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00:00Bon, il y a les frippes, on les a montrées, les frippes américaines, mais je crois que, au-delà d'avoir le sens du style, vous savez aussi réparer, recoudre ?
00:08Un faux ou un tox ?
00:10Non, non, c'est un faux. Je sais qui m'a balancé là-dessus, c'est mon fils Léo. Un jour... Mais non, il était tout à fait gentil de le signaler,
00:21parce qu'on me prend pour une brute. Non, moi, je suis quelqu'un qui joue à la brute, mais c'est mon métier de jouer.
00:28L'autre partie de moi-même, je suis un mec très calme, et en fait, la couture m'apaise, mais vous savez, mon camarade Renaud, lui, c'était le crochet.
00:36Donc on n'est pas stupide d'avoir des activités qui pourraient ressembler à celles de nos compagnes. La mienne ne coûte pas du tout.
00:46Donc j'ai été forain longtemps. Évidemment, avec la frippe américaine, il fallait savoir coudre, recoller des poches, coudre des boutons, arranger les fringues.
00:56— Bien sûr, bien sûr, oui. — Vous le dites, vous avez joué aux rebelles parce que c'est aussi votre métier. Je me demandais simplement le jeune que vous étiez,
01:04parce qu'effectivement, forain, au puce, vous aviez les cheveux au coude, je crois, teint au aîné, m'a-t-on dit. — C'est clair, oui.
01:13— Un look, donc, une personnalité. Mais à l'époque, rien de l'ordre de la rébellion ? Plutôt un jeune en patte d'eff poète ? Quel jeune étiez-vous ?
01:22— Mais oui, mais vous savez, on a vécu une époque magique, nous.