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Le journaliste Alexandre Devecchio était l’invité de L’Heure des Pros week-end, ce samedi 26 octobre, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur l’absence de réponse de la part de la diplomatie française après les frappes en Iran : «Le contexte est très différent de celui vécu par Jacques Chirac à l’époque».

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Transcription
00:00Traditionnellement, je suis plutôt sur des positions gaullistes qui étaient plutôt pro-arabes.
00:05Mais même au-delà du 7 octobre, le nationalisme arabe, par exemple, a disparu.
00:10C'est l'islamisme qui gagne dans la région.
00:14Et après, je suis pareil, je suis extrêmement mesuré sur les interventions militaires extérieures pour implanter la démocratie.
00:22On a bien vu que ça n'avait pas marché dans beaucoup de pays.
00:25Maintenant, sur l'Iran, ce que fait Israël est extrêmement proportionné.
00:28Et l'Iran est un pays un peu différent, où il y a une sorte de révolution interne aussi, avec une élite possible de substitution.
00:34Donc, s'ils arrivaient à faire tomber ce régime, ce serait quand même quelque chose d'exceptionnel pour la région et même pour le monde.
00:40Une sorte de nouvelle chute du mur de Berlin.
00:43Donc, je pense que le contexte est absolument différent du contexte à l'époque du général de Gaulle ou même à l'époque de Jacques Chirac,
00:50où il n'y avait pas eu le Bataclan, parce qu'il n'y avait pas eu le 7 octobre, ni Charlie Hebdo, ni tout ce qui a suivi.
00:55Non, mais c'est très important ce que vous dites.
00:57Et il n'y avait pas les insoumis à l'époque.
00:59Attendez, est-ce que vous faites un trait d'union entre ce qui s'est passé le 7 octobre et ce qui a pu se passer lors des précédentes attaques terroristes islamistes en France ?
01:07Oui, bien évidemment.
01:08Non, mais vous dites bien évidemment, pardonnez-moi.
01:10Nous avons les mêmes ennemis.
01:11Donc, ça veut dire que si nous avons les mêmes combats, vous pouvez peut-être imaginer qu'il y a effectivement un défi existentiel qui se joue sur notre sol.

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