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Cancer du sein, cancer colorectal, cancer du col de l’utérus, pour des mêmes pathologies, les Réunionnais meurent plus tôt que dans l’Hexagone. Plus précaires, ils sont aussi moins nombreux à répondre aux campagnes de dépistage organisées. Interview de Gérard Cotellon, directeur général de l'ARS Réunion.

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Transcription
00:00Pour ces trois cancers, la Réunion décroche par rapport à l'Hexagone.
00:03Donc moi, en tant que directeur général de l'ARS, je ne peux pas me satisfaire
00:07de voir que pour une même pathologie,
00:10un cancer du sein, un cancer colorectal ou un cancer de l'utérus,
00:14les gens meurent plus tôt à la Réunion que dans l'Hexagone parce qu'ils ne
00:17participent pas au dépistage organisé.
00:20Les diagnostics sont tardifs.
00:22L'entrée
00:23dans le parcours de soins est plus tardive et donc les gens meurent plus tôt.
00:28Notre combat, c'est celui-là.
00:30Avec l'assurance maladie, il va y avoir une plateforme téléphonique pour
00:34appeler les gens pour leur dire
00:36« Voilà, vous avez 60 ans, on voit que ça fait 5 ans, 8 ans que vous n'avez pas fait de mammographie.
00:42Il faudra aller à la Réunion. »
00:43Moi, j'estime que c'est très bien.
00:45Nous, on veut aller plus loin. C'est la raison pour laquelle à l'ARS, on va
00:49embaucher des médiateurs en santé
00:52qu'on va mettre dans des antennes de fonds de service de la Réunion
00:55pour aider les gens à prendre leur premier rendez-vous parce que je peux
00:58comprendre qu'il y ait des gens qui ne soient
01:00pas habitués à naviguer dans le système de soins
01:03et que prendre un rendez-vous de mammographie, ça peut être compliqué pour eux.
01:07Donc, les médiateurs seront là pour ça.
01:09Une fois le diagnostic posé,
01:11je ne sais pas à qui m'adresser, ou faire prendre en charge mon cancer du sein,
01:14les médiateurs seront là pour aider
01:17à rentrer dans le parcours de soins.
01:19Et ça, c'est quand même
01:20un sujet qui est majeur, capital, si on veut
01:23améliorer la survie des gens atteints de cancer sur notre territoire.

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