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« Ce n’est pas du cinéma, c’est du trauma. » Lundi 28 octobre, une centaine de personnes, en grande majorité des femmes, ont manifesté devant le tribunal de Paris, où Gérard Depardieu, qui devait y être jugé pour agressions sexuelles sur deux femmes en 2021, a finalement vu son procès renvoyé à mars 2025.

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, les manifestantes ont détourné les mots polémiques prononcés par Emmanuel Macron pour défendre l’acteur en décembre 2023. « Tu n’es pas la fierté de la France », ont-elles scandé, en référence aux propos du président de la République, qui avait dénoncé contre Gérard Depardieu, un « immense acteur » qui « rend fier la France ».

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Transcription
00:00Tu n'es pas la fierté de la France !
00:03Tu n'es pas la fierté de la France !
00:06Là, on change de camp !
00:08Là, on change de camp !
00:15Réunions de la France
00:19Tu n'es pas la fierté de la France !
00:35Victime, on vous croit !
00:37Violeur, on vous croit !
00:39Victime, on vous croit !
00:41Violeur, on change de camp !
00:43Lorsque c'est un homme célèbre qui est mis en cause
00:45pour des faits de violence sexuelle,
00:47on voit tous les mécanismes des violences
00:49qui sont augmentés.
00:51L'isolement des victimes est plus fort
00:53parce que c'est plus difficile de se faire entendre.
00:55La banalisation des violences
00:57est beaucoup plus importante.
00:59On a quand même un président de la République
01:01qui a tenu des propos qui ont de fait banalisé
01:03les violences sexuelles commises par Gérard Depardieu.
01:17Gérard Depardieu entend se présenter
01:19devant le tribunal correctionnel.
01:21Il souhaite ardemment se défendre
01:23puisque depuis plus de trois ans,
01:25un très grand nombre d'inexactitudes,
01:27de fausses informations et de mensonges
01:29ont été diffusées,
01:31relayées systématiquement.

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