En résumé, c’est une barre qui crève les pneus. Assez pour stopper une voiture mais en douceur, pour éviter sa perte de contrôle brutale. Ce dispositif s’appelle "stop stick": une herse, un peu plus élaborée et plus "sécurisée", pour l’automobiliste comme pour les forces de l’ordre.
La Ville de Nice vient d’en acquérir soixante afin d’équiper chaque véhicule de sa police municipale.
C’est l’une des premières de France à se doter d’un tel outil. Il faut dire que la loi ne l’y autorise que depuis fin 2023. Avant, seuls les gendarmes et les policiers nationaux pouvaient s’en servir.
Le 26 août, à Mougins, lors d’un contrôle routier "de routine" tout près de la sortie d’autoroute, l’adjudant Éric Comyn avait été violemment percuté par un automobiliste qui refusait d’obtempérer à ses injonctions. Le gendarme du peloton motorisé de Mandelieu, âgé de 54 ans et père de deux enfants, était mort sur le coup.
Une fois utilisé par les forces de l’ordre, le "stop stick" est hors d’usage. C’est un dispositif à usage unique qui coûte environ 350 euros. Soit un coût total, pour la municipalité, d’environ 20 000 euros.
Il existe aussi la version "maousse", appelée "barracuda", qui peut stopper n’importe quel véhicule, même un poids lourd.
#police #refusdobtemperer #controle #nice #gendarmerie #stopstick #nicematin #nicematin_video
La Ville de Nice vient d’en acquérir soixante afin d’équiper chaque véhicule de sa police municipale.
C’est l’une des premières de France à se doter d’un tel outil. Il faut dire que la loi ne l’y autorise que depuis fin 2023. Avant, seuls les gendarmes et les policiers nationaux pouvaient s’en servir.
Le 26 août, à Mougins, lors d’un contrôle routier "de routine" tout près de la sortie d’autoroute, l’adjudant Éric Comyn avait été violemment percuté par un automobiliste qui refusait d’obtempérer à ses injonctions. Le gendarme du peloton motorisé de Mandelieu, âgé de 54 ans et père de deux enfants, était mort sur le coup.
Une fois utilisé par les forces de l’ordre, le "stop stick" est hors d’usage. C’est un dispositif à usage unique qui coûte environ 350 euros. Soit un coût total, pour la municipalité, d’environ 20 000 euros.
Il existe aussi la version "maousse", appelée "barracuda", qui peut stopper n’importe quel véhicule, même un poids lourd.
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00:00C'est quoi ce truc ? C'est le nouveau dispositif stop stick dont la police municipale de Nice vient de se doter.
00:05Elle vient d'être équipée de 60 modèles de ces barres qui crèvent les pneus des voitures.
00:08Sur ces sticks, on retrouve des rangées de pointes en téflon qui ont pour but de stopper un véhicule lors d'un contrôle routier.
00:14La barre est positionnée juste devant le véhicule contrôlé, s'il redémarre, il ne pourrait avancer que de quelques mètres.
00:19Et dans le cas d'un refus d'obtempérer, ce système peut aussi être utilisé pour arrêter la course du véhicule.
00:24Depuis fin 2023, la police municipale est autorisée à utiliser ce dispositif,
00:29qui avant ça n'était utilisé qu'exclusivement par la gendarmerie et la police nationale.
00:33Chaque stick a un prix de 350 euros, soit un coût total d'environ 20 000 euros pour la municipalité de Nice.