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00:00C'est une soirée très importante pour lui. Il y aura le 25 octobre deux émissions « Tout changer ou déménager » et aussi « Maisons à vendre après ».
00:09Alors c'est fondamental. C'est deux inédits. Pourquoi c'est fondamental ? M6 ne l'a jamais lâché. Ça, c'est la fidélité. Il y avait une enquête interne. Jamais lâché.
00:18Mais c'est fondamental économiquement parce que je vais vous donner quelques chiffres aussi. Vous savez que dans le cas des agences Stéphane Plaza, M6 est associée à 51 %.
00:27D'accord. J'ai regardé les chiffres de 2023. Donc 2023, c'est au moment où l'affaire éclate. C'est en septembre 2023 que Mediapart va publier des témoignages d'ex-compagnes de Stéphane Plaza
00:38qui disent avoir été victime de violence. Eh bien en 2023, le chiffre d'affaires de Stéphane Plaza France a baissé de 15 % et le bénéfice net de 30 % à 8,9 millions.
00:53Si je peux me permettre. Allez-y. Je vais me permettre parce que là, vos chiffres sont très bons, Gilles Vernez. Je vais vous expliquer quelque chose. Prenez n'importe quelle agence immobilière.
01:01Elle a fait si ce n'est pareil, la même perte, si ce n'est plus. Marc Johannes qui est dans l'immobilier, on est d'accord. Exactement. Donc ça n'a rien à voir avec Stéphane Plaza.
01:09Donc moi qui suis spécialiste de l'immobilier, je peux vous dire que là, ça n'a rien à voir avec Stéphane Plaza. C'est la conjoncture qui fait que la boîte a baissé.
01:17Toutes les boîtes d'immobilier ont baissé. Donc Gilles Vernez, s'il vous plaît, vous êtes meilleur en immobilier au Sénégal qu'en France.
01:23Alors je n'avais pas tout à fait fini. Oui, moi j'ai fini. Pourquoi cette soirée est fondamentale ? Parce qu'ils espèrent relancer les agences, Cyril. Justement parce que c'est un difficulté.
01:33Ça n'a rien à voir avec ça. Mais Gilles Vernez, arrêtez. Gilles, excusez-moi, ça n'a rien à voir avec ça. Ce n'est pas ça qui va relancer les agences.
01:40Ça n'a rien à voir. C'est une conjoncture immobilière. Là, je vais vous dire, l'immobilier est en train de repartir un petit peu. Donc si ça repart, ce n'est pas parce qu'ils ont fait un prime sur M6.
01:47Donc vous dites, Gilles Vernez, excusez-moi, Gilles, autant vous êtes très bon dans beaucoup de domaines, autant en immobilier, vous êtes une truffe.
01:53Est-ce que je peux enfin finir ? Oui, mais pour dire quoi ? Pour dire que la diffusion des émissions, Cyril, a toujours été corrélée au moment, par exemple, c'est au printemps,
02:03M6 diffusait énormément de prime parce que ça boostait les agences. Donc là, je vous assure que la date n'est pas choisie au hasard.
02:11Je vous jure que vous dites n'importe quoi. Tant mieux si c'est un prime qui va faire monter l'immobilier.
02:15Mais aujourd'hui, le problème, c'est les banques, en fait. Bien sûr. Donc ça n'a rien à voir avec Stéphane Plaza ou pas Stéphane Plaza.
02:22Excusez-moi, Gilles. Voilà. Vous pouvez demander à La Forêt, à Marie La Forêt, à n'importe qui. Bonjour. Merci, Cindy, d'être avec nous.
02:30Bonjour. Merci d'être là. Ça va bien ? Vous allez bien ? Très bien, oui. Merci d'être revenue nous voir. Alors, il y a beaucoup de choses.
02:35Depuis l'annonce du prime time de Stéphane Plaza, le 25 octobre sur M6, il y a beaucoup de gens qui ne sont pas... Enfin, il n'y a pas beaucoup de gens.
02:43Il y a une minorité qui dit oui, pourquoi ? Là, aujourd'hui, Stéphane Plaza, il faut rappeler, il est innocent. Oui. Il sera jugé en janvier.
02:51Pour l'instant, on ne va pas faire... On en a parlé hier. On ne va pas faire... Ou avant-hier, on en a parlé sur Coé. Voilà. Aujourd'hui, on voit que c'est plus tout à fait ce qu'on avait dit, etc.
03:02Il faut faire gaffe. Exactement. Il faut faire gaffe. Donc Stéphane Plaza, aujourd'hui, M6 a bien fait de le soutenir. Oui, absolument.
03:08En tout cas, si Stéphane a fait quelque chose, bien entendu, de responsable, forcément, il sera condamné et il sera... M6 le sortira, c'est sûr et certain. On n'en doute pas.
03:18Et là, pour l'instant, M6, ils soutiennent leur animateur. Tant qu'il n'y a pas de jugement, pour l'instant, on ne peut pas. Il n'y a que le jugement médiatique.
03:23Pour moi, c'est non. Pour moi, ce n'est pas comme ça que ça se passe. Vous attendez la fin du procès. Vous voyez s'il est condamné ou pas. Et après, peut-être, vous le sortez de l'antenne.
03:33Mais après, c'est une... On quitte même à le suspendre. Non, mais même pas suspendre. Tant qu'il n'a pas été condamné, les mecs, c'est tout. C'est clair.
03:40Et une fois qu'il est condamné, oui, on sera les premiers à dire. On sera les premiers à dire à M6, oui, vous le mettez dehors. Mais M6, ils ont un comportement admirable.
03:46– Aujourd'hui, il suffit d'être accusé pour être condamné d'office. Il y a le tribunal populaire. Tout le monde pense que dès que quelqu'un dit quelque chose...
03:53Vous savez, il y a combien de vies qui ont été détruites comme ça ? Combien de gens... Évidemment, on ne remet pas en cause le témoignage de certaines femmes.
04:00On le voit d'ailleurs avec l'affaire Pellicot et tout ça. Mais je pense qu'il faut qu'on soit vigilant là-dessus.
04:05– Là, il n'est pas innocent. Il n'est pas condamné. On attend de voir. Il sera jugé. Il n'est ni innocent ni condamné.
04:12– Résumé, il est président. – Et on pourrait se demander si la justice, parfois, ne perd pas un peu trop de temps.
04:16L'affaire BDA, typique, ça fait quand même des années qu'on entend parler de ce truc. On ne voit pas de jugement arriver.
04:20Le mec, il est quand même coupable définitivement, quoi qu'il arrive, médiatiquement.
04:23– Pour Stéphane Plaza, ça a été vite quand même. Ça date de 2023. Il sera jugé le 9 janvier 2025.
04:28– Oui, mais il y a des affaires qui ne vont pas si vite que ça. Et au final, je ne suis pas sûr que les personnalités soient gagnantes dans l'histoire.
04:33– Cindy Lopez, vous avez rejoint parce que vous avez un petit coup de gueule concernant l'affaire Stéphane Plaza.
04:36En tout cas, merci d'être avec nous.
04:38– Écoutez, merci. Moi, après, par rapport à Stéphane Plaza, évidemment…
04:40– Vous le connaissez bien ? – Je ne le connais pas du tout.
04:43Je suis juste fan de cette personnalité. Je trouve qu'il est génial.
04:46Et qu'il ne faut pas oublier qu'il y a des milliers de téléspectateurs qui l'adorent, qui le regardent.
04:50Il fait beaucoup de bien à la télé parce qu'il est vraiment…
04:53Enfin, il arrive quand même à nous faire regarder une émission de télé
04:56où le principe, c'est d'aller visiter des apportements pour les vendre ou les acheter.
04:59Enfin, je veux dire, sur le papier, ça paraît un peu chiant.
05:02– C'est sa personnalité qui fait beaucoup. – Voilà, sa personnalité, elle est extraordinaire.
05:05Moi, je pense que le tribunal médiatique est un peu difficile.
05:09On met beaucoup en lumière dans les médias les affaires qui, à l'image de l'affaire Harry Habitant,
05:14finissent par se rendre compte que finalement, il ne s'était pas passé grand-chose.
05:19Et ça donne des affaires de non-lieu.
05:21– Alors, ce qu'il faut faire au départ, et c'est vrai que c'est ce qu'on fait ici dans l'émission,
05:24il faut croire celles qui se disent victimes. – Tout à fait.
05:27– C'est ce qu'on fait à chaque fois dans nos émissions.
05:29Après, il y a la période, bien sûr, judiciaire, juridique,
05:33et il faut laisser cette période se faire.
05:35Mais pour l'instant, il ne faut porter aucun jugement.
05:38Voilà, c'est ce que je pense.
05:39Et je pense que quand on est un groupe audiovisuel,
05:42on soutient son animateur tant qu'il n'a pas été condamné.
05:46Et c'est ce que j'aurais fait, moi, ici.
05:48Aujourd'hui, un coé, il a perdu énergie.
05:52Je ne suis pas sûr qu'il ne pourra pas revenir sur énergie.
05:55Voilà, les mecs, c'est quand même un énorme préjudice.
05:59Je suis désolé.
06:00Ça va, vous, sinon ?
06:01– Écoutez, ça va.
06:02Mais moi, après, je suis bien sûr féministe
06:05et je défends évidemment la cause des femmes et leurs paroles.
06:08Mais il ne faut pas non plus mettre en lumière des affaires
06:10qui discréditent la parole des victimes qui ont…
06:14– En ce moment, pour l'instant.
06:15– Alors, on ne sait pas encore, peut-être que les victimes…
06:16– Mais le problème, c'est que là, de mettre en lumière…
06:18– Peut-être qu'on va apprendre dans six mois que les victimes des évolutions…
06:20– Oui, bien sûr, tout à fait.
06:21Mais c'est évidemment ça qu'il ne faut pas oublier,
06:23que les victimes actuellement de violences conjugales
06:26puissent avoir des doutes, aller se lancer à accuser leurs conjoints,
06:31alors qu'on déballe tout avant que ce soit jugé.
06:34Je veux dire, les médias, on leur aussi part de responsabilité.
06:37Il faut arrêter un peu de taper sur la tête des gens
06:39avant que la justice ait fait son travail.
06:41Je pense qu'il y a une responsabilité qu'il faut aussi intégrer.
06:44On ne peut pas faire comme ça du déballage,
06:46tuer la vie des gens comme ça,
06:49alors qu'il est aimé par beaucoup de gens, il peut aussi perturber.
06:53Et puis ça ne nous regarde pas pour l'instant,
06:55tant que l'affaire n'est pas plaidée, en fin de compte.
06:57– Alors, ce qui t'a fait réagir, c'est surtout, ce que je peux comprendre,
07:00c'est la réaction de Valérie Damido, qui est montée au créneau immédiatement
07:03en disant, ouais, on lui donne des primes sur M6, comment ça se fait ?
07:06Et elle-même…
07:07– Alors Valérie qui est une copine en plus, moi je l'adore.
07:09– Oui, mais…
07:10– Après Valérie, c'est une féministe.
07:12Et Valérie, elle est comme ça, elle est à fond.
07:16C'est comme ça qu'on l'aime aussi.
07:18Et Valérie, elle a eu une histoire très compliquée.
07:21Et Valérie, on peut comprendre qu'elle réagisse comme ça.
07:24Franchement, on ne peut pas lui jeter la pierre.
07:26Et Valérie, quand on lui parle de ça, forcément,
07:28elle est touchée dans son fort intérieur, elle parle avec ses tripes.
07:31Et Valérie, elle a eu une histoire très compliquée.
07:33Et Valérie Damido, autant que Stéphane Plaza,
07:35on les aime parce que c'est des personnalités, des personnalités fortes.
07:38Et c'est pour ça qu'on les aime autant l'un que l'autre.
07:41Donc voilà, moi, que Valérie réagisse comme ça,
07:44limite, je vous jure, on peut le comprendre.
07:47– Mais bon, elle le fait au détriment de quelqu'un quand même.
07:49– Oui, oui, c'est sûr.
07:50Après, moi, je vous dis, Stéphane, c'est un ami, je l'aime.
07:53Et vraiment, j'aime ce garçon, je l'aime extrêmement fort,
07:56il le sait Stéphane.
07:57Et j'aimerais tellement qu'il soit innocenté.
07:59Voilà, et j'aimerais tellement, peut-être que je ne sais pas.
08:01Mais après, je crois aussi les victimes qui ont l'air extrêmement touchées
08:05et bien sûr traumatisées par ce qu'elles ont vécu.
08:08Donc forcément, quand vous avez un ami enceinte,
08:10vous croyez forcément la jeune fille qui dit qu'elle a été victime d'agression.
08:15Forcément, vous la croyez.
08:16Et forcément, vous avez votre pote et vous dites,
08:18mon pote, je n'ai pas envie de le laisser tomber non plus.
08:21Donc voilà, c'est toujours compliqué.
08:23Mais Valérie, je pense que c'est à part.
08:25C'est vrai que Valérie, Laurent, je te jure, elle est…
08:28– Moi, je connais très bien Valérie Cyril.
08:31Moi, je la connais à l'époque où c'était une femme battue.
08:33Avec Valérie, je l'ai même amenée, moi, au commissariat
08:36à faire les prises pour qu'on aille voir les marques sur son corps, etc.
08:41Je connais très bien son histoire.
08:43Valérie, elle a vécu vraiment des violences dont vous n'avez même pas idée.
08:46Donc c'est normal qu'elle réagisse à la fois de façon personnelle et épidermique
08:51et qu'elle dise en gros principe de précaution.
08:53Et qu'elle ne veuille pas…
08:55On ne peut vraiment pas taper sur Valérie Damido en disant
08:58qu'elle n'a pas à réagir comme elle réagit.
09:00– Après, on parlait de patio de Valérie.
09:02Gilles Verdez, dans l'affaire Stéphane Plaza, vous voulez y réagir ?
09:05– Oui, je précise quand même qu'avant le jugement,
09:08il y aura le résultat de la contre-expertise psychiatrique.
09:11Le 18 décembre, parce que Stéphane Plaza allait très mal,
09:14n'avait pas pu se présenter fin août à l'audience.
09:16– Elle dit que ce sujet-là, c'est épidermique pour elle et que c'est important.
09:19Et en même temps, elle dit, je ne suis pas patronne de chaîne.
09:21– Exactement.
09:22– Et il n'a pas été jugé à lui.
09:23– Voilà, donc elle dit exactement comme nous, en fait.
09:25– Donc l'intervention est parfaite.
09:27– Elle dit comme nous. Raymond ?
09:29– Moi, je suis sur la même ligne de conduite que vous, en fait.
09:32On peut laisser faire la justice.
09:34– Donc tu dois revenir à l'antenne.
09:36– Est-ce que tu dois sortir un mec de son taf et de tous ses salariés qu'il va avec,
09:40parce qu'il y a tous les licenciements qu'il y a avec,
09:43si on apprend derrière que le gars n'a rien fait et qu'il n'est pas coupable,
09:46il n'y a pas de machine arrière.
09:48Parce qu'on prend l'exemple de Coé, vous parlez d'énergie, du dommagement déjà.
09:52Et ensuite, il ne s'est pas dit qu'une autre radio ou une autre télé
09:55le refasse bosser derrière.
09:56– Bien sûr.
09:57– Donc sans parler d'énergie.
09:58À Plaza, c'est pareil, on attend d'abord ce que la justice va dire.
10:00Si la justice dit qu'il est coupable, si on veut le sortir du jeu,
10:03on le sort du jeu, pas de souci.
10:04Mais s'il n'a rien fait, ça veut dire que le mec se retrouve lui et ses équipes.
10:08Moi, je ne suis jamais pour qu'on enlève le travail de quelqu'un.
10:10Moi, j'aime bien que les gens restent dans leur travail.
10:12– Pour vous, il doit revenir à l'antenne, Stéphane Plaza ?
10:14– Pour moi, tant qu'il n'a pas été jugé coupable,
10:16si M6 prend ses responsabilités parce qu'ils ont fait des entretiens avec lui
10:19et qu'ils ont senti, comme tu as dit, au feeling qu'il était innocent
10:22et qu'il croit à Plaza, M6, son patron le croit.
10:26C'est comme si moi, demain, si demain, j'étais accusé,
10:30pour prendre mon camion, mon patron me dit « qu'est-ce que t'as fait ? »
10:32Je vais aller prendre mon camion quand même.
10:34C'est deux trucs différents.
10:36Donc là, c'est vrai que c'est médiatisé.
10:38Pour moi, ce n'est pas le même métier, c'est médiatisé.
10:40Il y a une image.
10:42Pour moi, si M6 décide de le remettre à l'antenne,
10:44c'est M6 qui le paye, c'est M6 qui décide.
10:46– Cindy, vous êtes contente de revoir Raymond ?
10:48Parce qu'à la dernière fois que vous étiez venu, vous nous disiez que vous l'aimiez bien.
10:50– Oui, je l'aime toujours bien, il est super sympa.
10:52Il a des bons propos cohérents, je le trouve très sympathique.
10:56– C'est votre style ?
11:01– Cyril, c'est vous mon style.
11:05– Bien répondu.
11:07– C'est votre style Cyril ?
11:09– Je trouve qu'il se bonifie comme le bon vin.
11:11– Il est de plus en plus beau.
11:13– C'est vrai, il n'est pas mal.
11:15– C'est bon, s'il vous plaît, j'ai assez de problèmes comme ça.
11:19Sinon, Raymond.
11:21J'ai assez de problèmes comme ça, s'il vous plaît.
11:23– C'est gentil, merci beaucoup.
11:25– Vraiment, vous vous rappelez de Benjamin Castaldi ?
11:27– Oui, d'ailleurs je suis là, bien détendue, c'est cool.
11:31– C'est vrai que vous êtes bien avec nous.
11:33Sur Stéphane Blasat, il faut le remettre à l'antenne ou pas ?
11:35– Oui Stéphane Blasat, mais pour moi il y a une chose différente,
11:37c'est quand les accusations viennent de l'extérieur de l'entreprise
11:40ou de l'intérieur de l'entreprise.
11:42Ça pourrait se justifier si les accusations venaient en interne.
11:45Vous avez 5 ou 6 femmes qui accusent une personnalité en interne de l'entreprise.
11:49Là, je comprends qu'on puisse le suspendre et le mettre en dehors,
11:52faire une enquête interne, d'ailleurs ça a été le cas,
11:54Gilles l'a rappelé, pour Stéphane Blasat avec M6.
11:56Mais là, dans l'attente de son français, dans l'attente de la condamnation,
11:59oui, très bien qu'il y ait un prime sur M6.
12:02– Et ce que je trouve aussi, je veux rajouter, comme tu disais,
12:04dans l'entreprise, ce que je trouve dommage,
12:06et on ne peut pas être à la place des gens,
12:08il y a des femmes qui sont dans des entreprises en ce moment,
12:10même de médias, de radios, de télés,
12:13et il y a des mecs qui ont des comportements bizarres.
12:16Ces femmes-là, elles le savent, elles vont tous les matins au boulot,
12:19elles ne disent rien, elles le savent, elles en parlent toutes entre elles.
12:21– Mais les pauvres, comment tu veux que ça se passe ?
12:23– Oui, mais moi j'aimerais bien qu'on les tue,
12:25j'aimerais bien que ces mecs-là, on les tue, qu'on les casse.
12:27– Non, mais pas les tuer.
12:28– Non, qu'on les tue professionnellement,
12:31que ces femmes-là disent, pendant qu'elles sont en place,
12:34pendant que le mec est à l'antenne,
12:36dit voilà, maintenant, tout de suite, aujourd'hui,
12:38je vous dis que lui, elles se mettent tous ensemble,
12:40je vous dis que lui, il fait des dingueries,
12:42elles ne le disent pas, elles ne le disent pas.
12:44– C'est dur de libérer la parole.
12:45– Je sais que c'est dur.
12:47– Parce que c'est compliqué.
12:48– C'est pour ça qu'on apprend toujours, des années après,
12:50ces histoires, parce que quand t'es une femme,
12:52et que t'es sous emprise, comme ça, d'un connard,
12:55mais t'as besoin de réussir ta vie, tu sais que…
12:58– Ah, tu vois, tu dis tout.
13:00– Mais oui, t'as des enfants à nourrir, tout le monde ne va pas te croire.
13:03– C'est là que ça ne me va pas.
13:04– Parce que si t'es la seule à le dire…
13:05– Non, s'ils sont plusieurs.
13:06C'est dès qu'elles se font virer qu'elles disent,
13:08oui, mais lui il m'a fait ça il y a 5 ans, il fallait le dire là.
13:10– Tout le monde a des gosses à nourrir,
13:11donc même si on vaincre les autres, c'est pas si facile que ça.
13:14– Oui, Valérie Benahoum.
13:16– Et même quand elles sont plusieurs, regarde, on dit parfois,
13:20oui mais elles veulent se venger, oui mais elles sont ceci,
13:22oui mais elles sont ça, il faut être armé,
13:24et savoir que quand tu vas dénoncer quelqu'un en disant
13:27qu'il a un comportement inapproprié, tu peux en retour avoir des accusations
13:30contre toi en disant, oui mais c'est une folle dingue,
13:32oui mais elles sont ensemble parce que c'est des manipulations,
13:35donc il faut être armé.
13:36Et toutes les femmes ne sont pas armées,
13:38elles n'ont pas la force de le faire.
13:40Donc moi j'en ai marre de cette inversion accusatoire
13:42où c'est la victime à qui on dit, oui mais tu n'as pas parlé,
13:45ah mais c'est pas mal.
13:46– Elle a raison Bédry, bravo Valérie.
13:48– Non parce que tu parles après, elle parle dès qu'elle n'a plus le taf,
13:51c'est ça qui est dérangeant, c'est bien.
13:54– Paul Ska, ma chérie.
13:55– Pour moi, il ne faut pas le remettre à l'antenne.
13:57– D'accord.
13:58– Il ne faut pas le remettre à l'antenne ?
14:00– Oui, alors je m'explique parce que pour moi en fait,
14:02ok c'est triste, c'est malheureux de le suspendre à l'antenne
14:05parce que si il est innocent c'est dommage,
14:06mais s'il est coupable, je n'imagine même pas ce que les victimes doivent ressentir
14:09et moi je préfère croire à des potentielles victimes qu'à un potentiel agresseur.
14:12Donc moi c'est mon avis.
14:13– Oui mais on ne peut pas…
14:16– Mais là je ne suis pas d'accord qu'on inverse…
14:18– Les victimes qui sont vraiment victimes, ça ne leur donne pas envie de porter main.
14:20– Oui mais là on a la chance.
14:21– Alors en fait, on croit les victimes, à la base on croit les victimes,
14:25quoi qu'il arrive.
14:26Après il y a un procès, il y a une justice qui est là, c'est normal,
14:30c'est fait exprès, la justice est là pour donner un verdict.
14:34Si tu mets le mec hors, parce que c'est une mort médiatique…
14:38– T'es déjà jugé.
14:39– Exactement, t'es déjà jugé.
14:40– Moi je ne suis pas d'accord avec on croit les victimes, Cyril.
14:41– Non mais…
14:42– A la base, si.
14:43– C'est une phrase bateau qu'on dit tout le temps,
14:47on ne croit pas les victimes, on prend en compte tous les témoignages et on enquête,
14:51mais on ne croit pas les victimes comme ça.
14:53Peut-être, moi je ne t'ai pas entendu dire qu'il est présumé innocent.
14:56– C'est obligé de croire les victimes, sinon si tu ne crois pas les victimes…
14:59– La police et la justice doivent prendre en compte le témoignage,
15:02doit enquêter, doit le prendre très bien au sérieux.
15:04– Il y a un réhabitant aussi, c'est vrai, il a raison.
15:06– Même Besson, prenez l'affaire Besson.
15:10L'affaire Besson, c'est pareil.
15:12Quand l'affaire est arrivée, tout le monde a dit, oui, c'est un salaud,
15:15il a fait n'importe quoi.
15:17Il a des films à des millions de dollars qui ont été annulés,
15:20des contrats qui récupéraient jamais sa boîte de prod,
15:25les locaux qu'il avait annulés.
15:27– Il ne récupérera jamais rien.
15:28– Il ne récupérera jamais ça.
15:29Et après, il est blanchi dans l'affaire.
15:32Et en plus, les gens qui connaissent les dessous de cette affaire-là,
15:34ils savent ce qui s'est passé réellement.
15:36Et c'est juste un scandale absolu.
15:39Et ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas croire les victimes.
15:41– C'est ce genre de phrase qui amène aussi à ce genre de situation.

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