Le journaliste Vincent Roy était l’invité de Midi News, ce vendredi 25 octobre, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur les propos du député NFP qui critique l’expression «travail au noir» : «Ce qui frappant, c’est l’épaisseur de bêtise et de niaiserie de cet individu».
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00:00Cette séquence est tout à fait, tout à fait...
00:02L'écrivain que vous êtes, l'homme de lettre que vous êtes, le journaliste que vous êtes.
00:06Cette séquence est tout à fait formidable.
00:08Vous savez, pendant toute une époque, Baudelaire a parlé de l'épaisseur de vulgarité de son temps.
00:15Là, ce qui est frappant, c'est l'épaisseur de bêtise et de niaiserie de cet individu, mais c'est abyssal.
00:23Alors, je veux bien que la langue, et on le sait depuis le 18e siècle, soit le lieu d'un combat.
00:27Mais là, venant de ce monsieur, la radicalité qui a longtemps sévi à l'extrême gauche a toujours été un avatar de la lutte des classes.
00:39Et on voit aujourd'hui que cette radicalité n'est plus un avatar, et moins un avatar de la lutte des classes que de la lutte des races.
00:47Et vous le voyez même du point de vue de la langue.
00:50On est en train de racialiser.
00:52Donc, il faut tout enlever ce qui pourrait faire référence au noir, au mépris d'une expression qui n'a strictement rien à voir, comme le rappelait Michel Thau.
01:02Puisque le travail au noir, c'est le travail de nuit, à l'origine.
01:06Donc, c'est totalement idiot.
01:08Donc, ce qu'il faut pointer, et vous parlez d'écrivain, ce qu'aurait pointé Baudelaire, évidemment, ici,
01:18Flaubert, ici, c'est la bêtise.
01:21C'est la bêtise à front taureau.
01:23C'est ça qui est formidable.
01:25Alors, c'est presque abusant.
01:27Ce qui est abyssal dans la bêtise, c'est précisément qu'elle n'a pas de limite.
01:32Et vous avez là un exemple qui me semble tout à fait éclatant.