Ce lundi, Bertrand Badie, professeur à Sciences Po spécialiste des relations internationales, était l’invité de la matinale de Public Sénat. Il est revenu sur les conséquences du résultat de l’élection présidentielle américaine du 5 novembre prochain sur le conflit au Proche-Orient, ainsi que sur l’attaque israélienne sur la capitale iranienne qui a eu lieu dans la nuit du samedi 26 octobre.
Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1
Notre site internet : http://www.publicsenat.fr
▶️ Découvrez l'ensemble de nos replays : https://www.publicsenat.fr/replay
Abonnez-vous à notre newsletter : https://bit.ly/NewslettersPublicSenat
Suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat
X : https://twitter.com/publicsenat
Instagram : https://instagram.com/publicsenat
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/
Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1
Notre site internet : http://www.publicsenat.fr
▶️ Découvrez l'ensemble de nos replays : https://www.publicsenat.fr/replay
Abonnez-vous à notre newsletter : https://bit.ly/NewslettersPublicSenat
Suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat
X : https://twitter.com/publicsenat
Instagram : https://instagram.com/publicsenat
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Qui peut être un acteur de la paix ? Est-ce que les Etats-Unis, en ce moment, ils sont moins impliqués dans la région en raison de la campagne électorale présidentielle qui suspend un peu les choses ?
00:08Vous savez, les Etats-Unis vivent une contradiction qui sont à la base même de leur cauchemar diplomatique.
00:15C'est-à-dire les Etats-Unis se rendent compte, je dirais pour la première fois dans l'histoire du conflit israélo-palestinien, qu'ils n'ont plus du tout la main.
00:26C'est-à-dire le malheureux secrétaire d'État, M. Blinken, est allé 11 fois au proche orient. Pour l'instant, le bilan est zéro.
00:3211 fois en un an, vous vous rendez compte, et rien n'obtenir. Donc effectivement, les Etats-Unis vivent cet événement avec une passivité non réactive.
00:44Passivité, c'est-à-dire on ne peut rien faire. Non réactive, c'est-à-dire on n'utilise pas le seul levier qui est vraiment dans la main des Etats-Unis pour changer quelque chose,
00:56qui est arrêter la livraison d'armes. Parce que le mode d'approvisionnement d'armes par Israël est tel que si les Etats-Unis bloquent, eh bien la guerre s'arrête.
01:07Alors il y a mille raisons qui font penser que les Etats-Unis n'y arriveront pas jusque-là. Donc dans cette situation-là, nous sommes face à une passivité absolue.
01:17Ne surestimons pas – on a trop tendance à le faire – le rôle de l'élection présidentielle américaine.
01:24Là où la rencontre des deux phénomènes est importante, c'est dans le fait que Kamala Harris risque de perdre une partie d'un électorat de la gauche démocrate
01:37qui réagit très négativement à cette passivité dont je parlais il y a un instant. Pensez maintenant que l'élection d'un nouveau, qu'il s'agisse de Trump ou qu'il s'agisse de Kamala Harris,
01:51changera la donne aux proches rayants. Moi, je pense qu'on exagère beaucoup cette définition.
01:55– Ça veut dire que même si c'est Donald Trump qui gagne, ça ne changera rien au cours de la guerre ?
01:59– Non, parce que je crois que la seule variable déterminante, c'est celle que j'indiquais tout à l'heure qui est cesser les livraisons d'armes.
02:06À partir du moment où les deux candidats ont dit que de toute façon on continuerait, ça veut dire quoi ?
02:09Ça veut dire, Blanc-Saint-Denis a au gouvernement Netanyahou, ça veut dire que le diapason sera entre les mains du gouvernement israélien, quel que soit le nouveau président.