• il y a 2 mois
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Transcription
00:00C'est mon nomar Arfouche, ça va mon chéri ?
00:02Applaudissements
00:06Comment ça va ?
00:08Ça va très bien.
00:09Vous allez bien ?
00:10Oui.
00:11Ça va mon nomar ?
00:12Ça va.
00:13Tranquille.
00:14J'aime bien le look là.
00:15C'est sympa ça.
00:16C'est le look de ce matin.
00:17Quand on regarde la télévision, on ne sait pas comment s'habiller.
00:20Oui bah regarde.
00:21Rires
00:23Je te le confirme.
00:25Je te le confirme.
00:26En tout cas, toi tu as fait un effort.
00:27Merci.
00:28Mon nomar, musicien, homme d'affaires, grand organisateur d'événements.
00:31Il a confié qu'à 25 ans, il était déjà millionnaire.
00:34Il va tout nous dire ce soir.
00:35Il a une histoire incroyable.
00:37T'as récemment confié dans une interview que tu avais été millionnaire dès 25 ans.
00:42Oui.
00:43C'est beau ça.
00:44Comment t'as fait ?
00:45En fait, je n'ai pas fait exprès pour devenir millionnaire.
00:48Ça m'est tombé comme ça.
00:50Évidemment, j'étais dans un pays où tout était possible.
00:53C'était en Ukraine.
00:56J'avais créé la première radio FM de l'histoire d'Ukraine.
00:59Mais l'audace était d'avoir créé une radio FM,
01:03alors que la population, les gens n'avaient pas la vente FM.
01:07En Union soviétique, c'était la AM seulement.
01:10Et la FM n'était pas utilisée, n'était pas connue par la population.
01:13Et donc, quand j'ai postulé pour avoir la fréquence et pour avoir la radio,
01:17c'était un pari fou.
01:18Et puis, une fois l'Ukraine se modernise, les gens commencent à avoir la radio FM.
01:22On était les seuls à avoir cette radio-là,
01:25radio qui a signé rapidement un contrat avec Radio France Internationale, RFI.
01:31Et donc, on émettait de France en français et en anglais les journaux télévisés.
01:35C'est-à-dire, on ne faisait même pas, même en russe.
01:38On n'avait pas de rédaction à Kiev pour l'info.
01:41Ça s'était fait par RFI.
01:43Ça nous a propulsés.
01:44Et on est devenu millionnaire très rapidement avec mon frère.
01:47Moi, j'avais 25 ans, à peu près, un peu moins que 25 ans.
01:50Mais avoir un million en Ukraine de l'époque,
01:53c'était comme avoir peut-être 100 millions en France.
01:57Oui, parce que le pays était très pauvre et que tout était possible.
02:01Tu achètes une maison, une grande maison à 150 000 $,
02:05alors qu'ici, ça vaut 15 millions, par exemple.
02:08C'est pour dire que quand même, avoir même un million, c'était beaucoup d'argent.
02:11– C'est incroyable.
02:13Tenez, Olivan, tu viens d'une famille riche ou pas du tout ?
02:17– Non, mon père est enseignant, ma maman aussi, directrice d'école.
02:20Donc pas du tout.
02:21– Voilà, tu es né en 1969.
02:23Comment c'était le Liban à l'époque ?
02:25– La guerre civile.
02:27Moi, j'ai connu que la guerre civile au Liban.
02:29Et donc, je ne connaissais pas autre chose.
02:32Parce qu'au jour où je débarque, je gagne un concours de piano
02:35organisé par l'Union soviétique de Gorbatchev.
02:38Et c'est ce concours-là qui m'a offert et donné la possibilité
02:42de faire de la musique en Union soviétique.
02:45– D'abord en Union soviétique et après en Ukraine.
02:47– Et voilà, alors pourquoi je dis que la fortune est tombée par hasard ?
02:50C'est parce que j'étais par hasard en visite à Kiev le jour
02:53quand l'Union soviétique s'est disloquée.
02:55Et donc, je ne pouvais plus revenir à Moscou chez moi.
02:58Et donc, je reste, disons même sans papier,
03:00parce que le pays n'avait pas de frontières, il n'y avait rien.
03:03Et je me constitue de zéro.
03:06Et restant là-bas, je crée la radio FL.
03:09– Il paraît que le président ukrainien de l'époque
03:11t'avait confié toutes les bandes FM.
03:13– Tout à fait. En fait, quand j'ai demandé FM,
03:16et bien, comme il ne s'en servait pas, ils m'ont donné la FM.
03:19– Et après, tu as revendu toutes les autres radios.
03:21– Et après, on a compris que j'avais toute la bande FM.
03:24C'est-à-dire qu'à chaque fois que quelqu'un voulait avoir une radio,
03:27il achetait la fréquence à mon frère et moi.
03:29Et donc, c'est comme ça.
03:31Mon premier million, c'était les Américains pour Voice of America.
03:34C'est une radio financée par les États-Unis.
03:37Et donc, pour avoir la fréquence, ils sont venus nous voir
03:40et nos premiers dollars étaient américains en réalité.
03:42– Incroyable. Pourquoi il vous les a confiés à vous ?
03:45– Pourquoi ?
03:46– Pourquoi il vous les a confiés à vous, le président ukrainien ?
03:49– Ben, c'est moi qui avais demandé ça.
03:51En fait, quand il est devenu président,
03:53il a réuni ceux qui ont aidé à ce qu'il soit président.
03:56Et moi, j'en faisais partie.
03:57– Ah, d'accord.
03:58– Et donc, ils sont allés dans le groupe…
03:59– Il paraît quoi ? Il paraît qu'il a dit,
04:00qui veut ça, qui veut ça, qui veut ça ?
04:01– Voilà, tout à fait.
04:02En fait, ce que vous voyez aujourd'hui, les oligarques,
04:04les milliardaires et tout ça, c'est ma génération.
04:07– Donc, qui veut le pétrole ?
04:08– Alors, celui qui a pris le pétrole, il est milliardaire.
04:10Il n'y en a que là, chez des clubs de foot et tout ça.
04:12Et moi, j'ai demandé l'AFM.
04:13– Ah oui ?
04:14– En réalité, moi, je ne suis pas business man.
04:15Je ne sais pas faire jamais fait de l'export import.
04:17– Bien sûr.
04:18– Et donc, je me suis dit, la radio, je sais, ça me parle.
04:20– Ah oui ?
04:21– Voilà.
04:22Donc, on est devenu millionnaire.
04:23On ne peut pas être milliardaire avec ça.
04:25Mais quand même, on gagne pas mal notre vie depuis très longtemps.
04:28– Ouais, ouais. Le mec, il arrive et vous voulez quoi ?
04:30Je ne comprends pas pourquoi je n'étais pas là, moi.
04:32– Ça met dans les bons plans.
04:35On vous demande tout.
04:36– Vous auriez demandé quoi, vous ?
04:37– Moi, les trois.
04:38– Les fréquences TNT.
04:40– Je m'y connais un peu en pétrole aussi.
04:42Je ne suis pas à nous, là. Je te le dis.
04:44Je veux bien les radios, mais en pétrole, je ne suis pas mauvais non plus.
04:47Je te le dis.
04:48Non, non, mais c'est incroyable.
04:49Alors, vous avez d'autres business en Ukraine ou pas ?
04:50Parce que Radio Nova, en Ukraine…
04:51– Supernova.
04:52– Supernova, elle existe encore.
04:54– Et la raison pour laquelle ça s'appelle Supernova,
04:56c'est parce que j'étais à Paris avant.
04:58Et j'ai entendu Radio Nova, que j'ai adoré.
05:02J'adore d'ailleurs.
05:03Ils ont un peu changé de programmation en ce moment.
05:06Et donc, il fallait donner un nom à la radio.
05:08On l'a nommé Supernova.
05:09– Supernova, d'accord.
05:10Vous avez d'autres business en Ukraine ou pas ?
05:12– J'ai toujours mon groupe de presse là-bas.
05:14J'ai toujours mes maisons.
05:15Mon frère est ukrainien.
05:17Ma deuxième famille, c'est-à-dire la famille de mon frère, est ukrainienne.
05:20Mais là, à cause de la guerre, on ne peut plus émettre.
05:22En fait, il y a une antenne, que ce soit pour la télévision
05:25ou pour la radio, qui s'appelle le Marathon.
05:28Et on prend les émissions de l'administration présidentielle
05:31qui nous fournit tout.
05:32Et on est obligé de diffuser tel quel.
05:34On n'a pas le droit de faire ni talk show, ni parler, ni rien du tout.
05:37Donc, pour le moment, c'est un petit peu en arrêt, on va dire ça, en sommeil.
05:42– Alors, aujourd'hui, vous avez quelle relation avec Vladimir Zelensky ?
05:46– Très bonne relation, puisque Vladimir Zelensky est le Cyril Hanouna de l'Ukraine.
05:52Je vous le dis de manière très sérieuse.
05:56– Il était comédien humoriste avant de devenir président.
05:58– Oui, il était aussi présentateur.
06:00Et donc, il travaille dans une chaîne de télévision.
06:02Mais il était aussi à la radio.
06:03Donc, il a fait un passage par Supernova.
06:05Donc, on le tutoie.
06:06Mon frère, il a travaillé pour lui, pour la campagne électorale.
06:09Mais juste pour vous dire, mais ce n'est pas pour rire.
06:11C'est sérieux.
06:12Imaginez-vous, vous êtes président de la France.
06:14Et les chroniqueurs sont ministres de la Défense, chefs de…
06:17– Non, non, non.
06:18– Ah, merde.
06:19– Non, non, non.
06:20– Non, non, non.
06:21– Et ben, c'est le cas.
06:22– Ne regarde pas, Omar.
06:23Peut-être que toi, je te donnerai un truc.
06:25Mais eux, ils resteront avec moi, on rigolera.
06:28Mais bon, c'est vrai que là, voilà.
06:29Non, je mettrais quand même Raymond, ministre des Transports, quand même.
06:33– Voilà.
06:34– C'est bien.
06:35– C'est bien avec les ministres.
06:37– Et Pascal, ministre de la Défense.
06:39– Et Verdez à la Justice.
06:41– Ouh là.
06:42– Non, non.
06:43– On n'est pas dans la merde.
06:44– Alors Verdez à la Justice, vous savez quoi ?
06:46C'est bien, on va pouvoir fermer toutes les prisons.
06:48Il n'y aura plus personne en prison.
06:50– Eh ben, il sera un très bon ministre de la Justice.
06:52– Merci.
06:53– Oui, parce qu'il est humaniste.
06:55C'est d'ailleurs le seul parmi vous humaniste ici.
06:57– Oui, c'est vrai.
06:59– Merci, Omar.
07:00– Il ne fait pas distinction entre les gens, ni par rapport à leur origine,
07:03ni même par rapport à leur position politique.
07:06Il est un grand défenseur de droits de la femme et pour les minorités.
07:10Et tout ça, moi, vraiment, un ministre de la Justice…
07:12– Moi, j'adore.
07:13Je suis un ministre de la Justice.
07:14Moi, quand même, défenseur des délinquants, des squatteurs.
07:17Non, mais vraiment, c'est vrai.
07:19C'est intéressant.
07:20– Ah oui ?
07:21– Oui, c'est bon, Omar.
07:22– C'était trop de compliments, ça ne pouvait pas arrêter.
07:24– Non, mais c'est important aussi, parce qu'il en faut.
07:26Voilà, quand même, c'est vrai.
07:27– Et bien, pour revenir à ce que vous venez de dire,
07:29au départ, vous avez dit, je ne prendrai personne comme ministre.
07:31Après, vous avez mis peut-être Raymond.
07:33Après, vous avez mis peut-être encore quelqu'un d'autre.
07:34– Et Gautier Lebré.
07:35– Et bien, imaginez-vous que c'était le cas pour Zelensky.
07:37– Non.
07:38– Ah oui ?
07:39– Parce qu'en fait, il ne savait pas comment faire.
07:40Il voulait des gens avec lesquels il travaillait depuis longtemps.
07:43Et donc, il a fini par avoir vraiment ses copains, ses chroniqueurs,
07:47et même ses compagnons de théâtre.
07:50Même chef de service secret.
07:53Par exemple, le président du groupe parlementaire au Parlement,
07:57il était DJ, il s'appelle David.
07:59Il est connu comme DJ.
08:00Aujourd'hui, il est chef de…
08:02– Il est tranquille à l'Élysée, toute la journée, en train de mixer.
08:05– Mais pour conclure sur ça, on a découvert quand même
08:10Vladimir Zelensky, un héros incroyable.
08:13Il a sauvé l'Ukraine à lui seul de l'invasion russe.
08:17Il était seul à défendre Kiev avec son téléphone portable.
08:19Le jour où les Russes sont entrés,
08:21les chars et les soldats russes étaient dans Kiev.
08:24Et avec son téléphone portable, il a fait une vidéo en disant
08:28« Je suis à Kiev, je n'ai pas pris la fuite ».
08:30Et grâce à ça, la population s'est joint à lui.
08:33Et il a chassé l'armée russe seul.
08:36Et dernière chose, il a réuni les Ukrainiens,
08:39alors qu'ils étaient divisés entre pro-russes et pro-ukrainiens.
08:41Aujourd'hui, ils sont tous pro-ukrainiens.
08:43Donc, on ne sait pas si Cyril Hanouna, président,
08:45il sera aussi héros comme Zelensky.
08:49Mais moi, j'ai tendance à dire oui.
08:52– Merci, ça me fait plaisir Omar.
08:54Franchement, merci Omar.
08:55Vous êtes un humaniste Omar aussi.
08:57Pour le coup, vraiment, vous êtes vraiment un humaniste.
08:59Vous avez organisé un événement dont on a énormément entendu parler,
09:01c'est le Concerto pour la paix.
09:03C'est vrai que vous étiez venu nous voir, d'ailleurs,
09:05dans « Touche pas à mon poste ».
09:06C'était quoi l'objectif de ce Concerto ?
09:08– Alors, l'objectif, c'était pour parler et jouer pour la paix.
09:13Depuis quelques mois, on ne parle que de la guerre.
09:16Même, on invite la jeunesse européenne à aller faire la guerre,
09:20que ce soit en Ukraine, mais aussi au Proche-Orient.
09:22On connaît tous ici des gens qui ont quitté Paris
09:25pour aller faire la guerre, par exemple, au Proche-Orient
09:27ou même sur le front russo-ukrainien.
09:30Et donc, il fallait que quelqu'un ou faire un événement
09:33pour au moins parler de la paix.
09:35Parce qu'aujourd'hui, qu'est-ce qui peut nous sauver ?
09:37Ce n'est pas gagner une guerre, parce que personne ne va gagner les guerres.
09:40On ne gagne pas une guerre.
09:41Soit on la gagne en tuant des millions de personnes.
09:45Et je ne pense pas que c'est ça ce qu'on veut.
09:47Donc, il y a une seule solution, c'est la paix.
09:49Et la paix, elle est très facile à faire.
09:51Il suffit juste qu'on décide de faire la paix.
09:53Et elle se fera.
09:55Parce qu'aujourd'hui, tout le monde veut sortir de cette crise,
09:58mais personne ne sait comment.
10:00Et donc, pendant ce concert, au moins, il y avait 1700 personnes.
10:03Il y avait quand même des gens très importants,
10:05comme le président de CRIF, comme aussi des célébrités, des influenceurs.
10:09– Catherine Deneuve, non ?
10:10– Catherine Deneuve, il y avait 140 stars.
10:13Et donc, évidemment…
10:15– Et Gilles Verdez ?
10:16– Il n'a pas pu venir, mais par contre, je crois que…
10:20– Vous étiez là, je crois.
10:21– Oui, bien sûr.
10:22– En fait, c'était le même moment quand vous étiez en direct à la télévision.
10:25– Ah, c'est ça, oui.
10:26C'est pour ça que je n'ai pas pu venir aussi, mon Omar.
10:28– Voilà.
10:29– Je reviendrai venir te faire un bisou.
10:30Tu sais comme je t'apprécie.
10:31Oui, Gilles.
10:32– Oui, alors, Omar, ce qui a fait beaucoup parler,
10:34par rapport au concerto pour la paix,
10:35c'est que donc, il n'y avait pas de place à vendre,
10:38mais il y avait une campagne de promotion massive,
10:40notamment dans Paris.
10:41– Il y avait des affichages, oui.
10:42– Des affichages ?
10:43– Quoi, il n'y avait pas de place à vendre ?
10:44– Non, il n'y avait pas de place à vendre.
10:45– C'était sur invitation.
10:46– Ah, c'était sur invitation.
10:47– Parce qu'il y avait une grande campagne de pub.
10:49– Très grande campagne de pub.
10:50– Mon Omar, moi, dans les affiches…
10:51– Partout.
10:52– Partout.
10:53Pourquoi est-ce qu'il y avait une si grande campagne de promotion
10:56alors qu'aucune place n'était à vendre ?
10:58– C'est une question légitime.
10:59Au départ, déjà pour réserver les affiches,
11:03il faut le faire des mois avant l'événement.
11:05Donc on était obligé de les réserver au départ.
11:09On voulait vendre les places, c'était ça le but.
11:11Et donc on a commencé une campagne de presse,
11:14de publicité par affichage et par la presse.
11:18Il y avait aussi des affiches dans les journaux
11:19comme Le Monde, Le Figaro, etc.
11:21Et puis, petit à petit, le concert a commencé à prendre de l'ampleur
11:25et des personnalités ont confirmé leur présence.
11:28Comme par exemple le grand rabbin de France
11:30ou le président de Crime ou l'imam Chalgoumi ou autres,
11:33il y a un risque contre eux.
11:37Et donc il y a eu une réunion avec quelqu'un à la préfecture,
11:40donc j'étais à la préfecture moi-même,
11:42et on m'a dit soit ces gens-là ne pourront pas venir,
11:45soit vous allez fermer le concert pour garantir la sécurité de vos invités.
11:50Et nous, déjà à cette époque-là, on avait 400 confirmations
11:53de VIP et de stars.
11:55Et donc la décision a été prise de ne plus vendre
11:58parce qu'on ne pouvait pas se permettre d'avoir des activistes de je-ne-sais-pas-quoi.
12:03Et malgré le fait, parce que la police quand même,
12:05ils sont venus le jour avec des chiens et tout ça
12:08pour vérifier que la sécurité était vraiment en norme,
12:12malgré tout ça, les huissiers de justice ont quand même constaté
12:16que dans les toilettes, alors qu'il n'y avait pas des gens de l'extérieur,
12:20il y avait quand même des écritures,
12:22morts juifs, Free Palestine et tout ça.
12:25Et donc, les gens s'expriment et on a compris
12:28qu'ils ont quand même réussi à entrer et à mettre des affiches.
12:31Mais c'est pour vous dire comment faire
12:33si des gens achètent des billets, on ne sait pas qui c'est,
12:36et après ils vont faire un événement ou autre.
12:38Je vous donne l'exemple, la patronne de FEMEN,
12:40qui est une organisation féministe ukrainienne,
12:43que je connais très bien de l'Ukraine,
12:45elle m'a envoyé sur Instagram, elle m'a dit est-ce que je peux venir ?
12:47Je lui ai dit oui, je lui ai envoyé une invitation.
12:49J'étais obligé de dire que les FEMEN seront là.
12:51Est-ce qu'elle va faire une action ou pas ?
12:53Je ne pouvais pas lui dire non.
12:55On avait tout le temps cette crainte
12:57et on avait donné des instructions,
12:59on avait quand même 40 gardes du corps,
13:01en disant si quelque chose se passe,
13:03on ne tire personne, on ne les arrache pas,
13:05on les laisse faire tout ce qu'ils veulent faire
13:08pour ne pas avoir l'image que d'autres ont.
13:11Et surtout, croyez-moi, les ennemis de la paix
13:13sont très nombreux et très puissants.
13:15Ce qui a fait beaucoup parler aussi, Omar,
13:17c'est que tourne dans Paris la rumeur ou l'information,
13:20moi je vous pose toutes les questions,
13:22je vous pose toutes les questions.
13:24Il y a eu des événements de la soirée
13:26dans lesquels des stars ont été payés,
13:28notamment Catherine Deneuve,
13:30si je vous dis 50 000 euros pour qu'elle participe à la soirée.
13:32Qu'est-ce que vous me répondez ?
13:34Je viens de dire que vous serez un formidable
13:36ministre de la Justice et j'avais raison.
13:38Malgré notre proximité, vous me mettez en difficulté.
13:40Je vais vous répondre cash.
13:42Je ne sais pas combien chaque artiste
13:44ou chaque star a pris pour cette soirée-là.
13:46Ce n'est pas moi qui ai organisé ça.
13:48Je vais répondre.
13:50C'est une description que toutes les personnes
13:52présentent et qu'on va pouvoir voir sur l'écran.
13:54À chaque fois que cette personne,
13:56et même les membres de l'orchestre
13:58qui étaient 66 musiciens et 33 chanteurs,
14:00qu'il faut absolument garantir
14:02leur droit à l'image
14:04et qu'on puisse utiliser librement
14:06toutes les photos,
14:08que pas un seul musicien ou un régisseur
14:10ou une star ait dit
14:12attendez, moi quand même je suis célèbre,
14:14vous ne pouvez pas utiliser mon image.
14:16C'est quand le prochain concert ?
14:18Je pense qu'il faut envoyer
14:20des TPMP.
14:22Et donc, j'avais donné des instructions
14:24de voir par rapport
14:26à la célébrité et par rapport à l'influence.
14:28Par exemple, est-ce qu'ils ont
14:301 million de followers
14:32ou 2 millions ou 100 000 ?
14:34Donc j'ai dit, vous faites la proportion.
14:36Et donc c'était quelque chose d'organisé, voulu.
14:38Et je pense que j'ai bien fait parce qu'aujourd'hui
14:40on peut distribuer.
14:42D'ailleurs ça va être diffusé sur TV5 bientôt,
14:44sur d'autres télévisions.
14:46C'est-à-dire que quelqu'un va nous envoyer une lettre recommandée
14:48en disant, vous n'avez pas pris mon accord avant.
14:50Je précise d'ailleurs que vous avez contractualisé.
14:52C'est pas de l'argent qui est distribué.
14:54Exactement.
14:56Vous êtes tranquille avec les images, vous êtes tranquille avec les photos.
14:58Et beaucoup d'intermittents,
15:00ça les a aussi aidés à remplir les heures de travail.
15:02Moi je suis très fier de ça.
15:04Si j'ai réussi à faire travailler
15:06les centaines de musiciens, mais aussi tous les
15:08régisseurs et aussi les invités qui étaient là
15:10qui ont aimé finalement,
15:12parce que le risque ce n'était pas
15:14les affiches ou pas, le risque c'était
15:16est-ce que la musique sera bonne ou elle ne sera pas bonne.
15:18Parce qu'une fois les portes étaient fermées,
15:20c'était eux et moi.
15:22Et là, je peux vous garantir qu'ils étaient bluffés
15:24et par la musique et par ma virtuosité.
15:26Tout le monde a kiffé.
15:28Oui ça je sais, je reçois encore des messages.
15:30Et donc j'ai
15:32exprès organisé un dîner
15:34deux semaines après et j'ai invité toutes les stars
15:36et tout le monde est venu
15:38gratuitement.
15:40Il y avait à bouffer.
15:42C'est bon.
15:44Ça c'est pendant la soirée.
15:50En plus, je les kiffe les trois.
15:52Les trois, je les adore.
15:54C'est encore pendant TPMP ça ?
15:56Tu vas faire des trucs quand il y a plus d'émissions.
15:58Franchement, moi je travaille toute la semaine
16:00donc forcément je ne peux jamais venir.
16:04Il y a deux possibilités. Soit j'attends
16:06quand la chaîne sera...
16:08Je vais certainement
16:10enchaîner autre part dans le groupe.
16:14Soit je fais un concert un peu plus tôt.
16:16À New York,
16:18il y aura un décalage d'horaire.
16:20C'est le 29 mai.
16:22Je ne sais pas si c'est le 29 mai.
16:24Ça sera un très grand concert.
16:26Et les stars sont rémunérés aussi.
16:32Je ne suis pas là-dedans mon Omar.
16:34Oh là malheureux.
16:36Je viens gratuitement pour toi mon Omar.
16:38Juste pour finir,
16:40pourquoi quand les stars américaines viennent,
16:42tout le monde dit oui, il faut les payer
16:44et quand on parle des Français,
16:46il ne faut absolument pas les payer.
16:48Il faut les traiter comme des je-ne-sais-pas-qui.
16:50Moi franchement, je fais les choses
16:52ouvertement. Je n'ai rien à cacher.
16:54Je n'ai pas de casserole.
16:58Tu peux donner toutes tes dates de concert pour Polska
17:00parce que je pense qu'elle veut venir.
17:02Elle a plein de followers.
17:04À 50 000.
17:06Moi, je vais venir gratuitement parce que c'est pour une cause noble.
17:08C'est pour la paix.
17:10Gratuitement mais tout le temps ?
17:12Tout le temps.
17:14Vous savez qu'ici, on est pour la paix aussi.
17:20Posez-vous les bonnes questions.
17:22Ici, on est pour la paix.
17:24On est plus que pour la paix. C'est une cause noble.
17:26Je n'ai pas reconnu Polska.
17:28Elle est tellement bien habillée ce soir.
17:30C'est très bien.
17:32Continue comme ça.
17:34Elle a glow up.
17:36C'est vrai.
17:38C'est sa présence ici.
17:40Et donc, aux Etats-Unis,
17:42il y aura des stars ou pas ?
17:44Évidemment, des stars américaines.
17:46Mais j'invite aussi des Français.
17:48Pour moi, c'est important qu'ils m'accompagnent dans d'autres concerts.
17:50Je joue le 14 novembre au Vatican.
17:52Mais malheureusement, je ne peux pas inviter beaucoup.
17:54Je n'ai que 10 places
17:56parce que la salle est toute petite.
17:58Si je peux trouver un autre, ce sera les Cardinaux.
18:00Et puis, à l'Opéra de Dubaï,
18:02le 7 décembre.
18:04Je peux en être.
18:067 décembre.
18:08D'ailleurs, je viens d'arriver de Dubaï.
18:10Ah oui ?
18:12Et là, je repars tout de suite après l'émission.
18:14Et donc, à Dubaï, peut-être le 7 décembre,
18:16vous serez disponible.
18:18Pas mal.
18:20Il y a des dates qui sont en train de se caler.
18:22Ça se décompte.
18:24Cyril a une vie sans moi.
18:26Toute dernière possibilité,
18:28vous pouvez aussi, une autre fois, emmener un piano ici.
18:30Moi, je viens jouer.
18:34Donc, en ce cas-là, c'est moi qui vous donne de l'argent.
18:40On va voir.
18:42L'idée est moins bonne.
18:44La paix, oui. L'argent, non.
18:46C'est bon.

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