"Il y a trois étapes: la première les pillages, si ça dure les destructions; et si ça continue, c'est la traque de ceux qu'on pense ou qu'on désigne comme ennemis", avertissait lundi le dirigeant du RPPRAC, Rodrigue Petitot, à l'origine du mouvement contre la vie chère en Martinique.
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00:00Je pense que le gouvernement va devoir prendre ses responsabilités, c'est à lui de mettre
00:24un milieu dans tout ça, parce qu'à l'heure où on parle de continuité territoriale,
00:30à l'heure où on continue à nous vendre liberté, égalité, fraternité, il serait
00:34bien d'être raccord sur l'égalité et la fraternité, parce qu'aujourd'hui
00:39ce n'est pas ce qu'on voit du tout, on voit un décompte des prix avec 300% de marge,
00:43250% de marge, elle est où l'égalité ? Elle est où la fraternité ?
00:47Il y a trois étapes.
00:48La première, c'est le pillage, ça continue à durer, c'est la destruction, ça continue
00:56à durer, c'est la traque de ceux qu'on pense ou qu'on désigne en tant qu'ennemis.
01:01On a déjà passé deux étapes, j'espère qu'ils seront raisonnables, parce que quand
01:07on arrive à la troisième étape, on a beau dire que c'est à cause d'un tel ou un tel,
01:10les dégâts sont irréversibles.
01:13Nous avons envie de sortir de ce conflit, on a envie que la population puisse enfin respirer,
01:17pas simplement par les routes, mais respirer aussi dans leur pouvoir alimentaire.
01:20On a envie que, parce que ça c'est quelque chose qui a déjà trop duré.