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Jean-Paul Brighelli, essayiste et enseignant, à propos de l'hommage à Dominique Bernard : «C'est fait pour endormir les consciences».

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Transcription
00:00Je pense qu'il manquait juste le feu de camp pour que ça fasse soirée Boy Scouts, vous voyez ?
00:04Et effectivement, c'est fait pour endormir, alors entre Mozart et Eric Satie, salut,
00:12c'est fait pour endormir véritablement les consciences.
00:14Parce qu'enfin, qu'est-ce qui s'est passé juste avant l'assassinat de Dominique Bernard ?
00:21Il discutait avec un de ses collègues et il lui faisait part de son pessimisme profond,
00:26je raconte ça dans mon dernier livre, L'école sous emprise,
00:29en expliquant que les élèves n'avaient plus aucune appétence au savoir,
00:34plus aucune curiosité intellectuelle et disait-il, nous allons vers des temps extrêmement troublés.
00:40Cinq minutes plus tard, un ancien élève, en obligation de quitter le territoire,
00:46soutenu par deux organisations, comme il a été dit tout à l'heure,
00:51qui font de leur mieux pour que les assassins restent sur le territoire
00:55et qui devraient être inculpés de complicité d'assassinat,
00:59je le dis là très carrément, lui trancher la gorge.

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