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Des lacs asséchés du désert marocain se sont reformés après de rares pluies torrentielles qui se sont abattues en septembre sur le sud-est du pays, un retour des eaux qui soulage les habitants de la région.

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Transcription
00:30L'église d'Amara.org
00:38Depuis longtemps, il n'y a pas eu d'eau dans ce lieu.
00:44Je me demandais pourquoi il n'y avait pas d'eau dans ce lieu.
00:48Si il y avait de l'eau, ils l'utiliseraient directement.
00:52C'est ce que j'ai entendu.
00:54Les gens qui viennent ici veulent voir l'eau.
00:58L'eau n'est pas très proche.
01:02Ils veulent voir l'eau.
01:05La dernière fois que j'ai vu de l'eau au lac de Yasmina,
01:09c'était il y a 20 ans, je crois.
01:12Et toutes ces dernières années, c'était catastrophique.
01:16On se demandait même où on allait, tellement l'eau manquait.
01:20Et là, ces pluies, ça a été un don du ciel.
01:22On ne reconnaît plus les paysages,
01:25mais nous, on mesure la chance que la population a d'avoir cette eau.
01:30Parce qu'on voit, le désert redevient vert,
01:33les animaux ont de nouveau à manger,
01:36les plantes revivent, même les palmiers.
01:39Et c'est un énorme bonheur.
01:42J'avais les yeux comme un gosse qui ouvre ses cadeaux de Noël,
01:46parce que j'ai retrouvé des décors que j'avais vus il y a 30 ans,
01:50il y a 20 ans, il y a 15 ans encore.
01:53Puisque, comme je vous disais tout à l'heure, dans les années 2008,
01:57ce lac existait, on l'a vu.
02:00Et on a vu l'évolution autour de l'Aïr Tchébis par rapport au tourisme.
02:05C'est-à-dire qu'il n'y avait pas d'eau.
02:08L'évolution autour de l'Aïr Tchébis par rapport au tourisme,
02:12la demande qu'il y avait, parce qu'à l'époque, il y avait la dune,
02:15et c'est tout, il n'y avait rien.

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