers de logement à Saint-Denis,
00:31:56un parc de piscine neuf et rénové à Marville, La Courneuve, Aubervilliers, Olnay.
00:32:02Ces Jeux auront permis la rénovation de 175 équipements sportifs de la ville.
00:32:07Alors ma question n'a rien à voir avec tout ça, mais qui m'a interpellée ?
00:32:11Le gouvernement a mis en place une commission nationale chargée d'instruire les demandes d'indemnisation des professionnels
00:32:19qui s'estiment pénalisés économiquement par des mesures de restriction ou d'interdiction de circulation ou d'accès à certaines zones lors des Jeux olympiques.
00:32:30Pourtant, le dernier baromètre digital et paiement de la BPCE estime que les Jeux olympiques ont boosté l'économie aussi bien de Paris que de la France
00:32:43compte tenu de la capitale qui a attiré 28% des provinces supplémentaires, des dépenses des secteurs touristiques qui ont augmenté, culturelles, etc.
00:32:54Avez-vous des retours sur ces demandes d'indemnisation ? Si oui, lesquelles ? Je vous remercie.
00:33:01Je vous remercie. Pour les groupes écologistes et socials, Jean-Claude Raux.
00:33:06Merci Madame la Présidente. Madame, Messieurs, la belle parenthèse de Paris 2024 s'est refermée.
00:33:11Une preuve qu'elle est grandement regrettée, les braderies des JOP organisées dans tout le territoire attirent les fans, les spectateurs de cet été, les nostalgiques.
00:33:19Parce que oui, il y en a des nostalgiques, celles et ceux, nombreux, nombreuses, qui n'ont pas envie que l'élan des Jeux s'essouffle,
00:33:25celles et ceux qui espèrent maintenant donner un nouveau souffle au sport populaire.
00:33:30N'est-ce pas là une des grandes promesses ou ambitions de ces Jeux ?
00:33:33Les clubs, par exemple, attendent un record du nombre de nouveaux bénévoles qui viendraient gonfler les effectifs du mouvement sportif.
00:33:40Monsieur Estanguet, que je félicite au passage pour l'ensemble de votre œuvre,
00:33:44et merci d'avoir insisté sur la sobriété environnementale, en jeu souvent loin des priorités des grandes compétitions.
00:33:50Vous étiez le mieux placé pour le voir. Les bénévoles ont été au rendez-vous de ces Jeux.
00:33:54Sans eux, rien n'aurait pu advenir. Ils ont assuré un service nécessaire et impeccable.
00:33:59Et nous tenons, je pense, toutes et tous ici à les en remercier.
00:34:03Pourtant, malgré les records des JOP, pas de horde de nouvelles recrues du quotidien dans les associations.
00:34:09Des bénévoles, nous en avons besoin dans nos clubs, sur les territoires.
00:34:12Il et elle ne comptent jamais le temps passé, ni au bord des terrains et des pistes,
00:34:16ni devant un écran, ni au volant, pour amener les jeunes du coin à un match.
00:34:20Tant qu'il n'y aura pas un véritable statut qui reconnaisse cet investissement,
00:34:24personne ne pourra garantir qu'il et elle ne s'essoufflent pas ou peinent à se voir remplacés.
00:34:29Comme beaucoup d'acteurs du mouvement sportif, nous avons, avec ma collègue sénatrice Mathilde Olivier,
00:34:33enjoint le nouveau ministre des Sports, de mettre à l'agenda une grande loi héritage.
00:34:38Elle doit impérativement se pencher sur la question du statut des bénévoles,
00:34:42offrir une véritable reconnaissance de cet engagement.
00:34:45Sinon, les JOP risquent de ne rester qu'un lointain souvenir.
00:34:49Cela est d'autant plus vrai pour les territoires ruraux comme le mien.
00:34:52Nous leur devons bien ça.
00:34:54Loin de l'épicentre des épreuves, de l'agitation de la capitale,
00:34:57pour beaucoup, les JO de Paris 2024 sont restés un événement un peu lointain.
00:35:01Pour le reconnecter, l'héritage immatériel des Jeux dans les territoires est indispensable.
00:35:05Dans cette période d'austérité à laquelle le moins qu'on puisse dire est qu'on nous prépare,
00:35:09et puisque l'énergie des Jeux devrait être au bénéfice de tous,
00:35:12pouvez-vous nous garantir que cette promesse ne sera pas revue à la baisse
00:35:15et profitera bien au plus grand nombre, partout ?
00:35:18Je vous remercie.
00:35:20Pour les démocrates, Laurent Croisier.
00:35:23Merci Madame la Présidente, Monsieur le Président, cher Tony Estanguet.
00:35:27Quels Jeux olympiques et paralympiques extraordinaires !
00:35:31Quelle fierté pour la France d'avoir accueilli et organisé sans doute
00:35:36les plus grands, les plus beaux Jeux de l'histoire olympique.
00:35:41Si ces Jeux olympiques et paralympiques ont été une réussite,
00:35:44c'est qu'à la ferveur sportive, vous avez su conjuguer tout ce qui fait
00:35:49la beauté, la force et la fraternité de notre pays,
00:35:53notre histoire, notre patrimoine, notre culture, notre art de vivre.
00:35:59Au nom de l'ensemble des députés démocrates, je tiens à vous remercier,
00:36:03remercier l'ensemble de vos équipes, les équipes du comité d'organisation,
00:36:07remercier chacun des 45 000 bénévoles, toutes ces femmes et ces hommes,
00:36:12policiers, gendarmes, militaires, pompiers, soignants et d'autres
00:36:16qui, dans l'ombre, ont participé à la réussite de Paris 2024.
00:36:21Vous avez même réussi, ou presque, à rendre élogieux ceux qui n'ont jamais
00:36:26cessé de critiquer l'organisation même des Jeux, ici, en France.
00:36:30Voilà un autre exploit.
00:36:32Ces Jeux olympiques et paralympiques ont été une fête populaire
00:36:36autour de valeurs universelles, le dépassement, l'esprit d'équipe,
00:36:39la diversité, le respect de l'autre.
00:36:42Et partout en France, les Jeux ont joué un rôle essentiel
00:36:45pour réconcilier les Français.
00:36:47Nos athlètes ont porté plus vite, plus haut, plus fort nos couleurs,
00:36:51nous rendant fiers, fiers d'être français, fiers de notre histoire,
00:36:55fiers de nos valeurs.
00:36:57Cette fierté, nous la devons au milieu associatif sportif
00:37:01et à ces 3 600 000 bénévoles qui accompagnent chaque jour
00:37:05nos enfants sur les terrains et dans les gymnases.
00:37:09L'unité, le collectif, le courage, la réussite, voilà l'héritage
00:37:13laissé par les athlètes durant les JOP de 2024.
00:37:18Puissions-nous préserver et prolonger cet état d'esprit,
00:37:21c'est le souhait des députés démocrates.
00:37:23Nous avions compris très tôt que l'enjeu serait aussi l'héritage.
00:37:26Et dans un contexte de maîtrise budgétaire responsable,
00:37:29quelles mesures feraient, selon vous,
00:37:31prolonger cette dynamique sportive et citoyenne
00:37:35pour continuer à capitaliser sur l'énergie positive
00:37:38des JO et Paralympiques ?
00:37:40Je vous remercie.
00:37:42Alors il y a aussi beaucoup de questions sur l'impact des JO,
00:37:45sur les programmes scolaires, sur les activités sportives à l'école,
00:37:49puisque la mission de ces JO de Paris 2024, nous dit Tony Estanguet,
00:37:54c'était aussi de mettre plus de sport dans la vie des Français
00:37:58et dans la vie des plus jeunes,
00:38:00histoire de prendre les bonnes habitudes dès le départ
00:38:03pour enclencher le mouvement dès le plus jeune âge.
00:38:06Il y a eu des activités qui ont été mises en place,
00:38:09qui ont été mises en place, des programmes
00:38:11comme les 30 minutes d'activité par jour à l'école
00:38:14ou encore le programme 1, 2, 3, nager,
00:38:17c'est-à-dire des cours de natation gratuits pour les 4 à 12 ans
00:38:21et jusqu'à 18 ans pour les enfants en situation de handicap.
00:38:25On retourne en salle de la Commission des affaires culturelles,
00:38:28on se retrouve dans un instant.
00:38:30Pour le groupe Horizon et indépendant, Isabelle Roche.
00:38:33Merci Madame la Présidente.
00:38:35Au nom des députés du groupe Horizon et indépendant,
00:38:38je souhaite m'associer aux félicitations
00:38:40à Monsieur Tony Estanguet qui nous ont été adressés
00:38:42et vous remercier non seulement pour ces magnifiques
00:38:45Jeux olympiques et paralympiques que la France a offerts au monde,
00:38:48mais également pour les 10 années que vous avez consacrées
00:38:50à cet immense projet.
00:38:51Et aussi un très grand merci à toutes celles et à tous ceux
00:38:54qui ont contribué à la réussite,
00:38:56tous ceux tant professionnels que bénévoles
00:38:58qui ont participé à cette superbe réussite.
00:39:02En effet, le déroulement en a été parfait
00:39:04et à vrai dire, comme certains de mes collègues ont pu le dire,
00:39:06nous en avons peu douté ici.
00:39:08Au vu de la qualité et de la précision des réponses,
00:39:11tant du COJOP que du délégué interministériel
00:39:14lors des différentes auditions auxquelles nous avons procédé,
00:39:17elle démontrait la rigueur de la préparation par vous-même
00:39:19et vos équipes, l'ambition visée et les coopérations nouées.
00:39:23La France a eu l'audace de croire dans le pouvoir du sport.
00:39:26Avec les Jeux, on a redécouvert notre patrimoine,
00:39:29notre créativité et notre capacité à accomplir de grandes choses.
00:39:33Ce sont vos mots, Monsieur le Président,
00:39:35que je partage volontiers et qui me conduisent
00:39:37à vous interroger sur l'héritage de nos Jeux olympiques
00:39:40et paralympiques et plus précisément
00:39:42sur les recommandations que vous pourriez nous développer
00:39:45pour entretenir cette vibration
00:39:47et continuer à accomplir de si grandes choses.
00:39:50Vous avez rappelé, effectivement,
00:39:53le dispositif Terre de Jeux 2024,
00:39:55donc comment mieux accompagner les clubs sportifs de proximité
00:39:58pour répondre à l'afflux de demandes d'adhésion
00:40:00constatées après ces Jeux et valoriser les bénévoles
00:40:02pour qu'ils soient encore plus nombreux
00:40:04à donner de leur temps pour accompagner les plus jeunes.
00:40:07Quel type d'équipement semble encore déficitaire
00:40:09et devrait nécessiter un effort public ou privé plus important ?
00:40:12Enfin, quel message passer aux Françaises et aux Français
00:40:15pour qu'ils continuent de bouger et de vibrer
00:40:18et restent longtemps les dépositaires de ces Jeux ?
00:40:20Merci beaucoup.
00:40:22Je vous remercie.
00:40:24Pour le groupe Lyott, Joël Bruneau.
00:40:27Merci, Madame la Présidente.
00:40:29Monsieur le Président, Madame la déléguée générale,
00:40:33je m'associe évidemment à toutes les félicitations
00:40:35qui vous ont été adressées
00:40:37et vous remercie également,
00:40:40sachant que quand on a un tout petit peu d'expérience
00:40:43de l'organisation d'une manifestation sportive,
00:40:45on mesure l'ampleur de l'exploit que d'organiser
00:40:47sur un même lieu et en même temps
00:40:49tout près de 60 championnats du monde à la fois.
00:40:51C'est ça les Jeux Olympiques.
00:40:53Et je crois que beaucoup ne se sont pas rendus compte,
00:40:55sans doute avant, peut-être pendant,
00:40:57de l'ampleur de la tâche.
00:41:01Sous forme de boutade, je dirais que peut-être
00:41:03que ce serait un exemple à suivre dans d'autres domaines,
00:41:06prendre un sportif pour s'occuper de sport,
00:41:08c'est finalement pas si mal.
00:41:10Donc j'avais deux questions.
00:41:12Une concernant effectivement l'engouement populaire
00:41:16qui s'est démontré par la fréquentation
00:41:19des différents lieux de compétition.
00:41:21Et puis l'autre sur la dimension haute performance.
00:41:25Alors en ce qui concerne l'engouement populaire,
00:41:27je reviens sur la billetterie.
00:41:29Vous avez apporté quelques réponses,
00:41:31mais j'ai entendu avant les Jeux beaucoup
00:41:33de commentaires négatifs sur ce côté élitiste des Jeux,
00:41:36sur le fait qu'ils seraient forcément
00:41:39réservés à une petite élite financière,
00:41:42et qu'en aucun cas ça ne pourrait être partagé
00:41:44par le plus grand nombre.
00:41:45Vous avez finalement démontré,
00:41:47par la fréquentation des studs
00:41:49et par la diversité des spectateurs,
00:41:53qu'il n'en avait rien été,
00:41:55qu'il n'en a rien été.
00:41:56Et de surcroît, vous avez su aussi
00:41:59faire en sorte que cette billetterie
00:42:01constitue l'un des principaux apports
00:42:03du financement de ces Jeux,
00:42:05qui effectivement arrive,
00:42:07ce qui a été dit tout à l'heure à propos de 10 milliards,
00:42:10il faut quand même préciser que dans les 10 milliards,
00:42:12l'essentiel du financement vient de financement privé
00:42:14et non pas d'argent public,
00:42:16ce qui est quand même là aussi une performance.
00:42:18Donc ma première question, c'est comment vous avez réussi
00:42:20à garder cette dimension populaire,
00:42:22cette mixité en quelque sorte de spectateur,
00:42:25et un vrai rendement en termes de billetterie.
00:42:28Puis la deuxième question,
00:42:30avec votre expérience de triple médaille olympique,
00:42:32si on devait garder une chose de ce qui a permis à la France
00:42:35de briller quand même nettement plus
00:42:38que dans d'autres Olympiades,
00:42:40si on devait garder une ou deux mesures,
00:42:42lesquelles, selon vous, seraient les plus prioritaires ?
00:42:44Merci.
00:42:45Je vous remercie.
00:42:46Pour terminer, nous avons le groupe GDR
00:42:48avec Soumya Bouroua.
00:42:51Merci.
00:42:59Merci, Madame la Présidente, Monsieur le Président.
00:43:02Je voulais tout d'abord commencer
00:43:04par vous remercier de votre présence ce matin
00:43:06dans notre commission,
00:43:08mais surtout vous remercier pour le travail
00:43:10que vous avez réalisé pour faire de ces Jeux
00:43:12un véritable succès, aussi bien pour la France
00:43:14que pour Paris,
00:43:16et bien sûr pour la Seine-Saint-Denis,
00:43:18et bien sûr pour mon département.
00:43:20Ces Jeux de Paris 2024
00:43:22ont permis de changer le regard
00:43:24qui est porté sur notre département,
00:43:26et nous sommes fiers d'avoir démontré,
00:43:28loin des habituels clichés,
00:43:30que notre territoire est beau,
00:43:32qu'il est dynamique, qu'il est accueillant
00:43:34et qu'il regorge d'énormes talents,
00:43:36de beaucoup de talents.
00:43:38Après ces deux quinzaines olympiques et paralympiques,
00:43:40il reste une question d'actualité,
00:43:42c'est celle de son héritage.
00:43:44Dès la désignation de Paris
00:43:46comme organisateur des Jeux olympiques
00:43:48et paralympiques, mon groupe, le groupe GDR,
00:43:50a fortement insisté
00:43:52sur l'importance d'un tel héritage
00:43:54pour la population, voyant
00:43:56dans cet événement l'opportunité
00:43:58de rattraper le manque d'équipements
00:44:00sportifs en Seine-Saint-Denis
00:44:02et de faire de la France
00:44:04une véritable nation sportive,
00:44:06car le constat est là.
00:44:08En Seine-Saint-Denis, nous comptons
00:44:10seulement 16 équipements sportifs
00:44:12pour 10 000 habitants,
00:44:14contre une moyenne nationale
00:44:16de 50 pour 10 000 habitants.
00:44:18Donc, les installations
00:44:20sportives qui ont été créées
00:44:22grâce au JOP
00:44:24sont nécessaires, et nous nous en
00:44:26félicitons, mais malheureusement,
00:44:28ça reste insuffisant.
00:44:30La construction du bassin olympique de Seine-Saint-Denis,
00:44:32la rénovation de la piscine de Marville,
00:44:34ou encore le bassin d'Auvervilliers
00:44:36ne permettront pas, malheureusement,
00:44:38de remédier à la carence aquatique
00:44:40que nous avons sur notre territoire.
00:44:42L'État, en concertation avec les élus locaux,
00:44:44les représentants du sport scolaire et le mouvement
00:44:46sportif doivent continuer à œuvrer
00:44:48à un plan de rattrapage de ce département.
00:44:50Par ailleurs,
00:44:52l'héritage de ces jeux
00:44:54ne doivent pas seulement s'en tenir
00:44:56à la construction de nouvelles infrastructures
00:44:58sportives, cela passe aussi par le
00:45:00développement des pratiques sportives
00:45:02dans notre culture. Les retombées de ces jeux
00:45:04doivent s'inscrire sur le temps long.
00:45:06Je pense, par exemple,
00:45:08aux 9 000 enfants de Seine-Saint-Denis
00:45:10qui ont appris à nager grâce à ce programme
00:45:121, 2, 3, nager, qu'il faut absolument
00:45:14pérenniser, rendre le sport
00:45:16accessible à toutes et tous, et aussi
00:45:18soutenir toutes les pratiques, et notamment le
00:45:20parasport, aussi
00:45:22le prisme, que j'ai eu la chance
00:45:24de visiter. J'ai peut-être
00:45:26été un peu longue, c'est dommage, parce que je voulais
00:45:28parler de l'inclusion. L'inclusion
00:45:30grâce au prisme.
00:45:32Vous pourrez peut-être en dire quelque chose.
00:45:34Désolée Madame Bouroua, je sais que
00:45:36les sécos
00:45:38guénosiens sont passionnés.
00:45:40On va vous arrêter là.
00:45:42Je vais vous donner
00:45:44le temps de répondre.
00:45:46À savoir qu'ensuite, nous avons
00:45:48beaucoup de questions de 1 minute.
00:45:50Si ça vous va,
00:45:52une dizaine de minutes pour les réponses.
00:45:54Ensuite, on attaque les questions
00:45:56très nombreuses.
00:45:58De nouvelles questions.
00:46:02Merci Madame
00:46:04la Présidente.
00:46:06On va sûrement répondre à deux voix.
00:46:08Peut-être même à trois voix avec
00:46:10Mickaël Aloisio, qui est le directeur général
00:46:12délégué du comité de l'organisation
00:46:14de Paris 2004, et qui a supervisé un certain
00:46:16nombre de sujets
00:46:18également à mes côtés.
00:46:20Peut-être
00:46:22je commence
00:46:24ou Aurélie, tu veux commencer ?
00:46:30Tu veux commencer peut-être sur
00:46:32les sujets très états ?
00:46:34Oui, si tu veux.
00:46:36J'ai noté et regroupé certaines questions
00:46:38dans trois grands sujets, qui sont peut-être
00:46:40un peu plus états, qui sont
00:46:42les questions économiques, le développement
00:46:44de la pratique sportive,
00:46:46que Tony pourra compléter, et puis peut-être
00:46:48quelques éléments états côté héritage, mais qui pourront
00:46:50aussi être complétés par le COJO.
00:46:52Juste pour répondre sur
00:46:54le développement de la pratique sportive, il y a quand même eu
00:46:56un très fort investissement de l'État, au côté du
00:46:58COJO, dans toute la préparation
00:47:00des Jeux, pour répondre à la question
00:47:02sur les territoires.
00:47:04On a confiance de cette carence en matière
00:47:06d'équipement sportif. Il y a deux plans successifs
00:47:08qui ont été mis en oeuvre
00:47:10par l'État pour assurer
00:47:12la mise en place de deux fois
00:47:145 000 équipements. Le premier est achevé,
00:47:16le deuxième est en cours, de deux fois 5 000
00:47:18terrains sportifs,
00:47:20notamment de proximité, pour
00:47:22faciliter le développement de cette pratique sportive.
00:47:24Le premier était doté de 200 millions
00:47:26d'euros, le deuxième est doté de 300
00:47:28millions d'euros, donc il y a vraiment cette volonté
00:47:30de participer, effectivement,
00:47:32au développement de la pratique,
00:47:34au-delà des 1024 centres
00:47:36de préparation aux Jeux qui ont été rénovés
00:47:38par l'engagement
00:47:40de l'État et de nombreuses collectivités pour les Jeux,
00:47:42plus tous les sites de compétition
00:47:44et d'entraînement qui servaient
00:47:46à l'organisation des Jeux olympiques.
00:47:48Ce développement de la pratique sportive, elle passe
00:47:50aussi par un certain nombre de dispositifs.
00:47:52Tony en a évoqué certains,
00:47:54les 30 minutes de pratique
00:47:56à l'école élémentaire, le savoir
00:47:58nager, le savoir rouler à vélo, tout ça, c'est des
00:48:00programmes qu'on a l'intention de pérenniser
00:48:02et de poursuivre au-delà des Jeux
00:48:04et qui doivent participer à cet élan
00:48:06de développement de la pratique sportive.
00:48:08Un focus
00:48:10aussi sur le parasport, on
00:48:12n'en a pas forcément beaucoup parlé encore dans notre propos
00:48:14introductif, mais avec la volonté véritable de développer
00:48:16le nombre de clubs
00:48:18qui accueillent des personnes en situation
00:48:20de handicap et qui sont capables de proposer des prestations
00:48:22de parasport avec plus 3000
00:48:24clubs qui sont attendus.
00:48:26Il y a vraiment cette volonté
00:48:28déjà initiée bien
00:48:30avant les Jeux, mais de poursuivre au-delà des Jeux
00:48:32ce développement de la pratique sportive.
00:48:34Sur les questions économiques,
00:48:36avec deux points,
00:48:38l'enjeu de l'impact
00:48:40économique des Jeux,
00:48:42on lit aujourd'hui encore des chiffres
00:48:44qui sont très variables en fonction des sources
00:48:46et des
00:48:48données initiales exploitées.
00:48:50Comme je l'ai dit, on a plusieurs
00:48:52études d'impact qui portent
00:48:54sur cet impact économique
00:48:56avec la volonté de l'objectiver.
00:48:58On a la chance d'être accompagné
00:49:00sur plusieurs d'entre elles par l'INSEE
00:49:02qui est quand même la référence en matière
00:49:04d'analyse économique de ce que sera
00:49:06véritablement l'impact des Jeux.
00:49:08On aura probablement des premiers chiffres
00:49:10en fin d'année et des études consolidées
00:49:12début 2025. Il y avait eu
00:49:14des études préalables,
00:49:16une première publication de l'INSEE
00:49:18préalablement aux Jeux qui
00:49:20donnaient quand même des fourchettes
00:49:22plutôt positives. Je n'ai plus les chiffres précis
00:49:24en jeu en tête, on pourra vous repasser
00:49:26ces documents-là,
00:49:28mais l'impact attendu
00:49:30est quand même positif.
00:49:32Sur la commission
00:49:34d'indemnisation,
00:49:36on a bien conscience effectivement
00:49:38qu'il peut ponctuellement y avoir
00:49:40des acteurs qui ont été touchés
00:49:42économiquement par l'organisation des Jeux.
00:49:44Le dispositif est maintenant
00:49:46clairement défini,
00:49:48il a fait l'objet d'une
00:49:50information grand public via un comité
00:49:52de presse. Il y a une page sur le site
00:49:54du ministère de l'Economie et des Finances
00:49:56qui est dédiée aux travaux de cette
00:49:58commission d'indemnisation.
00:50:00On a souhaité que l'indemnisation
00:50:02se fasse sur la base de chiffres consolidés.
00:50:04Donc,
00:50:06les demandes
00:50:08d'indemnisation en fait pourront être
00:50:10introduites en début d'année 2025, puisque ça nécessite
00:50:12que les entreprises disposent
00:50:14des chiffres consolidés
00:50:16de leur bilan de l'année 2024
00:50:18pour qu'on soit en mesure de définir quel va être le montant
00:50:20de l'indemnisation en question.
00:50:22On espère aussi,
00:50:24parce que, en fait, certaines entreprises
00:50:26ont pu être touchées sur la stricte période
00:50:28éventuellement des Jeux, de la semaine qui
00:50:30précède, notamment avec les périmètres de sécurité
00:50:32sur la cérémonie d'ouverture, mais
00:50:34elles ont ensuite, on l'espère, bénéficié
00:50:36de larges retombées aussi,
00:50:38de la fréquentation qui a été plus importante,
00:50:40du tourisme qui peut
00:50:42éventuellement, enfin qu'on espère
00:50:44voir augmenter, parce que
00:50:46les Jeux ont été une vitrine énorme
00:50:48de Paris et de la
00:50:50capacité à accueillir les touristes
00:50:52et de notre patrimoine culturel,
00:50:54donc on fera,
00:50:56enfin chaque
00:50:58entreprise aura la possibilité
00:51:00d'introduire son dossier d'indemnisation,
00:51:02le formulaire sera disponible en ligne début 2025
00:51:04sur le site du ministère de l'Economie et des Finances
00:51:06pour demander son indemnisation.
00:51:08On rappelle quand même qu'il y avait un certain nombre
00:51:10de conditions qui sont
00:51:12claires, qui sont qu'il faut que le préjudice
00:51:14qu'a subi l'entreprise soit
00:51:16anormal et spécial, son indemnisation
00:51:18elle vient d'une mesure
00:51:20qui a été prise par l'Etat,
00:51:22notamment une mesure de sécurité
00:51:24nécessaire pour l'ordre public,
00:51:26voilà, et au mois de juillet, il a plu
00:51:28beaucoup et il a fait pas beau non plus, on n'est pas
00:51:30responsable du fait que les terrasses n'aient pas aussi bien
00:51:32marché qu'à d'autres époques,
00:51:34donc il faut faire la part des choses. Nous on est responsable
00:51:36des préjudices qui sont liés
00:51:38à des mesures d'ordre public
00:51:40et qui ont impacté l'activité
00:51:42des sociétés en question, donc il faudra le redire
00:51:44et le re-redire. Dernier point
00:51:46par rapport aux questions sur l'héritage,
00:51:50il y avait un projet,
00:51:52effectivement vous l'avez dit, de loi héritage
00:51:54qui était instruit par le président
00:51:56gouvernement, il est encore
00:51:58trop tôt, enfin voilà, le nouveau gouvernement
00:52:00s'installe, le ministre des Sports
00:52:02prend en compte tous les dossiers qui sont les
00:52:04siens, mais
00:52:06je pense qu'il sera
00:52:08envisagé que cette loi héritage
00:52:10perdure, vous avez aussi
00:52:12votre rôle bien sûr en la matière,
00:52:14mais voilà,
00:52:16les travaux avaient bien été entamés,
00:52:18je ne veux pas m'avancer
00:52:20parce que ce n'est pas mon domaine et ce n'est pas ma responsabilité
00:52:22de le dire, mais voilà,
00:52:24je pense qu'ils seront poursuivis
00:52:26sur cette partie
00:52:28héritage là.
00:52:30Et sur l'héritage natation,
00:52:32il y a déjà
00:52:34une partie des programmes de Paris 2024 qui ont été
00:52:36transmis à l'Agence Nationale du Sport,
00:52:38il y a des travaux en cours
00:52:40sur ces questions d'héritage pour voir
00:52:42effectivement qui va reprendre,
00:52:44il y a trois programmes qui pour sûr vont être repris
00:52:46par l'Agence Nationale du Sport qui sont
00:52:48l'appel à projet Impact 2024,
00:52:50le programme
00:52:521-2-3-Nager, donc
00:52:54tous les efforts qui ont été menés à bien pour permettre
00:52:56aux enfants de savoir mieux nager, notamment
00:52:58en Seine-Saint-Denis, seront poursuivis
00:53:00et le programme Terre de Jeux,
00:53:02il y a d'autres sujets qui sont encore
00:53:04en cours, mais vraiment ces travaux d'héritage
00:53:06sont en cours
00:53:08en lien avec le Paris 2024,
00:53:10en lien avec l'Agence Nationale du Sport,
00:53:12en lien avec le Ministère des Sports, et avec
00:53:14tous les acteurs impliqués en la matière, le Sénat-OSF,
00:53:16la Fédération sportive, enfin voilà, il y a vraiment
00:53:18un travail conjoint, ça demande du temps
00:53:20parce que voilà,
00:53:22il faut réfléchir quand même à une stratégie
00:53:24qui soit la plus cohérente possible,
00:53:26qui s'inscrive dans les contraintes budgétaires qui vont être
00:53:28les nôtres aussi, vous l'avez bien mentionné,
00:53:30donc voilà, on ne peut pas vous donner
00:53:32aujourd'hui un panorama consolidé, mais
00:53:34tous les travaux sont engagés pour que
00:53:36l'héritage soit le plus impactant
00:53:38possible.
00:53:44Merci, bonjour à toutes et à tous,
00:53:46je vais répondre aussi à quelques
00:53:48questions, alors il y avait déjà une première question sur
00:53:50la masse salariale, peut-être c'est l'occasion de revenir sur
00:53:52le budget du Comité d'organisation des Jeux,
00:53:54vous le savez, notre structure budgétaire,
00:53:56elle est assez simple, on est financé
00:53:58à plus de 95% par les
00:54:00revenus qu'on génère, donc ils viennent
00:54:02de partenaires, ils viennent de la billetterie,
00:54:04ils viennent du programme de partenariat
00:54:06qui est géré au niveau mondial par le
00:54:08CIO avec également les droits télé.
00:54:10On a une partie d'argent
00:54:12public qui est exclusivement dédiée aux Jeux
00:54:14Paralympiques. Sur la question de la masse salariale,
00:54:16il ne s'agit en aucun cas de dérapage
00:54:18de la masse salariale, il s'agit juste de l'accompagnement de la
00:54:20masse salariale avec l'évolution budgétaire
00:54:22de Paris 24. Lorsqu'on était en phase
00:54:24de candidature, on a fait notre premier budget,
00:54:26je crois que ça devait être en 2016,
00:54:28donc ça remonte extrêmement
00:54:30loin, je crois qu'il était de 3,8 milliards,
00:54:32806 ou 807 millions,
00:54:34c'est des choses publiques, c'est dans le dossier
00:54:36de candidature, ça a évolué,
00:54:38notre président a eu l'occasion de rappeler
00:54:40de 15%, et forcément, on a rajouté
00:54:42un certain nombre de projets qu'on a financés par des revenus
00:54:44additionnels, et donc la masse salariale,
00:54:46de manière assez logique, quand vous passez d'un budget de
00:54:483,8 milliards à
00:54:504,4 milliards,
00:54:52forcément la masse salariale s'adapte, et on a
00:54:54beaucoup de projets qui n'existaient pas à l'époque,
00:54:56qui sont aujourd'hui
00:54:58des réalités qu'on a délivrés,
00:55:00en tout cas, il ne faut absolument pas le voir comme un dérapage,
00:55:02il faut le voir comme la logique
00:55:04d'une organisation comme la nôtre,
00:55:06où un des postes prioritaires,
00:55:08c'est forcément la masse salariale,
00:55:10on a la partie équipement
00:55:12sportif, temporaire, et on a la masse salariale,
00:55:14ça correspond, quand on fait des heures de
00:55:16grandeur, à peu près à ce qu'on a dans
00:55:18les masses salariales des entreprises de service,
00:55:20sur la partie héritage,
00:55:22peut-être pour compléter
00:55:24ce que disait Aurélie Seveigne,
00:55:26je crois que c'est important aussi de rappeler
00:55:28que le comité d'organisation des jeux,
00:55:30en tant qu'organisateur, on a conscience
00:55:32et on a l'humilité de savoir
00:55:34que les jeux ne sont pas un coup de baguette magique
00:55:36qui vont résoudre l'ensemble des
00:55:38problématiques de fond qui se posent, parfois depuis plusieurs
00:55:40années, par contre, on a toujours considéré
00:55:42depuis le départ, collectivement, que les jeux
00:55:44pouvaient être un élan, un élan pour
00:55:46mettre un certain nombre de thématiques et de sujets sur la table,
00:55:48tu l'as rappelé Aurélie, avec le
00:55:5030 minutes sur le sujet de la sédentarité,
00:55:52les jeux ont été l'occasion de mettre ce sujet
00:55:54sur la table, de tester des solutions,
00:55:56on s'est inspiré de ce qui se faisait
00:55:58dans certains pays scandinaves, et puis
00:56:00de les généraliser. Donc le comité d'organisation
00:56:02des jeux est allé beaucoup plus loin que ce
00:56:04qui se fait traditionnellement en tant qu'organisateur,
00:56:06on a eu l'occasion de le rappeler tout à l'heure,
00:56:08la complexité de l'événement fait que
00:56:10traditionnellement, vous êtes AP,
00:56:12vous vous dédiez exclusivement à la
00:56:14livraison de cet événement. Il y a eu une ambition
00:56:16collective de dire comment on dépasse ça
00:56:18et comment on met sur la table un certain nombre de programmes,
00:56:20de projets, qui pour la plupart
00:56:22vont être pérennisés,
00:56:24notamment
00:56:26cette mesure des 30 minutes,
00:56:28vous avez eu l'occasion de parler aussi du 1-2-3
00:56:30nagé,
00:56:32de l'appel à projet
00:56:34Impact, donc tous ces projets qui vont nous
00:56:36survivre, et c'est une
00:56:38fierté. Sur la question de la billetterie,
00:56:40peut-être aussi quelques éléments de
00:56:42compréhension, le modèle de la billetterie
00:56:44il est assez simple,
00:56:46c'est un modèle économique où
00:56:48on vient
00:56:50financer l'accessibilité dans
00:56:52des très grands volumes de la billetterie
00:56:54par une proportion réduite de billets
00:56:56à des tarifs plus élevés. Pour vous donner
00:56:58quelques chiffres pour bien comprendre, on a
00:57:00autour de 4 millions de billets
00:57:02à 50 euros au moins.
00:57:04C'est plus que l'ensemble des billets d'une coupe
00:57:06du monde de foot. C'est monumental.
00:57:08Et pour pouvoir
00:57:10atteindre cet objectif tout en garantissant
00:57:12l'équilibre budgétaire, parce que le vrai sujet
00:57:14pour nous, il est de s'assurer qu'à la fin
00:57:16on ait eu des revenus suffisants
00:57:18par rapport à l'ensemble des dépenses qu'on engage,
00:57:20on a une proportion de billets
00:57:22à des tarifs élevés. C'est de l'ordre
00:57:24de 10% de billets
00:57:26à plus de 200 euros
00:57:28ou plus. Je crois qu'on devait être
00:57:30autour de 5% de billets à 400 euros
00:57:32ou plus. C'est des billets qui étaient très visibles
00:57:34parce qu'ils n'ont pas le même cycle de vente
00:57:36sur notre plateforme. Ce sont des billets qui restent
00:57:38parce que les populations qui les achètent
00:57:40sont moins nombreuses. Par contre, ce sont ces
00:57:42billets-là qui nous ont permis
00:57:44de garantir une grande accessibilité des jeux.
00:57:46Et ça c'est extrêmement important de le rappeler
00:57:48parce qu'on a besoin d'équilibrer
00:57:50les comptes et c'est grâce à ces billets
00:57:52très élevés qu'on vient garantir
00:57:54des volumes très importants.
00:57:58Merci à tous les deux.
00:58:00Peut-être vous avez
00:58:02répondu à beaucoup des questions.
00:58:04C'est vrai que beaucoup de vos questions
00:58:06reviennent aussi sur les notions
00:58:08d'héritage et les mesures d'héritage.
00:58:10Ce n'était pas du tout le mandat du
00:58:12comité d'organisation. La mission
00:58:14qui nous a été fixée, c'est de préparer et d'organiser
00:58:16les jeux.
00:58:18Dans notre action
00:58:20au cours des sept dernières années,
00:58:22et on en a beaucoup parlé déjà ce matin,
00:58:24on a quand même mis en place
00:58:26un certain nombre de mesures qui étaient
00:58:28à la fois pour nous une manière d'engager
00:58:30la population autour de la pratique du sport,
00:58:32donc le 1-2-3 nager,
00:58:34le savoir rouler,
00:58:36toutes les actions dans les écoles
00:58:38avec les 5000 établissements scolaires génération
00:58:402024, la semaine olympique et paralympique.
00:58:42Tout ça c'était à la fois pour nous
00:58:44un moyen d'engager
00:58:46largement la population dans les jeux
00:58:48mais aussi, on l'espère,
00:58:50des mesures qui doivent être pérennisées
00:58:52puisqu'au cours des sept dernières années,
00:58:54elles ont quand même montré leur efficacité.
00:58:56Le programme du stade vers l'emploi
00:58:58qui était un espèce de job dating
00:59:00qui permettait de recruter
00:59:02le personnel à la fois pour le
00:59:04comité d'organisation mais plus globalement
00:59:06en utilisant le sport
00:59:08a aussi montré ses preuves
00:59:10puisqu'il permet de mettre
00:59:12en exergue un certain nombre
00:59:14de savoir-être
00:59:16pour les recruteurs
00:59:18et les retours sont extrêmement positifs.
00:59:20Voilà le dispositif
00:59:22de club inclusif
00:59:24qui permet là aussi d'avoir des clubs de sport
00:59:26qui sont plus
00:59:28en capacité d'accueillir des personnes
00:59:30en situation de handicap parce que
00:59:32on a découvert il y a quelques années
00:59:34quand on a créé le comité d'organisation
00:59:36qu'il y avait là aussi un vrai défi
00:59:38à relever. Ça a plutôt aussi montré
00:59:40une vraie efficacité
00:59:42avec des dispositifs assez simples
00:59:44de formation des clubs
00:59:46qui le souhaitaient de pouvoir accueillir
00:59:48des personnes en situation de handicap.
00:59:50Toutes ces mesures-là qui ont été
00:59:52mises en place par Paris 2024, testées,
00:59:54on souhaite qu'elles puissent être reprises.
00:59:56Vous l'avez bien compris, ce n'est pas
00:59:58du ressort du comité d'organisation
01:00:00qui va être dissous
01:00:02dans les mois qui viennent
01:00:04mais l'ensemble de tous ces programmes
01:00:06a été partagé, va être
01:00:08légué soit au mouvement sportif
01:00:10soit à l'État.
01:00:12On a, lors de nos conseils d'administration
01:00:14décidé de chacun des programmes,
01:00:16de la destinée de chacun des programmes
01:00:18et les acteurs se sont
01:00:20appropriés. Quand on a créé
01:00:22une académie pour former
01:00:24les 45 000 volontaires à leur mission,
01:00:26le mouvement sportif français
01:00:28a dit ça, ça m'intéresse, de récupérer
01:00:30les contenus que vous avez mis en place pour former
01:00:32vos volontaires et bien évidemment
01:00:34on a légué ces contenus
01:00:36au mouvement sportif et de la même manière
01:00:38l'agence nationale du sport
01:00:40a aussi récupéré un certain nombre
01:00:42des programmes pour
01:00:44réussir à les pérenniser.
01:00:46Moi je ne suis pas
01:00:48aujourd'hui en capacité
01:00:50de donner des leçons
01:00:52à qui que ce soit pour la suite
01:00:54ce que je peux c'est partager
01:00:56mon exemple personnel
01:00:58je viens d'un petit club
01:01:00dans une ville du sud-ouest
01:01:02mes premiers
01:01:04partenaires ont été des acteurs publics
01:01:06des collectivités locales
01:01:08qui ont permis à mon club
01:01:10de fonctionner, donc je crois
01:01:12à un modèle du sport qui
01:01:14s'appuie à la fois sur
01:01:16des collectivités locales
01:01:18sur des acteurs privés et sur l'Etat
01:01:20je crois que c'est la force de notre modèle
01:01:22aujourd'hui on voit
01:01:24bien qu'il y a un défi de
01:01:26finances publiques, moi je souhaite
01:01:28aujourd'hui qu'on puisse préserver autant que possible
01:01:30les investissements
01:01:32y compris publics dans le sport
01:01:34parce que je pense qu'investir dans le sport
01:01:36c'est un investissement
01:01:38pour le futur de la nation
01:01:40on l'a bien vu cet été
01:01:42le sport permet
01:01:44d'apporter de l'unité
01:01:46de la cohésion, je crois que
01:01:48c'est ce qui fait aussi une nation
01:01:50c'est ce qui rassemble, je crois que
01:01:52investir dans le sport, y compris dans les événements
01:01:54sportifs, même si certains peuvent
01:01:56un peu contester le côté
01:01:58temporaire et éphémère, je crois que
01:02:00c'est très important, je crois que c'est très important
01:02:02qu'on continue à organiser
01:02:04des événements sportifs parce qu'ils sont
01:02:06mobilisateurs, y compris pour des volontaires
01:02:08nous avons eu 300 000 demandes
01:02:10de gens qui voulaient être volontaires
01:02:12pour un programme qui en comptait 45 000
01:02:14ça a été
01:02:16vraiment un énorme succès
01:02:18on voit bien au quotidien
01:02:20et je suis licencié depuis l'âge de 5 ans
01:02:22dans le même club et je vois bien la difficulté
01:02:24de continuer à mobiliser des volontaires
01:02:26des bénévoles parce que
01:02:28le quotidien, la routine, c'est difficile
01:02:30peut-être qu'il faut effectivement
01:02:32travailler à une meilleure valorisation
01:02:34de cet engagement, même si
01:02:36le monde du sport, quand même, est le premier
01:02:38tissu associatif dans notre pays
01:02:40il permet avec 180 000 clubs
01:02:42et 16 millions de licenciés de mobiliser
01:02:44très largement, il repose essentiellement
01:02:46sur des bénévoles et des volontaires
01:02:48donc globalement il y a quand même un engagement qui est déjà très fort
01:02:50qui peut
01:02:52souffrir de temps en temps
01:02:54je crois moi à l'utilité
01:02:56des événements sportifs
01:02:58du sport dans son ensemble
01:03:00parce que investir dans le sport
01:03:02c'est investir dans la santé de la population
01:03:04c'est investir dans la cohésion sociale
01:03:06et au-delà des émotions
01:03:08que ça peut procurer
01:03:10je crois vraiment qu'on est
01:03:12plus heureux et plus épanouis
01:03:14quand on pratique une activité sportive
01:03:16donc pour répondre peut-être aussi
01:03:18à la première question, je crois qu'il faut
01:03:20commencer le plus tôt possible
01:03:22c'est ce qu'on a fait faire nous au tout début
01:03:24de la création du comité d'organisation
01:03:26on s'est rendu compte que
01:03:28beaucoup des adolescents qui arrêtaient
01:03:30la pratique du sport à cause des études
01:03:32ne revenaient plus au sport
01:03:34et donc on a un défi
01:03:36collectif, c'est de commencer la pratique
01:03:38du sport dès le plus jeune âge à l'école
01:03:40et je pense qu'il faut vraiment
01:03:42et c'est pour ça que nous on a incité vraiment
01:03:44cette mesure des 30 minutes de sport par jour
01:03:46pour prendre des bonnes habitudes de pratiquer du sport
01:03:48tous les jours
01:03:50je pense qu'on en a besoin d'un point de vue de santé publique
01:03:52d'abord, mais au-delà de ça
01:03:54c'est d'accompagner cette pratique
01:03:56sur le long terme, y compris dans le monde
01:03:58de l'entreprise, je pense qu'on a un vrai défi
01:04:00aussi collectif, c'est de
01:04:02garder des solutions
01:04:04pour que la pratique du sport
01:04:06puisse se périliser
01:04:08mais encore une fois c'est facile
01:04:10de dire ça, je ne suis pas en responsabilité
01:04:12aujourd'hui
01:04:14pour pouvoir
01:04:16proposer des mesures
01:04:18de cette nature
01:04:24Sur le modèle des grands événements
01:04:26c'est vrai que je n'ai pas répondu à cette question
01:04:28nous on a d'ores et déjà
01:04:30commencé un certain nombre d'échanges
01:04:32avec l'ensemble des comités d'organisation
01:04:34à venir, des Jeux Olympiques et Paralympiques
01:04:36d'abord, donc
01:04:38les Italiens pour 2026, les Américains
01:04:40pour 2028, on a déjà eu
01:04:42plusieurs séminaires de travail et on va
01:04:44continuer dans les semaines qui viennent
01:04:46On est bien évidemment en contact avec 2030
01:04:48les Alpes françaises
01:04:50depuis même avant
01:04:52depuis l'obtention de
01:04:54ces Jeux et leur volonté
01:04:56d'être partenaire, un certain
01:04:58nombre des équipes de Paralympique 2024
01:05:00sont d'ailleurs en train de
01:05:02vouloir vraiment basculer
01:05:04dans l'organisation
01:05:06de ces Jeux de 2030, on a je pense
01:05:08développé une vraie compétence et
01:05:10l'objectif c'est qu'elle soit réutilisée
01:05:12pour 2030, c'est aussi je crois la volonté
01:05:14des acteurs en charge
01:05:16aujourd'hui de ce dossier
01:05:18la gouvernance n'est pas encore complètement
01:05:20construite, mais
01:05:22on a déjà un certain nombre d'échanges
01:05:24moi, pas plus tard qu'hier
01:05:26j'avais encore une réunion avec David Lapartien
01:05:28qui est le président du comité olympique français
01:05:30qui aujourd'hui
01:05:32est à la manœuvre aussi pour
01:05:34Alpes 2030, donc oui
01:05:36bien évidemment, Paris 2024
01:05:38est à la disposition de
01:05:40Alpes françaises 2030
01:05:42pour réussir leurs Jeux
01:05:46De juste micro-précision
01:05:48sur l'héritage, pour rappeler
01:05:50parce que je l'ai dit en introduction, mais je ne l'ai pas redit dans mon développement
01:05:52que dans les 184 mesures du plan
01:05:54héritage dont la plupart
01:05:56sont mises en oeuvre, il y avait quand même
01:05:58un paquet des mesures qu'on a travaillé
01:06:00conjointement, donc c'est pour vraiment dire
01:06:02qu'elles sont pérennisées effectivement
01:06:04et le deuxième sujet, c'est que pour les
01:06:06grands événements sportifs, côté notamment
01:06:08ministère des sports et délégation interministérielle
01:06:10de grands événements sportifs, ils ont déjà travaillé
01:06:12sur la reprise de certains critères
01:06:14notamment avec la création d'un label
01:06:16terrain d'égalité qui se veut être un label
01:06:18qui va promouvoir ces enjeux d'inclusion
01:06:20d'égalité hommes femmes etc
01:06:22ou des guides de l'organisation
01:06:24des grands événements éco-responsables
01:06:26pour accompagner aussi d'un point de vue développement durable
01:06:28et prise en compte des enjeux écologiques
01:06:30et reprendre
01:06:32tous les exemples qui ont été très bien développés
01:06:34par Paris 2024 pour pouvoir les pérenniser pour la suite
01:06:36Cher Tony
01:06:38Félicitations pour ces jeux
01:06:40olympiques et paralympiques
01:06:42particulièrement réussis
01:06:44qui font de notre fierté à tous
01:06:46merci aux professionnels, aux bénévoles
01:06:48les JO ont émis une promesse
01:06:50celle d'avoir un héritage
01:06:52dans les infrastructures en France
01:06:54partout sur le territoire
01:06:56à Lille, dans la métropole lilloise
01:06:58le basket et le handball, c'est 52 matchs
01:07:00et un stade Pierre-Mauroy
01:07:02qui était déjà présent et qui a été
01:07:04particulièrement rempli à l'occasion
01:07:06de ces jeux
01:07:08il n'y a eu qu'une construction, c'est celle de 380
01:07:10logements dans un village
01:07:12olympique aujourd'hui transformé
01:07:14en village étudiant, ce qui est positif pour
01:07:16nos étudiants, et à Lille on a
01:07:18un vrai manque de piscine, un manque
01:07:20criant dans une région qui est
01:07:22moins équipée que d'autres
01:07:24dans les infrastructures de nage
01:07:26et de natation, je sais que
01:07:28nous sommes en concurrence avec Toulouse
01:07:30pour récupérer l'un des grands bassins
01:07:32olympiques avec 10 couloirs
01:07:34pour pouvoir en bénéficier à Lille
01:07:36en bassin provisoire, et donc
01:07:38ma question est, soutiendrez-vous
01:07:40le nord, les nordistes, les lillois pour avoir
01:07:42une belle piscine ? Merci.
01:07:44Bien, je vous remercie pour finir
01:07:46cette première série d'Elfin Lingeman
01:07:50Merci Madame la Présidente, Monsieur
01:07:52le Président, Madame l'Adjointe, aux délégués
01:07:54interministériels, tout d'abord
01:07:56à mon tour de vous féliciter pour ces
01:07:58merveilleuses Jeux Olympiques
01:08:00et Paralympiques Paris 2024
01:08:02succès populaire, unité
01:08:04nationale
01:08:06image de la France véhicule
01:08:08à l'international, merci également aux
01:08:10forces de l'ordre dont le travail de proximité a
01:08:12été unanimement reconnu
01:08:14merci à tous les bénévoles qui ont fait de cet événement
01:08:16une réussite, alors trois questions
01:08:18premièrement sur l'héritage sportif des Jeux
01:08:20dans la ruralité
01:08:22Thomas Joly qui était venu, je l'avais
01:08:24interrogé sur cette même question, sur l'héritage
01:08:26culturel, alors comment
01:08:28envisageriez-vous de diffuser l'héritage sportif
01:08:30des Jeux Olympiques et Paralympiques
01:08:32à travers nos territoires ruraux
01:08:34deuxième question, le sport
01:08:36dans les territoires ruraux, c'est un véritable
01:08:38enjeu social
01:08:40mais nous avons des inégalités en
01:08:42termes de diversité sportive
01:08:44d'accès aux équipements malgré le
01:08:46plan 5000 terrains et
01:08:48des problèmes de mobilité, alors à votre avis
01:08:50comment peut-on développer
01:08:52les pratiques sportives dans la ruralité également
01:08:54et la troisième question
01:08:56le sport féminin
01:08:58quel levier activer
01:09:00pour accélérer la professionnalisation des femmes
01:09:02dans le sport
01:09:04je vous remercie
01:09:06sur la partie des bassins
01:09:08donc on avait eu
01:09:10une démarche il y a plusieurs
01:09:12années, je crois que c'était en 2021
01:09:14d'appel à manifestation d'intérêt
01:09:16sur le réemploi
01:09:18des bassins temporaires des Jeux
01:09:20un appel à manifestation d'intérêt pour les
01:09:22territoires de la Seine-Saint-Denis, donc il y avait un certain
01:09:24nombre de territoires qui ont été
01:09:26sélectionnés à l'époque pour accueillir ces bassins
01:09:28je crois qu'il doit rester un
01:09:30ou deux bassins mais qui ne sont pas la propriété de Paris 24
01:09:32on était locataire de ces bassins
01:09:34et c'est Myrthe Apoule qui en est propriétaire
01:09:36c'est pour ça qu'on a renvoyé les
01:09:38territoires qui sont intéressés par ces bassins vers
01:09:40Myrthe Apoule qui en est propriétaire
01:09:42mais pour les bassins dont on était nous propriétaires
01:09:44on a eu un appel à manifestation d'intérêt il y a
01:09:46maintenant un peu plus de trois ans
01:09:50voilà globalement sur les questions je m'étais
01:09:52noté
01:09:54la question de ton avenir
01:09:56comment tu vas continuer
01:10:00mon avenir
01:10:02déjà à court terme moi je souhaite
01:10:04rester complètement mobilisé
01:10:06sur la fin de l'aventure
01:10:08Paris 2024 je souhaite vraiment
01:10:10qu'on rende une copie
01:10:12aboutie et propre en termes de bilan
01:10:14on a une responsabilité de transmettre
01:10:16aux futurs événements
01:10:18tout le savoir-faire qui a été développé
01:10:20toutes les compétences donc l'heure des bilans
01:10:22est lancée on a encore un certain nombre
01:10:24de chantiers de démontage
01:10:26qui sont en cours jusqu'à
01:10:28fin novembre 95% de nos sites
01:10:30seront démontés fin octobre
01:10:32on en aura encore quelques-uns notamment Versailles
01:10:34où on s'est engagé à rendre
01:10:36en l'état l'ensemble
01:10:38des terrains, toutes les infrastructures temporaires
01:10:40ont déjà été démontées mais on a encore
01:10:42des travaux en cours pour vraiment
01:10:44rendre les jardins du château de Versailles
01:10:46à l'état identique
01:10:48avant les jeux
01:10:50donc voilà, mon avenir
01:10:52il est d'abord
01:10:54complètement centré sur le bilan
01:10:56de Paris 2024
01:10:58et c'est ma priorité
01:11:00absolue donc je ne me projette pas
01:11:02aujourd'hui sur une autre responsabilité
01:11:04une autre mission et puis lorsque
01:11:06l'association Paris 2024 sera
01:11:08dissoute, on verra
01:11:10comment effectivement
01:11:12je rebondis, je souhaite
01:11:14effectivement rester dans le monde du sport
01:11:16si je trouve
01:11:18une ouverture
01:11:20dans ce périmètre
01:11:22c'est là où je me sens
01:11:24le plus efficace et le plus légitime
01:11:26mais on verra
01:11:28ce que sera mon
01:11:30avenir professionnel
01:11:32moi je voulais peut-être revenir
01:11:34un instant sur l'héritage
01:11:36aussi dans les territoires
01:11:38en fait
01:11:40on s'est rendu compte nous
01:11:42au cours des dernières années qu'on était
01:11:44des temps en temps un peu face à des contradictions
01:11:46où d'un côté
01:11:48il y avait une pression très très
01:11:50forte pour réduire le budget des jeux
01:11:52réduire la dépense publique
01:11:54en lien avec les jeux
01:11:56et on était à l'écoute de ça
01:11:58avec un nouveau modèle je pense d'organisation
01:12:00des jeux qui s'appuyait sur 95%
01:12:02d'infrastructures existantes
01:12:04ou temporaires
01:12:06et donc de ne pas reproduire des modèles
01:12:08passés d'organisation des jeux
01:12:10olympiques et paralympiques où pendant longtemps
01:12:12plusieurs décennies l'obtention
01:12:14des jeux était un prétexte
01:12:16pour un pays de se doter
01:12:18massivement en équipement sportif
01:12:20on a considéré
01:12:22avec les acteurs publics
01:12:24que le modèle de Paris 2024 n'était
01:12:26pas de cette nature et qu'il fallait
01:12:28casser un peu cette routine là et plutôt
01:12:30démontrer qu'il était possible d'organiser
01:12:32des jeux sans avoir
01:12:34des investissements importants
01:12:36en matière de construction de nouveaux
01:12:38équipements pour les besoins
01:12:40de l'organisation de l'événement
01:12:42et donc oui 95%
01:12:44des sites étaient déjà
01:12:46existants ou temporaires
01:12:48et donc forcément
01:12:50l'héritage en face
01:12:52c'est pas le même et donc aujourd'hui
01:12:54on a tendance à vouloir comparer
01:12:56l'héritage des précédents jeux
01:12:58où il y avait des fois des dizaines
01:13:00de nouveaux équipements sportifs
01:13:02construits pour les jeux
01:13:04avec le modèle de Paris
01:13:062024 mais dès le début
01:13:08on a affiché qu'on essayait
01:13:10au maximum d'utiliser
01:13:12les infrastructures existantes
01:13:14de réduire au maximum les nouvelles constructions
01:13:16sauf quand il y avait une volonté politique
01:13:18d'investir dans de nouveaux
01:13:20équipements sportifs et ça a été le cas
01:13:22notamment pour le centre aquatique olympique
01:13:24pour notamment la Seine-Saint-Denis
01:13:26les
01:13:28investissements qui ont été faits
01:13:30en matière d'héritage ont été
01:13:32là aussi collectivement et notamment
01:13:34avec des acteurs publics décidés
01:13:36d'être fléchés vers la Seine-Saint-Denis
01:13:38la Seine-Saint-Denis a été
01:13:40collectivement
01:13:42décidée d'être le territoire
01:13:44principal de l'héritage
01:13:46et le principal bénéficiaire
01:13:48de l'héritage des jeux de Paris 2024
01:13:50et on a assumé cette stratégie
01:13:52on a beaucoup travaillé avec le président du département
01:13:54Stéphane Troussel de la Seine-Saint-Denis
01:13:56pour faire en sorte de maximiser au mieux
01:13:58l'héritage
01:14:00de ces jeux de Paris 2024
01:14:0280% des investissements publics
01:14:04ont été fléchés vers la Seine-Saint-Denis
01:14:06ça veut dire 4000 logements
01:14:08ça veut dire des infrastructures de transport
01:14:10ça veut dire 5 écoles
01:14:12ça veut dire 18 bassins
01:14:14de piscines
01:14:16au delà du centre aquatique olympique
01:14:18c'est 18 piscines
01:14:20qui ont été rénovées ou construites
01:14:22en Seine-Saint-Denis dans la dynamique
01:14:24des jeux donc il y a eu quand même une volonté
01:14:26et politique et du comité
01:14:28de l'organisation de flécher
01:14:30ce territoire
01:14:32comme le principal bénéficiaire
01:14:34de l'héritage des jeux
01:14:36parce qu'il était au coeur des jeux, il a accueilli
01:14:38un certain nombre de sports, il a accueilli des cérémonies
01:14:40de clôture
01:14:42c'était normal qu'il soit le premier
01:14:44bénéficiaire en matière
01:14:46d'héritage et donc pour répondre
01:14:48à votre question sur le
01:14:50devenir des piscines qui ont été utilisées
01:14:52pendant les jeux, nous avons collectivement
01:14:54décidé de les flécher vers le territoire de la Seine-Saint-Denis
01:14:56donc c'est le territoire
01:14:58de la Seine-Saint-Denis qui a récupéré
01:15:00les piscines dont
01:15:02Paris 2024 avait acheté
01:15:04qu'on avait nous acheté
01:15:06pour l'organisation de ces jeux
01:15:08et il reste, et notamment c'est le cas
01:15:10de votre question, un équipement
01:15:12que nous avons nous loué
01:15:14qui était un bassin d'échauffement
01:15:16d'entraînement pour les athlètes
01:15:18mais qui n'est pas à la propriété
01:15:20de Paris 2024 et qui
01:15:22doit être potentiellement
01:15:24réutilisé mais
01:15:26ça c'est le fabricant
01:15:28qui s'appelle Myrtapoul
01:15:30qui nous a loué la piscine
01:15:32pendant les jeux et qui doit discuter
01:15:34du devenir
01:15:36de cette piscine mais il n'appartient pas
01:15:38à Paris 2024 puisqu'on n'est pas propriétaire de ce bassin
01:15:40de pouvoir flécher le
01:15:42territoire qu'il accueillera.
01:15:44Je pense que vous méritez
01:15:46une médaille comme l'a dit un de nos collègues, vous avez
01:15:48réussi à faire faire un triple salto
01:15:50arrière à certains des représentants
01:15:52du Ration
01:15:54nationale qui ne sont plus là malheureusement pour
01:15:56me voir assis
01:15:58pardon
01:16:00un triple salto arrière, pourquoi ? Parce que vous avez
01:16:02réussi à leur faire faire changer
01:16:04d'avis, ils n'avaient pas de mots assez
01:16:06durs pour expliquer que ça allait être l'apocalypse
01:16:08la catastrophe
01:16:10le cataclysme et maintenant ils n'ont
01:16:12pas de mots assez chaleureux pour vous remercier
01:16:14la main sur le coeur de cette grande réussite
01:16:16donc bravo à vous, je vous desserne
01:16:18la médaille de la force tranquille. Il y a une autre
01:16:20médaille à aller chercher, je pense que celle là elle est pour vous
01:16:22madame la déléguée interministérielle
01:16:24au sport, on n'a
01:16:26pas les mêmes chiffres que ceux
01:16:28qu'on nous a annoncés sur l'activité physique quotidienne
01:16:30la DGESCO ici nous a
01:16:32dit que 100% des écoles la mettaient en oeuvre
01:16:34malheureusement nous on a d'autres
01:16:36chiffres qui viennent de nos collègues sénateurs
01:16:38on serait plutôt aux alentours de 42%
01:16:40et ça serait dû à un manque de coordination
01:16:42et donc du coup c'est de votre
01:16:44rôle il me semble que d'aller chercher cette
01:16:46médaille de la persévérance et de faire en sorte que
01:16:48bientôt tous les élèves
01:16:50de France puissent faire 30 minutes
01:16:52d'activité physique et quotidienne à l'école
01:16:54je vais rejoindre l'ensemble des
01:16:56remerciements qui ont été
01:16:58adressés tout à l'heure, bien évidemment
01:17:00à vous d'abord, à l'ensemble
01:17:02des équipes, des bénévoles, des forces
01:17:04de l'ordre, des forces de secours qui ont
01:17:06permis de nous faire vibrer, rêver
01:17:08pendant tout l'été et qui
01:17:10je l'espère vont continuer à
01:17:12nous faire avancer dans cet esprit de cohésion nationale
01:17:14de capacité de réussite dont nous avons
01:17:16énormément besoin en termes
01:17:18de leitmotiv pour nos jeunes mais également
01:17:20d'engagement pour notre nation
01:17:22si nous avons pu
01:17:24majoritairement tous saluer votre action
01:17:26résolue, malheureusement une partie
01:17:28de la classe politique est soit restée
01:17:30silencieuse, soit a décrié
01:17:32dès les premiers instants l'action qui avait
01:17:34été mis en place par l'ensemble des personnes que je viens
01:17:36de citer. Alors ma question
01:17:38est très simple, comment faire en sorte
01:17:40ensemble que nous
01:17:42apprenions de cela et que nous puissions faire
01:17:44en sorte que les jeux divers qui
01:17:46arrivent soient à la hauteur du succès
01:17:48espéré et que communément
01:17:50ensemble nous portions d'une voix simple et unique
01:17:52une voix française la fierté
01:17:54d'organiser de tels événements mondiaux
01:17:56comment faire en sorte
01:17:58que la réalité du succès
01:18:00de ces jeux ne se transporte pas
01:18:02en bruit de fond autour
01:18:04d'un échec fantasmé par
01:18:06certains ? Merci.
01:18:08Je vous remercie donc nous vous
01:18:10laissons répondre
01:18:12J'ai pas forcément
01:18:14beaucoup d'éléments de mon côté
01:18:16je crois qu'il y avait plus des sujets
01:18:18parité je l'ai dit tout à l'heure
01:18:20on a travaillé côté MSJOP
01:18:22sur un label terrain d'égalité qui doit permettre
01:18:24de poursuivre
01:18:26le soutien en la matière
01:18:28peut-être en vous coupant un tout petit peu
01:18:30l'herbe sous le pied mais pour revenir
01:18:32sur comment traiter
01:18:34conjointement
01:18:36le terrain d'égalité
01:18:38le terrain d'égalité
01:18:40traiter conjointement
01:18:42sport pour les personnes en situation de handicap
01:18:44et pratique de la sportive
01:18:46je rappelle quand même qu'il y a un élément symbolique
01:18:48très fort qui a été promis
01:18:50pendant ces jeux c'était l'équipe de France unie
01:18:52c'est à dire qu'on avait une seule équipe de France
01:18:54on avait un seul, enfin voilà on a tout fait
01:18:56pour qu'il n'y ait aucune distinction qui soit faite
01:18:58alors c'était un peu par le haut il faut savoir faire par le bas
01:19:00moi j'ai quand même eu beaucoup
01:19:02de témoignages et d'expériences personnelles
01:19:04d'échanges qui se sont fait
01:19:06au niveau des écoles entre les établissements
01:19:08spécialisés et d'autres écoles
01:19:10d'enfants en milieu ordinaire
01:19:12qui ont été à chaque fois des expériences de partage
01:19:14énormes, toute la politique
01:19:16qu'on mène à bien sur les clubs inclusifs
01:19:18en général ce sont des clubs qui sont déjà des clubs
01:19:20sportifs et qui construisent juste
01:19:22de par la formation de leur
01:19:24personnel une section
01:19:26spécifique pour accueillir
01:19:28les personnes en situation de handicap mais du coup c'est aussi
01:19:30des terrains de partage donc comme je l'ai
01:19:32dit cette politique des
01:19:34clubs inclusifs il faut qu'on la poursuive
01:19:36qu'on la développe et la plupart du temps
01:19:38heureusement elle se fait dans des clubs
01:19:40déjà existants en réalité donc effectivement
01:19:42ce mouvement il faut le poursuivre
01:19:44c'est le travail qu'on va mener à bien
01:19:46dans le cadre de l'héritage
01:19:48et dans le cadre de la réflexion qui est la nôtre
01:19:50mais voilà c'est en tout cas
01:19:52une volonté partagée
01:19:54après matériellement
01:19:56il faut du temps pour que
01:19:58tout cela se mette en place
01:20:00Peut-être juste quelques mots
01:20:02de conclusion parce que vous avez déjà bien
01:20:04posé les questions autour de la parité
01:20:06de l'inclusion
01:20:08moi ce que je retiens
01:20:10en ma qualité de président de cette organisation
01:20:12c'est que je pense que ce qui a
01:20:14permis la réussite quand même de cet événement
01:20:16c'est une part d'audace
01:20:18pendant longtemps
01:20:20je pense que
01:20:22beaucoup, y compris de nos compatriotes
01:20:24ne croyaient pas trop
01:20:26à la réussite de cet événement mais en fait
01:20:28on croyait à pas grand chose, on croyait que les athlètes
01:20:30étaient incapables de gagner des médailles
01:20:33et pourtant
01:20:35ils ont battu le record du nombre de médailles
01:20:3764 médailles olympiques
01:20:3975 médailles paralympiques
01:20:41et je pense qu'il faut aussi saluer
01:20:43féliciter Claude Onesta qui
01:20:45au sein de l'agence nationale du sport
01:20:47a piloté cette stratégie de préparation
01:20:49des équipes de France
01:20:51mais il fallait une part d'audace pour mettre
01:20:53des objectifs ambitieux alors que certes
01:20:55quand on est audacieux et ambitieux
01:20:57ça peut un peu déranger
01:20:59et ça
01:21:01ça ne fait pas l'unanimité
01:21:03et on a assumé nous aussi
01:21:05que sur certains choix on ne ferait pas l'unanimité
01:21:07mais il y avait la volonté depuis le début
01:21:09c'est pour ça que je me suis permis
01:21:11de commencer mon propos tout à l'heure par
01:21:13repartager avec vous cette
01:21:15vision de départ
01:21:17et quand on installe comme première valeur
01:21:19de ces jeux la créativité
01:21:21c'est aussi
01:21:23pour aller bousculer, faire bouger les lignes
01:21:25en matière de parité, en matière
01:21:27d'environnement, en matière de sport de haut niveau
01:21:29en matière d'inclusion
01:21:31depuis le début on s'est quand même attelé à des défis
01:21:33un peu de société
01:21:35pour aller au delà de ce qui se pratique
01:21:37normalement sur l'organisation
01:21:39de grands événements. Il a fallu
01:21:41de l'audace et je pense
01:21:43que pour répondre
01:21:45à la dernière question je pense que ce qui a permis
01:21:47la réussite c'est que quand même
01:21:49globalement dans ce pays
01:21:51sur les grands moments on a cette capacité
01:21:53de se fédérer et moi c'est ce qui m'a impressionné
01:21:55le plus après quelques années
01:21:57où il a fallu quand même batailler
01:21:59pour, oui,
01:22:01résister face à ce
01:22:03scepticisme, à ce sentiment
01:22:05collectif que notre pays
01:22:07ne serait pas au rendez-vous
01:22:09petit à petit les planètes se sont alignées
01:22:11petit à petit chacun a accepté
01:22:13de jouer sa part
01:22:15de s'engager, vous aviez parlé
01:22:17tout à l'heure de tous les volontaires
01:22:19au delà des 45 000 volontaires
01:22:21qui ont été dans la réussite
01:22:23de ces jeux, vous avez raison, moi j'ai été impressionné
01:22:25de la mobilisation de la sécurité civile
01:22:27j'ai été impressionné de tous ces acteurs-là
01:22:29qui au quotidien finalement font ce travail
01:22:31remarquable, je pense que
01:22:33les jeux ont permis quand même de donner
01:22:35de la visibilité, je pense qu'on a
01:22:37remercié, on les a mis en valeur
01:22:39lors des cérémonies,
01:22:41je pense que même à la télévision
01:22:43on a vu régulièrement ce visage
01:22:45de Paris 2024
01:22:47qu'étaient les volontaires engagés
01:22:49même si forcément nous
01:22:51en notre responsabilité
01:22:53on avait
01:22:55la charge des 45 000 volontaires
01:22:57du comité d'organisation
01:22:59moi je n'ai eu régulièrement
01:23:01dans mes déplacements été saluer
01:23:03remercier l'ensemble
01:23:05des bénévoles engagés
01:23:07je pense que
01:23:09l'enseignement principal pour moi c'est que ce pays
01:23:11est capable de tout, je pense qu'on peut être fier de ce que
01:23:13la France a réussi pendant ces jeux
01:23:15on a fait preuve collectivement d'audace
01:23:17ça a payé
01:23:19parce que globalement
01:23:21chacun a trouvé sa place
01:23:23l'Etat a été extrêmement moteur
01:23:25et vous l'avez tous souligné
01:23:27ça a été une réussite
01:23:29sur les pouvoirs régaliens de l'Etat
01:23:31qui s'est formidablement bien
01:23:33organisé pendant ces dernières années
01:23:35pour être au rendez-vous
01:23:37les collectivités locales ont joué leur rôle
01:23:39et les entreprises aussi ont joué
01:23:41un rôle important puisque encore une fois
01:23:4395% du coût de l'organisation
01:23:45des jeux a été financé par de l'argent privé
01:23:47aussi beaucoup grâce à l'implication
01:23:49des entreprises qui ont apporté un savoir-faire
01:23:51des moyens financiers
01:23:53et une mobilisation parce que derrière ces entreprises
01:23:55ce sont des centaines de milliers de collaborateurs
01:23:57qui sont extrêmement
01:23:59fiers et derrière ça a
01:24:01mobilisé aussi très largement
01:24:03donc je pense que ce pays
01:24:05et ça je pense que c'est un des enseignements
01:24:07majeurs est capable de s'organiser
01:24:09sur des grands moments
01:24:11on est aussi capable
01:24:13de se déchirer
01:24:15et se diviser
01:24:17mais quand même
01:24:19on peut aussi saluer que la France a été au rendez-vous
01:24:21parce que tout le monde a joué leur rôle
01:24:23et c'est pas que le comité d'organisation
01:24:25mais c'est bien quand même la réussite
01:24:27de tous ces acteurs là
01:24:29Et c'est terminé pour cette audition de Tony Estanguet
01:24:31c'était la star du jour
01:24:33à l'Assemblée Nationale
01:24:35il était auditionné aux côtés de Aurélie Sévigne
01:24:37adjointe aux délégués interministériels
01:24:39aux JO et paralympiques
01:24:41et aussi Mickaël Aloysio
01:24:43directeur général délégué du comité d'organisation
01:24:45de Paris 2024
01:24:47la séance est levée
01:24:49merci pour votre fidélité
01:24:51à très bientôt au coeur du travail parlementaire
01:24:53ciao ciao
01:25:15bravo
01:25:45oh mon dieu
01:26:15oh mon dieu