Intervention le premier jour d'une formation aux bases de l'eïnothérapie
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00:00Chaque fois que je mets une vidéo, il y a des gens qui mettent sur ma chaîne youtube comme commentaire
00:05il y a des pubs, ça nous embête. C'est pas moi qui met les pubs, c'est youtube mais par contre
00:12ils râlent les gens mais ils n'ont pas lu au dessous. Je mets un commentaire sur la présentation
00:18dedans, je mets un lien vers Dailymotion et donc la même vidéo mais sur Dailymotion et là il n'y a
00:25pas les pubs mais les gens ils n'ont pas lu et tout ce qu'ils font ils râlent. Alors les vieilles vidéos,
00:32les anciennes il n'y avait pas mais ça doit faire un ou deux ans que je mets des comme ça pour qu'il
00:38n'y ait pas de pub parce qu'au début il n'y avait pas de pub parce qu'il n'y avait pas assez d'abonnés.
00:41Donc pour les gens qui râlent comme quoi il y aura des pubs sur cette vidéo, il suffit de
00:47juste un petit peu lire. Bon alors maintenant on arrive aux choses plus sérieuses. La prochaine
00:58journée, quand vous allez venir pour la prochaine journée, le truc habituel c'est on a fait des
01:03hypnoses, on a pratiqué mais on a du mal à trouver quoi dire. C'est à dire les phrases, qu'est ce
01:11qu'on dit aux gens etc. Pour vous aider là dessus, il y a à comprendre comment en hypnothérapie on
01:25conçoit le symptôme. C'est à dire que les gens quand ils vont voir un hypnothérapeute, quand ils vont
01:33faire une séance avec vous etc. quand ils viennent me voir tout ça, ils arrivent avec il y a ça qui
01:40ne va pas. Il y a ça que je n'arrive pas à conduire selon une quatre voies. Monsieur samedi matin. Dès
01:55que je vois quelqu'un, j'ai sans arrêt peur que les gens vomissent. Donc j'ai peur de vomir. Je n'arrive
02:02pas à dormir. Je pique des crises d'angoisse. Je ne sais pas pourquoi. Je pique des colères. J'ai
02:14peur qu'il y ait une araignée. Alors ça, il ne faut pas venir dans mon bureau. C'est à dire que les gens
02:21ils amènent, ils sont dans de la souffrance et ils amènent un problème et ils sont focalisés sur ce
02:27truc là. C'est à dire qu'ils sont avec le symptôme et ils sont focalisés sur le symptôme. Avec
02:35dans leur discours l'impression que s'il n'y avait plus ça, ce serait merveilleux. C'est ce qui
02:45motive les gens à les consulter. Il y a un truc qui leur pourrit tellement la vie qu'il y a des
02:56modes de réponse à ces demandes sur le symptôme. En psychologie, moi c'est ce que j'ai appris en
03:05tant que psychologue, on va prendre le symptôme et on va lui chercher un sens. C'est à dire vous
03:13avez un symptôme, qu'est ce que ça veut dire ? Quel est le sens de ce symptôme ? On peut aller
03:20encore plus loin en psychologie. A quoi est ce qu'il vous sert ? C'est à dire qu'il y a une notion qui
03:28est que si on comprend ce qui ne va pas, ça va aller mieux. Ce qui n'est pas complètement faux
03:38parce que très souvent le fait de comprendre des trucs ça fait que ça va mieux. En immunothérapie
03:42on considère que ça va mieux parce qu'il y a un contrôle qui s'effectue. Ça va mieux mais ça ne
03:47résout pas. De notre point de vue c'est ça. On a l'habitude de ce truc là. C'est à dire que
03:54quand quelqu'un vient et qu'il est avec son symptôme, la tendance ça va être de s'occuper
04:01du symptôme et de chercher un sens au symptôme. Il y a des trucs, je me souviens d'une personne
04:13qui avait des douleurs aux genoux. Elle avait été voir un thérapeute et ce thérapeute l'a
04:21cherché un sens. Vu que les médecins n'avaient rien trouvé, on lui avait dit c'est dans la tête.
04:27Elle s'était retrouvée chez un psy machin chose. Le psy machin chose, croyons très bien faire,
04:37c'est à dire la personne était sincère et voulait l'aider. Elle était dans un genou
04:42elle avait pris le terme genou et donc genou elle se disait c'est la relation aux autres.
04:48Michel Audoule.
04:50Genou. Si on va voir un psy qui lui est carrément freudien, il y a une autre façon,
05:00il va aller un petit peu plus loin. Il va éventuellement poser des questions sur articulation
05:05en disant culation qu'est ce que ça vous évoque ? On peut aller chercher du sens. Ce qui est
05:19fabuleux avec l'être humain, c'est qu'on en trouve. On est extraordinaire et les psys,
05:24moi encore une fois j'ai fait ça pendant des années, intellectuellement c'est le pied. C'est
05:30à dire qu'on est capable de trouver des trucs extraordinaires, des explications etc. Et pourquoi
05:37pas ? Et il y a des gens encore une fois, ça permet aux symptômes de disparaître, du coup la
05:42personne va mieux donc il y a eu réponse à sa demande. Mais c'est pas ce que nous on fait.
05:48Et vous voyez bien que quand on est là dedans, on est dans le cerveau et ensuite comment le
05:56cerveau va donner des ordres. C'est à dire que cette vision là des choses, elle est issue d'une
06:03vision de l'être humain qui est très cartésienne, qui est une vision dans laquelle la pensée dirige
06:12tout. Et dans cette vision là des choses, on va passer par le raisonnement. Et Freud était là
06:24dedans. La psychanalyse c'est quelque chose qui repose sur cette notion de sens et que ça sert
06:30à quelque chose etc. Et qu'il y a une logique. Et ça, ça a imprégné toute la psychologie et ça a
06:38imprégné la vie de tous les jours. C'est à dire que les gens, il y a un symptôme, on va chercher
06:43le sens. Il s'agit de ne pas faire ça. Alors plus récemment, et ça s'est développé beaucoup dans
06:50des tas de pratiques basées sur les neurosciences. Et puis aussi dans tout ce qui est hypnose
06:57ericksonienne, ellemanienne etc. Il y a un autre mode de réponse aux symptômes qui est la
07:03reprogrammation. Et c'est un terme qui est très très à la mode. On va vous reprogrammer. Voilà,
07:12donc je suis un ordinateur. J'aurais peut-être un fonctionnement un peu plus cohérent et logique.
07:17Le truc, c'est ça. C'est une vision comme ça. Et il va y avoir un travail parfois pareil
07:25intellectuellement assez passionnant. Je prends l'hypnose ericksonienne par exemple. Il y a
07:30l'utilisation de la PNL. Il y a tout ça. Ce qui demande pas mal de réflexion. Et puis il y a
07:36tout un travail d'amener le patient à trouver, à déclencher on va dire, des ressources qui vont
07:48permettre dans une situation qu'il y a un autre mode de comportement qui se dégage. Donc la
07:54personne par exemple, on va prendre le truc basique. La personne elle fume, elle veut arrêter de fumer
07:58parce qu'elle en a assez de ce symptôme, d'être esclave du tabac. Et donc l'hypnothérapeute va
08:05mettre sur pied tout ce qu'il faut pour que ce comportement là disparaisse. Et va donc stimuler
08:12une reprogrammation, éventuellement même en créant du dégoût. C'est à dire que la personne pendant
08:17qu'elle est sous hypnose, l'hypnothérapeute va instaurer un protocole de dégoût de la cigarette
08:24qui va faire que la personne après ne fumera plus. Encore une fois pourquoi pas ? C'est pas ce qu'on
08:30fait mais pourquoi pas ? C'est à dire qu'on reprogramme les comportements. Alors là on n'est
08:34plus dans le raisonnement, on est dans les mécanismes du cerveau, etc. On est dans agir
08:42sur le cerveau mais au niveau des comportements. C'est pas ce qu'on fait, c'est pas du tout ce
08:53qu'on fait. Nous on considère que, alors c'est en accord avec la théorie polyvagale. Moi je
08:59connaissais pas la théorie polyvagale à la base mais quand c'est apparu, je dis c'est génial,
09:03ça confond ce que je raconte donc c'est bien. Et donc la théorie polyvagale, de façon globale,
09:18elle explique que le cerveau il reçoit les informations. Sur 100% d'informations, il en
09:26reçoit 80% du reste du corps et il en fait descendre 20%. Donc on pourrait dire que ce dont
09:34je vous ai parlé avant s'agit sur les 20% qui descendent et ça fonctionne. Mais nous on se situe
09:41sur une action sur les 80% qui montent. L'idée en thérapie c'est que partout dans le corps il y a
09:49les fascias et que les fascias mémorisent les moments difficiles. Et derrière ça il y a une
09:55notion de ce que moi j'appelle système immunitaire comportemental, c'est à dire qu'il y a une
10:00notion de protection de l'individu. C'est à dire que cette mémorisation de choses difficiles pour
10:09la personne c'est un système de protection et ce système de protection s'active automatiquement.
10:16Et c'est ça qui va déclencher des symptômes. C'est à dire qu'il y a un symptôme parce qu'il y
10:27a la trace de quelque chose qui s'est activé. Du coup ça n'a pas de sens, on n'est pas du tout
10:35dans le comportement, nous on va s'occuper de la trace. C'est à dire qu'en fait on va travailler
10:40sur les fascias. Mais sans agir directement, ce qui va faire la différence avec d'autres pratiques
10:46que moi je considère comme des pratiques cousines. Fasciathérapie, technique neurocutanée,
10:53etc. Il y a plein de pratiques qui travaillent sur les fascias. C'est à dire qu'on va permettre aux
11:01fascias de s'assouplir, de se réhydrater et de s'assouplir, donc aux traces du passé de s'en aller
11:06en utilisant, ce qu'on va voir pendant la journée, un léger état d'hypnose. Une petite transe.
11:12Voilà, c'est très simple. C'est à dire que quand on est face aux symptômes, tout en reconnaissant
11:19que pour le patient, pour la personne qui est en face de nous c'est de la souffrance, etc. Nous,
11:24on ne va pas s'occuper du symptôme. C'est à dire ce qui est important ce n'est pas le symptôme.
11:28Ce qui est important, c'est le point d'origine. C'est la trace qui est derrière. Et il n'y a pas
11:38de corrélation entre la trace et le symptôme. Par exemple, une personne a la phobie du vomissement,
11:52je ne sais plus comment ça s'appelle, etc. Sa vie est un enfer. Elle a peur, donc elle ne va pas
11:58sortir, etc. Parce que si les gens picolent, ils risquent de vomir, etc. Avec des enfants,
12:05elle a peur qu'ils vomissent. La personne pour dormir, elle a peur de vomir, du coup elle dort
12:09assise. Un truc terrible. Toute sa vie est avec ça. On pourrait passer des heures là-dessus. Mais
12:20il y a ce symptôme et derrière il y a quelque chose qui va se manifester sous forme de tension,
12:25qui est la trace qu'il y a dans l'effacient. On va discuter avec cette personne et ce qui va
12:34apparaître c'est que cette personne, à sa naissance, ça a été catastrophique. Je ne sais plus pourquoi
12:41il y a la clavicule qui a été cassée, ou un bras, ou je ne sais plus quoi. C'est à dire que lorsque
12:48cette personne-là était en situation de vulnérabilité totale, il y a eu un drame.
12:54Donc il y a une association entre la vulnérabilité et la peur, qui paraît logique. Du coup,
13:04cette personne passe son temps à tout contrôler. Et les hasards de sa vie ont fait que ce contrôle
13:13aurait pu se porter sur les araignées. Ça s'est porté sur les vomissements. Mais ce qui est
13:19important n'est pas le vomissement, c'est ce truc de tout contrôler. Ça aurait pu donner totalement
13:24autre chose. Ça aurait pu donner une personne qui contrôle tout sans arrêt dans sa vie,
13:28qui est complètement psychorigide, qui etc. Ça aurait pu donner ça aussi. C'est à dire que la
13:34même cause va donner plein plein plein d'effets différents. Et ce n'est pas parce qu'il y a tel
13:42effet qu'il y a telle cause. Du coup, on ne va pas s'occuper du tout du symptôme, on va s'occuper
13:52des traces de cette naissance. Ce qui ne va pas être simple, parce que si vous commencez à
13:57vous expérimenter l'adnothérapie avec quelqu'un dont le problème principal c'est le truc qui
14:02s'est passé à la naissance, ça ne va pas être facile. Ça ne veut pas dire que vous n'agirez
14:06pas. Enfin, que ce que vous ferez n'agira pas. Ça veut dire que ça ne va pas être facile pour
14:10la personne en face de suffisamment lâcher prise pour que son corps puisse aller chercher les traces
14:16de ce qui s'est passé à sa naissance. Parce que le problème, il va être là. Le problème, ça ne va
14:21pas être au niveau du thérapeute, de l'accompagnant, du praticien. Le problème, ça va être que la
14:26personne, elle laisse suffisamment faire son corps pour que son corps aille chercher ces traces là.
14:31Vous voyez, c'est le truc. C'est à dire que quand je vous parlais tout à l'heure de créer un
14:39dispositif, etc. Après, le patient, s'il ne lâche pas, il ne se passera pas grand chose. Plus le
14:47patient se laisse faire par le dispositif, plus il se passera de choses. Mais quand on est face
14:52à quelqu'un qui contrôle, évidemment qu'il ne se laisse pas faire. Donc du coup, il n'y a pas
14:58d'aspect magique. C'est des suivis qui sont longs. Parce qu'il faut le temps que la personne, son
15:04corps, accepte de complètement cesser faire pour pouvoir atteindre des choses qu'elle a vécu bébé.
15:09C'est tout à fait faisable, mais il faut du temps. Mais vous voyez, on est avec ça. On n'est pas avec
15:17le pourquoi, le machin. On sait qu'il y a une trace. Alors des fois, on ne va pas savoir quelle est la trace.
15:22Il y a des traces qui sont liées à l'éducation. C'est un truc qu'on va faire dans la journée. On
15:29nous a appris à ne pas être méchant. Il ne faut pas être méchant. Sois pas méchant. Ce n'est pas bien
15:34d'être méchant. Comme disait ma fille, ce n'est pas gentil d'être méchant. Bon, c'est-à-dire que du
15:41coup, on a stocké les interdits d'être méchant. S'il fallait retrouver toutes les fois où on nous a
15:46dit ça, on n'en sortira pas. Donc, on va faire juste s'activer la tension qui provoque l'interdit
15:56d'être méchant. Et ce sera suffisant. Et il y a plein de choses comme ça. Il n'y a pas besoin de
16:04savoir d'où ça vient. C'est l'avantage. Il y a plein de choses. La personne arrive avec un
16:10symptôme et on sait qu'il y a un blocage derrière, c'est-à-dire qu'il y a une tension. Il y a quelque
16:14chose qui est figée dans le corps. Et tout ce dont on va s'occuper, ça va être de demander au
16:21corps d'aller chercher ça, d'aller chercher cette tension. Et la personne, éventuellement, et nous
16:29pareil, on ne saura jamais pourquoi cette personne avait ce symptôme. Mais on se sera occupé de la
16:35tension qui est derrière. Alors, il y a les tensions qui viennent parce que la personne a eu peur,
16:42parce qu'on lui a fait peur, ou parce qu'elle était dans une ambiance extrêmement tendue. Et du
16:50coup, son corps a été envahi par ça. Il en a gardé les traces. Il y a des traces d'ambiance. Je veux
16:54dire, il y a les événements, mais les événements, ils prennent de la valeur par rapport à l'ambiance
16:59dans laquelle il se passe. Et puis, il y a des choses un petit peu plus complexes. On aime nos
17:07proches, on aime nos parents. Et quand on est enfant, on leur donne de l'amour. Il y a plein de
17:14théories comme quoi l'enfant, c'est un réceptacle. Attention, l'enfant, il donne, il reçoit aussi,
17:19mais il donne, et il donne énormément à un enfant. Si vous prenez ce qu'on appelle le proto-regard,
17:25c'est-à-dire le premier regard qu'il y a lorsqu'on est face à un bébé. Là, le truc, il est tout
17:30frais pondu, il vient de naître et tout. Et vous vous prenez le regard dans la figure, un bébé, il
17:37voit à 18 centimètres, un truc comme ça. Et on se prend un truc d'une puissance, d'une force. Je
17:45veux dire, ce n'est pas un réceptacle. C'est énorme ce que nous envoie le bébé à ce moment-là.
17:52C'est quelque chose d'extraordinaire. C'est-à-dire que le bébé, il l'envoie, il donne, et il a sa
17:58façon spontanée de donner. C'est ce que j'appelle la construction du personnage, c'est-à-dire qu'il y a
18:04la personne, le truc qui est là, qui donne. Et puis, ce n'est pas toujours reçu. Évidemment que ce n'est
18:09pas toujours reçu, parce que s'il y en a parmi vous qui ont des enfants, ils savent qu'on ne peut pas
18:14recevoir tout le temps. On est crevé après la journée de boulot, on a nos propres
18:19casseroles, etc. Donc on n'est pas apte à recevoir. Je ne parle pas de pathologie, je parle de gens
18:24normaux. Ça n'existe pas des parents qui pourraient tout le temps recevoir du gamin. Et du coup,
18:30qu'est-ce qui se passe ? Le gamin a un malentendu. Il croit que c'est sa façon de donner qui n'est
18:34pas bonne. Il ne se dit pas papa est fatigué, il a supporté les stagiaires toute la journée.
18:39L'enfant, en fait, il croit que c'est sa façon de donner qui n'est pas bonne. Et du coup, parce qu'il
18:48aime, il va bloquer des choses dans lui pour devenir ce qu'il croit qu'on a tendu. C'est une
18:58façon de donner. Et tout ça est plein d'amour. C'est-à-dire que du coup, il y a des blocages,
19:03des tensions qu'on a dans le corps qui ne viennent pas de peur, mais qui viennent d'amour. Donc du
19:11coup, il n'y a pas de traumatisme à trouver. Il y a une trace qui est là et cette trace,
19:18en fait, elle est venue parce qu'on aime nos parents. Ce n'est pas pour ça qu'on les supporte
19:21tous les jours, mais c'est pareil, on aime nos enfants et ce n'est pas pour ça qu'on les
19:24supporte tous les jours. Mais je veux dire, c'est un truc d'amour derrière. Vous voyez,
19:29il y a toute une vision comme ça qui est celle de l'hynotherapie où ce n'est pas que la peur,
19:34il y a aussi l'amour. Et on peut aller plus loin. Nos parents nous ont élevés de la façon
19:41qu'eux, ils pensaient être bonnes. C'est-à-dire qu'il y a plein d'amour derrière tout ça. Il y a
19:48des gens qui sont très durs avec leurs enfants, mais parce qu'ils les aiment. Il y a des gens qui
19:52sont durs avec leurs enfants parce qu'ils ont des blocages, des traces dans leur histoire qui font
19:56que dès qu'ils aiment, ils sont durs parce qu'ils ont peur. Mais il y en a d'autres, c'est autre
20:00chose. Ils sont convaincus que c'est comme ça qu'il faut faire. C'est le mieux pour l'enfant.
20:04Mais tout ça va créer des traces. Et ces traces, après, c'est là-dessus que nous, on travaille.
20:11Donc c'est simple en fait. Face aux symptômes, il faut toujours avoir en tête ce truc de ne s'occupe
20:22pas du symptôme. On est là pour permettre à la trace qui est derrière de s'en aller.
20:27Et ça, c'est vraiment, Roustan, il disait, fondamental. Et là, je rejoins tout à fait sur
20:37ce terme-là. C'est-à-dire que c'est vraiment fondamental en hypnothérapie. Et il s'agit
20:43d'accepter, pour la personne, le praticien, pour l'hypnothérapeute, il s'agit d'accepter de ne
20:48pas savoir. C'est-à-dire que parfois, il y a des gens, on demande au corps d'aller chercher la trace
20:55qui provoque tel problème, la tension qui est là dans le corps et qui provoque ce problème. Et
21:03il y a une montée de tension phénoménale. Ça arrive, des trucs, et ça va monter plein de fois.
21:11C'est-à-dire qu'il va falloir du temps pour que ça parte, sachant que dans la séance, on va faire
21:15partir ce qui est accessible. Enfin, on va faire partir, on va permettre à ce qui est accessible
21:19de s'en aller. Ça se trouve, il y en a encore trois tonnes. On n'en sait rien. Ça se trouve,
21:24tout sera parti en quelques minutes. On n'en sait rien. Et donc, on va permettre à ce truc-là,
21:31on crée les conditions, puis ça s'en va. Et puis, parfois, la trace, c'est là où ça se complique,
21:37elle est elle-même l'écho d'une autre trace. C'est-à-dire, on va dire à une personne,
21:42elle vient avec un symptôme et puis, en fait, elle a ce symptôme depuis qu'elle est adolescente. Et
21:48quand elle était adolescente, il y a un truc qu'elle a très très mal vécu. Alors, on va dire,
21:53depuis quand vous avez ça ? On va discuter un peu et tout. Ça va aider le patient à avoir
21:59l'impression qu'on sait sur quoi ça travaille. C'est-à-dire qu'il va contrôler un peu sur
22:02quoi ça travaille. Ah ben, on va travailler là-dessus. Voilà. On va dire, je ne sais pas,
22:06la personne, elle a vécu un accident, machin, etc., quand elle était adolescente. Donc,
22:11on va faire une séance sur cet accident, par exemple. Donc, on va demander au corps d'aller
22:16chercher toutes les traces qu'il y a de cet accident. Donc, voilà. On a un symptôme. On ne sait
22:21pas trop la liaison qu'il y a entre cet accident et puis le symptôme en lui-même, mais c'est apparu
22:27juste après. Alors, on va dire qu'il y a sûrement une liaison. Du coup, ça va permettre au patient de
22:32découvrir ce que c'est que de lâcher, que de se laisser faire, etc. Donc, on travaille là-dessus.
22:37Donc, on demande au corps d'aller chercher les traces de cet accident. On va chercher la
22:41culpabilité. On va vous expliquer ça dans la journée. On va chercher tout ça. Et puis,
22:47à tout hasard, on va aller voir si ça, ça n'a pas réveillé quelque chose d'ancien. C'est-à-dire
22:56cet accident, il n'a pas réveillé d'autres traces. C'est-à-dire qu'on va demander, une fois qu'on a
23:02fait monter les tensions, etc., on va demander au corps d'aller chercher s'il y a une tension
23:07racine, s'il y a une tension d'origine. Et là, souvent, on n'a aucune idée de ce sur quoi le
23:13corps est en train de travailler. Parce qu'il y a des tas de choses qu'on a vécues quand on était
23:19bébé. On n'a aucun élément là-dessus. Ou quand on était tout petit, on n'a aucun élément là-dessus.
23:24Mais ça agit très fortement sur nous, à notre insu. Et donc, il y a cette notion de symptômes,
23:31traces, et d'aller voir s'il n'y a pas une autre trace avant. Peut-être qu'il y a, peut-être qu'il
23:40n'y a pas. Mais on ne sait pas sur quoi ça travaille. L'un des avantages de l'hynotherapie, c'est que s'il n'y a
23:46rien, il se passe sur nous. Quand il n'y a pas de traces, il ne se passe rien. C'est-à-dire, l'un des avantages
23:53de l'hynotherapie, c'est qu'on ne peut pas créer un problème chez la personne. Ce qui n'est pas mal, dans les
23:58pratiques, c'est pas mal. Et donc, il y a ce truc-là. C'est-à-dire qu'on remonte comme ça, et puis, si le
24:05corps, il réagit, c'est qu'il y a quelque chose. Vous voyez, alors ça, pour l'instant, je vous le présente de
24:13façon globale, ça va prendre sens au cours de la journée, et puis quand vous allez faire des exercices avec
24:18des gens. C'est-à-dire que, plutôt que de chercher des trucs compliqués, en tête, ce truc, c'est de demander
24:24au corps d'aller chercher la tension qui est derrière. OK ? Et du coup, pour illustrer ça, on va faire un petit
24:29exercice collectif. Tout simplement, avec mon truc qui tombe. Voilà. Je vais vous inviter à vous asseoir, à peu près confortablement.
24:40Et puis, en même temps, on va commencer la formation. En hypnose, on a une hypnothérapie, parce que si on fait
24:53l'hypnose érectionnienne et tout ça, c'est différent. Mais, nous, il y a deux parties. Il y a la création de l'état d'hypnose,
25:00ce qu'on appelle l'induction, et puis après, il y a l'hypnose en elle-même. L'induction en hypnothérapie, c'est extrêmement simple.
25:11Là, on va faire une induction de base qui est basée sur la respiration. Tout à l'heure, on va vous montrer une autre
25:19induction qui est basée sur le fait de fixer un point. L'induction, c'est de permettre à la personne de se centrer sur elle-même,
25:29sur ses sensations. Évidemment, le mental, il continue. Le petit vélo, il tourne. Simplement, on va demander à la personne d'être
25:39plus tôt sur ses sensations. Simplement, dans la vie de tous les jours, on n'a pas l'habitude. On n'est pas dans ce genre d'état
25:46dans la vie de tous les jours. On est dans nos pensées. C'est-à-dire qu'on pose notre conscience sur les pensées que notre cerveau
25:52est en train de fabriquer. C'est de ça dont on s'occupe. Alors là, pour vous aider pour cette induction, et après, il y aura l'exercice en lui-même,
26:01c'est-à-dire, il y aura l'utilisation de l'état d'hypnose, très très léger. Donc, là, je vous invite à fermer les yeux. Tout simplement.
26:16Et à observer comment la respiration est en train de se faire. Alors qu'en fait, habituellement, mais ça continue en arrière-plan,
26:29on observe comment nos pensées sont en train de se faire. Là, il s'agit de vous polariser, de vous centrer sur, par exemple,
26:46à quel endroit de votre corps commence l'inspiration. C'est quand même fabuleux, je veux dire. On s'occupe tout le temps de nos pensées.
26:58Et puis, un jour, après des années de pratiques méditatives, machin, et tout, les pensées s'arrêtent. On est super content, c'est le pied.
27:06Donc, on passe notre temps à s'occuper d'un truc, et c'est très agréable quand ce truc s'arrête. Et on ne s'occupe pas de notre respiration,
27:15alors que c'est quand même quelque chose qui est très très important. Parce que le jour où la respiration s'arrête, on est mort.
27:22Donc, ça vous coûte de s'occuper de sa respiration. C'est toujours intéressant. Alors, observez à quel endroit de votre corps commence l'inspiration,
27:33et puis comment ça se fait dans le corps.
27:37Et puis, puisqu'il y en a parmi vous qui ont travaillé un petit peu avec Benjamin Grenat, qui ont fait un peu d'hémophonie, de souffle-voix, etc.,
27:54vous pouvez aussi, puisqu'il y en a qui veulent, à peu près tout le monde a le dos contre quelque chose, vous pouvez observer s'il y a l'inspiration,
28:03vous sentez la respiration dans le bas du dos.
28:11Peut-être que vous le sentez, peut-être que vous ne le sentez pas.
28:14Et puis, mais sans les bouger, vous pouvez aussi ressentir ce qui se passe dans vos pieds, et essayer de ressentir lequel des pieds pèse le plus.
28:34Il y a toujours un pied qui pèse le plus.
28:37Les pensées continuent, il n'y a pas de souci là-dessus, ça n'a pas d'importance. Par contre, vous êtes en train de vous occuper de vous, en fait.
28:49Vous êtes en train de vous occuper des sensations.
28:54Et puis, dans le style laissez-les-choses-se-faire, vous revenez sur la respiration et vous vous centrez sur le fait de laisser l'expiration se faire le plus par elle-même possible.
29:15Voilà, tout ça c'est une induction.
29:18Ça n'a rien de spectaculaire, rien de complexe, en fait.
29:32On demande juste à quelqu'un de s'occuper de lui, de ce qui est tangible, c'est-à-dire les sensations.
29:48Et à partir de là, d'être attentif, donc soyez attentive à ce qui va se passer dans votre corps.
30:03Par exemple, vous êtes là, vous êtes assis, et depuis ce matin il s'est passé des choses.
30:16Alors je vais demander à votre corps s'il est d'accord d'aller chercher les tensions qu'il y a eu depuis ce matin, tout simplement, et puis de faire ce qu'il a à faire avec ces tensions.
30:33C'est-à-dire vous laissez votre corps faire ce qu'il a à faire avec les tensions qu'il y a eu depuis ce matin.
30:38Voilà, c'est en train de venir, ça monte.
30:41Vous laissez ça monter, vous vous laissez envahir par ça, sans rien faire, c'est juste de l'observation.
31:08Voilà, les tensions descendent, et quand les tensions sont descendues, il suffit de dire « encore ».
31:19« Encore », c'est une invitation pour le corps, évidemment, à laisser monter à nouveau les tensions.
31:38« Encore ».
32:08« Encore ».
32:38« Encore ».
32:44« Encore ».
32:47Voilà.
32:49Et quand les tensions sont parties, l'élan vital peut circuler.
32:53En fait, il y a du mouvement, c'est-à-dire, complètement, depuis le jeu c'était facias, la lourde souffle.
32:59Donc, il y a un mouvement qui était bloqué qui peut se remettre en marche.
33:03Donc, je demande à votre corps de remettre en marche le mouvement qui était bloqué.
33:34Voilà.
33:40Voilà.
33:42Et puis, je vais demander à votre corps, mais pas vous, à votre corps, d'aller chercher une trace de quand vous étiez adolescent, adolescente.
33:52C'est votre corps qui choisit.
33:56Votre corps va chercher, et puis il fait ce qu'il a à faire avec.
34:04Peut-être que vous savez sur quoi ça travaille, peut-être pas.
34:08En tout cas, c'est en train de travailler, il n'y a pas de montée de tension.
34:13Et vous laissez votre corps faire.
34:17Voilà.
34:33Voilà.
34:40Encore.
34:52Voilà, encore.
34:55Voilà, et les mouvements qui étaient bloqués se remettent en marche.
35:10Voilà, puis ce que j'ai ressenti, ce qui ne veut pas dire que ce soit juste, ce que j'ai ressenti, c'est qu'il y a eu quelque chose de l'ordre de la lourde souffle.
35:21Ce que j'ai ressenti, c'est qu'il y a eu quelque chose de l'ordre de l'abandon.
35:25Alors, vous laissez votre corps faire ce qu'il a à faire avec abandon.
35:52Nous avons tous vécu des abandons au cours de notre vie, et du coup, notre corps a eu besoin de se laisser transformer par cet abandon.
36:08Mais avant de se laisser transformer, il y a autre chose.
36:11Il y a l'impression d'y être pour quelque chose dans l'abandon qui vient.
36:19Voilà, vous laissez votre corps faire ce qu'il a à faire.
36:42Encore.
36:49Voilà, et donc le corps se laisse transformer maintenant par abandon.
36:55Voilà, vous laissez ça se faire.
37:10Super, encore.
37:12Voilà, tous les mouvements qui étaient bloqués se remettent en marche.
37:25On revient sur la tension, la trace au moment de l'adolescence.
37:33Voilà, vous laissez ça venir.
37:37Voilà, vous laissez ça venir.
37:49Encore.
37:53Très bien.
37:55Les mouvements se remettent en marche.
38:06Et s'il est d'accord, votre corps va chercher la tension racine, la tension d'origine.
38:15Voilà, il y a des choses qui se passent.
38:17Vous laissez ça venir.
38:36Encore.
39:06Encore.
39:11Encore.
39:16Voilà, très bien.
39:21Très bien.
39:23Et puis maintenant, vous laissez les mouvements se reprendre.
39:29Les mouvements qui étaient bloqués par cette tension.
39:37Voilà, et puis vous laissez tout simplement votre corps choisir par lui-même, complètement.
39:43C'est sur quoi il a envie de travailler maintenant.
39:49Voilà, laissez ça vous envahir, grandir, prendre sa place.
39:54Vous vous envahir, grandir, prendre sa place.
40:25Encore.
40:35Super, encore.
40:45Encore.
40:47Voilà, très bien.
40:50Encore.
40:55Et pareil, je demande au corps d'aller à la tension racine.
40:59La tension d'origine.
41:16Encore.
41:19Voilà, très bien.
41:22Et les mouvements qui étaient bloqués se remettent en marche.
41:33Super.
41:52Très bien.
41:55Voilà.
41:57Et puis, quelque chose vous ramène à la surface.
42:08Je fais une petite pause.