Le maire de Nice et vice-président du parti Horizons, Christian Estrosi, était l’invité de La Grande Interview, ce mercredi 23 octobre, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur la méthode du «contact tactique» en cas de refus d’obtempérer : «Amener à ce que les pneus de l’automobiliste en refus d’obtempérer à se dégonfler progressivement sans provoquer d’accident me semble plus raisonnable, nous savons le faire».
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00:00Nous n'avons même pas besoin de cela puisque ma police municipale utilise depuis une quinzaine de jours
00:06un instrument extrêmement facile à utiliser qui s'appelle le stick-and-stop,
00:13c'est-à-dire un espèce de harceau que vous lancez sur la chaussée et qui arrête automatiquement
00:19et qui ne les crève pas brutalement, qui les amène à se dégonfler progressivement
00:26alors là en l'occurrence, c'est lors d'un refus d'obtempérer,
00:30je suis désolé de vous couper, mais c'est quand une voiture de police est derrière la moto.
00:35D'abord, porter danger à une vie humaine quelle qu'elle soit, y compris celle d'un gang,
00:44c'est toujours un sujet moral où il faut être assez équilibré.
00:49Celui qui refuse d'obtempérer lorsqu'il y a un policier ou un gendarme au milieu de la chaussée,
00:55parce que jusqu'à présent j'ai eu un gendarme qui chez moi a perdu la vie à cause d'un refus d'obtempérer,
01:03c'est une chose, amener celui qui se comporte en refus d'obtempérer à avoir des pneus qui se dégonflent progressivement
01:13sans provoquer d'accident sur la chaussée jusqu'à ce qu'il soit immobilisé me semble une manière plus raisonnable.
01:20Nous avons mis cela au point, nous en avons fait la démonstration avec toute l'efficacité nécessaire
01:26et naturellement au bout du compte la police n'a plus qu'à le recueillir et à le neutraliser.