• il y a 2 mois
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00:00:00Bonjour à tous. Aujourd'hui on vous propose une matinale sur les produits fermiers. La
00:00:11présentation va se faire en deux temps. Une première partie plutôt introductive présentée
00:00:17par Sriset pour présenter le contexte agricole et le poids des productions fermières dans
00:00:24notre région Auvergne-Rhône-Alpes et ensuite on partira sur les enjeux de la qualité sanitaire
00:00:30de ces productions fermières. Donc là ce sera le SRAL qui fera cette partie à deux voix. Donc
00:00:39Laurent et moi-même pour le programme. Emeline je te laisse ta partie. Merci.
00:00:50Voilà c'est bon, ça s'affiche bien. Alors pour commencer de mon côté je voulais remercier
00:00:59Lorena Ventalon qui est arrivée, qui a rejoint notre équipe au 1er septembre pour me remplacer
00:01:07finalement en tant que chargée d'études et donc c'est elle qui a produit l'ensemble des données,
00:01:11des graphiques et des cartes qui vous sont présentées aujourd'hui dans cette partie
00:01:16introductive. Alors aussi l'ensemble de ces données qui sont présentées aujourd'hui sont
00:01:25issues des recensements agricoles 2010 et 2020. On a très peu de données sur la production
00:01:32fermière et donc on a uniquement le recensement agricole que l'on peut valoriser pour diffuser des
00:01:40données. Concernant les questions sur la transformation des produits agricoles c'est
00:01:47l'ensemble des exploitations recensées au ERA qui sont questionnées sur ces pratiques. Donc le champ
00:01:55des exploitations est exhaustif. Voilà c'était une petite précision avant de commencer. Alors
00:02:03sur cette première diapo qui illustre finalement le poids de cette pratique de transformation de
00:02:09produits agricoles, on peut constater qu'à l'échelle nationale 15% des exploitations
00:02:17réalisent une transformation de produits agricoles et ce ratio est plus élevé de 3,5 ou 4 points par
00:02:25rapport à la région Auvergne-Rhône-Alpes où on a 18% des exploitations qui transforment des produits
00:02:31agricoles. Au niveau national on constate que la transformation est très présente sur les bassins
00:02:41viticoles, les zones en vert foncé sur la carte de gauche. On repère bien la zone du Bordeaux,
00:02:47le linéaire de la Loire, on a aussi une petite tâche pour l'Alsace, on a le Bourgogne, le Côte
00:02:55du Rhône, les territoires du Côte du Rhône et du Languedoc aussi qui sont bien marqués. Et de
00:03:01façon plus globale on constate une concentration de cette pratique dans le quart sud-est de la
00:03:06France. En France métro les produits transformés concernent principalement les vins puisqu'on a
00:03:1420 500 exploitations qui transforment leur raisin et on a 16 500 exploitations qui transforment de
00:03:26la viande ou qui découpent de la viande. Donc c'est la deuxième catégorie de produits au
00:03:33niveau national. Et enfin au troisième rang on a les produits laitiers qui concernent beaucoup
00:03:38moins d'exploitations puisque la transformation en produits laitiers ne concerne que 7 500
00:03:46exploitations. Mais voilà c'est quand même deux fois moins que le nombre d'exploitations qui
00:03:51transforment de la viande. Donc les produits laitiers sont troisième rang mais sont quand même
00:03:56beaucoup moins concernés que la viande et le vin au niveau national. Voilà on peut passer à la
00:04:02diapositive suivante. Donc sur cette diapo je vais essayer de faire une comparaison entre 2010 et
00:04:122020. Pour faire cette comparaison de la pratique de transformation entre 2010 et 2020 il faut
00:04:19exclure la vinification à la ferme du champ des produits transformés puisque la question a été
00:04:25posée différemment en fait entre les deux recensements. Donc voilà pour faire la comparaison
00:04:32il faut bien exclure la vinification. Et donc en 10 ans la part des exploitations réalisant la
00:04:38transformation a presque doublé dans la région passant de 8 à 15%. En 2020 donc on compte 7 300
00:04:48exploitations qui transforment des produits agricoles sans compter la vinification et en
00:04:52incluant ce champ de la vinification on monte à 9 000 exploitations pour l'ensemble des produits.
00:04:59On peut passer à la diapositive suivante. Alors ici on a en fait une entrée par catégorie de
00:05:10produits. Donc dans la région en 2020 on a les trois principaux produits transformés sont les
00:05:17viandes. Donc la catégorie viande comprend la transformation de viande mais aussi la découpe
00:05:23de viande et on dénombre 2900 exploitations concernées. Ensuite on a les produits laitiers
00:05:29qui concernent 2200 exploitations. Et enfin les vins et autres alcools avec 1800 exploitations.
00:05:41Donc voilà c'est les trois principaux produits transformés. Vient ensuite la transformation de
00:05:47fruits. Donc elle n'est pas négligeable dans la région puisqu'elle concerne quand même près de
00:05:521200 exploitations. En revanche pour les autres catégories de produits le nombre d'exploitations
00:05:58concernées est beaucoup plus restreint. On est en dessous de 550 exploitations. Donc pour les
00:06:05légumes, les céréales, les huiles essentielles et hydrolat, les produits à base de miel, l'huile
00:06:12d'olive ou la transformation d'oléagine. L'ensemble de ces catégories, leur transformation est moins
00:06:19marquée. On peut passer à la diapositive suivante. Sur cette diapo, le graphique illustre la part
00:06:33d'exploitation réalisant une transformation par catégorie de produit au sein de la filière
00:06:42concernée. Et on peut constater que quel que soit le type de produit, les exploitations régionales
00:06:49sont plus concernées par la transformation que les exploitations au niveau national. Par exemple,
00:07:00pour la filière olive et donc pour la production d'huile d'olive, 35% des exploitations régionales
00:07:07ayant des surfaces en olivier transforment leurs olives. Donc on a 35% pour la région contre 33%
00:07:15en France métropolitaine. Donc c'est des taux qui sont assez proches pour la production d'huile
00:07:20d'olive. On n'a pas de gros écarts entre les pratiques régionales et nationales. Pour le vin,
00:07:27c'est plus du tiers des viticulteurs qui réalisent de la transformation à la ferme. Donc c'est quand
00:07:35même une pratique qui est assez fréquente. Pour le miel, c'est près d'un quart des apiculteurs de
00:07:42la région qui réalisent une transformation à partir des productions de leur ruche. Pour le
00:07:49lait, on constate une nette différence entre la région et la France métro. 18% des producteurs
00:07:55de la région transforment leur lait contre 10% seulement au niveau national. Donc là,
00:08:01on voit la région se caractérise par une production de fromage fermier plus importante
00:08:13qu'au niveau national. Pour la transformation de fruits, elle concerne 17% des arboriculteurs
00:08:21de la région et la transformation de légumes concerne 12% des producteurs de légumes. Pour
00:08:32la viande, c'est une catégorie de produits dont le nombre d'exploitation concerné par la
00:08:37transformation est le plus élevé dans la région. Néanmoins, il ne concerne que 12% des élevages
00:08:42pour la viande. Et enfin, la transformation de céréales et oléagineux à la ferme est une
00:08:50pratique qui reste peu fréquente avec moins de 2% des producteurs de céréales ou d'oléagineux
00:08:58qui sont concernés. Cela reste très restreint. Et pour finir, on peut passer à la dernière
00:09:07diapositive qui permet de faire un zoom par département. Sur le territoire régional,
00:09:15on constate que la pratique de la transformation est bien plus fréquente à l'est de la région.
00:09:19Les quatre départements de l'ex-région Auvergne sont en dessous de la moyenne nationale et par
00:09:30contre dans le Rhône, cette pratique de la transformation est très présente puisqu'elle
00:09:34concerne plus du tiers des exploitations. Cela peut s'expliquer en partie par la présence
00:09:41importante de la filière vin. Ensuite, on a aussi les deux Savoies, l'Ardèche et la Drôme qui se
00:09:48distinguent par un taux bien supérieur à la moyenne régionale. Pour le taux de transformation,
00:09:58sur la carte de gauche, on a un camembert par département qui représente la répartition des
00:10:10exploitations par catégorie de produits. Pour faire une analyse un peu rapide, on constate que
00:10:20la Haute-Savoie se démarque avec une forte représentation des produits laitiers tout comme
00:10:25la Savoie, le Puy-de-Dôme et le Cantal mais dans une moindre mesure. Les produits laitiers en bleu
00:10:31sont bien plus représentés. Pour la viande, ce sont les départements de l'Allier et de la Haute-Loire
00:10:38qui sont particulièrement concernés par cette catégorie de produits. Dans la Drôme, on a une
00:10:48catégorie d'autres produits qui est assez conséquente et elle se traduit par la production
00:10:56d'huile d'olive qui explique cette forte représentation des autres produits. En Ardèche,
00:11:05on a la châtaigne qui est transformée. On a les cultures fritières qui sont très importantes,
00:11:13ça vient de la châtaigne. Après, je ne vais pas aller forcément plus loin dans l'analyse. Je pense
00:11:21que pour une partie introductive, c'est assez suffisant. J'en ai fini. Je ne sais pas si vous
00:11:31avez des questions, si on fait d'abord les questions ou si on attend la fin. On peut passer
00:11:55à la suite. En tout cas, merci Emeline pour cette présentation qui montre bien le poids des
00:12:06productions fermières dans notre région et ça va bien faire le lien avec tout ce qu'on va vous
00:12:12raconter sur les enjeux de la maîtrise de la qualité sanitaire. Au SRAL, en 2018, les agents
00:12:23du pôle coordination ont lancé des travaux pour faire un état des lieux de la qualité sanitaire
00:12:27des productions fermières en vue de mobiliser sur ce sujet les services en charge de la sécurité
00:12:35sanitaire des aliments au sein des directions départementales en charge de la protection des
00:12:39populations puisque la région était touchée par de nombreuses alertes ETIAC. Le premier travail
00:12:47que le SRAL a fait, ça a été de retenir une définition pour le producteur fermier. La
00:12:57réglementation n'en donnant qu'une définition partielle aussi bien pour les œufs de poule,
00:13:03les viandes de volaille, les fromages, mais c'était assez incomplet. Pour la suite de nos
00:13:10travaux, on a fait une définition du producteur fermier, donc il a été considéré qu'un
00:13:16établissement producteur fermier est un établissement agricole transformant ou commercialisant les
00:13:22produits de ses élevages. Dans cette première approche, le SRAL a décidé de se focaliser
00:13:29uniquement sur les productions animales et les denrées alimentaires d'origine animale, le lait,
00:13:35les produits laitiers, les œufs, viandes, poissons et escargots. On peut passer à la
00:13:42diapo suivante. Là, on vous a montré une petite diapo qui montre un peu des cas de toxiques
00:14:00alimentaires collectifs dans les tiacs sur des produits fermiers de la région. Comme je vous
00:14:06disais, dans notre région depuis 2018, là j'ai repris les données que depuis 2018, on a eu quelques
00:14:13tiacs sur nos produits fermiers qui ont été fortement médiatisés, c'est pour ça que je
00:14:19les ai repris dans cette diapo. En 2018, on a eu des tiacs sur les reblochons avec 14 enfants,
00:14:276 qui ont été atteints de CHU, syndrome hémolytique urétique, des fromages qui étaient
00:14:34contaminés à la bactérie Echerichia coli, pour 26. Ensuite, en 2019, on a eu du Saint-Marcelin
00:14:42et du Saint-Félicien, là aussi, contaminés à la bactérie Echerichia coli, touchés par
00:14:56cette bactérie. En 2020, on a eu des cas plus rares avec un foyer d'encéphalithatique lié à
00:15:04la consommation de fromage de chèvre ou les crus. Il y a eu 42 cas de meningite, donc c'est la
00:15:11première fois que le virus se transmet par voie alimentaire. Et ensuite, en 2024, cette année,
00:15:17il y a eu quelques cas aussi de tiacs importantes avec des rappels sur du reblochon dû à la
00:15:24contamination par le staphylococque doré. Au printemps, on a eu des saucissons dans la Loire,
00:15:31contaminés par des salmonelles. On a eu 12 cas de 12 personnes touchées. Et cet été,
00:15:38le dernier, la grosse crise, on a eu un rappel important de la part d'un producteur fermier
00:15:46dans le Cantal, avec du fromage de type Saint-Nectaire, contaminé à la salmonelle. Il y a
00:15:54eu 90 personnes malades. C'est une illustration, ce n'est pas représentatif de ce qui se passe
00:16:01dans la région, mais c'est aussi pour vous montrer que du fait de notre filière de production
00:16:09fermière importante, on peut quand même être assez touché.
00:16:13On peut passer à la suivante.
00:16:17Diapo suivante. Ça ne bouge pas ? Oui, voilà.
00:16:28Donc ici, on vous montre une diapo. Le SRAL édite chaque année le bilan des alertes et des
00:16:38non-conformités issues de ces établissements qualifiés producteurs fermiers dans la région.
00:16:42Pour commencer, on vous donne quelques définitions pour vous expliquer la différence entre les
00:16:49alertes et les non-conformités. Un produit non-conforme, c'est un produit qui peut avoir
00:16:57des non-conformités portant sur l'environnement de production ou sur des produits alimentaires.
00:17:05Les produits sont dangereux ou susceptibles de l'être. Ça peut être des contaminations
00:17:09bactériennes ou chimiques, mais qui ne sont pas mis sur le marché et qui sont encore sous le
00:17:15contrôle direct de l'exploitant. Ensuite, on peut avoir les alertes.
00:17:20Donc là, c'est la denrée. Elle est dangereuse ou susceptible de l'être.
00:17:24Mais là, pour le coup, la denrée n'est plus sous le contrôle direct de l'exploitant.
00:17:30Et là, l'exploitant va faire un retrait-rappel qui est effectué pour arrêter le danger.
00:17:40Donc le retrait, c'est l'exploitant qui va retirer les denrées chez les distributeurs et le rappel,
00:17:48donc là, la denrée est chez le consommateur. Donc là, on va demander, ça s'appelle le
00:17:53professionnel ou l'État, va demander au consommateur de détruire cette denrée.
00:18:00Un petit peu pour que vous ayez un peu les notions de ces termes qui sont utilisés.
00:18:08S'agissant du tableau que l'on vous présente, dans notre région, en 2023, on a eu 516 non-conformités,
00:18:20incluant les non-conformités, je vous ai expliqué, plus les alertes.
00:18:24Et pour les produits fermiers, on a eu 190 non-conformités qui ont concerné un établissement
00:18:30de producteurs fermiers. Sur les alertes, nous avons eu 145 qui ont concerné un établissement
00:18:41qualifié producteur fermier, ce qui n'est pas négligeable pour notre région. Et donc voilà,
00:18:48ça montre bien que le poids des produits fermiers dans les alertes est vraiment significatif.
00:18:55Et en termes de denrées concernées par ces non-conformités, pour un producteur fermier,
00:19:03nous avons eu 180 non-conformités qui ont concerné un fromage au lait cru. Donc soit 95% des cas,
00:19:10ça concerne un fromage au lait cru, ce qui est logique vu la prépondérance de cette filière
00:19:18dans notre région, ce que nous a montré Emeline tout à l'heure. Et sur les dangers,
00:19:24pour les denrées concernées par ces non-conformités, on retrouve à 46% des non-conformités le germe
00:19:34Listeria monocytogenes. Voilà un petit peu sur ce bilan en 2023, sur les alertes et les
00:19:45non-conformités. Donc là on va passer en revue rapidement, il n'est pas question de faire un
00:19:55cours de microbiologie, mais l'objectif de cette séquence est de vous expliquer les liens entre
00:20:04le réservoir de ces bactéries et la contamination du produit, et pourquoi on peut retrouver ces
00:20:13dangers dans nos productions fermières. Voilà donc les 4 germes les plus répandus dans les
00:20:21événements sanitaires, on a Listeria monocytogenes, on a Echerichia coli antihémorragique, on a
00:20:29Salmonella et le Staphylococcus doré avec la production de toxines. Donc ce sont vraiment
00:20:34les 4 germes les plus répandus et qui sont également les plus surveillés par les professionnels.
00:20:41Donc après je vous ai mis un petit lien en bas si vous voulez en savoir plus sur ces dangers,
00:20:48donc sur le site de l'ANSES qui explique vraiment très bien ce que je vais vous raconter rapidement.
00:20:55Allo ? Oui Catherine ? Oui ? Est-ce que vous pouvez couper le son s'il vous plaît ? Oui.
00:21:08C'est bon j'ai coupé le micro, tu peux continuer. Merci. Donc là c'est une petite diapo sur
00:21:16Listeria monocytogenes, c'est important de vous faire cette présentation sur ce germe parce qu'il
00:21:22est quand même rencontré à 46% des événements, il y a eu pas mal de retraits rappels sur nos
00:21:30produits. Donc au tout départ qu'est-ce que c'est ? C'est une bactérie, c'est un petit bassin
00:21:35grain plus, et qui se développe à des températures assez larges de moins de 2° à 45°. Donc c'est un
00:21:41germe psychotrophes qui peut croître aux températures de réfrigération, donc c'est ça
00:21:46qui est aussi important, il persiste dans les ateliers de transformation. Donc c'est un germe
00:21:53qui est vraiment responsable d'un nombre important de Listerios, et donc sur ses sources de
00:22:01contamination, il est présent dans le sol, il est répandu dans l'environnement, les animaux
00:22:06d'élevage l'hébergent naturellement, et on le retrouve dans le tube digestif, et également dans
00:22:13les ensilages mal conduits. Donc c'est vraiment le réservoir important, et les aliments concernés,
00:22:21donc ça va être les fromages à pâte molle ou lait cru, pâte pressée non cuite, et à croûte fleurie.
00:22:27Donc sur les populations concernées, ce sont les personnes sensibles, les femmes enceintes,
00:22:33les personnes immunodéprimées, les personnes âgées. Je vous ai mis rapidement à droite les
00:22:39recommandations aux consommateurs, donc vous pourrez en prendre connaissance après, je ne vais
00:22:45pas vous faire vraiment la liste des recommandations, mais c'est à noter que sur la température de
00:22:54réfrigération de votre frigo, qu'il doit être maintenu à 4 degrés et le nettoyer régulièrement.
00:23:00J'ai une question, quels sont les chiffres de rappel alertes pour les produits issus des IAA ou
00:23:14des laiteries ? Je laisserai peut-être Laurent compléter, mais on n'a pas cette donnée-là,
00:23:27là je ne l'ai pas, mais si vous voulez je pourrais vous les transmettre, on doit les avoir. Donc c'est
00:23:34uniquement pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, c'est ça ? Oui, c'est Jean qui a posé la question,
00:23:41parce qu'en fait vous nous avez décrit des impacts finalement concernant la filière fermière,
00:23:50ce qui est l'objet de votre présentation aujourd'hui, mais en même temps je me posais
00:23:56la question sur les produits qui sont issus des IAA ou des laiteries, de façon à peut-être
00:24:03à relativiser le risque, parce que quand on entend ce que vous dites, on pourrait à un moment donné
00:24:09concevoir qu'il y a peut-être plus de risques d'avoir des problèmes liés à la consommation
00:24:18de produits fermiers que de produits issus des industries agroalimentaires ou de laiteries,
00:24:22et ça je ne sais pas moi là-dessus. C'était la nature de la question,
00:24:26c'est de relativiser le risque. Est-ce qu'on peut couper les micros ceux qui ne parlent pas,
00:24:40parce que je vous cherche, mais en même temps je trouve qui parle en offre ? La différence entre
00:24:46les industriels et les producteurs fermiers c'est tout bêtement aussi sur les volumes de production,
00:24:50c'est-à-dire qu'un industriel va faire des volumes beaucoup plus importants, il va vendre sur tout
00:24:55le territoire national, voire exporter, donc on va avoir beaucoup plus de personnes qui vont
00:25:00être exposées si jamais il y a une alerte. Mais c'est vrai que dans les faits, les dangers sanitaires
00:25:08sont les mêmes, et au niveau de la fréquence, alors moi de l'expérience que j'ai eue sur deux
00:25:11départements, Isère et Haute-Loire, en nombre d'alertes par rapport au pourcentage, je pense
00:25:18qu'il y a quand même, c'est à peu près la même chose. Après c'est vrai qu'on a quand même
00:25:24rarement des industriels qui ont une maîtrise du process très mauvaise, alors qu'on peut avoir
00:25:28des situations qui sont vraiment très défavorables chez les producteurs fermiers. Et le problème des
00:25:32producteurs fermiers, c'est que généralement ils sont moins formés, et c'est surtout qu'on a des
00:25:37productions beaucoup plus à risque sur le lait cru, et on le sait très bien par rapport au
00:25:42staphylococque, aux échalichia coli antérotoxinogènes, par rapport au salmonelle, on a des vrais dangers
00:25:47sur le lait cru, d'ailleurs c'est un sujet intimement, la Direction Générale de la Santé
00:25:52a bien rappelé dans un courrier co-signé avec la Direction Générale de l'Alimentation cet été,
00:25:56qu'en dessous de 5 ans, il n'y avait aucune consommation de produits au lait cru, et c'est
00:26:02vrai que les producteurs fermiers font par exemple plus de fromage au lait cru, donc par rapport à ça,
00:26:05il y a aussi une vigilance à avoir. Merci Charlotte, qui est complète.
00:26:14Juste en attendant de retrouver la diapo Stéphanie, Laurent Robert, je repense au colloque qu'on a
00:26:32pu vivre ensemble l'an dernier à Aurillac sur le fromage au lait cru, et c'est vrai que ça peut être
00:26:36perturbant pour quelqu'un comme moi, c'est un consommateur et qui a un degré de compétence
00:26:41moins par rapport à vous, finalement on entendait durant deux jours toutes les vertus aussi du
00:26:47fromage au lait cru, les bénéfices santé qui commencent à être explorés, donc j'imagine
00:26:52qu'on est sur un fil en permanence entre bénéfices et risques. Alors ça on y revient,
00:26:59on y revient fortement suite au dernier cas qu'il y a eu sur ça, et il y a même une
00:27:06inspection nationale qui est menée au niveau de certains SICO et de certaines AOP pour faire
00:27:12passer l'utilisation de lait thermisé ou pasteurisé pour certaines productions qui
00:27:19historiquement ne sont autorisées par le cahier des charges de l'AOP à ne faire que du lait cru.
00:27:24Ça c'est un message qui évolue vraiment fortement en ce moment, du fait effectivement de tous les
00:27:30cas qu'on a eu d'enfants décédés ou alors handicapés gourdement agis. Donc là c'est
00:27:39plus trop ce qui est porté, les avantages semblent quand même bien inférieurs aux inconvénients.
00:27:46Après Laurent, sur les collocs auxquels on a assisté, moi je sais que j'avais assisté en 2020
00:27:51et puis l'année dernière à Aurillac, après ce sont des collocs portés par l'INAO donc
00:28:00aussi ce sont des professionnels donc c'est normal aussi de porter aussi des messages
00:28:07positifs sur ces produits-là, parce qu'ils existent évidemment, mais nous notre rôle en tant
00:28:14que service de l'État est bien aussi d'informer ces professionnels de ces dangers-là, ils existent
00:28:22vraiment. Peut-être passer Laurent le diaporama pour qu'on continue sur...
00:28:33Voilà donc là c'est vraiment un schéma pour vous expliquer en fait le lien entre les réservoirs,
00:28:47les sources de contamination du lait à la ferme. Donc la bactérie, comme j'ai dit tout à l'heure,
00:28:56elle se retrouve, elle est portée par les animaux, les bovins, ils peuvent contaminer les fesses,
00:29:03la litière et l'eau d'abreuvement et le matériel de traite. Donc les ensilages aussi mal conduits
00:29:10peuvent être aussi à l'origine de la contamination des ruminants et les conditions dans les ateliers
00:29:18de transformation avec l'humidité et la chaleur peuvent favoriser le développement de cette
00:29:25bactérie. Donc voilà c'est un peu, vous pouvez montrer un peu les sources, le lien entre les
00:29:32réservoirs et la contamination dans les ateliers. Comme je vous ai dit tout à l'heure, cette bactérie
00:29:37une fois que les ateliers ont cette bactérie, il est très difficile de s'en séparer du fait de
00:29:44sa capacité de développement. Voilà, on peut peut-être passer rapidement, voilà.
00:29:53Voilà donc également une autre bactérie, Cherichia coli anti-hémorragique. Donc c'est quoi ? C'est une
00:30:03bactérie de la famille des entérobactéries Grammine négative qu'on retrouve en fait dans
00:30:08le microbiote humain et des animaux et dont certaines sont pathogènes. Voilà donc on en a
00:30:15cinq en tout pour le moment qui sont déclarées très pathogènes. Donc dans notre région pour 2023,
00:30:23on aura, on a eu 28% des événements sanitaires qui ont déclaré cette bactérie. Donc l'éthiaque
00:30:31et Cherichia coli anti-hémorragique sont rares mais sont très graves pour les jeunes enfants. Donc
00:30:38avec un impact médiatique très fort. Donc c'est pour ça que ce germe doit être surveillé par les
00:30:45professionnels. Donc c'est le tube digestif des animaux, des bovins qui est le principal réservoir
00:30:53de cette bactérie. Donc les ruminants peuvent être porteurs sains et participent à la contamination
00:30:59de l'environnement. Et des litières avec une mauvaise maîtrise au niveau de l'atelier,
00:31:04ça peut contaminer ensuite le lait. Voilà, on va passer à la suite.
00:31:14Voilà donc ce que, voilà je vous ai mis cette diapo aussi pour vous rappeler qu'en fait en
00:31:232019 suite à la grosse crise qu'il y a eu sur le reblochon, donc il y a eu des recommandations
00:31:29qui ont été énoncées par le ministre en 2019 et qui ont été communiquées par les DPP sur les
00:31:39recommandations sur le lait et les fromages au lait cru, ce que vous a dit tout à l'heure
00:31:43Charlotte. Donc sur l'interdiction, voilà la recommandation de ne pas faire consommer du
00:31:50lait cru, des fromages au lait cru aux enfants de moins de 5 ans du fait donc du développement de
00:31:59cette bactérie et de l'aggravation des cas sur ces enfants qui peuvent se transformer en chus.
00:32:06Également donc les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées, voilà. Donc c'est
00:32:12aussi ces recommandations que là on souhaite aussi porter.
00:32:15Pardon mais qu'est-ce que c'est un chus ?
00:32:21C'est un syndrome, oui, un syndrome hémolytique urétique, donc en fait c'est vraiment donc au
00:32:28départ ça va être des diarrhées sanglantes et après ça peut être aussi donc un arrêt
00:32:32de fonctionnement des reins pour les enfants avec voilà une aggravation également neurologique.
00:32:39Donc voilà c'est très grave. Donc ça peut être des enfants qui peuvent être vialisés à vie.
00:32:45C'est ce qu'il y a eu dans les pizzas buitonnies, pour ceux qui ont lu l'histoire, c'était le même
00:32:52germe, donc effectivement c'est des enfants qui vont se retrouver en réa, qui peuvent mourir,
00:32:56s'ils s'en sortent, généralement effectivement ils ont les reins qui sont HS, ils peuvent avoir
00:33:03des grosses séquelles aussi neurologiques avec des handicaps lourds moteurs et neurologiques,
00:33:09des retards de développement. Donc c'est très très grave, effectivement.
00:33:14Et là je voulais parler de Staphylococcus aureus, donc voilà c'est important aussi de parler de ce
00:33:27germe parce qu'on peut le retrouver fréquemment dans le lait puisqu'en fait on le retrouve partout,
00:33:36on le retrouve sur notre peau et les muqueuses des animaux et sur la peau des trillions contaminés,
00:33:42voilà c'est son principal source, son réservoir. Donc le germe en lui-même n'est pas dangereux
00:33:53mais c'est la toxine qui peut produire l'antérotoxine qui est responsable de Tiac,
00:33:59donc c'est pour ça que c'est vu qu'on le retrouve quand même assez souvent et si l'animal a des
00:34:05plaies ou des mammites, puisque ce germe est responsable de mammites, donc c'est pour ça qu'il
00:34:11doit être très surveillé et donc la contamination du lait et au final du produit fini peut être
00:34:20faite par ce germe. Donc là les aliments concernés, ça peut être tous, mais là ce qui nous concerne
00:34:27c'est les fromages au lait cru, les produits carnés. Donc après c'est pas le germe en lui-même
00:34:37et bon il faut attendre un certain nombre, enfin les professionnels surveillent ce germe-là par
00:34:46rapport à leur quantité. Ensuite je vais terminer sur Salmonella, c'est vraiment un germe très
00:34:56important, responsable de Salmonellose, donc 39% de cas de toxi-infection collective. C'est une
00:35:07bactérie du genre des enterobactéries, donc on le retrouve dans les tubes digestifs des animaux
00:35:16domestiques, les volailles, les robinons et les porcs, mais aussi des animaux sauvages. Donc on peut
00:35:24le retrouver dans les déjections animales, dans les fécès et ensuite ça peut contaminer l'eau,
00:35:29l'aliment et ensuite le lait. Donc ça concerne vraiment beaucoup beaucoup de produits, il est
00:35:37extrêmement surveillé, d'ailleurs c'est un critère de sécurité au terme de la réglementation
00:35:43européenne. Ce germe-là également fréquent peut se retrouver, donc là j'ai noté 4% lors des
00:35:52événements sanitaires, pour cette présentation sur les germes. Ensuite une partie un peu plus
00:36:11rassurante pour ne pas trop vous inquiéter, donc voilà tous ces dangers-là sont maîtrisés,
00:36:20en tout cas les professionnels comme l'État mettent en place des actions pour gérer ces
00:36:26risques. Donc à la ferme, en élevage comme un atelier de transformation, on peut retrouver
00:36:33tous ces réservoirs, les réservoirs et donc les germes peuvent se développer, mais les professionnels
00:36:40mettent en place des approches préventives et surtout appliquent des bonnes pratiques d'hygiène
00:36:44à la ferme et à l'atelier de transformation pour éviter la contamination du lait, en tout cas des
00:36:50produits finis. Donc avant tout c'est mettre en place des actions pour avoir des animaux
00:36:57propres avant la traite et entretenir les litières, c'est également une salle de traite propre et des
00:37:02trillons propres et secs, c'est également aussi vérifier, maîtriser la santé des animaux,
00:37:09c'est aussi mettre en place des mesures de biosécurité, c'est ce que je disais attention
00:37:14aux oiseaux dans les ateliers aussi de transformation à la ferme qui peuvent être porteurs de ces germes,
00:37:20c'est une alimentation bien stockée également dans un environnement propre puisqu'on a vu
00:37:26tout à l'heure que les ensilages mal gérés pouvaient être source de contamination, et puis
00:37:32au niveau de l'atelier de transformation c'est évidemment mettre en place un plan de maîtrise
00:37:37sanitaire PMS selon la méthode HACCP à l'atelier de transformation, ça va être, je vais y aller
00:37:44rapidement pour ceux qui ne connaissent pas, c'est vraiment mettre en place les bonnes pratiques
00:37:48d'hygiène à l'atelier, c'est identifier tous les dangers qui peuvent contaminer le produit,
00:37:55les matières premières et les produits finis, et mettre en place des actions correctives si jamais
00:38:02le danger est présent. Et en deuxième temps ça va être par les agents de l'état avec la
00:38:10réalisation des contrôles officiels par les inspecteurs au sein des DPP, donc ça va être
00:38:16la vérification de la conformité à la réglementation sanitaire des ateliers de transformation, ça va être
00:38:23aussi la mise en place de suites administratives et pénales en cas de non-conformité, et puis bien
00:38:28sûr c'est la gestion des alertes et des non-conformités. Voilà donc ça c'est le travail
00:38:35de nos inspecteurs, Laurent va vous présenter les travaux, le bilan sanitaire de ces contrôles
00:38:47officiels. Si vous avez des questions selon déjà peut-être sur ces parties là que je viens de
00:38:55présenter, s'il n'y en a pas on peut passer à la suite. Je passe à la suite, effectivement comme
00:39:13l'a dit Stéphanie, on va rentrer un peu plus dans du concret de ce que l'on a pu porter au sein
00:39:20du pôle coordination, et comme l'a indiqué Stéphanie en introduction, en 2018 on a commencé
00:39:27à travailler sur ce sujet de la qualité sanitaire des produits ou des productions
00:39:32fermières, et on a commencé en regardant au départ, essayer de faire l'état des lieux sur d'abord qui
00:39:41sont ces producteurs, qui sont ces établissements, pour après ensuite aller appréhender la qualité
00:39:46sanitaire de leur production. Et donc ça a été mené en s'appuyant sur les données qui étaient
00:39:53disponibles à notre disposition au sein du système d'information de la DGL, et puis de trouver à
00:40:01l'intérieur de tous les établissements qui font l'objet de contrôle, quels sont ceux que l'on
00:40:05peut raccrocher à la définition qu'ont ces données que Stéphanie a rappelé en introduction. Donc il
00:40:10nous fallait pouvoir identifier des établissements où on avait de l'élevage, donc ce qui a pu être
00:40:17fait, et en même temps qui ont une unité de transformation de commercialisation de denrées.
00:40:24Et la conjonction de ces deux informations nous a permis d'identifier les établissements que l'on
00:40:30a vus comme répondant à la définition du producteur fermé qu'on s'est donné. Et c'est un travail qui
00:40:36est reconduit tous les ans, donc là vous avez à l'écran les derniers chiffres, ceux qui valent
00:40:41pour l'édition faite en 2024 mais qui est basée sur la situation 2023. Donc plus de 4000 établissements
00:40:51qu'on peut identifier comme qualifiés producteurs fermiers, c'est-à-dire répondant à notre définition,
00:40:55avec au départ bien entendu un nombre d'exploitations agricoles qui sont présentes,
00:41:01enfin qui constituent en fait le socle de la définition du producteur fermier, donc avec
00:41:06une part importante d'élevage de ruminants, que ce soit des bovins ou des ovins qu'après. Et après,
00:41:12donc en venant confronter avec les denrées produites ou les ateliers de transformation,
00:41:19on peut comme ça ranger ces établissements en fonction de grandes filières ou grands types
00:41:25de production. On a donc quelques 2400 établissements qui sont identifiés producteurs
00:41:32fermiers qui vont pouvoir se ranger dans la catégorie, dans la typologie de production
00:41:39des laits et produits laitiers. Alors on n'est pas raccord avec les chiffres que a présentée
00:41:45Emeline tout à l'heure, on n'a pas forcément la même définition et puis on n'a pas forcément
00:41:50tout à fait les mêmes sources d'informations. Là sont exploitées les données qui sont disponibles
00:41:56dans le système d'information de l'alimentation, donc tout ce qui va être connu au travers des
00:42:00déclarations des professionnels ou des raccrochements, des raccordements avec d'autres
00:42:06bases de données, par exemple celle qui fait l'identification des exploitations d'élevage
00:42:09des animaux. Donc on va avoir, mais de manière évidente, des chiffres qui ne sont pas pile poil
00:42:17les mêmes, mais on va retrouver quand même de grandeur. On est un peu plus généreux par
00:42:21exemple pour les établissements que l'on met dans les laits et produits laitiers. Le CRIZET nous
00:42:26indiquait tout à l'heure quelques 2200 exploitations, là on est à 2400. On n'est pas non plus sur des
00:42:32chiffres qui sont excessivement différents. Et cet exercice donc il est reconduit tous les ans,
00:42:40et il nous sert aussi à pouvoir aller porter la bonne parole auprès des différents partenaires.
00:42:48Et c'est quelque chose que vous pourrez retrouver sur le site internet de la DRAF, pour qu'après
00:42:55tout à chaque cas aussi le grand public, mais les partenaires de la DRAF avec lesquels on travaille
00:43:00pour les mobiliser, qui est mis à disposition de tous. Pour présenter un tout petit peu les
00:43:07établissements qu'on a identifié, comme on l'a vu aussi avec la présentation du CRIZET,
00:43:12la grande majorité ou un très grand nombre de ces producteurs qualifiés fermés que l'on peut
00:43:17retrouver, sont identifiés dans la typologie, dans la production des laits et produits laitiers.
00:43:23Alors encore une fois, c'est lié à l'importance des fromages produits sous signe de qualité et
00:43:30de l'origine. Pour en citer quelques-uns, le Saint-Nectaire, le Roblochon, le Piconon,
00:43:34pour la partie Savoie, la partie Puy-de-Dôme-Cantal et pour la partie Ardèche-Drôme.
00:43:39Donc c'est des choses que l'on a déjà entendues. On a ensuite tout ce qui va concerner le secteur
00:43:45des produits à base de viande ou de la viande directement, avec la vente de poules à la ferme,
00:43:54les ventes de viande en caissettes ou les produits charcuterie, salaison, conserve, etc.
00:44:01Une fois qu'on a bien identifié quels sont les établissements qui nous intéressent,
00:44:11en ce sens qui répondent à la définition qu'on s'est donnée, on peut aller regarder
00:44:15ensuite les résultats des contrôles officiels qui sont menés par les agents des services en
00:44:21charge de la sécurité sanitaire des aliments dans les directions départementales, en charge de la
00:44:26protection des populations. Pour 2023, c'est plus de 1000 inspections qui ont été conduites dans
00:44:33un établissement qualifié producteur fermier au titre de l'hygiène alimentaire. C'est une part
00:44:41qui n'est absolument pas négligeable dans l'ensemble des contrôles réalisés dans ce domaine par les
00:44:46collègues en département. C'est à peu près 40% des contrôles qu'ils ont réalisés dans le domaine
00:44:52de l'hygiène alimentaire. Ce que vous avez dans le graphique en dessous, ça va être le résultat de
00:45:00ces inspections. Le résultat de l'inspection permet de donner la mesure du niveau de maîtrise des
00:45:07risques par le professionnel, c'est-à-dire est-ce qu'il arrive à mettre en œuvre des pratiques ou
00:45:14une organisation par rapport à les risques sanitaires liés aux matières qu'il travaille
00:45:22et au process qu'il met en œuvre pour transformer les produits, puisqu'il a la responsabilité de
00:45:28maîtriser ces risques sanitaires. Dans l'ensemble, pour les producteurs fermiers, les contrôles sont
00:45:35majoritairement conformes. Il y a quelques disparités en fonction des types de production,
00:45:40il y a un peu plus de situations non conformes par rapport à la maîtrise des risques pour les
00:45:44établissements producteurs fermiers quand ils sont dans le secteur des viandes que dans le secteur
00:45:49des laits et produits laitiers. Quand les situations sont constatées non conformes par les collègues
00:45:56en département, bien entendu, ils ne laissent pas la situation comme ça. Il y a des suites qui sont
00:46:04données à ces défauts qui sont constatés. Sur la partie droite, il y a les différentes suites qui
00:46:12sont données au constat. La très grande majorité sont des avertissements. Les défauts ne sont pas
00:46:17si graves. Le professionnel est rappelé à la réglementation et bien entendu, il doit corriger
00:46:23les défauts qui ont été constatés. Quand les défauts vont être un peu plus graves, il y a
00:46:27des mises en demeure. Pour le coup, le professionnel est contraint de se mettre en conformité et pour
00:46:38vérifier qu'il a fait ce qu'il faut, il est recontrôlé après. Et enfin, quand il y a carrément
00:46:45une perte de maîtrise des risques, le professionnel, c'est la dernière ligne, le dernier cas, peut
00:46:52se voir sanctionné par une décision administrative de fermeture ou d'arrêt d'activité. Ça n'arrive
00:46:59pas si souvent, ça arrive et on arrête le risque et on laisse le professionnel corriger ses défauts
00:47:10pour reprendre ensuite son activité et il est aussi recontrôlé pour pouvoir reprendre son activité.
00:47:15Qu'est-ce que tu as d'un autre filière ? Ce n'est pas les filières végétales, la dernière ligne de
00:47:21plantes blanches ? Non, comme l'a indiqué Stéphanie, on ne s'intéresse qu'aux productions issues des
00:47:28élevages, donc que sur les denrées animales ou d'origine animale. On n'a pas pris en compte les
00:47:35denrées végétales ou d'origine végétale. On verra peut-être à le travailler à partir de l'année
00:47:40prochaine puisque ça revient dans le champ de compétences de l'agriculture liée à la mise
00:47:48en place de la police sanitaire unique et dans l'autre filière que l'on a dans le graphique c'est
00:47:53tout ce qu'on n'arrive pas à bien ranger dans abattage viande, lait, produits laitiers, les
00:47:59oeufs et ça va être notamment les productions à base de poissons ou à base d'escargots ou tout
00:48:07ce qu'on n'arrive pas à identifier parce que dans le système d'information de l'alimentation il n'y a
00:48:12pas suffisamment de précisions ou de détails quant à la denrée produite ou produits transformés
00:48:19dans les ateliers de transformation des exploitations agricoles. Mais en tout cas il n'y a pas de végétaux.
00:48:26Je continue ?
00:48:35Oui vas-y Laurent.
00:48:39Alors au final puisque les établissements sont contrôlés une première fois et puis si les
00:48:46défauts sont graves ils sont enjoints de se remettre en conformité et recontrôlés après
00:48:53et au bout on peut faire une photo à la fin au terme du cycle d'inspection de l'année et donc
00:49:01sur ces quelques établissements qui ont été contrôlés on a quasiment à peu près
00:49:08les deux tiers qui ont un niveau de maîtrise intersatisfaisant pour un
00:49:13établissement qualifié producteur fermé donc c'est la part verte dans le camembert. Globalement les
00:49:20établissements ont un niveau de maîtrise du risque sanitaire qui est satisfaisant. La deuxième
00:49:27part c'est la part rose c'est les niveaux de conformité qui sont mineurs c'est le niveau
00:49:33qui est dit acceptable et un tout petit talent qui reste alors qui reste parce que les mises
00:49:40en demeure sont parfois longues les recontrôles n'ont pas pu être fait pour vérifier et réévaluer
00:49:46le niveau de maîtrise du risque après la remise en conformité de l'établissement par l'exploitant.
00:49:53Pour illustrer un peu plus la nature des difficultés des défauts des non conformités
00:50:03que les agents inspecteurs constatent au moment des contrôles et dans la logique de pouvoir
00:50:08prendre compte après aux partenaires de la situation sanitaire en rentrant dans le détail
00:50:13pour pouvoir les mobiliser et que ensuite ces partenaires de la drafe accompagnent les
00:50:18producteurs transformateurs pour améliorer leur pratique, changer leur process, on rencontre
00:50:25aussi des défauts et de ces non conformités qui sont constatés. Alors le point qui est le plus
00:50:31fréquemment constaté comme posant problème comme non conformité très fréquente c'est ce qui est
00:50:37le nettoyage et la désinfection des équipements illocaux. Alors pas de tous les locaux mais en
00:50:42moins de ceux de l'atelier de transformation. Et comme Stéphanie l'a prévu, il y a pour certains
00:50:49pathogènes une fois que c'est rentré dans l'atelier de transformation c'est difficile
00:50:54de s'en débarrasser et donc il y a assez souvent des défauts des non conformités par rapport à
00:51:01ces nettoyages désinfections des endroits où l'agriculteur vient faire la transformation à la
00:51:08ferme. Ensuite il va y avoir ce qui concerne les défauts de maintenance des équipements et des
00:51:16locaux qui sont utilisés pour la transformation. Alors en creuse ça peut relever aussi, révéler
00:51:22pardon, des difficultés à suivre les investissements qui peuvent être requis pour garder des locaux
00:51:29qui vont être intègres pour faire la transformation, enfin locaux et équipements pour faire la
00:51:34transformation. Ensuite il y a ce qui va concerner la conformité des produits finis, les mesures de
00:51:42maîtrise de la production, donc là on va être plus sur des défauts par rapport aux dispositions que
00:51:48le professionnel prend et met en oeuvre pour s'assurer par lui même qu'il va élaborer et
00:51:53qu'il commercialise des produits qui sont sans danger. Donc ça va être la notion d'autocontrôle,
00:51:58donc comment le professionnel vérifie par lui même que les denrées qu'il va après
00:52:06commercialiser ne contiennent pas de pathogènes. On va avoir aussi dans cette double catégorie
00:52:15conformité des produits finis, mesures de maîtrise de la production, ce qui va concerner les problèmes
00:52:21de température de stockage et de conservation à la fois des matières premières et des produits
00:52:26finis. Et enfin dans le top que je mets des non-conformités les plus fréquentes, il y a les
00:52:36non-conformités par rapport aux travailleurs et opérateurs de la transformation, de quoi ils aient
00:52:43bien des équipements pour eux, notamment pour se laver les mains. C'est la dernière ligne,
00:52:49équipements mis à disposition des personnels. Enfin pour aller aussi un peu plus loin dans les
00:52:57défauts et non-conformités, il y a dans certaines inspections, pas toutes parce qu'on ne le prévoit
00:53:03pas, mais au moins celles qui sont liées à la transformation laitière et aux produits à base
00:53:11de poissons ou d'escargots, des choses qui sont notées dans la partie liée à l'élevage,
00:53:17qui peuvent tout aussi impacter la maîtrise du risque sanitaire. C'est à peu près un quart des
00:53:25inspections dans ces domaines, dans ces secteurs lait, produits laitiers et puis transformation
00:53:32de poissons et d'escargots, où on a un défaut, une non-conformité qui se rapporte à l'élevage.
00:53:40C'est assez souvent et même très fréquemment, ce qui va concerner la pharmacie vétérinaire,
00:53:45on va trouver des produits pharmaceutiques pour les animaux qui sont plus bons ou qui
00:53:52ne sont pas conformes dans l'élevage. Et je te redonne la parole Stéphanie pour terminer cette présentation.
00:54:04Merci Laurent. Voilà donc là c'était une des dernières diapos de notre présentation,
00:54:12où nous on va vous expliquer un peu notre rôle au sein du SRAL sur l'amélioration de la qualité
00:54:19sanitaire de ces produits fermiers. Donc face à tous ces constats, notamment sur le nombre
00:54:25d'alertes et le bilan des contrôles sur la situation sanitaire, un plan cadre régional
00:54:32a été mis en place en 2020 avec l'appui des directions départementales pour essayer
00:54:42d'améliorer la situation sanitaire de ces productions fermières. Donc on a travaillé
00:54:47sur ces actions-là et deux axes ont été identifiés sur ces actions. Donc un premier
00:54:56axe sur l'amélioration de l'efficience des services sanitaires, donc c'est qu'est-ce
00:55:02qu'on peut mettre en oeuvre pour accompagner également nos directions, nos inspecteurs au
00:55:10sein des directions départementales. Et ensuite on a eu un deuxième axe, c'est le côté professionnel,
00:55:19quelles actions peuvent-elles être mises en place pour améliorer cette situation sanitaire. Donc sur
00:55:30le premier axe, c'est toutes les actions qui concernent la formation, les compétences de nos
00:55:36inspecteurs. Donc depuis 2020, on a mis en place des formations spécifiques sur des besoins
00:55:44particuliers que les inspecteurs ont sur les productions fermières pour améliorer, par
00:55:50exemple, la mise en oeuvre des contrôles. On a également mis en réseau d'échanges de correspondants
00:55:57produits fermiers, donc des inspecteurs au sein des DPP chevronnés se réunissent régulièrement
00:56:06pour échanger sur les bonnes pratiques, sur ces contrôles. Et puis on a également mis en oeuvre
00:56:14la production des fiches bilans sanitaires de façon annuelle, donc c'est ce que Laurent vous
00:56:20a présenté, donc à destination des DPP également pour avoir un bilan, un état des lieux de leur
00:56:27contrôle, mais aussi ces bilans sont également transmis et présentés auprès des organisations
00:56:34professionnelles et des partenaires. Donc ça c'est vraiment des choses qui sont devenues
00:56:42pérennes pour nos services. Et ensuite on a également tout un volet sur la coopération avec
00:56:50les partenaires, donc où on représente également chaque année ces bilans également pour échanger,
00:56:59également essayer de voir avec eux quelles actions peuvent être mises en place à la suite du bilan
00:57:06de ces contrôles. Donc voilà, nos actions de sensibilisation sur ces enjeux ont porté leurs
00:57:15fruits puisqu'en fait depuis l'année dernière une section transformation à la ferme a été mise en
00:57:24place à la fédération régionale des groupements de défense sanitaire, donc c'est une association
00:57:30d'appui, d'accompagnement des éleveurs, donc c'est assez nouveau. Une section transformation
00:57:39s'est mise en place, donc là on attend également leur retour sur les actions qu'ils vont mettre en
00:57:45place sur la transformation à la ferme. Une autre action, une illustration, donc c'est aussi à la
00:57:52suite de ce plan cadre, on a également au sein de l'Ardèche, du département de l'Ardèche,
00:58:02donc il y a une cellule d'appui aux alertes qui s'est mise en place à la destination des
00:58:08producteurs fermiers, donc il y a les professionnels, mais également la chambre d'agriculture,
00:58:12le groupement de défense sanitaire, des vétérinaires sanitaires et bien sûr là des DPP,
00:58:17donc ils ont réalisé une plaquette pour la gestion de ces alertes et donc une cellule
00:58:25d'appui, donc c'est en fait en gros quoi faire en cas d'alerte. Et également dernièrement on a
00:58:32également eu un poste d'ingénieur conseil au GDS du Puy de Dôme, justement pour l'appui des
00:58:39éleveurs qui pratiquent la transformation à la ferme. Et également on a également eu ici écho
00:58:45d'une organisation des producteurs fermiers en teloir. Voilà donc c'est un petit peu des actions,
00:58:52ça bouge, ça commence un petit peu à bouger, évidemment les professionnels et les directions
00:58:59départementales n'ont pas attendu le plan cadre régional pour mettre en oeuvre des actions auprès
00:59:05des producteurs fermiers, mais le fait de communiquer et de sensibiliser sur ces contrôles
00:59:13officiels permet aussi régulièrement de remettre une couche sur les actions à mettre en place auprès
00:59:21des professionnels. Voilà donc tout ça continue au sein du SRAL avec l'appui auprès des DPP et
00:59:30nous on va continuer nos actions de sensibilisation et d'information. Voilà ce qu'on souhaitait
00:59:38vous dire sur les produits fermiers, la qualité sanitaire des produits fermiers. Est-ce que vous
00:59:48savez s'il y a des choses similaires dans d'autres régions par rapport à ce que vous faites ? Sur
00:59:55les produits fermiers non, je crois qu'on est les premiers, on est au Verneuil-Rhône-Alpes,
01:00:03ce genre d'action c'est dans notre région. Je n'ai pas eu écho que les autres SRAL font ça.
01:00:10On a informé de nos travaux le niveau national, la DGAL, les autres régions aussi sont informées,
01:00:19mais je n'ai pas eu de travaux comme ça. Donc certaines régions peuvent se saisir de plaquettes
01:00:29destination, par exemple sur les circuits courts, des choses comme ça, mais de mettre en place ces
01:00:38bilans annuels, les formations spécifiques pour le réseau des correspondants, non c'est que de…
01:00:44J'ai rien dans le chat alors tout le monde peut peut-être, ceux qui veulent poser des questions,
01:00:55c'est le moment où j'abuse avant de se quitter. On prend directement la parole.
01:01:00J'espère que c'était clair pour vous.
01:01:06Très intéressant.
01:01:11On continue notre appui auprès des DDPP pour la valorisation de ces données sur les
01:01:25contrôles officiels. Juste aussi une des actions pour les DDPP, les DDPP réutilisent en fait,
01:01:36nous on fait un bilan régional, mais Laurent également peut détailler un peu plus ces
01:01:43modalités, peut adapter en fonction des filières et des filières AOP pour que les DDPP s'en saisissent
01:01:54et puissent aussi présenter elles de leur côté auprès des organisations professionnelles. Par
01:02:00exemple, on sait que le Puy de Dôme demande également des bilans sur le Saint-Nectaire,
01:02:08donc on peut présenter ces travaux-là.
01:02:09J'ai vu des retours, c'était très clair et très intéressant. J'ai Webex4 qui me fait un message,
01:02:18je ne sais pas qui c'est, mais il va se manifester, qui écrit « on pourra voir ensemble quel relais
01:02:23vers les PAT et partenaires ». C'est Christelle Boivin, je ne me suis pas renommée comme j'étais
01:02:30sur Webex4, mais on verra ça en interne par la suite.
01:02:36Oui, c'est un chantier qu'on doit creuser.
01:02:43On inscrira ça au programme de 2025 si possible, tout de suite.
01:02:49D'accord.
01:02:50Merci pour la présentation.
01:02:51Ça marche.
01:02:53Est-ce que vous avez encore des questions ?
01:02:57Oui, Jean-Christophe Donnel, j'ai une petite question. En tant que consommateur de produits
01:03:03fermiers, il m'arrive parfois de les acheter sur des marchés et la question que je me posais,
01:03:09c'est est-ce qu'il existe des signes visuels qui permettent potentiellement aux consommateurs de
01:03:17faire le tri pour s'assurer que le marchand qui vend ces produits-là est bien conforme, etc.
01:03:24Est-ce que c'est des choses qui ne sont pas toujours visibles dans un marché ? Je voulais
01:03:30savoir est-ce que normalement il y a une obligation pour que le vendeur puisse nous présenter,
01:03:38en tout cas mette devant son étal une indication comme quoi il n'y a pas de souci ou alors faut-il
01:03:46le demander ? C'est une question que je me posais pour s'assurer de l'innocuité des produits qu'on
01:03:52achète. Votre discours remet quand même au niveau qu'il y a un risque sanitaire même si
01:03:58parfois on l'a assimilé ou minoré. Je voulais simplement savoir s'il existe-t-il ou est-ce qu'on
01:04:08doit le demander nous quand on n'est pas certain ou sûr de l'étal dans lequel on va acheter ses
01:04:14produits ? Je laisserai aussi Charlotte, elle est toujours là, mais visuellement on n'a pas du
01:04:27tout de garantie. Ce que dit la réglementation c'est que l'opérateur a l'obligation de ne pas
01:04:43mettre de produits dangereux sur le marché. Ensuite c'est à lui de mettre des actions pour
01:04:56éviter le risque. Je ne sais pas trop comment répondre à cette question. Oui Laurent ? Si je
01:05:11peux un morceau. Les résultats des contrôles en hygiène alimentaire peuvent être consultés par
01:05:22tout le monde sur le site Alim Confiance. Par exemple à l'entrée des restaurants avec la
01:05:31petite bulle satisfaisant, acceptable, etc. Vous aurez les résultats juste sur le niveau global
01:05:43de maîtrise du risque. Vous pouvez le retrouver sur le site d'Alim Confiance qui expose les
01:05:50résultats. Je vais le mettre dans le chat. Il faut rechercher par rapport à la localisation
01:06:05du producteur. Si le producteur de Saint-Nectaire est dans la commune de Saint-Nectaire, il faut
01:06:11aller chercher sur la commune de Saint-Nectaire et puis voir dans la mesure où il aura été inspecté
01:06:16le résultat de son contrôle. C'est un outil qu'on peut filtrer pour mettre de côté les restaurants
01:06:30etc. ou si on veut aussi aller regarder en fonction du type d'établissement. Pour compléter cette
01:06:41question qui n'est pas évidente, il faut savoir que quand même les filières sous AOP comme le
01:06:47Saint-Nectaire ou le Rouglouchon sont des filières qui sont extrêmement surveillées du fait du volume
01:06:55et de la renommée de ces fromages. Ils connaissent encore beaucoup d'alertes, mais il faut savoir
01:07:04qui met en place des protocoles de surveillance exigeants et que le risque est évité. En tout
01:07:13cas, il y a une organisation professionnelle qui est derrière pour accompagner tous ces producteurs
01:07:18qui sont sous appellation. L'INAO qui met en place les appellations est également vigilant
01:07:30sur ces données-là. On les a rencontrés, on leur a fait la même présentation que vous sur le
01:07:40bilan des contrôles pour les sensibiliser sur le fait qu'il y a un risque. Sur le Saint-Nectaire,
01:07:47ils sont exigeants. Je dirais que sur les filières où il y a une organisation professionnelle,
01:07:53l'accompagnement est fait. Là où on peut être un peu plus vigilant, c'est sur les petits
01:07:59producteurs ou moins bien accompagnés. Donc là, il y a un peu plus de risques,
01:08:05mais ce n'est pas parce qu'ils sont petits et tout seuls qu'ils ne travaillent pas bien. Mais
01:08:10on va dire que derrière, il y a un accompagnement professionnel qui est moins présent. En tout cas,
01:08:19sur les grosses productions, on va dire qu'il y a quand même les autocontrôles qui sont mis
01:08:25en place pour s'assurer qu'un produit dangereux n'est pas mis sur le marché.
01:08:31Il y a une question sur les fromages fermiers sur les marchés, pour demander s'il y a des
01:08:36exigences de maintien au froid de ces fromages-là. Est-ce qu'il y a des obligations réglementaires ?
01:08:41Oui, il y a des obligations réglementaires de maintien du froid. Je n'ai plus en tête le texte,
01:08:50mais je ne sais pas qui pose la question. Oui, je te donnerai les références. Là,
01:09:01je ne les ai pas en tête, je suis désolée, mais je retrouverai l'arrêté qui va bien.
01:09:05Notamment pour ces catégories de produits, parce que c'est vrai, j'étais à Annecy dimanche sur le
01:09:17marché et je m'étonnais quand même de voir pas mal d'étals avec des fromages à l'air libre que
01:09:24tout le monde peut toucher, qui sont largement dégustés sur le temps de consommation, enfin,
01:09:31sur le temps du marché. C'est assez contradictoire finalement avec tous les risques qu'on vient
01:09:40d'évoquer et je m'interroge aussi sur les plans de contrôle qui existent, ciblés sur ces types de
01:09:49distribution-là. Oui, alors les marchés sont évidemment contrôlés et maintenant, dans le
01:10:00cas de la police sanitaire unique avec la délégation des contrôles en remise directe,
01:10:04les marchés sont bien dans le focus de ces contrôles. Il faut savoir aussi, ça je ne l'ai
01:10:14peut-être pas dit dans la présentation, c'est que nous pour notre région, nous avons également axé le
01:10:21contrôle des producteurs fermiers comme un axe prioritaire sur le contrôle des producteurs
01:10:29fermiers. Donc on a également mis des critères pour aider les DDPP à sélectionner leurs producteurs
01:10:38fermiers et à faire les contrôles. Là je pense qu'il est plus question de revendeurs pour le coup.
01:10:45Oui, ça peut être le producteur fermier lui-même qui vend ou des revendeurs. Mais en tout cas,
01:10:55les étals, les marchés sont bien inclus dans le ciblage des contrôles officiels.
01:11:04Pour ma part, je n'ai plus de questions en chat. Il semble qu'on atteigne la fin de cette
01:11:20matinée. En tout cas, je vous remercie bien pour cette présentation.
01:11:23Merci.
01:11:24Qui demande beaucoup de travail en amont, j'en suis consciente. C'était très intéressant. Je
01:11:32vous remercie bien. D'être à trois comme ça, ça permet aussi de faire connaître différentes
01:11:39personnes et vos différentes missions et c'est très bien. Merci beaucoup.

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