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À Échirolles, dans l’agglomération grenobloise, l’immeuble évacué et fermé à cause du trafic de drogue ne devrait pas rouvrir maintenant. Les travaux de sécurisation n'ayant pas été réalisés par les copropriétaires. La mairie avait pourtant donné 3 semaines de délai, mais l'immeuble n'a pas vraiment changé.  

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Transcription
00:00Depuis trois semaines, la résidence est barricadée.
00:03Ses 24 habitants logent provisoirement à l'hôtel.
00:06Une situation précaire que déplore ce locataire.
00:09On ne sait même pas si on va trouver des solutions pour nous.
00:14On reste à la rue, on ne sait même pas.
00:16La mairie d'Echirol avait donné trois semaines aux propriétaires
00:19pour faire des travaux de sécurisation dans les parties communes
00:22endommagées par les dealers.
00:24Mais pour l'heure, rien n'a été lancé.
00:26J'attends la réunion des copropriétaires vendredi.
00:29Pour voir quelles mesures ils vont prendre.
00:33Parce que je rappelle que sans mesure, ce bâtiment ne peut pas réouvrir.
00:37Mais pour les propriétaires, la priorité est de fermer complètement
00:40le point de deal à proximité de la résidence.
00:43Affaibli par la fermeture du bâtiment, mais toujours présent d'après les riverains.
00:48Moi, je suis pour faire les travaux, donc les travaux on va les faire.
00:50Par contre, il est hors de question qu'on ouvre le bâtiment
00:53si les dealers sont toujours devant.
00:54Est-ce que c'est à nous de régler les problèmes de sécurité
00:57qui sont sur la voie publique ?
00:58Donc je demande à l'Etat, je demande au nouveau ministre de l'Intérieur,
01:03je leur demande juste une chose simple.
01:05Faites votre travail.
01:06Le coût des travaux est estimé par les propriétaires
01:08entre 50 000 et 100 000 euros.

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