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À l'occasion d'Octobre Rose, le Dr Kierzek s'intéresse aujourd'hui au cancer du sein et à l'espoir apporté par les nouveaux traitements.

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Transcription
00:00Octobre rose, on en parle beaucoup, on soutient la cause de la recherche contre le cancer du sein.
00:06Et là, vous avez des bonnes nouvelles, et ça, ça fait du bien.
00:09On est à mi-chemin, on est à mi-octobre, et oui, il y a l'occasion de parler de ce mois,
00:12de la sensibilisation au dépistage et puis au traitement.
00:15Avec des bonnes nouvelles côté traitement, il y a eu le congrès européen de cancérologie
00:19qui était il y a quelques semaines, et avec la recherche qui avance et qui propose des traitements.
00:24Alors on parle beaucoup d'immunothérapie, vous savez, c'est quand on va booster le système immunitaire
00:28pour que ça soit votre propre système immunitaire, qui lutte contre les cellules cancéreuses.
00:33Et il y a un cancer qui était redoutable, qui s'appelle le cancer du sein triple négatif.
00:36Triple négatif, pourquoi ? Parce qu'il n'avait aucun récepteur, aucun récepteur à hormones,
00:40donc aucune cible pour les traitements, et notamment pour l'hormonothérapie ou pour la chimiothérapie.
00:45Eh bien, grâce à l'immunothérapie, les résultats sont assez extraordinaires
00:49parce qu'il y a des taux de survie qui sont maintenant très importants.
00:52Et ce cancer du triple négatif, c'est 10 à 15 % des cancers,
00:56avec une particularité, il touchait les femmes les plus jeunes.
00:59Donc on voit bien l'intérêt d'avoir un traitement efficace.
01:02Et souvent, il était très agressif, ce cancer.
01:05Et là, on a des résultats de survie à plus de 86 % à 5 ans.
01:10Donc ça veut dire que c'est des résultats assez extraordinaires pour un cancer, encore une fois, qui était très agressif.
01:14Et on avait besoin d'avoir des traitements très agressifs, là aussi, et mutilants.
01:18C'était le cas d'Anaïs Kemener, qu'on a vu courir tout à l'heure les 20 km de Paris,
01:22qui était atteinte justement de ce cancer.
01:24Alors c'est une bonne nouvelle, Gérald, mais ce matin, vous le dites, il y en a d'autres.
01:28Oui, il y en a d'autres. Alors là, vous voyez, on est, j'allais dire, dans le spectre des bonnes nouvelles.
01:31Sur des choses très technologiques, sur de la pharmacologie, sur de l'immunothérapie, c'est très pointu.
01:35Mais de l'autre côté, il y a des choses très simples.
01:37Quand on parle d'activité physique, par exemple, d'activité physique adaptée,
01:40eh bien l'activité physique montre son efficacité à chaque fois, avant, pendant et après le cancer.
01:46Avant le cancer, il y a des réductions du risque qui sont extrêmement importantes.
01:50Plus vous faites de l'activité physique, je ne parle pas de sport,
01:53je parle d'activité physique, de bouger, de marcher, de monter les escaliers, de faire de la marche,
01:58plus vous allez réduire votre risque de cancer.
02:00Et puis, il y a des bénéfices aussi quand on a déjà un cancer, et ça fait partie du co-traitement.
02:05Il y a la chimio, il y a l'immunothérapie, il y a la chirurgie,
02:07et en parallèle, il y a l'activité physique, les cancirologues vraiment la prescrivent,
02:11et c'est ce qu'on appelle l'activité physique adaptée,
02:13et ça va réduire les effets du traitement, les effets secondaires, ça va éviter les récidives,
02:18et c'est là où c'est après le cancer que c'est important.
02:20Il faut avoir la force de le faire aussi, parce que quand on est sous traitement, on est souvent très fatigué.
02:24Elle est adaptée, cette activité physique, et oui, bien sûr qu'il faut avoir la force,
02:28et qu'il y a des phases de traitement où c'est plus compliqué,
02:30mais vraiment, c'est important d'y participer,
02:32et ça va éviter le risque de récidive après les tumeurs aussi,
02:36donc il y a vraiment un bénéfice, quand je dis avant, pendant, après,
02:38ça fait vraiment partie intégrante du traitement.
02:40Alors évidemment, ce n'est pas que contre le cancer du sein,
02:43c'est bien aussi pour tous les cancers, et c'est bien pour le cœur,
02:46c'est bien pour la santé générale, cardiovasculaire et cérébrale aussi.
02:50Bref, bougez.
02:51Voilà, bougez, et puis faites-vous dépister, c'est ça aussi Octobre Rose,
02:55c'est insister sur le dépistage.
02:57Exactement, autopalpation mammaire.
02:59Non, je disais que le mois prochain, c'est novembre bleu, pour les hommes,
03:02dépistage de cancer de testicule et cancer de colonie.
03:05Exactement, et on en reparlera, mais là, pour les femmes, c'est autopalpation mammaire,
03:07mammographie, et que ce programme de dépistage,
03:10quand vous n'avez pas de risque particulier de 50 à 74 ans,
03:13toutes les femmes reçoivent une invitation à se faire dépister,
03:15et ce n'est pas assez suivi, il n'y a pas assez de dépistage.
03:17Et puis il y a les associations aussi, il faut les soutenir,
03:19il y en a une que j'aime particulièrement qui s'appelle Rose Up,
03:22et qui vient de sortir une appli assez extraordinaire qui s'appelle Rose Up,
03:25et c'est quoi ? C'est une application qui permet de rester en lien
03:28avec une femme dans votre entourage qui est victime d'un cancer,
03:31vous n'osez pas la déranger, vous n'osez pas savoir,
03:33ou elle-même n'ose pas demander de l'aide,
03:35ça permet de partager un emploi du temps, de dire,
03:37là j'aurais besoin de quelqu'un pour faire mes courses, etc.
03:39Donc voilà, c'est quelque chose de gratuit et d'extrêmement pratique au quotidien.
03:43Et on le répète pour celles qui ont peur, ça ne fait pas mal, voilà.
03:46La mammographie.
03:47Ça ne fait pas mal la mammographie, il faut absolument la faire.
03:49Merci.

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