«L'État doit se remettre en question», explique Ophélie Roque, sur les agressions de professeurs sur CNEWS dimanche 20 octobre
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00:00Plus nous serons nombreux et plus les élèves seront dans des classes qui ne sont pas des classes de 40,
00:04plus ça sera facile, ça c'est une évidence même.
00:06En revanche, je pense que ça dépasse le simple professeur,
00:12parce que, si vous voulez, les phénomènes de violence ne correspondent pas qu'à des faces à des professeurs
00:19qui seraient trop gentils et qui ne sauraient pas gérer leur classe.
00:22Vous pouvez très bien, ça arrivait à certains de mes collègues dans notre établissement,
00:26avoir 40 ans derrière vous, être ultra respecté des élèves,
00:29et puis tout d'un coup vous avez un incident qui arrive et vous ne savez pas pourquoi,
00:33vous n'avez rien fait de spécialement.
00:35Non, je pense vraiment que la grosse difficulté va être comment on fait humainement
00:41pour sanctionner davantage les cas de violence, mieux les repérer,
00:45et surtout l'État doit se remettre en question.
00:47C'est-à-dire que beaucoup de cas de violence sont aussi le fait d'élèves
00:50qui n'ont pas forcément leur place au sein de classes dites traditionnelles,
00:55tout simplement parce qu'ils ont des pathologies psychiques
00:57qui les empêchent finalement de vivre correctement avec leurs camarades.