• il y a 2 mois
Le 26 juillet dernier, la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris a vu plusieurs porteurs de flamme se relayer sur les toits de la capitale française. Parmi eux, trois romands ont représenté la Suisse sous leur mystérieux costume. Tous les trois professionnels du parkour, ils ont proposé une démonstration spectaculaire de leur talent lors de la cérémonie vue par des centaines de millions de téléspectateurs dans le monde entier.

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Transcription
00:00Philippe Morax !
00:01C'est bon, il paraît qu'il est marrant, alors fais nous marrer !
00:03L'Astor 6 est quand même pas toujours évident...
00:05Ça pique un peu cet or, hein ?
00:06Comment ça va ?
00:08C'est pas facile comme question...
00:09Rassurez-vous, on va se marier un peu après...
00:11De si tôt le matin, c'est trop chouette !
00:13Bon, alors tu as gagné 50 euros et champagne !
00:15On est là pour découvrir les choses !
00:17T'as tout dit...
00:18Content d'être en Suisse, c'est un pays que j'affectionne particulièrement...
00:21Vous êtes suisse ?
00:22Ouais...
00:23Et j'ai souvent des idées...
00:25Mauvaises !
00:26On n'attendra pas ton scoop ce matin...
00:27Ça s'appelle le coup de marteau !
00:29Incroyable !
00:30C'est moi qui pose les questions !
00:33La Suisse remande à l'honneur lors de la cérémonie des JO le 26 juillet dernier.
00:38La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris a vu plusieurs porteurs de flammes se relayer sur les toits de la capitale française.
00:45Parmi eux, trois Romands ont représenté la Suisse sous leurs mystérieux costumes.
00:50Tous les trois professionnels du parcours, parcours avec un K au milieu,
00:54ils ont proposé une démonstration spectaculaire de leurs talents lors de la cérémonie vue par des centaines de millions de téléspectateurs dans le monde entier.
01:02Ils sont tous les trois ce matin sur notre plateau.
01:07Bonjour à Karil Kordmoller.
01:09C'est juste comme je le prononce ?
01:10Bonjour, c'est ça, ouais !
01:11Je me suis entraîné toute la nuit !
01:13Pas mal, pas mal !
01:14Maxime Renaud, bonjour !
01:15Bonjour !
01:16C'est ici, voilà !
01:17Et Guillaume Larazabal.
01:20C'est juste ?
01:21C'est juste, ouais !
01:22Je m'étais aussi entraîné, hein !
01:24Le problème, c'est qu'on ne vous connaît pas puisque vous étiez bien masqué, bien déguisé,
01:27donc je ne peux pas savoir à qui je m'adresse.
01:29En tous les cas, à tous les trois, soyez les bienvenus et merci d'être avec nous ce matin
01:32pour revenir sur cet événement incroyable qu'on a pu vivre cet été.
01:37On parle bien sûr des JO, mon cher Léo.
01:39Cette cérémonie d'ouverture qui a marqué les esprits également.
01:41D'abord, messieurs, comment est-ce que ça a commencé cette aventure ?
01:44C'est quoi le premier pas dans cette aventure olympique pour vous ?
01:47Comment ça a commencé ?
01:49On a été contacté en début d'année par un ami à nous qui s'appelle Vincent Genesini,
01:54ou Zenzel, c'est son nom d'artiste,
01:56qui lui est du coup un vidéaste photographe parisien
01:59et qui lui a été engagé pour faire la chorégraphie d'uniquement ce personnage sur les JO.
02:06C'est un ami en commun à tous,
02:08donc on a eu la chance d'être contacté par Vincent, merci à lui.
02:12C'est grâce à lui qu'on a eu cette chance, donc voilà.
02:14Et c'est quoi, Guillaume, les étapes entre ce moment-là, ce coup de fil-là
02:18où vous savez que vous allez participer à la cérémonie ?
02:20Et la cérémonie, j'imagine qu'il y a un long cheminement des répétitions, c'est ça ?
02:24Oui, exactement. Du coup, on a eu l'appel en début mars à peu près.
02:28On a eu les infos un peu au compte-gouttes.
02:31Ensuite, on a eu un essai de costume
02:35et on était deux semaines en avance un peu sur Paris du coup,
02:39pour s'acclimater, on va dire.
02:41Et puis des répétitions, c'était à peu près deux ou trois répétitions.
02:45Vous étiez les seuls Suisses présents pour cette cérémonie-là,
02:50en tout cas derrière ce costume.
02:52Pourquoi ? Est-ce qu'il y avait trois romans ?
02:55C'est juste les contacts qui ont fait que vous connaissiez cette personne
02:59qui vous a contacté ?
03:01Oui, c'est ça. En fait, Vincent a beaucoup travaillé dans le monde du parkour
03:05et le monde du cirque, donc de par-delà,
03:08on est des personnes, je pense, de confiance pour lui,
03:10donc il nous connaît bien, on a fait pas mal de projets avec lui.
03:13Donc je pense que naturellement, il nous a appelés et il nous a proposé l'idée.
03:16On a vu un cadre exceptionnel pour cette cérémonie d'ouverture.
03:19Maxime, je crois que vous avez fait vos répétitions sur le toit du musée d'Orsay.
03:22Exactement.
03:23J'imagine que c'est assez fou, ça change un peu du quotidien aussi ?
03:26Oui, c'était une expérience assez incroyable de pouvoir monter sur un bâtiment assez historique
03:31et de se retrouver là-haut avec la vue sur tout Paris,
03:34c'était vraiment quelque chose d'incroyable.
03:38L'expérience était vraiment cool, je suis content d'avoir été sur un toit
03:42parce que ça m'a un peu mis dans ma bulle.
03:46En plus, le musée d'Orsay est vraiment très très beau,
03:49j'ai pu le visiter pour la première fois,
03:51donc c'était vraiment cool et de voir toute la structure du toit
03:54en bois très ancien, c'était vraiment impressionnant.
03:57Et comment se sont organisées ces répétitions ?
03:59Il y avait un côté mystérieux à préserver.
04:01Dans quelle mesure vous pouviez répéter aux yeux du grand public ?
04:04Parce que sur le toit du musée d'Orsay, on vous voit.
04:08Est-ce que c'était la nuit ? Est-ce que c'était tôt le matin ?
04:11Alors c'était tôt le matin, moi j'ai commencé à 7 heures.
04:15C'est vrai qu'il y a beaucoup de fenêtres qui donnent dessus,
04:18donc en gros on ne montait juste pas avec la flamme dans les mains.
04:23Moi j'avais une bouteille d'Evian de 1 litre pour faire semblant,
04:28mais le but c'était d'être le plus discret,
04:30donc tôt le matin, ça s'est passé deux fois de la même manière.
04:37Même dans le musée d'Orsay, les personnes qui travaillaient dedans
04:39ne savaient pas vraiment ce qu'on allait faire.
04:41C'était plutôt un tournage autre que les JO,
04:44donc rester discret c'était le truc.
04:47Une sacrée belle expérience donc.
04:49C'était gravé dans vous.
04:51Inoubliable.
04:52Vous pourriez raconter à vos enfants plus tard,
04:54regarde c'est moi, oui oui bien sûr.
04:57Il n'y a pas de preuve.
05:02Dans un instant vous avez choisi ce titre de Bob Marley.
05:05Pourquoi ? Qui c'est qui a choisi ?
05:06Est-ce qu'il y a une raison particulière déjà ?
05:09C'est la bonne vibe je pense.
05:10Oui c'est ça.
05:11Sur la liste que vous nous avez donnée,
05:13il n'y avait pas beaucoup de musique que nous on écoute.
05:15C'est vrai qu'on écoute un peu Bob Marley.
05:16Bienvenue dans le monde des médias traditionnels.
05:20Très bien, on va s'écouter.
05:21En tout cas c'est un bon choix Bob Marley.
05:23Juste après la pause, on va s'écouter et se le regarder
05:25puisque vous êtes à la Radio-Indé,
05:27à AB+, partout en Suisse romande
05:28et sur Canal+.
05:29En clair à la télévision.
05:30Merci d'être avec nous.
05:31On se retrouve dans un instant.
05:33A tout de suite sur M et sur Canal.
05:34Bon réveil.
05:35Philippe Morax !
05:36Bon, il paraît qu'il est marrant, alors fais nous marrer.
05:38A cette heure-ci, c'est quand même pas toujours évident.
05:40Ça pique un peu cet or.
05:41On est là pour découvrir les choses.
05:43T'as tout dit.
05:44L'invité du matin.
05:45La Suisse romande a l'honneur lors de la cérémonie des JO
05:49et nous sommes avec Caril, Maxime et Guillaume.
05:52Et on est sur les toits de Paris mon cher Léo de Garilin.
05:54Exactement, pour cette cérémonie d'ouverture
05:56qui est vue par un milliard de téléspectateurs
05:58environ à travers le monde, c'est assez fou.
06:00Est-ce que vous avez senti une pression
06:02au moment de votre passage ?
06:03C'est quoi le feeling à ce moment-là ?
06:05C'est des passages qui sont très courts, j'imagine assez intenses.
06:08Qu'est-ce qu'on ressent ?
06:09Est-ce qu'on a la place de trouver du plaisir dans le passage ?
06:12Je dirais que oui, quand même un peu.
06:14Il y a du plaisir.
06:15Il y a de la pression, c'est sûr.
06:17Mais bon, on a bien répété, on a beaucoup répété.
06:20Du coup, c'est juste du copier-coller.
06:23Et on essaie de rester focus.
06:26Et puis, comme avant un saut, comme avant du parcours,
06:28on y va, on reste focus.
06:29Mais il y a le trac quand même.
06:31Quand c'est le moment, le vrai moment,
06:33il y a un peu de nervosité en plus quand même.
06:35Ouais, quand même.
06:36Je pense pour tout le monde.
06:38En fait, ce qui est drôle, c'est que notre Vincent,
06:41en l'occurrence, nous a dit une seule fois,
06:42bon les gars, on vous le dit qu'une fois,
06:44il y aura plus d'un milliard de personnes qui regardent.
06:47On le dit qu'une fois, et maintenant on oublie.
06:50Et c'est vrai qu'au moment où tu vas faire ton passage,
06:53quelques secondes avant,
06:54t'as les top chrono et tout dans les oreilles,
06:56donc t'es là, ok bon, c'est parti.
06:58C'est assez fou.
06:59Et on l'a dit, il y avait ce côté mystérieux du personnage masqué
07:03qui en a fait aussi sa force pendant la cérémonie,
07:05même après les Jeux, pendant les Jeux.
07:07Maxime, est-ce que ça a été dur de garder le secret avant,
07:12pendant et même après,
07:13je crois qu'il y avait une clause de confidentialité, c'est ça ?
07:16C'est ça.
07:17C'était dur, mais en même temps, je trouvais que c'était un peu,
07:21je sais pas, un peu...
07:23C'était cool que ça soit mystérieux.
07:25Moi, je trouvais que le concept,
07:26qu'on ne sache vraiment pas qui c'est,
07:28c'était vraiment un bon concept.
07:30Donc évidemment, on en a parlé à nos proches, de confiance,
07:34mais quelques fois, ça démangeait un peu de dire, quoi.
07:40Il m'est arrivé une fois où quelqu'un parlait justement après
07:43qu'on ait fait les Jeux Olympiques,
07:45qui me disait,
07:46ah, ça serait trop bien d'avoir un contrat comme ça, imagine.
07:49Et j'étais un peu en mode, ah, j'imagine, ouais.
07:52Parce que vous êtes rentré de la cérémonie des Jeux Olympiques,
07:55vous ne pouviez toujours pas dire à vos proches
07:57que c'était vous derrière ce personnage.
07:59Non, il fallait vraiment attendre que le personnage finisse de vivre,
08:02parce qu'il était repris sur la clôture
08:05et sur le défilé des champions.
08:09Du coup, on devait vraiment terminer ce...
08:12Que tous les Jeux se terminent pour pouvoir dévoiler.
08:15Mais oui, imaginez, tu vas dire,
08:16je vais traverser Paris avec une tyrolienne.
08:19Mais bien sûr.
08:21Mais bien sûr, ça s'entend.
08:23Et Kary, vous avez participé aussi à la cérémonie de clôture, c'est juste...
08:26C'est ça, ouais.
08:27Comment ça s'est organisé ?
08:29C'était aussi prévu longtemps à l'avance ?
08:31Autant de répétitions ?
08:33Pas vraiment, non.
08:34En fait, je pense qu'ils se sont rendus compte de l'engouement
08:36qu'il y a eu autour de ce personnage après l'ouverture.
08:38Et ils se sont dit, ça serait trop cool de le faire réapparaître sur la suite.
08:41Donc j'ai eu la chance d'être contacté pour faire uniquement la clôture.
08:44Et voilà, après, un peu le même principe, des répétitions.
08:48Il fallait que je m'intègre un peu au spectacle
08:50parce que du coup, j'étais un peu contacté à la dernière minute.
08:53Donc voilà, c'est cool de l'avoir pu...
08:56Sur la cérémonie, j'étais un peu solo.
08:58Là, je me retrouve avec plein d'artistes,
09:00donc c'était vraiment cool de jouer un peu sur le lit du tableau.
09:03Guillaume, j'imagine que cette exposition-là,
09:06vous espérez en profiter, disons, pour votre discipline, le parcours.
09:10C'est quoi l'idéal pour vous ?
09:12C'est que des jeunes s'inscrivent ?
09:14Comment on peut faire si on a trouvé un attrait dans ce personnage-là ?
09:18Est-ce qu'il existe des écoles ?
09:20Qu'est-ce qu'on fait si on est parent, si on est jeune
09:22et qu'on se dit, ça me tente d'inscrire mon enfant ou moi-même
09:25dans des...
09:27En tout cas, d'être le prochain à faire ça dans dix ans, peut-être ?
09:30Il y a plein...
09:32Il y a des cours, un peu, dans chaque canton, en tout cas ici en Suisse.
09:36Pas loin d'ici, il y a Morges où c'est Parcours Expo.
09:40C'est possible de prendre des cours.
09:42En tant qu'athlète, ensuite, c'est possible d'être coach
09:44ou participer à des vidéos,
09:47être modèle un peu sportif
09:49parce que le parcours, ça se voit assez bien sur les réseaux.
09:52Pour les jeunes, je dis, regardez sur Internet,
09:55checkez un peu les réseaux
09:57et puis les sites.
09:59Il y a Parcours Expo, il y a Xtreme Parc aussi, il y a Lausanne.
10:02C'est votre but principal, vous,
10:05des retombées comme celle-ci,
10:07que des gens se mettent au parcours ?
10:09C'est quoi votre idéal après cette exposition exceptionnelle,
10:12on l'a dit, un milliard de téléspectateurs ?
10:14À titre personnel, ce serait vraiment d'avoir plus d'opportunités.
10:17Après, là, c'était quand même une énorme opportunité déjà
10:20et ça va être difficile de trouver certainement mieux,
10:22mais l'idéal, c'est que ça serait vraiment
10:25de pouvoir promouvoir le sport,
10:27que juste le parcours soit plus démocratisé
10:30en Suisse et à l'international
10:32et qu'il y ait plus d'investissements, plus de structures,
10:34plus de jeunes qui s'intègrent,
10:36plus de compétitions, etc. et que le sport grandisse.
10:38Mais là, ça a ouvert des portes.
10:40Ce que vous avez fait, un milliard de téléspectateurs, j'imagine.
10:43En tout cas, pour le sport, oui.
10:45Vous allez me dire que vous avez signé un nouveau contrat de confidentialité.
10:49Pas encore.
10:52Et qu'est-ce qu'on peut dire justement à ceux qui nous suivent peut-être ce matin ?
10:55C'est dur de s'imaginer les sensations, le plaisir qu'on prend dans cette discipline.
10:59Instinctivement, ça évoque souvent de la peur
11:01de voir son enfant se lancer là-dedans.
11:03Mais qu'est-ce qu'on peut dire sur le plaisir qu'on prend dans le quotidien ?
11:06Il se trouve où ?
11:08Moi, je pense que dans le parcours, c'est la liberté surtout.
11:11C'est ce truc où il n'y a pas de règle
11:14et tu peux vraiment t'exprimer à ta manière
11:18et c'est une confiance en soi que tu prends.
11:22Ce n'est pas forcément que dans le parcours.
11:24Tu peux avoir une confiance en toi qui évolue dans tout domaine.
11:28Mais la connaissance de son corps, cette liberté
11:32et ce travail mental, surtout dans le parcours,
11:34je trouve que c'est une des parties les plus intéressantes.
11:37Savoir quelles sont tes limites et pouvoir les dépasser.
11:42Et j'ai juste à rajouter une chose.
11:44L'image que les gens ont du parcours, c'est souvent les gens sur les toits.
11:47Alors qu'il faut savoir qu'avant d'aller sur des toits,
11:50d'ailleurs, je déconseille d'aller sur les toits,
11:55il y a des années d'entraînement au sol.
11:57Les sauts qu'on fait à 10 mètres de haut,
11:59on les a fait des années et des années au sol
12:01pour être sûr que quand on monte à 10 mètres de haut, on ne tombe pas.
12:03Et c'est normal un peu que ces gens,
12:05parce qu'eux, ils voient sur les réseaux le produit fini,
12:07donc ils disent « Ah, c'est dangereux ! »
12:09Mais il faut savoir qu'en amont, il y a énormément de travail,
12:11il y a énormément d'entraînement et qu'on n'est pas fous.
12:14C'est proche d'une discipline, on a évoqué le cirque tout à l'heure.
12:17On peut conseiller, par exemple, de commencer dans une école de cirque,
12:20pourquoi pas, où on apprend justement,
12:22ce n'est pas forcément une mauvaise chose.
12:24Oui, bien sûr. Après, il y a toute expérience sportive
12:28et bonne apprendre pour le parcours, je pense.
12:31On n'a pas le même background.
12:33Lui, il a fait du cirque, moi, j'ai fait du foot.
12:35J'ai fait du break.
12:37C'est juste le parcours, il n'y a rien besoin.
12:39Tu es là, tu sors dans la rue, tu n'as pas besoin de chaussures spéciales,
12:42tu peux faire ce que tu veux, c'est vraiment ton corps et toi
12:44et tu décides des mouvements que tu as envie de faire,
12:46des sauts que tu as envie de faire, des acrobaties que tu as envie de faire.
12:48C'est un sport qui a été déjà évoqué comme potentiel olympique un jour,
12:52alors on en est loin, mais est-ce que vous,
12:54je sais que par exemple dans le breakdance,
12:56il y a aussi une part d'artistique, une part de sport,
12:58ça fait débat, il y en a certains qui disent
13:01« Non, c'est trop artistique, on s'éloigne trop de la pureté,
13:04de l'origine de notre sport. »
13:06Est-ce que c'est une motivation que le parcours soit olympique un jour ?
13:10Vous trouverez ça intéressant ?
13:12Je pense qu'on est tous d'accord pour dire oui.
13:15Ce serait cool, ce serait intéressant,
13:17mais c'est vrai que ça divise un peu la communauté en tout cas,
13:20à l'international, mais au final je pense que ça ne peut ouvrir que des bonnes portes.
13:24Oui, ça ne dénaturerait pas,
13:26le parcours plus traditionnel pourrait être maintenu,
13:29ça ne l'empêcherait pas.
13:30Oui, ça ne va jamais supprimer la culture.
13:32On peut prendre l'exemple du skateboard,
13:34maintenant c'est au JO,
13:36la culture du skate existe encore,
13:38la culture un peu trash, un peu underground,
13:40elle a toujours existé, elle existera toujours,
13:42malgré le fait qu'il y a un côté qui est très fédéré du skate,
13:45et je pense que ça sera la même au parcours si un jour ça arrive au JO.
13:48On avait reçu un jeune Lausannois qui cartonne sur les réseaux en parcours,
13:53c'est une discipline qui va vachement bien avec l'époque,
13:55qui est très visuelle, qui marche bien pour les réseaux.
13:58Est-ce que vous avez confiance dans son essor dans les prochaines années,
14:02votre exposition sur les jeux, le fait que Paris 2024 vous ait appelé,
14:06traduit aussi ça, le fait que ce soit en expansion,
14:09vous avez confiance dans le fait que ça prend une bonne direction
14:11depuis quelques années et que ça continue dans cette direction pour les prochaines ?
14:15Ouais, moi je trouve que c'est vraiment...
14:17En fait le parcours évolue énormément au fur et à mesure des années.
14:22Au début c'était beaucoup point A, point B, l'efficacité,
14:25ensuite c'est devenu très acrobatique,
14:27et maintenant il y a vraiment des mélanges de contemporains,
14:31de parcours, de break-parcours, vraiment il y a plein de choses qui évoluent.
14:36Donc je pense que le sport peut aller s'étendre sur tellement de domaines que...
14:42Ouais, totalement.
14:44Eh bien trop beau, merci beaucoup en tout cas messieurs.
14:46Merci à vous.
14:47Merci à tous les trois, merci à Kary, à Maxime et Guillaume.
14:50Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter ?
14:52Allez, chacun son tour, on commence par qui ?
14:55Oui, les sponsors.
14:56Les sponsors.
14:58Très bien.
14:59Ouais, trouver des sponsors, rester en bonne santé,
15:02on espère que le corps il tient la route encore longtemps.
15:05Et s'amuser, vraiment, dans le parcours il faut s'amuser.
15:10Bon bah on vous souhaite tout ça alors.
15:12En tout cas merci d'être venus ce matin,
15:14on vous retrouve en podcast et en images sur le site aimelemedia.ch,
15:17on vous dit à très bientôt,
15:19et puis attention quand même sur les toits, faites pas les fous quand même.
15:22Prenez vous avant.
15:26AIME LE MÉDIA

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