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00:00vous étiez engagé, face à la situation de quasi-faillite de
00:04l'Etat, à produire un plan de redressement composé par deux tiers
00:08d'économies et un tiers d'augmentation des impôts.
00:13La réalité vient d'être révélée tristement par le Haut conseil des
00:16finances publiques. En réalité, la dignité de l'Etat
00:19a été détruite par la faillite de l'Etat.
00:23La réalité vient d'être révélée tristement par le Haut conseil des
00:27finances publiques. En réalité, l'addition que
00:31subiront les Français portera sur 70% d'augmentation des impôts et à
00:38peine, au mieux, 30% d'économies. Quelle absence de courage, quelle
00:45facilité! Nous nous opposerons à ce budget
00:50qui conduira à une récession et qui frappera les ménages et les
00:56entreprises. Au vu de ce budget, digne des
01:01gouvernements socialistes, mais oui, je me demande si vous n'êtes pas
01:07devenu le Premier ministre rêvé du Nouveau Front populaire.
01:14Pour moi, un Premier ministre de droite n'augmente pas les impôts
01:20des Français alors que nous sommes déjà le pays au monde le plus taxé.
01:26Vous les augmentez de 30 milliards. Pour moi, un Premier ministre de
01:30droite ne s'attaque pas aux retraités qui ont travaillé toute leur vie en
01:35désindexant leur retraite. Pour moi, un Premier ministre de
01:39droite ne sanctionne pas les entreprises, or vous augmentez leur
01:43charge de 13 milliards d'euros. Pour moi, un Premier ministre de
01:47droite baisse les dépenses publiques, vous les alourdissez de 2,1% du PIB.
01:52Pour moi, un Premier ministre de droite a le courage de s'attaquer aux
01:56coûts de l'immigration, or vous augmentez le budget de l'AME.
02:01Merci beaucoup. La parole est à monsieur le Premier
02:06ministre.
02:12Merci. Madame la présidente, mesdames et
02:16messieurs les députés, monsieur le président, n'ayez pas la mémoire
02:22courte. C'est un sujet qui est très
02:26important. N'ayez pas la mémoire courte.
02:30Surtout, monsieur le président, cessez de nous donner des leçons.
02:35Je les écoute toujours avec attention et je continuerai de les écouter
02:40d'où qu'elles viennent, à condition qu'on s'en tienne aux faits, aux
02:45chiffres, à la vérité. Les faits, les chiffres, la vérité,
02:50c'est d'abord que, si on regarde le passé récent, en 2017-2018, les
02:55déficits ont été de 2,3% au moins. C'est-à-dire que les gouvernements
03:01précédents ont ramené en dessous de 3% le déficit.
03:05Ensuite, il y a eu un emballement considérable de 300 milliards d'euros
03:10de dépenses publiques supplémentaires dans tous les
03:14domaines. 1000 milliards de dettes
03:17supplémentaires. Voilà la vérité, les faits, les
03:20chiffres. On s'explique, mesdames et messieurs
03:24les députés, qu'en Ukraine, il y a eu cette crise terrible qui a touché
03:28tant de Français et qui a beaucoup de conséquences encore aujourd'hui du
03:32Covid. Ca s'explique.
03:36Mais la sortie durant laquelle, mesdames et messieurs les députés,
03:41beaucoup des citoyens et des entreprises de vos circonscriptions
03:45ont été protégés... Ce qui est vrai, c'est qu'ensuite,
03:51on a mal maîtrisé la sortie de crise.
03:55La réalité, aujourd'hui, c'est celle-là.
03:59Vous avez proposé récemment une commission d'enquête qui devra
04:03déterminer les chiffres, les faits, la vérité et la dire aux Français.
04:07Aussi longtemps que je serai à ce banc, comme le Premier ministre, le
04:11chef d'équipe d'un gouvernement, je m'en tiendrai aux faits, aux
04:15chiffres et je dirai la vérité. Nous avons 3.250 milliards de
04:19chiffres. Nous payons, mesdames et messieurs
04:23les députés, 55 milliards en ce moment, simplement cette année,
04:27d'intérêt de la dette. Ca fait 800 euros par Français,
04:32qu'il est un mois, un bébé ou une personne âgée.
04:36Voilà la vérité. J'ai proposé, face à cette
04:40situation, en responsabilité, un budget de responsabilité.
04:44Il y a un chemin de crête. Je regrette que vous essayiez de
04:48me dire qu'il n'y avait pas eu un budget de responsabilité.
04:52C'est un budget de solidarité. C'est un budget de souveraineté.
04:56Si nous laissons filer cette dette, si nous laissons filer les chiffres,
05:00l'effort que nous demandons est très important.
05:04Il porte tout de même sur deux tiers de maîtrise de la dépense
05:08publique, dans différents domaines, et un tiers de contributions
05:12exceptionnelles et ciblées. Voilà la vérité.
05:16Si nous laissons filer cette dette et la crise qui ira avec,
05:20nous perdrons notre souveraineté. Et moi, monsieur Ciotti,
05:24je n'ai pas envie, le gouvernement n'a pas envie et n'acceptera jamais
05:28que l'avenir de nos enfants soit décidé à Washington, à New York ou à Pékin.

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